– GÉOPOLITIQUES : international …

– DÉFENSES : militaire, sécurité intérieure, terrorisme …

– ÉCONOMIES : entreprise, industrie, technologie ….

Jacques Raimond

  • GÉOPOLITIQUES :
  1. Mohammed Ben Salman à la recherche de reconnaissance internationale
  2. Frappes occidentales en Syrie : le conflit généralisé évité
  3. La guerre calamiteuse de l’Arabie saoudite et des Emirats arabes unis au Yémen
  • DÉFENSE :
  1. Cybercriminalité : « sans vision planétaire de cette lutte, nous ne pouvons pas venir à bout de ce phénomène »
  2. Frappes en Syrie : Les forces françaises ont tiré 12 missiles de croisière
  3. Le Fenestron fête ses 50 bougies
  • ÉCONOMIES :
  1. La guerre des drones aura bien lieu 
  2. Derrière le conflit commercial entre Etats-Unis et Chine, l’éléphant rose allemand dans la pièce de la mondialisation
  3. Barhein : nouveaux espoirs pétroliers

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GÉOPOLITIQUES

 

1 –  Mohammed Ben Salman à la recherche de reconnaissance internationale (IRIS Didier Billon)

Après avoir passé trois semaines aux États-Unis, trois jours en Égypte et deux jours au Royaume-Uni, Mohammed Ben Salman s’est rendu à Paris, dernière étape de sa tournée internationale. La rencontre entre le jeune prince héritier et Emmanuel Macron avait pour objectif de nouer une relation plus forte entre les deux pays, notamment dans le domaine militaire et économique. Le point de vue de Didier Billion, directeur adjoint de l’IRIS, sur les enjeux de cette tournée. 

Quels sont les enjeux de la tournée internationale de Mohammed Ben Salman ? Est-ce inédit dans l’histoire diplomatique saoudienne ? Est-ce un signe d’ouverture de son pays envers l’Occident ? 

Cette tournée, de plus de 4 semaines, s’inscrivait dans la nécessité de se faire connaître auprès des chefs d’État occidentaux. Mohammed Ben Salman (MBS) a en effet été propulsé prince héritier au mois de juin dernier. Alors qu’il avait déjà acquis de nombreuses responsabilités depuis l’accession de son père au trône, cela s’est fait en bousculant les habitudes successorales du royaume saoudien. MBS n’a que peu d’expérience, et il n’a pas encore effectué beaucoup de déplacements à l’étranger, d’où cette tournée en Occident pour renforcer les liens. D’autant que l’état de santé fragile de son père pourrait le contraindre à accéder rapidement au trône. Cette tournée n’est cependant pas inédite dans l’histoire diplomatique saoudienne, bien qu’elle se singularise par sa durée, plus habituelle il y a 30 ou 40 ans. Elle donne également une indication sur la situation politique de l’Arabie saoudite. Si le nouvel homme fort du royaume a de nombreux opposants, y compris parmi les princes héritiers, une tournée d’une durée de 4 semaines indique que son pouvoir semble assez conforté au plan national. Le royaume a établi des relations étroites de longue date avec les puissances occidentales. Durant la Guerre froide, l’Arabie saoudite fut ainsi le pays le plus instrumentalisé au sein des mondes arabes par les États-Unis, dans la lutte contre le « péril communiste » et les forces nationalistes arabes. Il y a toujours eu ce paradoxe, apparent, au sein du royaume saoudien, c’est-à-dire une véritable proximité avec les puissances occidentales, en particulier avec les États-Unis, et en interne, un régime archaïque et réactionnaire où le poids du religieux est extrêmement important. Il est cependant difficile de dire si cette tournée est réellement un signe d’ouverture. D’un point de vue interne, des changements s’opèrent au niveau du royaume, timides, mais à souligner. Mohammed Ben Salman souhaite incarner une forme de modernité qui s’illustre, par exemple, par l’accession des femmes à la possibilité de conduire, ou par la réduction des pouvoirs de la police des mœurs – la Muttawa – qui ne possède désormais plus de droits de poursuite et d’interpellation. Sur le plan économique, si le prince héritier sait que la rente pétrolière est un élément qui a permis au royaume de se fortifier, il a conscience de l’instabilité des cours du pétrole et ainsi de la nécessité de diversifier l’appareil économique saoudien. C’est le sens de son projet « Vision 2030 ». Mais, au final, MBS a surtout cherché par cette tournée à conforter les soutiens et alliances, spécialement avec les États-Unis, dans le bras de fer qui oppose son pays à l’Iran.

Le prince héritier a entamé sa dernière visite en France. L’Élysée a indiqué que celle-ci aurait pour but de nouer un « nouveau partenariat stratégique entre l’Arabie saoudite et la France ». Quelle est la nature des relations entre les deux pays ? Quel bilan peut-on faire de cette visite ?

Sous le quinquennat de François Hollande, à l’inverse de celui de Nicolas Sarkozy au cours duquel les liens avec le Qatar étaient plus affirmés, il y eut une véritable politique pro-saoudienne. Cela s’est illustré par une convergence sur de nombreux dossiers internationaux et régionaux, notamment à propos de la Syrie. Signe de ce rapprochement, l’ancien président fut invité, en 2015, à une réunion au sommet d’un Conseil de coopération du Golfe, une première pour un chef d’État occidental. De nombreux dossiers et promesses de contrats furent par ailleurs établis entre la France et l’Arabie saoudite, pour un montant qui tournait autour de 50 milliards de dollars. Cela étant, la plus grande partie de ces engagements ne s’est pas concrétisée, et a entraîné une certaine amertume et des déceptions dans les cercles français en lien avec le royaume. Au niveau économique, la place de la France est relativement faible en Arabie saoudite, autour des 3% des parts de marché, loin derrière la Chine, les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et le Japon.

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
http://www.iris-france.org/110777-mohammed-ben-salman-a-la-recherche-de-reconnaissance-internationale/

 


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2 –   Frappes occidentales en Syrie : le conflit généralisé évité (L’Orient le Jour, Antoine Ajoury)

Le choix des cibles et leur emplacement loin des zones contrôlées par Moscou montrent la volonté des Occidentaux d’épargner les forces russes et d’éviter tout contact ou toute confrontation sur le terrain avec la Russie.

La Troisième Guerre mondiale n’aura finalement pas (eu) lieu. Tous ceux qui misaient sur un embrasement régional ou sur un affrontement entre Américains et Russes ont été probablement déçus par les frappes menées samedi à l’aube par les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni en Syrie pour punir le régime de Bachar el-Assad, accusé d’avoir mené des attaques chimiques la semaine dernière sur Douma, dans la Ghouta orientale près de Damas, alors encore aux mains des rebelles et reprise depuis par l’armée du régime. Les raids menés par Washington et ses alliés ont visé au moins trois cibles près de la capitale syrienne et Homs. Selon le Pentagone, trois cibles principales ont été frappées : un centre de recherche scientifique dédié au développement et aux tests d’agents chimiques dans la banlieue de Damas, un dépôt d’armes chimiques à l’ouest de Homs et un poste de commandement dans la même zone. Les frappes ont visé « le principal centre de recherche » et « deux centres de production » du « programme clandestin chimique » du régime syrien, a annoncé de son côté la ministre française des Armées, Florence Parly. « C’est la capacité de développer, de mettre au point et de produire des armes chimiques qui est atteinte », a-t-elle précisé. Selon le ministère russe de la défense, plus de 100 missiles avaient été tirés sur la Syrie, mais que plus de 70 d’entre eux auraient été interceptés par la défense aérienne syrienne. Damas avait auparavant affirmé avoir abattu treize missiles. La Russie n’a pas utilisé ses systèmes de défense antiaérienne en Syrie pour contrer les frappes occidentales, a précisé Moscou, qui a également indiqué qu’aucune frappe n’a eu lieu à proximité des bases russes.

Loin des tweets enflammés

Le choix des cibles et leur emplacement loin des zones contrôlées par Moscou montrent la volonté des Occidentaux d’épargner les forces russes et d’éviter tout contact ou toute confrontation sur le terrain avec la Russie.  Le pari des trois alliés d’éviter une escalade militaire dangereuse aux conséquences imprévisibles avec Moscou est ainsi gagné.
Rappelons que l’ambassadeur de Russie au Liban, Alexandre Zassypkine, avait prévenu que tout missile américain qui viendrait à être tiré sur la Syrie serait abattu et que les sites d’où ils étaient partis seraient également frappés. Les discours des puissances occidentales ont été aussi nuancés. Les trois pays ont insisté sur le fait que les frappes ont visé les capacités dans l’emploi et la production d’armes chimiques du régime syrien. L’opération militaire ne visait donc en aucun cas un changement de régime ou un affaiblissement de sa puissance sur le terrain. Une politique toujours dénoncée par Moscou depuis l’intervention occidentale en Libye.

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
https://www.lorientlejour.com/article/1110501/frappes-occidentales-en-syrie-le-conflit-generalise-evite.html

 

3 – La guerre calamiteuse de l’Arabie saoudite et des Emirats arabes unis au Yémen (Orient XXI, Marc Cher-Leparrain)

Outre une catastrophe humanitaire dans l’un des pays les plus pauvres du monde, l’engagement militaire enlisé de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis au Yémen réussit à développer une fracture sunnite-chiite et une influence iranienne là où elles n’existaient pas. Il révèle aussi les ambitions géopolitiques des Émirats arabes unis qui, en opposition avec les objectifs de cette intervention, minent profondément le futur de l’unité du pays. Trois ans après le début de son intervention militaire au Yémen contre la rébellion des houthistes qui avait chassé le gouvernement du président Abd Rabbo Mansour Hadi1, la coalition mise sur pied par l’Arabie saoudite n’a toujours pas atteint son objectif. Initiée par Mohamed Ben Salman, aujourd’hui prince héritier du trône saoudien, cette intervention devait être courte. Personne n’en avait dissuadé le royaume. Les États-Unis ne désiraient pas contrarier davantage leur allié régional, déjà vent debout contre le principe voulu par l’administration Obama d’un accord avec l’Iran sur la question du nucléaire. Cet accord allait en effet ouvrir la porte de la levée des sanctions internationales pesant sur la République islamique.

CONTRE L’AVIS DES IRANIENS

Pour l’Arabie saoudite, les houthistes sont avant tout un pion que l’Iran avance à sa frontière méridionale. À ses yeux comme à ceux de ses alliés, un parti qui leur est opposé ne peut être qu’une marque de fabrique iranienne ; la notion d’« allié objectif » s’efface devant celle d’« allié subordonné ». La réalité est pourtant à l’origine un peu différente. L’Iran était lourdement engagé en Syrie avec Bachar Al-Assad contre les groupes révolutionnaires et en Irak aux côtés du gouvernement de Bagdad contre l’organisation de l’État islamique (OEI). La République islamique, qui espérait surtout une issue favorable des négociations sur ses capacités nucléaires, ne cherchait pas à ouvrir un nouveau front au Yémen. L’offensive des houthistes contre le régime yéménite a débuté en septembre 2014 avec le soutien de l’ancien président Ali Abdallah Saleh, leur ennemi d’hier devenu allié du jour dans l’espoir de reprendre le pouvoir dont il avait été déchu en 2011. Elle n’a pas été commanditée ni orchestrée par Téhéran, bien au contraire : la prise de Sanaa par les houthistes a été faite non seulement en dehors des Iraniens, mais contre leur avis. Téhéran avait d’autres priorités et ne voulait pas risquer d’être impliqué dans un nouveau conflit dont il savait qu’il ne pourrait pas se tenir à distance. De son côté, le mouvement houthiste, dont l’origine strictement yéménite et étrangère à l’Iran remonte aux années 1990, s’est révolté en 2014 contre une allocation des pouvoirs territoriaux par le président Hadi jugée défavorable. Sa rébellion armée était — est toujours — provoquée par une question de politique intérieure yéménite. La coalition saoudienne — saoudo-émiratie devrait-on dire, tant la participation des autres coalisés est au mieux achetée par Riyad ou Abou Dhabi pour qu’ils envoient quelques troupes — est enlisée depuis trois ans sur une ligne de front qui a peu évolué. Des territoires conquis par l’alliance houthiste-Saleh jusqu’en mars 2015, seuls ont été repris Aden et sa région jusqu’à la périphérie de Taëz au sud, un morceau de frange côtière sur la mer Rouge au sud-ouest, et la région d’Al-Jaouf au nord. Plusieurs facteurs expliquent l’enlisement de la coalition et l’échec actuel de son intervention.

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
https://orientxxi.info/magazine/la-guerre-calamiteuse-de-l-arabie-saoudite-et-des-emirats-arabes-unis-au-yemen,2390

 

 

DÉFENSE

 

1 –   Cybercriminalité : « sans vision planétaire de cette lutte, nous ne pouvons pas venir à bout de ce phénomène » (défense, armée de terre, interview de Jean-Paul Laborde)

En novembre dernier, la chaire cyber des écoles de St-Cyr Coetquidan accueillait un nouveau titulaire : Jean-Paul Laborde, ancien sous-secrétaire général des Nations Unies en charge du contre-terrorisme au Conseil de sécurité. Son arrivée porte l’accent sur les aspects juridiques du domaine et densifie ainsi le spectre de réflexion de l’organisme breton. Qui juge les cybercriminels ? Quelles infractions commettent-ils ? Sur ces points, la coopération au plan international et la vision stratégique au niveau mondial sont des éléments clés. A l’occasion du 9e séminaire de la chaire qui se tient ce jour à Rennes, l’ambassadeur fait le point.

Laborde, en matière de risques cyber, quels leviers juridiques existent actuellement ? Est-il difficile de les mettre en œuvre ?

Il existe en fait un maquis de textes juridiques. Selon certains auteurs, plus de 470 infractions sont liées aux systèmes d’information. Il est donc extrêmement difficile de trouver le texte qui, en droit national, correspond exactement à l’infraction commise. Il faudra certainement, pour plus de clarté, codifier tous les textes en vigueur. Une rude tâche pour l’Anssi*, le commandement cyber, le ministère de la Justice et tous les autres ministères concernés ! D’où une difficulté certaine de poursuite des infractions dans ce domaine. Ensuite, il faut trouver le ou les auteurs des infractions commises. C’est pourquoi, en collaboration avec l’Anssi, le Comcyber et les magistrats concernés, les services de Police et de gendarmerie spécialisés ainsi que les services compétents de l’armée de Terre, il faut s’atteler ensemble à cibler les infractions importantes, soutenir les communications et formations inter-agences et entamer toutes les recherches juridiques nécessaires pour réduire le nombre de qualifications pénales applicables. Le rôle de la Chaire cyberdéfense et cybersécurité Saint-Cyr, Sogeti, Thales me semble clé en la matière. Rappelons-nous que 75 % des attaques cyber proviennent de groupes criminels organisés.Laborde, en matière de risques cyber, quels leviers juridiques existent actuellement ? Est-il difficile de les mettre en œuvre ?

Dans ce domaine, en quoi la coopération au plan mondial est-elle nécessaire ?

Par essence, la cybercriminalité a une nature internationale. Sans coopération internationale en matière pénale, pas de condamnation efficace possible. Or, si nous n’avons pas nous-mêmes défini nos infractions, il n’en reste pas moins que deux conventions internationales existent pour contrer ce type de conduites criminelles dont les populations n’ont pas encore toutes comprises les enjeux ; il s’agit de la Convention de Budapest du Conseil de l’Europe et de la Convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée. Prenons donc appui sur ces deux textes pour s’inspirer des caractères infractionnels qu’ils contiennent et organiser la coopération internationale autour d’eux. C’est à ce prix que nous pourrons transpercer les questions liées à la compétence juridictionnelle (quel est l’État compétent pour poursuivre et juger ?) mais aussi identifier les criminels, un État seul ne pouvant, la plupart du temps, y arriver et les juger.

En tant que nouveau titulaire, quelle dynamique souhaitez-vous impulser à la chaire cyber dans ce domaine ?

Je n’ai pas la prétention de changer les choses seul. Dans cette matière, la multiplicité des compétences est indispensable. Les secteurs scientifiques, criminologiques et juridiques de droit interne sont déjà couverts. Cependant, sans une vision planétaire de cette lutte, je pense très sincèrement que nous ne pouvons pas arriver à venir à bout de ce phénomène criminel. Mes expériences en matière internationale comme directeur exécutif du contre-terrorisme au Conseil de Sécurité des Nations unies et juge à la Cour de cassation peuvent favoriser l’évolution indispensable dont j’ai parlée. Toutefois, restons modeste et voyons la réalité en face : le problème que nous avons à affronter est énorme. Il faudra la collaboration de toutes et tous car nous pouvons tous être touchés. Ne jouons pas au plus malin, ce serait une erreur grossière !

Ce jour se tient le séminaire de la chaire consacré à « SCORPION à l’épreuve de la cybersécurité ». Comment vos travaux vont-ils permettre à l’armée de Terre, dans le contexte actuel de LPM 2019-2025, d’entrer à terme dans la 4e génération, la fameuse « ère SCORPION » ?

Le rapport de Scorpion à l’espace numérique est aujourd’hui notamment envisagé à travers le prisme technique. Or, Scorpion est un système sociotechnique, ce qui veut dire que sa résilience est aussi, voire principalement, l’affaire de ceux qui seront appelés à le servir et de l’organisation qui le mettra en œuvre. Sur ces différents points, les travaux du centre de recherche des écoles de Coëtquidan (CREC), conduits en coopération avec la chaire, peuvent apporter un éclairage utile

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
https://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/cybercriminalite-sans-vision-planetaire-de-cette-lutte-nous-ne-pouvons-pas-venir-a-bout-de-ce-phenomene

  

2 – Frappes en Syrie : Les forces françaises ont tiré 12 missiles de croisière ( OPEX 360, Laurent Lagneau)

Le ministère des Armées a précisé le dispositif engagé dans l’opération qui, conduite en coordination avec les forces américaines et britanniques, a visé trois sites impliqués dans le programme syrien d’armes chimiques, dans la nuit du 13 au 14 avril. Ainsi, trois frégates multimissions (FREMM), accompagnée par une frégate anti-sous-marine (FASM), une frégate anti-aérienne et un pétrolier-ravitailleur, ont d’abord tiré trois missiles de croisière navals (MdCN) en direction des cibles désignées, localisées à Homs. Probablement qu’un sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) était aussi de la partie. Puis, cinq Rafale de 4e Escadre de chasse, basée à Saint-Dizier, ont tiré 9 missiles de croisière SCALP. Leur couverture a été assurée par 4 Mirage 2000-5 tandis que deux E3-F SDCA [Système de détection et de commandement aéroporté ou AWACS] ont été sollicités, de même que cinq avions ravitailleurs C-135FR. S’agissant des missiles tirés tant par les FREMM que par les Rafale, « rien ne nous laisse penser qu’ils puissent avoir été interceptés », a indiqué le colonel Patrik Steiger, le porte-parole de l’État-major des armées (EMA). « L’analyse du niveau de destruction des cibles est en cours », a toutefois indiqué l’Élysée. Côté britannique, quatre chasseurs-bombardiers Tornado GR4 de la Royal Air Force ayant décollé de la base d’Akrotiri, à Chypre, ont tiré 4 missiles Storm Shadow [l’équivalent britannique du Scalp, ndlr] sur une ancienne base de missiles – à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Homs – où le régime syrien était soupçonné de « garder les précurseurs d’armes chimiques en violation des obligations de la Syrie en vertu de la Convention sur les armes chimiques », a expliqué Londres. « Bien qu’une évaluation complète des frappes soit en cours, nous sommes confiants quant à leur succès », a déclaré Theresa May, le Premier ministre britannique. « Cette action collective envoie un message clair : la communauté internationale ne se tiendra pas en retrait et ne tolérera pas l’emploi d’armes chimiques », a-t-elle dit. « Il s’agissait d’une frappe limitée, ciblée et efficace avec des limites claires », a-t-elle encore ajouté. Quant aux forces américaines, elles ont engagé un destroyer de type Arleigh Burke (l’USS Donald Cook?), un croiseur lance-missiles de la classe Ticonderoga et des bombardiers B-1 Lancer, qui ont probablement décollé de la base al-Udeid, au Qatar. Des avions F-15 et F-16 ont assuré la couverture aérienne. Les deux navires ont tiré des BGM-109 Tomahawk tandis que les B-1 Lancer ont lancé des AGM-158 JASSM (Joint Air-to-Surface Standoff Missile).

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
http://www.opex360.com/2018/04/14/frappes-syrie-forces-francaises-ont-tire-12-missiles-de-croisiere/

 

3 – Le Fenestron fête ses 50 bougies (Airbus, communiqué de presse)

Marignane, 12 avril 2018 – Il y a cinquante ans jour pour jour, le 12 avril 1968, le premier rotor de queue caréné de type Fenestron faisait son vol inaugural à bord du second prototype de l’hélicoptère Gazelle. Un demi-siècle plus tard, le Fenestron s’est imposé comme une technologie emblématique du savoir-faire de Sud Aviation, de l’Aérospatiale, d’Eurocopter et aujourd’hui d’Airbus Helicopters, qui en a doté son H160 de nouvelle génération pour établir de nouveaux standards en termes d’empreinte acoustique et de sécurité. À l’origine, l’idée d’envelopper le rotor de queue était destinée à procurer davantage de sécurité aux personnels au sol, tout en protégeant le rotor anti-couple en vol d’avancement et dans des environnements difficiles, notamment lors d’interventions autour de lignes à haute tension. Les avantages en matière de réduction des niveaux sonores ont été obtenus après des travaux de recherche et d’optimisation d’une génération de Fenestron à l’autre. Baptisé à l’origine « Fenestrou », soit « petite fenêtre » en provençal, le terme a évolué pour donner naissance au célèbre Fenestron. Certifié pour la première fois sur la Gazelle en 1972, il a ensuite été intégré au premier prototype monomoteur du Dauphin, qui a fait son vol inaugural en juin 1972. La deuxième génération est arrivée en 1970 avec un Fenestron entièrement réalisé en composites, permettant un accroissement de 20 % de son diamètre par rapport aux premières versions du Dauphin. Cette amélioration répondait au souhait des garde-côtes de disposer d’appareils très maniables pour les opérations de recherche et de sauvetage. Encore en service aujourd’hui, les hélicoptères des Garde-Côtes américains cumulent plus de 1,5 million d’heures de vol. En 1975, le plus grand Fenestron jamais testé en vol prenait l’air sur un SA330 Puma banc d’essai. D’un diamètre d’1 m 60 et doté de 11 pales, il permit de démontrer que la technologie du Fenestron n’était pas adaptée à cette catégorie d’hélicoptères, la puissance requise étant trop importante. Parallèlement, les recherches se sont poursuivies en vue d’optimiser la forme du Fenestron et le profil des pales, et aussi de réduire encore le bruit, en particulier durant certaines phases de vol. Entre 1987 et 1991, il a été testé avec succès sur un prototype d’Ecureuil, qui est aujourd’hui exposé à l’entrée du site d’Airbus Helicopters à Marignane. En 1994, la 3 e génération a été installée sur le H135 avec un niveau sonore optimisé grâce à un positionnement asymétrique des pales. En 1999, le H130 a effectué son vol inaugural avec un Fenestron dérivé de cette version. Le H145 l’a suivi en 2010. Cinquante ans plus tard, le H160 dispose du dernier et, avec un diamètre de 1m20, du plus grand Fenestron équipant un hélicoptère Airbus de série. Le rotor arrière incliné à 12 degrés permet de meilleures performances de vol avec une charge utile supplémentaire et une meilleure stabilité, notamment en vol stationnaire.

 

ÉCONOMIE 

 

1 –  La guerre des drones aura bien lieu (Causeur, Sami Biasoni)

Entre Google, Amazon et les autres, le commerce en ligne se jouera bientôt dans le ciel. Avec la bénédiction de l’administration Trump.  Pendant que la France en marche fait de la promotion des « mobilités douces » l’une des priorités de sa politique de transports – lançant notamment un hardi « plan national vélo » –, la FAA (Federal Aviation Administration) américaine annonce autoriser dix programmes-tests de livraison par drones. Après quelques années d’atermoiements, les autorités outre-Atlantique s’apprêtent ainsi à franchir le Rubicon technologique d’une nouvelle forme d’exploitation de leur espace aérien civil.

Amazon air is born

Jeff Bezos, fondateur d’Amazon, avait prophétisé dès 2013 la conquête des cieux par des drones de livraison avant la fin de cette décennie. Fort de multiples essais en conditions réelles concluants, le nouveau service de la marque, baptisé Amazon Air, semblerait avoir atteint un niveau de maturité suffisant pour en permettre un déploiement commercial prochain sur le sol américain. Le géant de la distribution en ligne a en outre rejoint un consortium d’entreprises réunies dans l’optique d’établir un réseau aérien privé et autonome de contrôle et de régulation ; parmi les groupes participant à ce projet, on compte notamment son concurrent et allié de circonstance Google (dans le cadre du Projet Wing de sa maison-mère Alphabet), les industriels General Electric et Boeing, et la NASA dans un rôle de conseil et de supervision.

Quand l’administration Trump décolle

De l’avis général, un vent libéral nouveau souffle depuis plusieurs mois sur le Département des Transports américain, ce dernier n’étant autre que l’autorité de tutelle de la FAA. En plus de représenter une opportunité nouvelle de développement économique pour l’administration Trump, la technologie du drone civil apporterait une solution au problème de la « logistique du dernier kilomètre », qui constitue aujourd’hui l’un des freins principaux à la démocratisation totale du commerce en ligne. Mais l’acceptation sociétale d’une telle mutation n’est pas chose acquise. Cohabiter paisiblement avec des nuées électroniques bourdonnantes à basse altitude exigera de la part de chacun des compromis inédits en matière de sécurité, de respect de la vie privée et d’esthétique. Notre désir d’immédiateté est probablement à ce prix.

 

2 –   Derrière le conflit commercial entre Etats-Unis et Chine, l’éléphant rose allemand dans la pièce de la mondialisation (Atlantico, Rémi Bourgeot)

Dans un contexte dominé par un affrontement commercial entre la Chine et les Etats Unis, le journal Le Monde révélait la position embarrassée de l’Allemagne qui aurait « les guibolles faiblardes », et tenterait ainsi de concilier ses relations aussi bien avec Pékin qu’avec Washington. Comment comprendre cette attitude de Berlin ? Faut-il voir dans l’embarras allemand une volonté de préserver sa position commerciale, elle aussi largement excédentaire vis à vis du reste du monde ?

L’Allemagne est au cœur des critiques commerciales américaines depuis plusieurs années aux côtés de la Chine. Donald Trump a ciblé l’Allemagne, et son industrie automobile, dans ses déclarations à de nombreuses reprises, avant de se concentrer ces dernières semaines sur la Chine. Sous Barack Obama, l’administration américaine et le monde économique américain soulignaient déjà avec insistance le problème de l’excédent commercial allemand et des distorsions économiques qu’il implique. Les excédents chinois et allemand vis-à-vis des Etats-Unis ne sont pas du même ordre. A première vue, la Chine reste le problème numéro un en matière commerciale pour l’administration américaine, avec son excédent bilatéral en marchandises de 375 milliards de dollars. Par ailleurs, ce déficit bilatéral considérable (qui équivaut à environ 2% du PIB) s’est développé dans un contexte de sous-évaluation très marquée du taux de change jusque dans les années 2000 et d’une politique de protection du marché intérieur et d’exigences fortes en termes de transferts de technologie au travers de joint-ventures. Ces protections et cette politique très active de transferts de technologie continue aujourd’hui de façon décisive, malgré le début de réorientation vers la demande intérieure et de montée en gamme technologique. L’excédent bilatéral allemand de 65 milliards de dollars est certes moins élevé, mais relève d’une dynamique également problématique, car il se concentre en particulier sur des produits plus sophistiqués. On ne peut évidemment pas reprendre dans le cas de la relation germano-américaine la rengaine selon laquelle le déséquilibre ne toucherait au fond que des emplois peu qualifiés voués à disparaître… Naturellement les origines de ce déséquilibre sont moins criantes que dans le cas chinois. La compression salariale pratiquée dans le cadre de l’euro n’entre pas dans la définition de la manipulation monétaire stricto sensu. Mais le fait que le phénomène de réorientation à tous prix vers les exportations ait été étendu à l’ensemble de la zone euro rend le problème d’autant plus vif pour l’économie mondiale. Par ailleurs, quand les investissements chinois aux Etats-Unis visent directement des transferts de technologie, de façon différente l’industrie allemande développe outre-Atlantique d’importants sites de production, en particulier dans l’industrie automobile. Les menaces de mesures contre les marques allemandes de la part de Trump ne prennent pas en compte cette réalité. Pour autant on ne peut nier l’importance de la localisation géographique de la conception et son impact sur la dynamique industrielle américaine. On ne peut comparer la dynamique industrielle liée au couplage entre conception et production d’un côté et le simple rôle d’assemblage de l’autre. Donald Trump se concentre sur la Chine dans un contexte national assez hostile qui limite sa capacité à généraliser son approche ; ce qui laisse un répit à l’Allemagne, d’autant plus dans le contexte de crise politique latente à Berlin. Par ailleurs, les autorités allemandes ont tendance à adresser des critiques à la Chine qui, en temps normal, ne sont guère éloignées de celles de Donald Trump, en particulier sur les transferts de technologie, le dumping (notamment dans l’acier) et le manque d’accès au marché domestique. L’Allemagne se montre plus préoccupée par cette question que la France notamment. La Chine représentait le grand pari des autorités allemandes dans le sillage de la crise mondiale, et les choses ne sont pas passées comme prévu. Le rachat par des groupes chinois d’entreprises technologiques allemandes a été vécu comme une sorte d’électrochoc ces dernières années. Tout en redoutant et en se préparant à contrer une éventuelle offensive de Donald Trump, les responsables politiques allemands nourrissent une inquiétude vis-à-vis de la Chine qui est loin d’être aux antipodes de celle qui grandit aux Etats-Unis.

Comment analyser la situation commerciale allemande vis à vis de l’Europe et du reste du monde ? En observant les critères retenus par Donald Trump pour engager son bras de fer avec Pékin, Berlin pourrait-il être une prochaine cible ?

Vis-à-vis de l’Europe, le cœur des déséquilibres s’est creusé sur la base de la politique de compression salariale de Gerhard Schröder et des écarts d’inflation entre pays qui, dans le cadre de la monnaie unique, s’est traduit par une perte nette de compétitivité pour les pays qui avaient alors un taux d’inflation plus élevé, en particulier dans le sud de la zone. La théorie selon laquelle les déséquilibres seraient nés d’une dérive salariale dans les pays périphériques est un mythe reposant sur la confusion entre salaires réels et nominaux. La logique de compression salariale a également été un élément déterminant de l’accentuation du modèle ultra-exportateur allemand. Depuis la crise de l’euro, ce modèle de compression tous azimuts est devenu l’étalon de la bonne gouvernance économique en Europe

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
http://www.atlantico.fr/decryptage/derriere-conflit-commercial-entre-etats-unis-et-chine-elephant-rose-allemand-dans-piece-mondialisation-remi-bourgeot-3356475.html

 

3 – Barhein : nouveaux espoirs pétroliers (TTU Online)

Entre 280 et 560 milliards de m3 de gaz et 80 milliards de barils de pétrole, tel est le volume estimé de la découverte d’hydrocarbures que vient de faire le Bahreïn dans le «Khaleej Al-Bahrain basin», situé au large de sa côte occidentale. Annoncée la semaine dernière par le ministre du Pétrole, cheikh Mohamed ben Khalifa, sur la base des données émanant des consultants américains DeGolyer and MacNaughton (D & M), cette découverte est la plus importante jamais réalisée dans l’émirat depuis le puits Dukhan n° 1, dont l’entrée en production en 1932 fit accéder les Etats arabes du Golfe à l’ère pétrolière. Le puits, toujours actif, est d’ailleurs devenu un monument national. Jusqu’à la mise en évidence de ces nouveaux gisements, le Bahreïn ne disposait que de réserves prouvées limitées et en déclin constant. Le «CIA Factbook» les estimait en 2017 à 92 milliards de m3 de gaz et 125 millions de barils de brut. Pour l’instant, la prudence reste néanmoins de mise. Il s’agit en effet d’hydrocarbures non-conventionnels «en place», selon la terminologie pétrolière, dans des couches profondes et dont le taux de récupération finale est à définir. Des travaux doivent débuter prochainement, afin d’optimiser les techniques de production qui nécessiteront notamment le recours à la fracturation hydraulique et au forage de très nombreux puits horizontaux. Le Bahreïn souhaite obtenir, dans un cadre juridique et commercial non encore spécifié, le partenariat des grandes compagnies pétrolières internationales qui disposent de l’expertise et de la capacité de financement nécessaires. Le pays est, de ce point de vue, dans une situation critique, bien loin de la période faste des années 70, où il bénéficiait à la fois de revenus pétroliers significatifs et d’un monopole en tant que place financière régionale. Aujourd’hui, ses recettes pétrolières proviennent de deux champs : le Bahrein Field (anciennement Awali Field) et l’Abu Safah Field. Situé à terre, le Bahrein Field produisait encore 50 000 barils/jour en 2015 selon l’Administration américaine d’Information sur l’Energie (EIA). Mais sa productivité est en décroissance rapide, en dépit des travaux menés à partir de 2009 par l’opérateur bahreïni Tatweer Petroleum en partenariat avec Mubadala Investment Company (MIC) et Occidental Petroleum (OXY). MIC et OXY se sont d’ailleurs retirées en 2016. Abu Safah est un gisement offshore exploité par Saudi Arabian Oil Company (Saudi Aramco) après une exploration menée conjointement avec Bahrein Petroleum Company (BAPCO) dans les années 50. Depuis un accord intervenu en 1972 entre les deux Etats, Saudi Aramco rétrocède au Bahreïn 50% de la production d’environ 300 000 barils/jour. A ces recettes s’ajoutent celles générées par les activités de la raffinerie de Sitra (capacité : 250 000 barils/jour). Sa modernisation et son expansion, pour un montant estimé à 4,2 milliards de dollars, ont été confiées l’an dernier à un consortium emmené par TechnipFMC. Au total, les revenus pétroliers et gaziers du gouvernement ont atteint 4,3 milliards de dollars en 2017, un montant largement inférieur à ses dépenses. Le déficit budgétaire a en effet atteint 2,7 milliards de dollars. Depuis plusieurs années, et plus particulièrement à la suite de la chute des prix du pétrole survenue durant l’été 2014, le Bahreïn est contraint d’emprunter fortement sur les marchés internationaux afin de couvrir ses besoins courants. Déjà proche de 90% du PNB, la dette pourrait, selon Moody’s, atteindre 100% de celui-ci dès l’an prochain. Le pays bénéficie aussi du support financier de ses partenaires du Conseil de Coopération du Golfe (CCG), notamment l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis. L’ensemble de ces éléments ont déjà conduit les agences de notation à classer les titres d’emprunt bahreïnis dans la catégorie des «junk bonds» (obligations à haut risque). Reflet de cette défiance, une nouvelle hausse des taux d’intérêt vient d’être imposée par les prêteurs internationaux. C’est dire que l’arrivée inattendue de nouvelles réserves survient à point nommé pour ranimer l’économie du pays le moins pourvu en hydrocarbures parmi les membres du CCG

 


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