Amérique latine,
Le nouveau front des tensions internationales
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Pascal Drouhaud (*)
Président de l’association LATRAN
Spécialiste des relations internationales
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Le conflit armé contre les cartels du narcotrafic en Amérique latine est engagé par les Etats-Unis depuis la signature en août 2025, d’un « executive order », un « décret-loi » signé par le Président Donald Trump. Transmis par le Pentagone au Congrès, il s’inscrit dans une mobilisation de moyens militaires et de renseignement, inédits dans la région des Caraïbes.
Depuis le 25 Octobre 2025, cette opération porte un nom : « Lance du Sud/ Southern Spear ». Autorisant les Etats-Unis à intervenir directement contre les cartels de la drogue, les forces de « Southern Spear » ont déployé un dispositif militaire qui s’est attaqué à stopper les routes de commerce de la drogue effectués par des embarcations rapides, les « Go-fast » dont à ce jour, 18 ont été neutralisés dans les eaux internationales. Un débat juridique a été engagé sur la légalité des actions menées rappelant les conséquences hautement politiques de l’Opération nord-américaine. Avec l’arrivée en Novembre 2025, du porte-avions USS Gérald Ford, ce sont 8% de la capacité de la marine américaine, qui sont concentrés depuis le mois d’Août 2025 dans la mer des Caraïbes.
Les objectifs sont connus : s’attaquer aux cartels inscrits par Washington, sur la liste d’organisations terroristes et les démanteler. Par ailleurs, il s’agit pour les autorités américaines de « protéger notre patrie », plaçant le narcotrafic au cœur de la sécurité nationale. Le lien avec certains régimes en Amérique latine est établi : Nicolas Maduro (1), Président de facto du Vénézuéla depuis les élections discréditées du 28 Juillet 2024, est dans le cœur de la tempête. Tel un effet de dominos contemporains, c’est désormais le Président colombien, Gustavo Petro (2) qui n’a eu de cesse de critiquer Washington depuis plusieurs mois, en parfaite contradiction avec le statut « d’allié majeur hors OTAN, des Etats-Unis », de la Colombie. Que peut-il se passer avec le Nicaragua, dirigé d’une main de fer par Daniel Ortega (3), base arrière en Amérique centrale de la Russie ? Quid de Cuba qui est sans doute la cible politique prioritaire de l’administration Trump ?
Cet axe de pays qui ont développé une vision et une gouvernance alternatives et agressives à l’égard non seulement des Etats-Unis mais également de l’Occident place dans cet environnement tendu, l’Amérique latine sur une ligne de fracture géopolitique. En effet, les régimes désormais dénoncés pour leur collusion avec le narcotrafic, sont des pièces maitresses du « Sud global » (4) en Amérique latine : cette alliance internationale tente de peser a minima, sur une réforme de la gouvernance internationale et si possible, sur un renversement de l’ordre mondial. Depuis les années 1990, les Etats-Unis, à la suite de la disparition de l’ex-URSS, ont cru dans « la fin de l’Histoire » (5) Happés par les théâtres d’opérations en Afghanistan, en Iraq tout en restant vigilants dans le Pacifique, ils n’ont pas été alertés par une dérive à leur porte. La politique du « bon voisinage » a conduit l’ancrage de nouveaux acteurs. La Chine est devenue l’un des premiers partenaires commerciaux du continent (en 2024, les échanges étaient de 500 Mds USD). L’Iran a développé un partenariat de sécurité avec le Vénézuéla. La Turquie a recherché de nouveaux marchés, tandis que la Russie est parvenue à conserver ses positions (6) autant à Cuba, qu’au Brésil, Vénézuéla, au Nicaragua tout comme avec le Mexique. Avec l’Opération Southern Spear, les USA reprennent les fondamentaux d’une politique d’engagement opérationnel, « la doctrine du Big stick », « le gros bâton », une forme de reprise en main d’un continent qui semblait leur échapper.
L’Amérique latine offre l’avantage de représenter l’hémisphère occidental des relations internationales contemporaines et depuis l’attaque russe contre l’Ukraine en février 2022. Le risque géopolitique, dans ce contexte ne peut plus être exclu. L’Amérique latine semble redevenir un continent placé au centre d’une nouvelle guerre d’influence globale incarnée par une bipolarité sino-américaine inédite qui semble devenir le nouveau centre de gravité mondial.
Le narcotrafic : de la production à l’urgence sécuritaire en Amérique latine
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Le trafic de drogue en Amérique latine, est une réalité : les pays producteurs, essentiellement de cocaïne, sont connus : la Colombie, (1er producteur mondial représentant 70% du marché mondial), le Pérou, la Bolivie et la frontière amazonienne du Brésil sont directement concernés. Ce sont depuis 2022, 2664 tonnes de cocaine (7) sur près de 300.000 hectares dédiés, produites en Colombie. Les évènements de Rio de Janeiro, en octobre 2025, conduisant à des affrontements armés entre les groupes délinquants et la police de l’Etat de Rio, dans les complexes (favelas) de Penha et d’Alemao, ont rappelé toute l’acuité du problème pour la première économie d’Amérique latine qu’est le Brésil.
L’Equateur est devenu le pôle central d’exportation dans la région andine. Son atout repose sur la présence de ses ports sur la façade de l’Océan pacifique, comme Manta, Guayaquil ou Esmeraldas. Ils desservent les routes vers le Mexique (Cartel de Sinaloa) qui redistribuent vers les marchés américains et européen, en partie par l’Afrique et les Balkans. Pour sa part, le Vénézuéla, constitue une base de protection en Amérique du sud, avec la présence de l’organisation « Cartel de Los Soles » que dirigent, selon Washington, les hommes clé du régime bolivarien, à savoir Nicolas Maduro et Diosdado Cabello, Ministre de l’intérieur et de la Justice. Dans les Caraibes, Haïti, aux mains des gangs depuis la pandémie de la Covid 19, est devenu un Etat failli, contrôlé par les groupes illicites.
Haiti offre l’avantage de constituer une forme de « porte-avion » géographique aux mains des gangs. L’un des hommes forts de la capitale, Port au Prince, est, depuis l’assassinat du président Moïse Jovenel le 7 Juillet 2021, Jimmy Cherizier, plus connu sous son pseudonyme, « Barbecue » (8). Ce contexte explique le fait que désormais les cartels se sont constitués comme des entités en marge du contrôle des Etats, coordonnés, et autant armés que les forces nationales. Pour la première fois depuis des décennies, certains pays sont considérés comme « vulnérables », « poreux », affaiblis, quand ils ne sont pas complices ou initiateurs, par des infiltrations dans ses structures de sécurité, de renseignement et le secteur économique. Le danger est devenu immédiat pour Washington qui a constitué une coalition pour s’attaquer aux cartels : de Trinidad et Tobago a Curacao, de la République dominicaine à l’Equateur, du Guyana qui s’était vu menacé par le Vénézuéla en 2024 pour ses réserves de pétrole dans la région de l’Essequibo (9) au Salvador, du Paraguay, Mexique, Pays bas à la France, les USA tentent d’enrayer une dérive qui s’est déplacée sur le terrain politique depuis plusieurs années, menaçant la stabilité du flanc ouest occidental.
En désignant les cartels de « Sinaloa », « Nouvelle Génération Jalisco », « New Family Michoacana » du Mexique, « MS 13 » d’El Salvador, « Clan del Golfo » de Colombie, « Tren de Aragua » et « Los Soles » du Vénézuéla, comme des organisations terroristes, le Président Donald Trump ne s’est pas trompé de cible. Il met l’accent sur une réalité qui gangrène les sociétés, transforment les rapports de force au profit des organisations illicites. Les enjeux politiques, économiques et globaux sont établis. Mais l’administration américaine connaît parfaitement le danger que représente désormais les cartels, alors que l’Amérique latine commence à sortir du giron d’influence nord-américain, après avoir diversifié ses partenariats économiques depuis les années 2000.

Rarement administration américaine n’a semblée autant sensibilisée aux questions latino-américaines que celles de Donald Trump, 47ème président des Etats-Unis. Le Secrétaire d’Etat Marco Rubio, son envoyé spécial Mauricio Claver-Carone ancien Président de la Banque interaméricaine de développement (BID), la Ministre de la Justice Pamela Bondi, ancienne procureure générale de la Floride, Michael Waltz, ancien Conseiller à la sécurité nationale et Ambassadeur des Etats-Unis auprès de l’ONU, ont tous des liens avec l’Amérique du Sud. Ils ont contribué à la mise en place d’une logique de conflit armé qui s’attaque à une réalité qui a généré entre 2020 et 2025, 1500 milliards de dollars.
Comment les Etats peuvent-ils résister devant une telle masse financière qui pénètre toutes les strates de sociétés qui restent marquées par des fractures socio-économiques structurelles ? Ces dernières se traduisent notamment par la permanence de l’informalité » sur le marché du travail : 54% des emplois sont concernés. Par ailleurs, l’assiette fiscale est réduite, variant en fonction des pays de 12% (Guatémala) , 20% en Colombie, à 31./5% en Argentine. Ces niveaux obligent la majorité des pays à se recentrer sur l’essentiel régalien (Défense, renseignement, territoires urbanisés) .
Les enjeux internationaux d’un conflit armé spécifique à l’Amérique latine
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Cette situation contribue à nourrir un discours qui, ces dernières années, est devenu « alternatif ». Il explique un arrière fond politique qui constitue sans doute, l’un des objectifs mécaniques du conflit
armé contre le narcotrafic. Le Vénézuéla, la Colombie, le Nicaragua constituent les têtes de pont d’un « Sud global », prônant une « rupture » avec l’Occident et les Etats-Unis (10).
Le Vénézuéla bolivarien constitue une base arrière de l’ancienne guérilla colombienne des Forces armées de Libération nationale (FARC) transformées en parti politique au lendemain des accords de paix de 2016, il en accueille les groupes dissidents. Il est désormais établi que le Hezbollah s’est installé dans le pays.
Les opérations dans la région des Caraibes, renforcent les informations selon lesquelles l’organisation terroriste serait un élément clé du trafic de drogue vers l’Europe à travers l’Afrique concernée par la porte du Golfe de Guinée. L’instabilité politique qui secoue le Vénézuéla, membre de l’OPEP, comptant sur les premières réserves mondiales de pétrole brut, essentiellement sous la forme de sables bitumineux, a provoqué le départ de 6 millions de personnes depuis 2017, sur un total de 30 millions. Avec l’arrivée de Gustavo Pétro à la présidence colombienne en Aout 2022, Nicolas Maduro savait pouvoir compter sur un allié inespéré, issu de la guérilla du M 19 dans les années 1980.
Depuis les attaques terroristes en Israël, en Octobre 2023, les provocations envers un « Occident » qui serait coercitif et autoritaire, se multiplient. Rupture avec Israël, pourtant premier fournisseur d’équipements militaires et de sécurité en Colombie, dénonciation du système financier international, appel à la rébellion contre Donald Trump en marge de l’Assemblée générale de l’ONU en Septembre 2025 sont en contradiction avec les piliers de la politique étrangère et des priorités internes de Bogota. « Allié majeur hors OTAN, des USA », depuis 2018, les USA sont le premier partenaire commercial de Bogota et un pilier essentiel en matière de politique de sécurité et de lutte contre la drogue. Depuis 2022, la production de cocaïne est passée de 1400 à près de 2900 tonnes en 2025, les zones de production de 143.000 hectares à près de 310.000 en 2025 (10) .
Retrait du visa présidentiel pour les Etats-Unis, décertification de la Colombie par l’administration de justice américaine, inscription du Président colombien sur la « liste Clinton » de l’Office américain traquant sur les avoirs étrangers mal acquis, autant de faits qui illustrent le degré de rupture entre Bogota et Washington. Gustavo Petro cherche à prendre « e leadership » de la fronde anti-occidentale en Amérique latine organisée par les régimes autoritaires, qualifiés par les oppositions dont une partie sont en exil, du Vénézuéla et du Nicaragua. Le président colombien essaie de faire diversion dans le but d‘« alléger » son voisin vénézuélien qui tente de faire appel à ses alliés russes et chinois, pour renforcer les coopérations économiques mais également dans le domaine de la défense. Depuis 20 ans, la Chine n’a eu de cesse de renforcer ses bases commerciales avec le continent.
Du Mexique à l’Argentine, du Brésil au Pérou, sa position est celle d’un acteur économique essentiel. Avec l’inauguration du port de Chancay sur la façade pacifique péruvienne, la Chine peut désormais rivaliser avec les ports nord-américains au terme d’un investissement évalué à 5 milliards de dollars. Les « nouvelles routes des Incas » visent à capter le commerce latino-américain de l’Océan pacifique vers l’Asie, avant d’attirer les marchés qui sont actuellement tournés vers l’océan atlantique : le Brésil, l’Argentine notamment semblent devoir inexorablement être attirés par les routes du Pacifique. Avec eux, l’Afrique demain ? ce sont les « nouvelles routes des Eléphants » entre les deux continents qui sont concernées, encouragées par la Chine. Cette géopolitique économique constitue l’arrière-plan du « conflit armé contre les cartels du narcotrafic » conduit les USA qui tentent, avec le déploiement de leur force militaire, de casser une logique qui semblait implacable.
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Dans ce cadre, l’Amérique latine a t’-elle vocation à rester un continent « terrain de jeu » des puissances globale ? Elle apparait prisonnière d’une diversité de pays, 33 avec la région des Caraïbes, qui ne parvient pas à trouver des points d’unité en faveur de coopérations régionales. Elle a été spectateur de l’affrontement Est-Ouest des années 1950 à la chute de l’ex-URSS en 1991, l’Amérique latine a servi de théâtre d’opération aux deux grands.
Le schéma semble de dessiner avec désormais, les Etats-Unis et la Chine, comme acteurs essentiels. Le commerce est le cœur de la nouvelle guerre d’influence que se livrent les deux rivaux.
A la différence de la guerre froide durant laquelle le point d’intensité absolue avait été incarné par la crise des Missiles d’Octobre 1962, le face à face sécuritaire se fait encore par des acteurs et des structures asymétriques : le narcotrafic permet de pénétrer la société américaine tout en déstabilisant les Etats alliés du continent latino-américain qui constitue la frontière sud des Etats-Unis. Plus que jamais, les enjeux globaux sont en jeu plaçant le continent latino-américain dans le cœur de la rivalité entre un occident et un « sud » global aux intérêts de plus en plus divergents.
Notes
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(1) Nicolas Maduro est né en 1962. Vice-président d’Hugo Chávez (2012-2013), il lui succède à son décès, le 5 mars 2013. Il est élu le 14 avril 2013, avec 50,6 % des voix (un seul tour). Il obtient 67,8 % des suffrages en 2018, élections dénoncées par les USA et l’Europe alors que les principales forces d’opposition n’avaient pas pu se présenter après leurboycott des élections municipales en 2017. Le Tribunal supérieur électoral (TSE) le déclare vainqueur des élections du 28 juillet 2024 avec 51,20 %, déclenchant une crise de tous ordres dans son pays. Nicolas Maduro n’a présenté aucun acte électoral certifiant les résultats annoncés.
(2) Gustavo Petro a été, tour à tour, militant du mouvement de guérilla M-19 dans les années 1970 et 1980 (dont le fait d’armes avait été la prise du Palais de Justice le 6 Novembre 1985, conduisant à la mort des 11 juges retenus sur 25, et des membres du commando, avec un total de 100 morts).
Le M 19 était d’influence bolivarienne, socialiste et anticapitaliste. Il a été dissous en 1990 après un accord de paix le transformant en un mouvement politique. Son candidat aux élections présidentielles de 1990, Carlos Pizarro, avait été assassiné le 26 Avril de la même année. Diplômé en économie, député et sénateur dans les années 1990 et 2000, maire de Bogota de 2012 à 2015, candidat malheureux aux élections présidentielles de 2010 et 2018, il est élu en Juin 2022 pour un mandat de quatre ans, sur le projet de la « paix totale ». La prochaine élection présidentielle en Colombie est prévue en mai-juin 2026.
(3) Pascal Drouhaud – David Biroste : Nicaragua : le méthodique abandon démocratique »Revue Défense nationale, n° 879 Avril 2025 – p. 121-127
(4) Le « Sud Global » est un concept défini depuis les années 2010, portant sur une construction alternative des relations internationales. Il est appuyé sur la création des BRICS, groupe de pays émergents et puissances économiques (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du sud) élargi en Janvier 2025 à l’Iran, l’Egypte, l’Ethiopie, Indonésie et Emirats arabes Unis. Représentant 35% du PIB mondial en valeur courante (44 pour le G7), les BRICS ont accompagné une approche internationale qui se traduit par une remise en question de la gouvernance mondiale construite à la fin de la Seconde guerre mondiale.
Le « Sud global » est différent du concept de « tiers monde » qui avait surgi pendant la guerre froide. Avec des puissances économiques de premier plan comme la Chine, il constitue une coalition internationale de pays voulant transformer le système de sécurité et gouvernance globale. Cette coalition est hétéroclite : le Vénézuéla, l’Iran s’en réclame autant que le Brésil, l’Indonésie, la Chine ou la Russie. Le « Sud global » annonce une nouvelle bipolarité idéologique sur le plan international s’opposant à « un occident global » conduit par Washington.
Pascal Drouhaud : La tentation du « Sud global » Revue Défense nationale, n° 865 Décembre 2023 – p. 120-123 .
(5) Avec la publication de l’ouvrage de Francis Fukuyama, en 1992, « la fin de l’histoire et le Dernier Homme », l’Occident a conceptualisé l’idée d’une victoire ad vitam aeternam » d’un schéma libéral. Les attaques du 11 Septembre 2001 ont constitué un douloureux réveil et démontré que l’Histoire, par définition, ne pouvait s’arrêter puisque constitutive des hommes.
(6) Pascal Drouhaud : « Sergueï Lavrov en Amérique latine : des symboles et une stratégie »Revue n° 861 Juin 2023 – p. 183-187
(7) Chiffres de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime
(8) Pascal Drouhaud, « Haiti, les dangers d’un foyer de violence dans les Caraibes, Revue Défense nationale/ RDN, Avril 2024, p 118-124.
(9) David Biroste et Pascal Drouhaud « Tensions entre le Vénézuéla et le Guyana », Revue Défense nationale/ RDN, Mars 2024, p 116-122.
(10) Pascal Drouhaud, « Gustavo Petro et la volonté de rupture avec l’Occident”, Revue Défense nationale/ RDN, Novembre 2025, p 125-130.
Emilien Pérez, « En Colombie, la “paix totale” de Petro se transforme en “guerre totale” », Courrier international, 28 avril 2025.
Nicolas Teillard, « La production de cocaïne explose en Colombie, pays hôte de la Cop 16 sur la biodiversité », France Info, 24 octobre 2024.
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Pascal Drouhaud (*) est spécialiste des relations internationales avec une expertise sur l’Amérique latine. Il est l’auteur de nombreux articles sur l’évolution de ce continent notamment dans la revue Défense nationale. Il a publié un ouvrage, « FARC, confessions d’un guérilléro » aux Editions Choiseul en 2008. Ancien Auditeur de l’IHEDN (54ème promotion nationale), il est le président de l’Association LATFRAN et chercheur auprès de l’Institut Choiseul. |

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