Donal Trump peut-il espérer obtenir le Prix Nobel de la Paix,
comme il le souhaite tant ?
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Renaud Girard (*)
et Vincent Gourvil (*)
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Une fois n’est pas coutume, pour notre rubrique HUMEURS, nous vous proposons deux articles et regards, respectivement de Renaud Girard et Vincent Gourvil, autour d’une même question : Donal Trump peut-il espérer obtenir le Prix Nobel de la Paix, comme il le souhaite tant ?
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Donal Trump mérite-t-il le prix Nobel de la Paix ?
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Renaud Girard (*)
Grand reporter et chroniqueur international
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Dans son discours d’investiture du 20 janvier 2025, le 47ème président des Etats-Unis a promis non seulement de ne pas commencer de nouvelles guerres, mais aussi d’arrêter les conflits en cours sur la planète. Donald Trump n’a jamais fait mystère qu’il lorgnait le prix Nobel de la paix (traditionnellement décerné en décembre).
Il est jaloux que Barack Obama l’ait obtenu, le 10 décembre 2009, dans la première année de son mandat. Trump rêverait d’égaler, à cet égard, son prédécesseur à la Maison Blanche. La question demeure de savoir si Donald Trump mérite ou non ce prix international prestigieux, décerné tous les ans par un comité de cinq membres (souvent des professeurs d’université) élus par le Parlement de Norvège.
Donald Trump estime que Barack Obama ne le méritait pas. Quand il le reçut en 2009, le 44ème président des Etats-Unis n’avait, il est vrai, pas fait grand-chose de concret pour l’obtenir. Certes il avait prononcé un beau discours au Caire, le 4 juin 2009, où il avait annoncé, entre autres, qu’il allait régler le conflit israélo-palestinien. Mais ce dernier conflit, loin d’avoir été réglé par Obama, est reparti aujourd’hui de plus belle.
Le fait que le Comité Nobel de 2009, suiviste à l’égard des médias, soit allé un peu vite en besogne, et ait accordé son prix à Obama uniquement sur sa bonne mine, sur son curriculum vitae irréprochable et sur ses belles intentions, ne suffit pas pour que Trump l’obtienne. Une faveur indue donnée par erreur à Paul, ne légitime pas qu’on en donne une aussi à Pierre ultérieurement.
Il est possible, sinon probable, que les professeurs norvégiens du Comité Nobel préfèrent en général les démocrates aux républicains américains. Mais rien ne nous dit qu’ils seraient idéologiquement aveugles au point de ne pas reconnaître un réel résultat du président Trump en faveur de la paix dans le monde. En 1973, un Américain républicain, le Secrétaire d’Etat Henry Kissinger, obtint le prix Nobel de la paix, en récompense des accords de Paris du 27 janvier 1973 sur la paix au Vietnam.
Trump déteste voir les hommes verser le sang. Il préfère le commerce et l’art du deal, à la guerre. Son amour de la paix est certainement sincère. Le problème est qu’après huit mois d’exercice du pouvoir, le président Trump n’a aucun résultat concret à présenter aux cinq jurés du Comité Nobel.
Il devait faire la paix en Ukraine. Il avait dit, durant sa campagne électorale, que cela ne lui prendrait pas plus d’une journée. Il a opté pour la méthode inverse de l’administration précédente, qui prêchait la dureté envers Moscou. Biden avait traité le président russe de criminel, et avait, avec les Européens, livré quantité d’armes à l’Ukraine et pris quantité de sanctions commerciales contre la Russie. Trump a choisi la méthode inverse : cajoler Vladimir Poutine. Le président américain a offert à son homologue russe une normalisation complète des relations politiques et économiques américano-russes, ne demandant en échange qu’un simple cessez-le-feu. Une telle normalisation eût signifié un arrêt de toutes les sanctions américaines, qui aurait vraisemblablement été suivi par la non-reconduction des sanctions européennes. Elle eût aussi signifié de gigantesques deals pétroliers pour la Russie, en Arctique et ailleurs.
Trump a même été plus loin dans la politique de la cajolerie : il a invité Poutine en Alaska pour un sommet politique à deux et il lui a déplié le tapis rouge. Un accueil digne de ceux que les Américains faisaient, pendant la Guerre froide, aux dirigeants de feue l’URSS.
La triste réalité est que le Sommet d’Anchorage n’a pas donné de résultat quant à l’Ukraine. Il semble que Poutine fasse la sourde oreille à son premier ministre et à la gouverneure de sa banque centrale, qui lui conseillent d’arrêter une guerre devenant beaucoup trop coûteuse pour l’économie russe.
Ancien officier du KGB doté d’une réelle culture historique, Vladimir Poutine est un dirigeant russe qui fait de la géopolitique comme on en faisait au dix-neuvième siècle. Pour lui, les territoires et les zones d’influence sont tout. Il ne s’intéresse pas à l’économie. Il ne comprend pas l’intérêt du soft power, tel que Joseph Nye l’a analysé. Ce n’est pas un tsar faible comme Nicolas II, et il ne sera pas renversé par une révolution. Mais c’est un tsar rigide, comme pouvait l’être Nicolas 1er. Maintenant qu’il a fait l’erreur d’attaquer l’Ukraine (qu’il pensait soumettre en une seule semaine), il ne veut surtout pas la reconnaître ou même accepter un simple cessez-le-feu à la coréenne. Tout se passe comme si, pour lui et son régime, la guerre contre le voisin ukrainien était devenue une affaire existentielle. Il veut une victoire totale ou rien. Quel qu’en soit le prix.
Trump n’avait pas anticipé une telle intransigeance, une telle irrationalité économique chez son homologue russe. L’erreur du président américain est compréhensible. La plupart des dirigeants de la planète prennent en compte le bonheur économique de leurs populations. Mais le fait est là : il n’y a, sur le front de l’Europe orientale, aucun résultat concret à présenter aux jurés Nobel.
La deuxième guerre dont on attendait la fin grâce à l’intervention de Trump est le conflit israélo-palestinien. Trump s’y est intéressé un moment. Il a même évoqué un projet de Riviera touristique à Gaza. Puis il a abandonné ce dossier, comme s’il était trop difficile. Trump doit comprendre que pour faire la paix, il ne faut pas seulement de l’humilité, il faut aussi énormément de persévérance. Ce sont des qualités qu’avait montrées Kissinger lorsqu’il s’était attaqué au dossier indochinois, en passant au préalable par le dossier chinois.
Aujourd’hui, le premier ministre israélien, un ami et un protégé de Trump, semble devenu hors de contrôle dans son bellicisme. En bombardant le Qatar, pays qui avait naguère établi des relations commerciales avec Israël, et qui lui offrait aujourd’hui une médiation avec le Hamas son ennemi, Benjamin Netanyahou a révulsé l’ensemble des pétromonarchies du Golfe Persique. Trump réalise-t-il que ses amis israéliens nationalistes sont en train de saborder les Accords d’Abraham, qui furent le plus grand succès diplomatique de son premier mandat, et une contribution indéniable à la paix dans le monde ?
Pas de succès en Europe, pas de succès au Moyen-Orient : Trump ne mérite assurément pas le prix Nobel 2025. Mais huit mois ne sont peut-être pas suffisants pour régler des conflits aussi complexes. Si le président américain décide de persévérer, rien n’empêche, qu’avec davantage de chance et de travail, il ne l’obtienne en 2026, sur l’un ou l’autre de ces deux dossiers, qu’il maîtrise maintenant suffisamment.
(Chronique internationale du Figaro du mardi 16 septembre 2025)
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(*) Renaud GIRARD, diplômé de l’Ecole Normale Supérieure et de l’ENA, est journaliste et a couvert la quasi-totalité des conflits de la planète depuis 1984. Il est éditorialiste de politique étrangère au Figaro depuis 2013. Auteur de sept livres consacrés aux affaires internationales, il a reçu de nombreuses distinctions, dont le prestigieux prix Bayeux des correspondants de guerre pour son reportage « l’OTAN dans le piège afghan à Kandahar ». Il est également professeur de stratégie internationale à Sciences-Po. |
Donald TRUMP, Prix Nobel de la Paix ?
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Vincent Gourvil (*)
Pseudonyme d’un haut fonctionnaire
Docteur en sciences politiques
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« Il n’y a point de pires sourds que ceux qui ne veulent pas entendre » (Molière, L’amour médecin). Et l’on pourrait ajouter de pires aveugles qui ne veulent pas voir. L’édition 2025 du Festival de Cannes constitue le moment privilégié pour le monde du spectacle (Robert de Niro, Juliette Binoche…) d’instruire le procès en sorcellerie de Donald Trump. Tout y passe. Celui dont on n’ose prononcer le nom. Donald Trump ! Il est de ces êtres maudits que les exorcistes les plus expérimentés ne sont pas parvenus à faire sortir des esprits présents. Tous les évangiles des humanistes de salon sont psalmoldiés sur la très prolétaire Croisette, deux fois plutôt qu’une, « Le climat, l’équité, féminisme, les LBGTQIA +, les migrants, le racisme ». Pour Juliette Binoche, « Le vent des douleurs est aujourd’hui si violent qu’il emporte les plus faibles ». De manière plus générale, la voix de la bien-pensance psittaciste instruit en permanence un procès en illégitimité à l’encontre de Donald Trump. C’est pourquoi, au titre d’une saine disputatio, il est indispensable que la voix de la pensée non-conformiste se fasse entendre en travaillant à son procès en réhabilitation tout en sachant raison gardée.
Un procès en illégitimité : la voix de la bien-pensance psittaciste
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Tout va très mal depuis la prise de fonctions de Donald Trump (20 janvier 2025) déclarent les représentants du clergé médiatique et les dirigeants politiques humanistes. Comment pourrait-il en être autrement ? Le réquisitoire de nos procureurs est implacable tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Sur le plan intérieur, le bilan des premiers mois du 47ème président des États-Unis est jugé catastrophique (« Trump finit toujours par se tromper’ »). La liste des méfaits de l’homme à la mèche blonde est impressionnante : restrictions inadmissibles des libertés ; coups de canifs incessants portés à la démocratie et à l’état de droit (« déverrouillage des contre-pouvoirs ») ; restrictions à la liberté académique dans les universités américaines et ultimatum posé à Harvard pour l’accueil d’étudiants étrangers ; poursuite d’objectifs économiques contradictoires ; possibles aggravations des déficits en raison des coupes fédérales (le résultat des frasques d’Elon Musk) ; adoption en force du budget (« One Big Beautiful Bill Act ») qualifié de « tout pour les riches »; méfaits du néolibéralisme trumpien ; perte du triple « A » décidée par les agences de notation ; projet réalisé au profit de l’accroissement de sa richesse et non au service de la sécurité de l’Amérique ; attaque de l’indépendance de la FED … Tout y passe. Aucune mesure ne trouve grâce aux yeux des contempteurs de Donald Trump, le « paléolibertariste » Laurent Fabius qualifie les cents jours de Donald Trump de « brutalisme techno-ploutocratique ». Rien de moins de la part d’une personnalité dont la retenue devrait être la qualité première. Par ailleurs, les spéculations vont bon train sur l’état de santé du Président américain.
Sur le plan extérieur, le constat n’est pas très engageant. La liste des errements de Donald Trump est accablante: impossible caractérisation de sa politique ; stigmatisation de son intolérable pratique du « deal » diplomatique tel un vulgaire marchand de tapis ; échec des négociations d’Istanbul, depuis celles infructueuses d’avril 2022 et d’août 2025 sur l’Ukraine; échec de la vision trumpiste candide des relations internationales ; s’alignant sur les positions de l’agresseur russe auquel il aurait tout concédé ; ridiculisé face à Xi Jinping ; vision ignorante des droits de l’homme dans sa politique au Moyen-Orient surtout sur la Palestine ; prises de position fantaisistes sur le Canada, le Groenland, Panama, Gaza ; position ambigüe après le bombardement israélien d’un bâtiment à Doha ; relance de la « guerre des étoiles » avec son projet de défense anti-missiles baptisé « Golden Dome » qualifié de pâle copie de celui de Donald Reagan ; abandon du « soft power » culturel selon Joseph Nye … Se dissimulant derrière une idéologie pacifique, Donald Trump serait en fait un guerrier qui ne dit pas son nom. L’homme à la mèche blonde est-il en possession de tous ses moyens ? En un mot comme en cent, tout est fait pour discréditer toutes ses initiatives de paix.
Savoir raison gardée. À y regarder de plus près, la situation paraît plus contrastée, voire moins défavorable à Donald Trump.
Un procès en réhabilitation : la voix de la pensée non-conformiste
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À y regarder de plus près, le tableau général de la politique trumpiste est plus positif qu’on veut bien nous le dire, l’asséner. Tant sur le plan intérieur qu’extérieur, Donald Trump fait ce qu’il avait dit en dépit de certaines de ses démarches déroutantes.
Sur le plan intérieur, force est de reconnaître que, durant toute la campagne présidentielle, Donald Trump parlait « de nous » alors que la candidate démocrate, Kamala Harris parlait « des autres ». Ce qui a séduit une majorité de l’électorat américain. Qui plus est, le candidat stigmatisait le triptyque « inflation-immigration-wokisme » ! Une fois, derrière le Bureau Ovale, il prend des mesures fortes au moins sur les deux derniers volets pour mettre un coup d’arrêt à des errements parfois insupportables. Toutes choses que les vertueux européens ne veulent pas comprendre mais dont ils sont bien contraints de tenir compte, parfois de copier. Bien évidemment, tout est loin d’être parfait mais Donald Trump fait ce qu’il dit. Horresco referens ! Le bras-de-fer, qu’il poursuit avec quelques grandes universités américaines, à l’instar du bastion d’Harvard, pose quelques questions non dénuées d’intérêt. La première est celle de la méritocratie. L’accès à ces établissements doit-il être fondé sur les mérites propres l’étudiant ou sur ce qu’il est : couleur de peau, religion, appartenance à une minorité, genre (LGBTQ+, par exemple) ? D’où la signature d’un décret déclarant illégaux les programmes et politiques de diversité, d’équité et d’inclusion censés promouvoir l’égalité des chances. La deuxième est l’accès à des étrangers est-il automatique ou conditionné à certaines exigences ? 300 étudiants chinois à Harvard signifient bien quelque chose. La troisième est de savoir si le lieu de l’apprentissage des savoirs doit se transformer en forum de contestation pour une cause (Gaza) ou en haut lieu de discrimination (antisémitisme) ? In fine, le 47ème Président des États-Unis fait ce qu’il avait promis. Passons à la question de la politique étrangère et de la diplomatie de Donald Trump !
Sur le plan extérieur, tout va moins mal sur la scène internationale depuis la prise de fonctions de Donald Trump s’évertuent à faire entendre quelques esprits rebelles. Il est des vérités qu’il est difficile de dire dans cette chappe de plomb intellectuelle et informationnelle au moment où l’Amérique impose son tempo au monde. Il ne s’agit pas de paraître mais de proposer et d’agir. C’est ce que s’évertue à faire le 47ème Président des États-Unis au grand dam de ses alliés qui se complaisent dans le commentaire de l’actualité immédiate. Citons quelques exemples qui tendraient à contredire ses contempteurs les plus zélés ! Contrairement à d’autres qui pratiquent avec constance la diplomatie de l’exclusion à l’égard de Vladimir Poutine, le Président américain s’attache à une diplomatie de l’inclusion. N’est-ce pas la propre de la diplomatie que de dialoguer, y compris avec ses ennemis ? Dès sa prise de fonctions, il substitue le terme de paix à celui de guerre. Le coup de téléphone de plus de deux heures entre Vladimir Poutine et Donald Trump (19 mai 2025) puis celui d’une heure (4 juin 2025) sans parler de la rencontre d’Anchorage « Pursuing Peace » (15 août 2025) en sont la parfaite illustration. L’on aurait apprécié que les dirigeants européens s’inspirent de sa méthode au lieu de sauter sur leurs chaises comme des cabris en disant : « Guerre, guerre, guerre ». Donald Trump prend à bras-le-corps le dossier du Proche-Orient dans ses diverses facettes : brider les initiatives critiquables de Benjamin Netanyahou (Cf. sa mise à exécution de son projet de guerre avec l’Iran) ; lancer une négociation bilatérale avec Téhéran sur son programme nucléaire militaire (plusieurs sessions ont déjà eu lieu) ; faire pression sur les autorités libanaises pour qu’elles se privent de l’appui de l’Iran et du Hezbollah) ; accord avec les Houthis afin qu’ils ne perturbent pas le commerce maritime (avec l’aide de l’Iran), tournée dans trois pays arabes au Proche-Orient (Arabie saoudite, Émirats arabes unis et Qatar) au cours de laquelle il rencontre le nouveau président syrien (accepte une levée des sanctions sous certaines conditions) ; envoi de Marco Rubio à Jérusalem pour tempérer la fougue de Benjamin Netanyahou après l’attaque d’un bâtiment abritant quelques cadres du Hamas à Doha … Tous ces éléments du puzzle permettent de mieux comprendre les ressorts de la nouvelle diplomatie américaine. Washington ne peut plus se permettre d’être le « gendarme du monde », et la priorité est la rivalité avec Pékin. Il brandit les armes de la guerre commerciales avec la Chine à sa manière débridée (carotte et bâton) et s’entretient au téléphone avec Xi Jinping. Rappelons que sa médiation permet de donner un coup d’arrêt salutaire au conflit entre l’Inde et le Pakistan (deux puissances nucléaires) qui prenait mauvaise tournure et d’autres (Arménie-Azerbaïdjan ; RdC-Rwanda) sans parler de la résolution préventive d’autres (Serbie-Kosovo ; Égypte-Éthiopie) ; même si les résultats ne sont pas toujours au rendez-vous après huit mois de règne … Il envisage même de rencontrer, de nouveau, le dirigeant nord-coréen.
En définitive, avec un minimum d’objectivité, les résultats extérieurs de ces premiers mois sont à tout le moins encourageants.
LA VENUE DE L’AVENIR
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« Non, l’avenir n’est à personne ! Sire, l’avenir est à Dieu » (Victor Hugo). Qui pourrait raisonnablement prétendre le contraire ? Ne devons-nous pas interroger notre cécité à l’égard de la diplomatie de Donald Trump dans sa dimension actuelle mais également future ? Et en particulier dans la mesure où elle entend travailler à l’objectif de la paix, quoi qu’on en dise. Peu importe son expression quotidienne. Souvenons-nous que la communication diplomatique est le fruit constant d’un compromis constant entre des exigences contradictoires. Un membre éminent du comité Nobel confiait, en confidence, à l’auteur en 2010 la raison qui avait conduit cet éminent cénacle à décerner le prix Nobel de la paix à Barack Obama, en 2009. Il était impossible de ne pas récompenser le premier Président noir des États-Unis. Peu importe que son bilan dans ce domaine soit maigre, voire inexistant à cette date ! Ceci laisse rêveur. Et de nous interroger au regard de l’action internationale concrète du 47ème Président des États-Unis au terme des trois trimestres passés. Une question vient alors à l’esprit : et pourquoi pas Donald Trump Prix Nobel de la paix … s’il cesse d’effectuer d’amicales pressions sur les membres du comité éponyme et prend soin de sa santé ?
Les opinions exprimées ici n’engagent que leur auteur
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(*) Vincent Gourvil est le pseudonyme d’un haut fonctionnaire, par ailleurs Docteur en sciences politiques. |


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