«Défense et sécurité,
évolutions pour demain»
✒️EDITORIAL
Que le monde est dangereux ! « On » nous l’avait dit, « on » ne voulait pas le croire. La défense, la sécurité sont devenus des sujets récurrents aujourd’hui, alors qu’ils auraient sans doute dû l’être déjà hier, et que les Etats s’engagent, souvent en ordre dispersé, dans une période où l’incertitude conduit au pessimisme, quand bien même les dirigeants prétendent le contraire.
Dans l’Antiquité, le clientélisme a provoqué la chute de grands empires. L’appel à l’étranger pour conforter, voire renforcer la défense et la sécurité de ces empires n’a pas été pertinent, et a accéléré la perdition de la civilisation, alors même que ses adeptes se prélassaient dans une paix illusoire.
La réflexion d’aujourd’hui ne contient plus que peu les leçons de l’histoire, alors que les sites historiques foisonnent, que les commémorations rayonnent, et que l’on prend subitement goût pour le passé parce qu’il est la racine de l’avenir.
La défense, et la sécurité obéissent à des enjeux stratégiques, non seulement pour les Etats, mais également pour les Nations.
De nouveaux espaces surgissent dans l’existence de nos contemporains, qu’il s’agisse de vitesses jamais égalées par l’humain, ou de continuums soudainement découverts, où sévissent l’insécurité, et les faiseurs de mal.
Car si l’humanité veut vivre en paix, chercher le bonheur, celle-ci n’est pas très différente de ce qu’elle était quand le Moyen-Âge médiéval insufflait dans les esprits des quêtes imaginaires. Les légendes du Graal, comme celles des espaces proches de nous, de tuerie humaine, celle des crimes quelle qu’en soit la qualification, existent bien. Le territoire ne s’agrandit que dans ce genre d’espace, immatériel, mais tellement matériel dans ses conséquences.
Ainsi, la défense et la sécurité revêtent des aspects différents, complémentaires, supplémentaires, avec des disciplines et des moyens qui demeurent stratégiques dans leur définition.
Défendre, c’est savoir ce dont on dispose pour aller de l’avant, justement en sécurité, trouver et retrouver la quiétude d’une existence ayant de nombreuses qualités, humaines, morales, de sagesse. C’est mettre en œuvre ce dont on dispose pour consacrer l’ensemble global de cette protection non moins globale, qui permet de vivre, et, avant même cela, d’exister.
La sécurité est la gageure, le moteur essentiel de relations paisibles, d’un contrat social consenti. Force est de constater que, depuis Jean-Jacques Rousseau, le « forcé à être libre » est encore d’actualité, dans de nombreux domaines.
La guerre, l’insécurité sont présentes, si peu loin de toutes et de tous. Quand reviendra la paix ? Que d’incertitudes cela engage-t-il !
Or, ces incertitudes ne sont pas que de façade. Elle sont décrites dans de nombreux médias, dont le Sémaphore de cette semaine vous donne quelques éléments de réflexion qui paraissent d’une importance propre à donner de notre monde une image suffisamment réelle, pour qu’elle puisse inciter et à la vigilance, et à l’avancée vers un avenir dont la construction qui incombe aux générations qui suivent, ne doit pas être négligée : il faut leur apprendre, il faut leur faire comprendre, il faut au besoin leur suggérer des actions qui garantissent les valeurs immuables de notre humanité.
Bonne lecture !
André Dulou (*)
Directeur Média, Mémoire et Patrimoine
ESPRITSURCOUF
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