Les cieux et l’écologie au cœur de l’été
vidéos, podcasts et livre
Laure Fanjeau (*)
Responsable recherche / développement et communication digitale d’ESPRITSURCOUF
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FOCUS
Aéronautique et espace rythment l’été 2025
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L’été 2025 en France a vibré au rythme de l’espace, marqué par deux événements majeurs qui ont captivé passionnés et curieux.
D’abord, du 16 au 22 juin, le Salon du Bourget a ouvert ses portes pour une nouvelle édition, mettant en lumière les dernières innovations aéronautiques et spatiales. Puis, le 2 juillet, un moment historique : l’inauguration officielle de la base aérienne 101 (BA 101), première base française entièrement dédiée à l’espace. Ce lieu stratégique a ensuite été mis à l’honneur lors du défilé du 14 juillet, avant d’être présenté au public l’après-midi même, aux Invalides, pour le plus grand bonheur des Parisiens.
Mais l’été, c’est aussi la saison des nuits étoilées, des vœux murmurés sous les astres et des marées qui dansent au gré de la Lune …
Retour sur le salon du Bourget 2025
Focus publié dans le N°261 du 18 juillet 2025
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Le Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace – Paris Air Show, plus connu sous le nom de « Salon du Bourget », a vu le jour en 1909, au Grand Palais de Paris, dans le cadre du Salon de l’automobile. Cet événement historique est ainsi l’un des plus anciens salons consacrés à l’aéronautique au monde.
Ce n’est qu’en 1953 que le salon s’installe durablement sur le site de l’aéroport du Bourget, au nord de Paris. Ce changement de lieu a permis non seulement d’accueillir un plus grand nombre d’exposants et d’aéronefs, mais également d’ouvrir les portes de l’événement au grand public, offrant à tous la possibilité d’admirer les démonstrations en vol et les dernières innovations de l’industrie aéronautique.
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FLASH SUR … LA BA 101
Flashs publié dans le N°261 du 18 juillet 2025
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Le 02 juillet 2025 a été inaugurée la base aérienne 101 (BA 101), première base aérienne française dédiée exclusivement à l’espace.
Le Commandement de l’Espace (CDE) qui la compose est une entité interarmées créée le 03 septembre 2019 au sein de l’armée de l’Air et de l’Espace. Il est responsable des opérations spatiales militaires qui visent à préserver la liberté d’action des armées dans, vers et depuis l’espace. Deux unités spatiales historiques lui ont été rattachées : le centre militaire d’observation par satellites créé en 2003 et le centre opérationnel de surveillance militaire des objets spatiaux créé en 2014.
La BA 101, implantée à Toulouse, accueillera, d’ici 2030, près de 500 personnes.
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Un été sous les étoiles, entre vœux et marées …
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°Admirer la voûte céleste en été, c’est une tradition presque sacrée. Qui n’a jamais fait un vœu en voyant une étoile filante ? Mais d’où vient cette fascination ?
Le mot astronomie vient du grec astronomia, qui signifie « la loi des astres ». Cette science, sans doute l’une des plus anciennes, trouve ses racines dans les civilisations du Néolithique.
Plutôt que de remonter si loin, débutons notre voyage à travers le ciel de l’Égypte ancienne et de la Grèce antique, où les étoiles n’étaient pas que des points lumineux, mais des signes divins, des âmes, ou des messages du destin. Des croyances qui, malgré le temps, brillent encore aujourd’hui chaque fois qu’une étoile filante traverse la nuit …
L’été, c’est aussi le temps des sorties en mer parfois de nuit. Dans l’obscurité, les étoiles deviennent de précieuses alliées, veillant sur les navigateurs comme elles l’ont toujours fait.
Messagères ou guides, étoiles ou météores … Partons, ensemble, à la découverte de ces astres !
Les croyances autour des étoiles
Les étoiles ont toujours fasciné les populations à travers le monde et les civilisations et occupé une place importante dans les croyances, mythes et religions.
Dans l’Egypte ancienne, on pensait que les étoiles étaient des dieux ou des âmes divinisées. En effet, les Égyptiens pensaient que les pharaons morts devenaient étoiles éternelles dans le ciel. Dans la croyance égyptienne, la déesse Nout, la voûte céleste, avalait le Soleil chaque soir et donnait naissance aux étoiles.
Dans la Grèce antique, les étoiles étaient souvent associées aux mythes : les dieux plaçaient des héros, animaux ou objets dans le ciel sous forme de constellations que nous retrouvons encore aujourd’hui dans nos constellations comme Persée, une des plus anciennes constellations, déjà répertoriée par Arates de Soles, puis par Ptolémée dans son ouvrage « Almageste » au Ier siècle. La constellation est censée représenter Persée le héros de la mythologie grecque qui sauva Andromède.
Dans certaines religions les étoiles étaient déjà perçues comme des guides. Dans le Coran, les étoiles sont mentionnées comme un outil de guidage. Dans le christianisme, l’étoile de Bethléem aurait guidé les Rois Mages depuis l’Orient lors de la naissance de Jésus. Attention, cette étoile est des fois mal nommée : Étoile des Mage (selon certains écrits d’astrologie chinois et coréens correspondrait à une super nova – implosion d’une étoile en fin de vie provoquant une gigantesque explosion qui s’accompagne d’une augmentation brève mais fantastiquement grande de sa luminosité), Etoile du Berger (autrement dit Vénus donc une planète), Etoile de Bethléem.
Le rôle des étoiles dans la navigation maritime
L’utilisation des étoiles, également surnommées « Phares célestes », pour naviguer remonte à des milliers d’années et a été essentielle pour les explorateurs, marins et peuples nomades à travers l’histoire.
Certaines étoiles et constellations se lèvent et se couchent toujours aux mêmes endroits selon la saison et la latitude permettant ainsi aux navigateurs de retrouver le Nord, estimer les latitudes ou encore de maintenir un cap.
En haute mer, les étoiles permettent aux marins de naviguer grâce à des constellations comme l’Etoile polaire, également connue sous le nom de Polaris, facilement localisable à l’œil sur terre comme sur mer. Localisée exactement au-dessus du pôle Nord géographique, dans la Petite Ours, cette étoile permet aux navigateurs de s’orienter en leur indiquant le Nord.
Les étoiles et les superstitions les entourant
Il existe de nombreuses superstitions autour des étoiles selon les cultures et les époques.
Si vous ne souhaitez pas attirer le mauvais œil sur vous, évitez de compter les étoiles. Par contre si vous avez un vœu, il vous faudra regarder le ciel et formuler votre vœu lors du passage d’une étoile filante. Les étoiles au contact avec le monde des dieux seraient de parfaites messagères …
En août, pensez à formuler vos vœux …
Le mois d’août est marqué par le passage d’étoiles filantes, phénomène très connu sous l’appellation « Pluie d’étoiles filantes des Perséides » ou encore « Pluie de météores des Perséides ».
En effet, les belles traînées lumineuses (« Pluie d’étoiles filantes des Perséides ») parcourant sporadiquement le ciel ne sont pas véritablement des étoiles. Ce sont des phénomènes localisés dans l’atmosphère terrestre, plus exactement, des vestiges de la comète Swift-Tuttle. Certains des débris visibles à l’œil nu peuvent atteindre 50km/sec qui, au contact avec l’atmosphère, se transforment en plusieurs trainées lumineuses appelées « étoiles filantes ». Les météores sembleraient provenir de la constellation de Persée.
Durant l’été, nous pouvons admirer 4 types d’essaims mineurs en plus de celui des Perséides.
- Delta Aquarides du 12 juillet au 23 août – météores provenant de la comète 96P/Machholz
- Alpha Capricornids du 03 juillet au 15 août – météores provenant de la comète 169P/NEAT
- Eta Eridanides du 31 juillet au 19 août
- Kappa Cygnides du 3 août au 28 août
Le monde de l’espace vous intéresse ? Découvrez, sans plus tarder, le dossier d’Espritcors@ire dédié à l’espace. Pour accéder à la version courte, cliquez ICI
LU POUR VOUS
« Pour un monde en transition, L’énergie nucléaire en 100 questions »
Y a-t-il de la radioactivité dans la nature ? Qu’est-ce que la fission nucléaire ? Comment fonctionne un réacteur ? Comment la sûreté nucléaire est-elle garantie en France ? Le nucléaire civil permet-il d’accéder au nucléaire militaire ? À quoi pourrait servir l’énergie nucléaire demain ?
L’énergie nucléaire est souvent associée dans l’imaginaire collectif à la destruction. Pourtant, ses applications civiles offrent bien des avantages en matière environnementale, climatique, géostratégique et économique. Au lendemain du premier choc pétrolier, la France a fait le choix massif de cette énergie pour produire et maîtriser son électricité. Cette technologie a aujourd’hui des applications dans de nombreux domaines, comme la médecine. À l’échelle mondiale, son développement a connu alternativement des accélérations et des coups de frein souvent liés à des accidents, tels celui de Fukushima, en 2011.
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VU POUR VOUS
Pourquoi l’effondrement de la biodiversité nous menace ?
L’effondrement de la biodiversité nous menace ! Maladies, inondations, alimentation : la Nature nous rend de précieux services sans que l’on s’en rende toujours compte. D’où cette question : comment l’effondrement du vivant nous menace-t-il au quotidien ? Pour y répondre, nous recevons Philippe Grandcolas, entomologiste, directeur de recherche au CNRS, directeur adjoint scientifique de l’Institut Ecologie et Environnement du CNRS, fondateur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité au Museum d’Histoire naturelle, et auteur de “la biodiversité, fake or not” (Tana Éditions).
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ENTENDU POUR VOUS
Peut-on réparer la nature ?
Un chiffre pour illustrer la dégradation continue des écosystèmes naturels : on estime que 80% des sites de milieux humides ont perdu de leur superficie en 10 ans. Pour enrayer cette tendance, il faut cesser de nuire à la biodiversité et réparer les milieux naturels qui ne parviennent plus à fonctionner avec leur équilibre propre. La Stratégie nationale biodiversité 2030 de la France, attendue pour cet automne, doit stopper l’effondrement du vivant et notamment restaurer la nature. Mais il s’agit d’un enjeu très transversal : quelles stratégies d’action adopter, avec quels financements ? Où en est-on en France, en Europe ? Quels sont les enjeux d’une restauration active de la nature ? Agnès Hallosserie répond aux questions de Sophie Larmoyer.
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(*) Laure Fanjeau, Responsable recherche / développement et communication digitale. Auditrice « Jeunes de l’IHEDN » et de l’INHESJ, elle est officier de la réserve citoyenne de l’armée de l’Air et de l’Espace. Spécialisée en communication, marketing et publicité, elle a mené des projets civilo-militaires nationaux et européens. Elle a fondé l’agence FANJEAU LAURE (spécialisée en communication et relations publiques) au service quotidien d’associations militaires et civilo-militaires et de l’esprit de défense |
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