Violence et Genre au Sénégal

Louise Fisson (*)
Diplômée de Science politique (Licence)

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L’égalité entre les hommes et les femmes touche en réalité de nombreux pans de nos sociétés, ainsi l’Objectif de Développement Durable 5, vise à atteindre cette égalité partout et pour tous. Les sociétés africaines sont davantage ancrées dans les normes patriarcales compte tenu de l’importance structurelle de la religion et de la culture. Conduisant à d’importantes inégalités entre les genres, et admettant la violence comme résultante.

Les Nations Unies définissent la violence à l’égard des femmes de la façon suivante : « tous les actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée ». Le Sénégal, pays d’Afrique de l’Ouest n’échappe pas à cette difficile réalité. L’Enquête nationale de référence (ENR-VFFS) de la République du Sénégal, publiée en novembre 2024 avec le soutien de l’« ONU Femmes », révèle que 70,2 % des femmes interrogées ont subi des violences conjugales, et 87,5 % ont été victimes de violences hors union avant leurs 18 ans.

Enjeux autour de la notion de genre

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Au Sénégal, le genre constitue un enjeu important de diagnostic, d’analyse et de planification des transformations majeures des normes, des représentations ou des valeurs sociales ainsi que des rôles sexués. Ayesha M. Imam, Amina Mama et Fatou Sow (2004) dans leur ouvrage collectif Sexe, genre et société/Engender les sciences sociales en Afrique, témoignent de la pertinence d’intégrer l’approche des rapports sociaux de sexe dans les sciences sociales en Afrique.
Selon les travaux d’Abdoulaye Bara Diop (1983) une hiérarchisation se transmet de génération en génération, avec son système de valeurs et de traditions, notamment à travers la famille. Dans celle-ci, on note une sexualisation des rôles et des statuts qui répartissent le pouvoir de façon très inégale.

La société sénégalaise est fortement marquée par la sous-dénonciation, la « culture du silence » autrement appelée le principe de la « soutoura » qui insiste sur l’importance de la pudeur et en constitue le facteur majeur.
Ce principe impose à la vie en communauté des sacrifices maintenant une certaine stabilité sociale, et un règlement à l’amiable en cas de violence. Les femmes dénonçant les violences sont considérées comme des s’opposant à la communauté et, par conséquent, devant être chassées de la société et exclues de leur famille, accusées de « briser les liens familiaux ». D’après le président du Conseil national des Aînés du Sénégal, la hiérarchisation sociale de la société sénégalaise constitue une inégalité de fait entre l’homme et la femme par laquelle les violences au sein des communautés sont plus facilement acceptées et tues.

Le mariage : un acte crucial de la vie des sénégalaises et source de Violences Basées sur le Genre (VBG).

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Le livre II du code de la famille sénégalais stipule les conditions et règlements liés au lien matrimonial.

L’âge minimum légal pour se marier constitue une première inégalité. Pour les hommes il est de 18 ans, tandis que pour les femmes, il est fixé à 16 ans. Ceci met en évidence les méfaits et la persistance du mariage forcé chez les jeunes filles à l’origine de nombreuses situations de violence. Selon l’Iris Group, en 2019, 31 % des femmes sénégalaises âgées de 20 à 24 ans étaient mariées avant 18 ans et 9 % avant 15 ans.
Le code de la famille régit le mariage d’enfants comme une infraction civile, lorsque l’enfant n’est âgé de ces 13 années. Toutefois, une zone grise est marquée concernant la tranche d’âge de 13 à 16 ans pour les jeunes filles, et de 13 à 18 ans pour les jeunes garçons permettant une perpétuation de cette pratique, pourtant pénalisée par l’État sénégalais.

La polygamie, institutionalisée pour les hommes, est formellement interdite pour les femmes. Un homme de mariage polygame peut avoir jusqu’à 3 femmes au Sénégal. Du fait de l’évolution de la société sénégalaise, la polygamie est à l’origine de plus en plus de situations conflictuelles et violentes qu’auparavant. Une rivalité franche naît entre les différentes épouses, essentiellement pour des questions économiques ; ce qui pousse les femmes à devenir violentes entres elles.
Selon l’Étude des violences physiques et sexuelles chez les adolescentes de 10 à 19 ans au Sénégal par une approche mixte de septembre 2021, les ménages polygames sont plus à risque concernant les violences physiques infligées aux adolescentes. Cette même étude démontre que les conflits de couple sont plus importants dans les ménages polygames ; ce qui augmente fortement les risques de maltraitance physiques des enfants (filles et garçons confondus).

Le code de la famille sénégalais accorde que « Le mari est le chef de la famille, il exerce ce pouvoir dans l’intérêt commun du ménage et des enfants.» et se dote de la pleine responsabilité financière du foyer et de ses membres. Si certains prennent cette charge comme le devoir de protection de leur(s) femme(s) et de leurs enfants, d’autres en usent et abusent imposant une domination et une manipulation au sein du ménage légitimant leurs agressions. Cette puissance réduit les libertés de la femme quant à sa place au sein de son propre ménage. Elle est juridiquement inférieure à la puissance de son mari, constituant une des raisons de l’acceptabilité des violences. D’après Monsieur Diop et Monsieur Mendy, tous deux juristes en maison de Justice, la femme n’a « pas l’obligation mais un devoir moral imposé par la société » quant au fait de s’occuper de son mari. Les tâches qui lui reviennent sont : le ménage, la cuisine, la lessive… Selon eux, il n’existe pas de domination formelle entre le mari et sa femme, mais le mari serait érigé comme « un bouclier de la femme » dans l’objectif de la protéger puisque c’est un être vulnérable.
Enfin, les filles et femmes subissent une large pression sociale concernant leur âge et le fait qu’elles soient mariées ou non. Pour beaucoup, il est question de jugements et de violences morales exercées par leur propre entourage. Cette pression constante sur le dos des jeunes filles, notamment en âge légal de se marier, les pousse à choisir le premier venu pour assouvir les désirs de leur famille. Toutefois, un dévouement nuptial envers un parfait inconnu conduit à des situations insatisfaisantes pour la femme et conditionne de potentiels ménages violents.

Un des facteurs risque qui accentue la sous-dénonciation est la nature du lien existant entre l’agresseur et l’agressé. Même si les violences physiques infligées aux femmes dans la rue existent, la majorité d’entre-elles se concrétisent au sein de la famille, de l’entourage proche ou encore à l’école. Compte tenu de l’importance systémique des liens du sang et de la famille au Sénégal, les femmes violentées n’osent dénoncer leur agression par peur de causer préjudice à leur propre famille. Pour maintenir cette cohésion familiale, les cas de violence doivent être réglés à l’amiable et ne pas s’ébruiter. Pour se faire, la victime est réduite au silence essentiellement par ses parents et détruite sur le plan psychologique afin de maintenir sa vulnérabilité pour l’empêcher d’y mêler la justice.

La scolarisation, vecteur de lutte contre la violence et l’inégalité

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Le manque d’autonomisation et la stigmatisation des femmes les rendent d’autant plus vulnérables face à la violence. Une des caractéristiques majeures du profil des femmes agressées au Sénégal est leur difficile accès à la scolarisation. En effet, l’éducation est un pan majeur dans le développement d’un État, toutefois malgré certaines avancées en ce sens, il demeure un défi d’ampleur pour le Sénégal. Du fait de leur faible niveau d’instruction les filles et les femmes n’obtiennent pas d’emplois suffisants leur permettant une autonomisation financière, et deviennent dépendantes de leur mari ou famille.

Bien que la scolarisation soit obligatoire pour les individus âgés de 6 à 16 ans d’après la Loi n° 2004-37 du 15 décembre 2004, le taux brut de scolarisation diffère grandement du taux net. Selon le Chapitre II intitulé : Alphabétisation, scolarisation, niveau d’instruction et formation professionnelle, du rapport provisoire publié par l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) en juillet 2024, pour la tranche d’âge des 6-11 ans, en 2023, le taux brut de scolarisation était de 80.1%, tandis que le taux net était de 53.8%, soit de 26.3 points plus faibles. Aussi, malgré des taux relativement égaux, les filles sont les moins représentées au sein des établissements scolaires tous niveaux confondus (47.6%).

Selon l’Étude des violences physiques et sexuelles chez les adolescentes de 10 à 19 ans au Sénégal par une approche mixte, publiée en septembre 2021, le manque d’éducation influence largement la faible sensibilisation à la violence et la promotion de relations saines et respectueuses. En effet, sur 940 femmes interrogées, seulement 25.4% d’entre elles avaient été sensibilisées sur les VBG témoignant d’un manque cruel dans ce domaine. Ici, il est également démontré l’importance de l’instruction du chef de famille ou des parents, plus ils sont instruits, plus ils limitent le risque de violences physiques au sein du ménage.

En outre, considérées comme des êtres vulnérables et « soumis », les filles et les femmes font l’objet de la majorité des violences. Elles sont facilement critiquées et mises de côté en raison de leurs apparences, de leurs comportements ou de leurs choix.

Violence et urbanisation galopante, vecteurs aggravant

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En ce qui concerne les auteurs des violences, l’ENR-VFFS montre que les hommes sont majoritairement responsables des violences faites aux femmes (VFF) avec un taux de 68.8%. D’après l’enquête, ces VFF sont principalement le fait de frères et sœurs à 21.4%, de parents à 15%, ou encore d’amis ou de camarades à 14.9%.

Selon une enquête analytique menée du 10 avril au 9 mai 2017, sur l’ensemble des 11 régions du Sénégal, un des procureurs de l’enquête assimile ces agresseurs à des hommes majeurs vivant dans certaines précarités, et parfois qualifiés de « jeunes désœuvrés ». Trois grands facteurs ressortent de l’étude des profils des agresseurs. Premièrement, la précarité financière due à une urbanisation rapide. D’après Oumar Cissé et Djibril Diop, les agresseurs dans la rue sont de plus en plus jeunes, avec un âge compris entre 15 et 35 ans. Aussi sont-ils pour la plupart récidivistes et connus des services de police. La réalité est telle que pour certains, compte tenu de leur situation familiale, « la première préoccupation de certains délinquants est de retourner en prison, où ils sont logés, nourris et protégés ».

Toutefois, une certaine nuance est apportée par les auteurs. Il y a quelques années, la délinquance et l’insécurité étaient liées au fait que les voleurs ou les agresseurs étaient violents pour leur « survie », tandis qu’aujourd’hui, l’insécurité est plus criminelle et ponctuée de meurtres volontaires ou involontaires. Aussi, le chômage important des jeunes est le critère le plus prépondérant dans la prolifération de la délinquance.

Deuxièmement « l’esprit animal/bestial » des hommes, selon Monsieur Faye, président du CNAS, peut être mis en cause. En effet, « les hommes sont très violents » et sont animés par un « instinct bestial de violence ». Dans cette même dynamique, Monsieur Diop, juriste en maison de Justice, utilise le terme « d’esprit animal » concernant les hommes capables de battre une femme. Pour lui, si l’on est de « bonne foi », il est « impossible de battre un être vulnérable ».

Enfin, l’augmentation de la consommation d’alcool et de drogues depuis quelques années est soulignée comme une autre cause des actes de violence infligés aux femmes. Malgré une loi votée en 2007, la loi Latif Guèye criminalisant le trafic de drogue et sa consommation, la drogue reste un défi majeur à relever au Sénégal. D’après le rapport national de la prise en charge des usagers de drogues et d’alcools au Sénégal de l’année 2021, 6 607 patients ont été reçus en structure d’accompagnement (hôpital psychiatrique, centre de santé mentale, centre d’addictologie…) pour motif de consultation de consommation de drogues, dont 82.5% d’hommes. Aussi, ces dernières années, l’Afrique de l’Ouest est devenue, selon l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime, la plus importante zone de consommation de drogues au monde, avec un taux de prévalence de 12,4 % pour les personnes âgées entre 15 et 64 ans, contre moins de 4 % au niveau mondial. Il est incontestable d’assimiler la drogue et l’alcool aux VFF, en raison de larges changements de comportements sous ces substances, la violence est le remède aux petites colères, pour passer ses nerfs.

D’après Oumar Cissé et Djibril Diop, dans leur ouvrage Jeunesse, Exclusion et Violence à Dakar publié en 2020, l’urbanisation est un des aspects majeurs expliquant l’augmentation rapide de la violence et de l’insécurité dans les villes d’Afrique Subsaharienne. En effet, en 2020, un Africain sur 2 vit en ville. La concentration massive dans les pôles économiques rend les services (logements, écoles, l’emploi…) plus difficile d’accès. Pour ce qui est du Sénégal, son taux d’urbanisation atteint 45% en 2013 contre 23.6% en 1960. Les auteurs énumèrent différentes caractéristiques de l’urbanisation au Sénégal : la prolifération des quartiers informels qui occupent 25 % des territoires urbains dans le pays et sont caractérisés par une irrégularité foncière, l’absence de nivellement préalable de l’assiette des zones d’habitation, le défaut d’ordonnancement et l’étroitesse des rues, le manque d’infrastructures et d’équipements et la faiblesse des revenus des ménages. Cette urbanisation rapide et la concentration massive des habitants dans ces zones a largement contribué à la montée de la violence et l’augmentation de l’insécurité. En effet, en 2018, la prévalence de la violence au Sénégal était estimée à 33,7% par l’Agence d’assistance à la Sécurité de Proximité (ASP) contre 60,9 % à Dakar. Les populations se sentent perdues face à une montée en puissance de l’urbanisation et ne trouvent plus leur place ; ce qui accentue une disparition des valeurs traditionnelles du système social (solidarités et liens communautaires).

Méconnaissance du droit en défaveur des femmes

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Il est essentiel de comprendre qu’une large partie de la population sénégalaise ne connaît pas les droits auxquels elle peut prétendre. Ici, notamment les femmes sont touchées par le phénomène, manquant d’un accès suffisant à l’éducation et à l’information. Elles se retrouvent bloquées pensant ne rien pouvoir faire face à une situation de violence, mise à part subir et prendre sur elles. Enveloppées dans cette méconnaissance, elles n’ont pas confiance en la justice.  Les procédures longues et difficiles les découragent grandement. La rectification à l’amiable est donc davantage envisagée.

Selon l’Étude des violences physiques et sexuelles chez les adolescentes de 10 à 19 ans au Sénégal par une approche mixte de septembre 2021, sur l’ensemble des 940 adolescentes interrogées, 50.7% d’entre elles ont affirmé avoir subi au moins une forme de violence physique et 5.7% ont affirmé avoir subi une violence sexuelle. Parmi elles, seulement 19.2% en ont parlé à quelqu’un, essentiellement des membres de leur famille. Et uniquement 11.2% d’entre elles ont cherché de l’aide à la suite de l’agression auprès de leur cercle familial en majorité. Aussi, seulement 2 femmes victimes de VBG ont été suivies par un service de prise en charge.

  Cette méconnaissance du droit par les victimes est également accentuée par un autre phénomène, qui est le fait qu’un certain nombre de lois criminalisant les violences ou bien permettant l’égalité soient signées mais très peu appliquées. Un exemple alarmant est le témoignage d’une jeune fille devenue handicapée après un traumatisme crânien en 2012. Étant handicapée physiquement, elle a subi de nombreuses violences telles qu’une exclusion de son établissement scolaire (élémentaire). Suite à cette injustice, en 2017, elle fait la demande d’une carte lui permettant une égalité d’accès à l’éducation, toutefois à ce jour elle n’a toujours aucune réponse. Ainsi, de nombreuses lois signées par le gouvernement suivent cette même trajectoire, une fois signées elles ne sont pas appliquées et permettent la permanence des VFF.

L’ensemble de ces facteurs perpétue une inégalité forte entre les sexes et permet largement de passer sous silence les VFF. Ces violences sont largement naturalisées et banalisées : « une gifle en France est répréhensible, tandis qu’un coup de fouet au Sénégal, c’est de l’éducation », d’après les dires d’un dirigeant d’une maison d’accueil d’urgence pour les femmes et leurs enfants situées à Mbour.

Du fait des normes socioculturelles ancrées et justifiées le rapport d’analyse 2023, Profil Genre : Sénégal, produit et publié par le ministère des affaires étrangères italien, insiste sur la légitimation d’une domination du mari ou du conjoint sans précédent sur la femme au sein des ménages. Ainsi, 39% des femmes en union affirment que les coups qu’elles subissent par leur mari ou conjoint sont justifiés. Pour 31.6% des femmes, les violences sont justifiées lorsqu’elles refusent d’avoir un rapport sexuel avec eux. En effet, 7 femmes de l’Association des femmes de Gueule Tapée Fass Colobane affirment que la culture impose à la femme d’être complètement soumise à son mari, d’autant que la religion (90% de la population sénégalaise musulmane, et 5% catholique) lui interdit de refuser un rapport sexuel, ce refus étant considéré comme un péché. Aussi, 31.4% des femmes interrogées justifient une violence lorsqu’elles argumentent avec leurs maris ; 29.4% quand elles négligent leurs enfants ; 28.4% quand elles sortent sans leur dire et 18.9% quand elles brûlent la nourriture.

Paradoxalement, concernant les hommes, 22.5% d’entre eux trouvent légitime de battre sa femme ou conjointe.

En 2003, Jaspard et Maryse démontraient que les petites filles victimes deviennent des femmes victimes, tandis que les petits garçons victimes deviennent des agresseurs. Fondamentalement, cette reproduction sexuée de la violence repose davantage sur les positions sociales assignées aux hommes et aux femmes et aux systèmes de valeurs et de représentations qui traversent la société. Ce flot de facteurs risques rendant vulnérables davantage les femmes et les filles que les hommes face à la violence engendrent de larges conséquences néfastes sur le psychisme et le physique de ces victimes.

En somme, ces données, malgré leur quantification exacte difficile en raison de la sous-dénonciation, admettent un état de fait inquiétant concernant l’ampleur des violences faites aux femmes au Sénégal. Toutefois, comprendre les réalités et les valeurs dans lesquelles vivent les Sénégalais et les Sénégalaises est essentiel pour analyser les véritables sources de ces violences. Afin de distinguer l’origine de leur permanence pour établir des dispositifs d’amélioration adaptés aux populations.


(*) Louise Fisson est diplômée d’une Licence de Science Politique parcours géopolitique et stratégies internationales, et sera étudiante en Master 1 de Science Politique parcours transformations socio-environnementales à l’Institut d’Études Politiques de Fontainebleau en septembre 2025. Elle se passionne pour l’action humanitaire et son développement, dans ce cadre elle a effectué un stage d’un mois à Dakar (Sénégal) pour rédiger un rapport sur les violences basées sur le genre au sein de l’Alliance Internationale pour les Objectifs de Développement Durable.