LES DESSOUS DE LA CRISE ARABIE-SAOUDIE-QATAR…

Richard Labévière

Le 19 mai dernier, 70% des Iraniens participent à une élection présidentielle exemplaire par ses dimensions démocratique, pluraliste et médiatique[1] Proclamés dès le lendemain, les résultats officialisent la réélection du président modéré Hassa Rohani, saluée dans la soirée par une immense liesse populaire. Evidemment, les monarchies voisines font grise mine, au premier desquelles l’Arabie saoudite où les femmes n’ont toujours pas le droit de conduire, où l’on décapite au sabre quelque 500 condamnés par an, où de vraies élections sont considérées comme un défi sacrilège pour l’idéologie wahhabite la plus réactionnaire du monde arabo-musulman.

Et c’est précisément, le jour même de la proclamation des résultats de cette élection démocratique, que le président américain Donald Trump décide de s’exprimer depuis Riyad devant le parterre de représentants d’une cinquantaine de pays sunnites pour lancer un appel à « isoler l’Iran » … en l’accusant de « soutenir et financer le terrorisme » ! C’est vraiment l’hôpital qui se moque de la charité ! Sans compter que 15 des 19 pirates de l’air des attentats du 11 septembre 2001 sont Saoudiens ou d’origine saoudienne, on ne compte plus les preuves de l’implication de la monarchie wahhabite dans le soutien et le financement de structures criminelles aux ramifications présentes dans nombre de pays à travers le monde et tout particulièrement en Belgique, en Suisse et en France où la majorité des mosquées salafistes sont directement financées par Riyad !

Voulant d’abord occulter les résultats de l’élection présidentielle iranienne (véritable défi politique aux ploutocraties du Golfe), le président américain s’exprime donc depuis Riyad le 20 mai dernier, afin de déclarer une guerre ouverte à l’Iran avec l’appui, non seulement des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), mais aussi de leurs supplétifs européens et d’Israël : ce pays lui-même trop content de confirmer son rapprochement avec Riyad – contre Téhéran et ses différents alliés russes, syriens et libanais. La suite est édifiante !

Le même jour, le Qatar se dit victime d’une campagne médiatique « mensongère » qui l’accuse de « soutien » au terrorisme. Le lendemain 21 mai, l’émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, s’entretient en tête-à-tête avec Donald Trump à Ryad. Le 24 mai, le Qatar annonce que son agence de presse a été « piratée par une entité inconnue » et que de « fausses » déclarations ont été attribuées à son émir. Ce dernier aurait complimenté l’Iran et apporté son soutien aux Frères musulmans, entre autres. Des propos que des médias du Golfe s’empressent de relayer et d‘amplifier malgré les démentis de Doha, qui ouvre une enquête. Le 25 mai, « Le Qatar divise les Arabes », titre le quotidien émirati Al-Bayane, tandis que le journal saoudien Al-Hayat affirme que les propos prêtés à Cheikh Tamim ont provoqué « une indignation à grande échelle ». Le ministre qatari des Affaires étrangères dénonce « une campagne médiatique hostile à l’Etat du Qatar » à laquelle, dit-il, l’émirat « fera face ».

Le 28 mai, le ministre d’Etat aux Affaires étrangères émirati affirme que les monarchies du Golfe « traversent une nouvelle crise aiguë » et somme le Qatar, sans le nommer, de « changer d’attitude et de rétablir la confiance et la transparence ». Le 2 juin, selon le Qatar, des enquêteurs du FBI américain lui viennent en aide pour déterminer l’origine du « piratage » présumé de son agence de presse officielle. Le 5 juin, l’Arabie saoudite, les Emirats, Bahreïn et l’Egypte rompent leurs relations diplomatiques avec le Qatar, accusé de « soutenir et de financer le terrorisme », ouvertement cette fois. Cette décision s’accompagne de la suspension des échanges terrestres, aériens et maritimes. Des compagnies aériennes tels que Etihad, Fly Dubaï et Emirates annoncent également la suspension de leurs vols.

LA FABLE DU FINANCIAL TIMES

En mars 2014, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis et Bahreïn s’étaient déjà éloignés diplomatiquement du Qatar en rappelant leurs ambassadeurs. A l’époque, les trois pays du Golfe reprochaient déjà à leur voisin ses liens avec les Frères Musulmans et ses « ingérences » dans les affaires du Golfe.

Cette fois ci la crise s’expliquerait de la façon suivante : d’après plusieurs commandants militaires et des représentants du gouvernement irakien, Doha aurait payé une rançon d’environ un milliard de dollars pour libérer 26 membres de la famille royale du Qatar enlevés en 2015 au sud de l’Irak et « 50 combattants pris en otage en Syrie par des jihadistes », relate le journal The Financial Times, le 8 juin dernier. Le Qatar, poursuit le quotidien, a remis cet argent à un groupement syrien lié à Al-Qaïda, ce qui a permis aux Qataris de retourner dans leur pays en avril dernier.

Il est à noter que l’enlèvement des 26 participants à une chasse au faucon, qui comptaient plusieurs membres de la famille royale du Qatar, n’a jamais été revendiqué. Ils avaient été kidnappés en décembre 2015 lors d’une partie de chasse dans le sud de l’Irak. Des informations avaient alors circulé selon lesquelles ils avaient été interceptés par des milices proches de l’Iran. Selon une source proche des négociations, leur libération serait liée à un accord ayant conduit à l’évacuation de plusieurs villes assiégées en Syrie. L’accord avait été parrainé par le Qatar, soutien de groupes rebelles en Syrie, et par l’Iran, proche allié du président syrien Bachar al-Assad?

Cette version en carton-pâte est battue en brèche par les meilleurs connaisseurs du terrain, dont plusieurs journalistes de l’ancienne rédaction du prestigieux quotidien libanais As-Safir qui rectifient les faits. En effet, 14 membres de la famille Al-Thani se trouvaient bien aux mains du Hezbollah irakien. Mais ce n’est pas un milliard de dollars qui a été versé aux ravisseurs pour leur libération, mais 260 millions de dollars: 60 millions au Hezbollah irakien et 200 millions à Jabhat al-Nosra, armé par la CIA. Si, à la demande du Qatar, 18 000 Chi’ites des deux villages chi’ites assiégés depuis 2015 ont été relâchés par Nosra – Kfaraya et Fouaa de la province d’Idlib à l’ouest d’Alep – dont 11 000 femmes et enfants, ces tractations se sont faites avec l’aval des services américains, saoudiens et turcs et ne peuvent être interprétés comme une allégeance quelconque du Qatar à l’Iran…

LA VERSION DES SERVICES ALLEMANDS

Partagée par plusieurs services européens de renseignement, la version des barbouzes allemandes ne manque pas d’intérêt. Craignant un coup d’Etat fomenté par les Américains et les Saoudiens, l’émir du Qatar aurait fait appel – il y a plusieurs mois – à des militaires et officiers de renseignement iraniens pour défendre son régime. L’émir sait de quoi il parle et ce qu’il garde en mémoire en termes de coups d’état dynastiques …c’est avec l’aide des services américains – le 27 juin 1995 – que son père alors qu’il n’est que Premier ministre de son pays, Hamad bin Khalifa Al-Thani destitue – sans violence – son propre père, l’émir Khalifa. De même l’eviction de l’émir Hamad, au profit de son fils l’actuel émir Thamin en juin 2013, qu’on accusait de dérives pro-djihadistes ( découverte de cellules proches de Ben Laden entre autres) et d’affairisme exacerbé dans les investissements occidentaux aurait été commandité par les plus hautes autorités américaines….

Dans ce contexte, Riyad reproche régulièrement à Doha sa trop grande proximité avec Téhéran, notamment en matière économique puisque les deux pays gèrent conjointement et en bonne entente l’un des plus grands gisements gaziers de la région. Par ailleurs, Doha a su rester éloigné des aventures guerrières lancées par Riyad, tant au Yémen qu’à Bahreïn où l’armée saoudienne réprime régulièrement dans le sang les manifestations pacifiques d’une population à majorité chi’ite (cf. L’ordre saoudo-américain règne à Bahrein – prochetmoyen-orient.ch – Numéro 129, 5 juin 2017).

Très bien implantés dans le Golfe, les services allemands soulignent également que l’Arabie saoudite cherche, depuis 2014, un prétexte pour mettre en accusation le Qatar au sein même du CCG, insistant notamment – avec l’appui de l’Egypte du maréchal Sissi – sur le soutien actif accordé par le petit émirat wahhabite à la Confrérie des Frères musulmans et de ses prédicateurs qui disposent de leur rond de serviette au sein de la chaîne de télévision nationale Al-Jazeera…

Partagée par les meilleurs observateurs de la région, cette analyse postule une conclusion politique et géopolitique difficilement contestable: fort du nouvel appui de Donald Trump, la monarchie saoudienne entend désormais neutraliser toute espèce de contestation à son hégémonie, non seulement au sein du CCG et de la Ligue arabe, mais aussi de l’ensemble du monde arabo-musulman, cette obsession hégémonique visant principalement l’Iran et ses alliés et partenaires !

HEGEMONIE SAOUDIENNE SANS PARTAGE

Comme Donald Trump, les Saoudiens sont des marchands. Depuis la marginalisation de la dynastie des Hachémites, cette bande de bédouins du Nejd[2]n’a de cesse que d’acheter et pérenniser son improbable légitimité, tant à l’intérieur de la péninsule arabique qu’à l’extérieur et jusqu’aux confins du monde arabo-musulman. Cette obsession dynastique – visant la conservation d‘un pouvoir absolu par tous les moyens – explique en grande partie sa diplomatie du chéquier – tous azimuts – finançant pratiquement tout et n’importe quoi pour assurer une hégémonie sans partage : celle du wahhabisme, de sa doctrine théologico-politique considérée comme le seul et véritable Islam au monde…

Dans cette perspective, toute nuance, sinon différence, est perçue comme une insoutenable provocation, sinon comme un danger devant être absolument neutralisé. Lui aussi wahhabite, le petit Qatar ne l’entend pas ainsi et cherche à se différencier depuis son émancipation de la tutelle britannique en 1968 en s’adonnant aux faiblesses de la fable de Jean de La Fontaine:

Une Grenouille vit un Bœuf

Qui lui sembla de belle taille.

Elle qui n’était pas grosse en tout comme un œuf,

Envieuse s’étend, et s’enfle, et se travaille

Pour égaler l’animal en grosseur,

Disant : Regardez bien, ma sœur

Est-ce assez ? dites-moi ; n’y suis-je point encore ? Nenni. M’y voici donc ? Point du tout. M’y voilà ?

Vous n’en approchez point. La chétive Pécore

S’enfla si bien qu’elle creva.

Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages :

Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs, Tout petit prince a des ambassadeurs,

Tout marquis veut avoir des pages.

Toujours est-il que Riyad se félicite de l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche après des relations difficiles avec un Barack Obama, maître d’œuvre de l’accord sur le nucléaire iranien. Obsédé par le fait de vouloir se différencier de son prédécesseur, le nouveau président américain en profite pour réaliser la plus grande vente d’armes de l’histoire contemporaine, tandis que ses clients confirment le deal en investissant des sommes tout aussi considérables aux Etats-Unis… Dans un monde globalisé – a-polaire – de la guerre de tous contre tous et où règnent exclusivement les exigences du marché, il n’est pas surprenant que la course à l’argent l’emporte sur toute autre considération !

Mais en définitive, l’élément déclencheur de cette mise au ban du Qatar est, surtout la signature d’un contrat de 15 milliards de dollars conclu il y a quelques semaines entre l’émirat et la société russe Gazprom pour la modernisation des plateformes du plus grand gisement de gaz naturel du monde : North Field ou North Dome, partagé par le Qatar et l’Iran. La nouvelle aurait rendu Donald Trump littéralement fou de rage, le président américain étant bien décidé à faire payer très cher au petit Qatar cette double humiliation irano-russe.

Le président américain veut faire payer les Mexicains pour la construction d’un mur anti-émigrés ; il veut faire payer les Européens pour leur défense, étant bien compris qu’il veut que la vieille Europe achète des armes et systèmes d’armes américains ; il a réussi à faire payer (très cher) les Saoudiens pour leur propre survie politique et géopolitique ; il rêve maintenant de faire main basse sur les plus grandes réserves pétrolières du monde, notamment celles qu’exploitent conjointement le Qatar et l’Iran. Pour satisfaire cette boulimie affairiste, le président américain peut compter sur un allié de poids : son homologue égyptien.

L’EGYPTE EN RENFORT !

Abdel Fattah Al-Sissi, l’ex-chef de l’armée qui a destitué en juillet 2013 le président islamiste Mohamed Morsi (issu des Frères musulmans), avait promis, le lundi 5 mai 2014 que l’armée ne jouerait aucun rôle au pouvoir en Egypte… Depuis, son gouvernement a mené une implacable et sanglante répression contre les partisans de Morsi et contre sa confrérie des Frères musulmans, qui avait remporté toutes les élections depuis la chute de Hosni Moubarak en 2011. « Il n’y aura rien qui ressemble aux Frères musulmans sous votre présidence ? », demandait alors une journaliste. « Oui, c’est cela ! », rétorquait fermement M. Sissi.

Dans la mesure où de nombreux cadres de la Confrérie égyptienne ont trouvé refuge au Qatar, il est bien clair que l’Egypte de Sissi s’est très vite rapprochée de l’Arabie saoudite, d’autant que les caisses étaient vides, Riyad se proposant aussitôt de les remplir afin de s’obliger le pays qui reste l’un des pivots du monde arabo-musulman.

Cette convergence saoudo-égyptienne s’est aussi vue confortée par un rapprochement des deux pays arabes avec Israël : Le Caire se substitue de plus en plus aux forces de sécurité israélienne pour encercler Gaza et son administration aux mains du Hamas dont certains des chefs sont – eux-aussi – en villégiature au Qatar ; Riyad poursuivant le réchauffement de ses relations avec Tel-Aviv, les deux partenaires partageant la même hantise à l’égard de l’Iran, du Hezbollah libanais et des autres composantes armées chi’ites de la région.

Cela étant dit, il faut aussi rappeler que l’expansion politique et géopolitique des Frères musulmans, tant aux Proche et Moyen-Orient, qu’en Asie, en Afrique et en Europe est – originellement et organiquement – imputable au roi Fayçal d’Arabie et à ses successeurs. Dès l’instant où, chassés d’Egypte par Nasser, les Frères musulmans sont venus se réfugier en Arabie saoudite et ont profité des largesses financières de la monarchie wahhabite, ils ont pu ainsi développer leurs implantations affairistes et théologico-politiques, non seulement dans les pays arabes, mais aussi en Asie, en Afrique et en Europe, à partir de leurs premières implantations à Munich (1957), puis à Genève (1961).

C’est surtout après les attentats du 11 septembre 2001 que les relations entre la Confrérie et Riyad se sont détériorées. La filiation « frériste »d’Oussama Ben Laden et de ses partisans a révélé toutes ses ramifications, tandis que la Confrérie a commencé à vouloir mettre son nez dans les affaires de la monarchie wahhabite. Le soutien appuyé du Qatar aux Frères musulmans a consacré la rupture, Riyad s’orientant désormais vers le soutien, y compris financier, aux factions salafistes ouvertement en concurrence avec des groupes et des organisations pourtant très proches idéologiquement…

DONALD TRUMP SALUE LES ATTENTATS COMMIS EN IRAN…

En deça et au-delà de ces machineries dont l’administration américaine ne perçoit pas toujours les nuances et la complexité, il apparaît clairement que la mise au ban du Qatar s’est faite, sinon après le feu vert de la Maison blanche, du moins en accord avec les décideurs du Pentagone et du Secrétariat d’Etat, comme s’est déclenchée l’offensive saoudienne contre le Yémen et comme se poursuit la répression sanglante de la population civile de Bahreïn. La rupture avec Doha intervient logiquement après l’appel de Donald Trump à « isoler l’Iran » et ses partenaires.

Il apparaît tout aussi logique, et dans la droite ligne de cette séquence, que des attentats terroristes, comme ceux du 7 juin dernier, frappent alors Téhéran. Les attaques du Parlement et du mausolée de l‘imam Khomeiny ont fait 13 morts et une quarantaine de blessés. Elles ont été revendiquées par Dae‘ch, qui s’est attaqué pour la première fois à ce pays jusqu’alors totalement épargné.

Donald Trump a aussitôt affirmé dans un communiqué que « les Etats qui appuient le terrorisme risquent de devenir les victimes du mal qu’ils soutiennent » . Une position qui tranche avec les « condoléances » et « pensées » plus nuancées transmises plus tôt dans la journée par la diplomatie américaine. En parallèle, le Sénat américain a voté à 92 voix contre 7 – mercredi dernier – une loi qui impose de nouvelles sanctions à l’Iran, notamment pour « soutien à des actes de terrorisme international ». Le chef de la diplomatie iranienne n’a pas caché son écoeurement le 8 juin dernier après la réaction du président américain.

« Le communiqué de la Maison Blanche et les sanctions du Sénat sont répugnants alors que les Iraniens font face à la terreur soutenue par les clients des Américains », a écrit Mohammad Javad Zarif, chef de la diplomatie iranienne, sur son compte Twitter. « Le peuple iranien rejette de telles déclarations d’amitié de la part des Etats-Unis », a ironisé le ministre des Affaires étrangères.

En définitive, il ne suffit pas d’accuser l’Arabie saoudite, qui n’est pas le seul acteur de la montée en puissance du salafo-jihadisme et d’un terrorisme mondialisé[3]. Cette ploutocratie n’aurait jamais pu jouer un rôle aussi central dans la fabrique du terrorisme mondialisé sans une alliance organique avec les Etats-Unis. Celle-ci remonte au Pacte du Quincy, signé par Ibn Séoud et Roosevelt le 13 février 1945 pour soixante années et reconduit pour la même période par George W. Bush en 2005- sans susciter la moindre ligne dans la presse parisienne. Générée par les Etats-Unis et leurs partenaires, dont l’Arabie saoudite, la mondialisation contemporaine s’attache principalement à détruire les Etats-nations, les services publics et les politiques de redistribution sociale. Le terrorisme mondialisé est devenu non seulement sa face cachée, mais s’impose de plus en plus comme son incompressible normalité…

Richard Labévière

[1] L’Iran consolide son retour – prochetmoyen-orient.ch, numéro 129, 5 juin 2017.

[2] Le Nejd est un plateau situé entre 762 et 1 525 mètres d’altitude. La partie orientale comprend plusieurs villages établis sur des oasis, tandis que le reste du plateau est occupé par des bédouins nomades. Étymologiquement, nejd signifie « haut plateau » en arabe. Mohammed ben Saoud ben Mohammed Al Mouqrin éclipse définitivement le clan rival Al Watban en 1727 et, grâce à son alliance avec le prédicateur Mohammed ben Abdelwahhab, fait du Nejd le centre du premier État saoudien en 1744.

[3] Richard Labévière : Terrorisme, face cachée de la mondialisation. Editions Pierre-Guillaume de Roux, novembre 2016.

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