LA FRANCE ET SON PISTOLET AUTOMATIQUE

LA GRÈCE EN NÉGOCIATION POUR L’UTILISATION DE DEUX FREMM ?

UKRAINE ET TURQUIE UN AVION DE TRANSPORT MILITAIRE EN COMMUN

INITIATIVE EUROPÉENNE D’INTERVENTION

 

LA FRANCE DOIT ENFIN CHANGER SON PISTOLET AUTOMATIQUE

 

Cela ne fait, en effet, que 68 ans qu’elle équipe l’armée française : Mac 50 signifie Manufacture d’armes de Saint Etienne, modèle 1950.

L’arme est complètement obsolète et doit coûter cher en pièces de rechange car la Manufacture d’origine est fermée depuis longtemps. En effet le problème est d’assurer la disponibilité des pièces de rechange pendant au moins trente ans : il faut donc qu’une société poursuive la fabrication de ce genre d’armes.

C’est le cas des fabricants d’armement qui vont être en compétition.

Le Glock 17 –fabriqué par une société autrichienne, un modèle modernisé vient de sortir : armes fiables, légères, modernes quant à ses sécurités, chargeurs de 17 coups et adoptées par toutes nos forces spéciales depuis de longues années.

Très répandues aux Etats Unis où l’on ne badine avec les armes, c’est actuellement le meilleur rapport qualité/prix en France pour un tireur sportif. Donc la France doit avoir une marge de manœuvre !

L’Angleterre, pourtant longtemps fidèle à la FN Herstal, vient aussi de l’adopter.

Ne renouvelons pas l’erreur du Famas et prenons une arme européenne auprès d’un fabricant sérieux et pérenne.

 

LA GRÈCE NÉGOCIERAIT L’UTILISATION DE DEUX FREMM ?

 

La Grèce serait en train de négocier l’utilisation de deux FREMM en leasing pour donner suite aux tensions dans la Méditerrané orientales et face à la Turquie qui réarme à grande vitesse.

On parle des frégates Languedoc et Aquitaine.

Cela est pour le moins curieux si l’on pense à la pénurie de bâtiments neufs qui caractérise en ce moment la flotte française. La marine nationale considère qu’il lui manque au moins 3 FREMM et qu’elle n’a actuellement que quatre frégates FREMM, une cinquième est en cours de livraison et que les dernières ne sont pas attendues avant 2020 ou 2025.

 

UKRAINE ET TURQUIE UN AVION DE TRANSPORT MILITAIRE EN COMMUN

 

L’Ukraine va développer un avion avec la Turquie en prenant pour base son avion l’Antonov An 70 qui avait été développé avec la Russie mais qui est resté au stade de quelques appareils d’essais.

Le nouvel appareil An 188 aura une charge utile de 50 tonnes, 400m3 ou 300 fantassins et pourra atterrir sur des pistes sommaires de 600 à 880 mètres avec des propulseurs occidentaux et des pièces d’origine ukrainiennes ; reste à savoir si le nouvel avion aura le rayon d’action de l’An 70 qui était de 8.000km.

La suggestion de développer le gros porteur An 124 Condor avec la France ou une entité européenne, sans être nouvelle, n’est pas farfelue : il serait complémentaire de l’AM400 dont les caractéristiques (340m3,37 tonnes…) sont proches du futur An 188…Alors que l’An 124 Condor pourrait transporter 150 Tonnes , un volume de 1270 m3, pour des pistes de 2800m.

Il suffit de vouloir, mais peut-être attendons-nous que la Turquie s’intéresse aussi à cet appareil : comme cela nous pourrons le lui louer…

 

INITIATIVE EUROPÉENNE D’INTERVENTION

9 pays ont signé…

 

d’après Anne Bauer des Echos

 

« La France rassemble huit autres pays dont le Royaume-Uni pour aller vers une force européenne d’intervention. Un embryon d’état-major européen doté d’une culture stratégique commune et mobilisable rapidement en cas de crise. 

Les ministres de la défense de neuf pays européens ont signé une lettre d’intention pour adhérer à « l’initiative européenne d’intervention » (IEI) prônée par Paris. Le but ? Créer une sorte de force d’intervention rapide européenne sans passer par les mécanismes pesant de la politique commune de défense qui implique tous les Etats membres.

Alors que l’Allemagne souhaitait renforcer la défense européenne à travers une politique classique réunissant tous les Etats-membres, le président de la République Emmanuel Macron prônait une force légère entre Etats prêts à entrer ensemble rapidement dans une opération militaire, en cas d’urgence : catastrophe naturelle, évacuation de ressortissant, lutte contre une attaque terroriste…
L’IEI est encore loin de ressembler à une armée européenne apte à défendre le continent sur un quelconque théâtre d’opérations. C’est un premier pas vers une culture stratégique et militaire commune, puisqu’il s’agit de faire travailler ensemble les Etats-Majors de quelques Etats motivés. Au premier rang desquels les Britanniques, qui ont l’une des toutes premières armées d’Europe et ne cessent de répéter qu’en dépit du Brexit, ils veulent rester des partenaires de premier plan de la sécurité européenne.

Outre la France, les signataires sont l’Allemagne, la Belgique, le Danemark, les Pays-Bas, l’Estonie, le Portugal, l’Espagne et le Royaume-Uni, qui doit quitter l’Union en mai 2019. L’Italie avait aussi donné son accord, mais « le nouveau gouvernement aurait besoin d’un peu de temps pour examiner toutes les options ».

L’initiative se veut complémentaire et non concurrente de l’Otan. A l’heure où le président des Etats-Unis ne semble plus décidé à payer pour la défense européenne et où l’engagement des Etats-Unis dans les forces alliées se fragilise, l’IEI est aussi une manière de montrer que les Européens peuvent prendre en main leur destin. »

 


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