DÉFENSE, ALLIANCES, ET DIPLOMATIE:
FACE
AUX ATTAQUES DJIHADISTES 

Par Pierre Versaille
Haut fonctionnaire

 

Le général Bentegeat a, ici même, très justement formulé la question : « La France a-t-elle encore besoin d’une défense ? » La difficulté pour combattre la tendance d’une partie de l’opinion à répondre « Non ! » tient à ce que :

– la menace d’un conflit en Europe avec un État-puissance est délibérément minimisée, Objet du 1er FOCUS ci-dessus

– que la réalité de la menace « djihadiste » est réduite à une lutte contre un terrorisme, perçu comme une sorte de nouvel anarchisme, qui aurait trouvé un terreau particulièrement favorable dans certains milieux musulmans des banlieues des grandes villes d’Europe occidentale. Objet du 2ème FOCUS, ci-dessous

C’est une situation assez nouvelle que de devoir faire face à deux types de menaces, que tout, ou presque oppose, celle d’un État autoritaire et celle d’un semblant d’organisation étatique qui nie également la liberté de pensée, mais aux références idéologiques et religieuses totalement opposées, en ce qui concerne la vie sociale. Mais c’est une situation qui est évoquée par Samuel Huntington dans son ouvrage sur le « Choc des civilisations ».

Sommes-nous en guerre ?

Le territoire national a été frappé par une série d’actions terroristes et d’attentats, qui sont le fait d’extrémistes politiques qui se revendiquent de l’Islam. Devant le trouble de l’opinion, une réponse politique a été l‘affirmation de ce syllogisme : « On nous attaque, donc nous sommes en guerre ! » Mais au-delà de la référence subliminale  au « Je fais la guerre !» de Clemenceau, en 1 917, la formule ne s’applique pas vraiment à la situation actuelle.

D’abord, les actions qui sont menées contre les fauteurs de troubles, ne relèvent que d’opérations de maintien de l’ordre, c’est-à-dire très exactement ce qui a été fait au début des « évènements d’Algérie », auxquels était déniée alors la qualification de guerre. Une preuve en est aussi que les personnes interpellées sont poursuivies devant des juridictions pénales, selon des procédures ad hoc[1], le cas échéant, mais en ne leur appliquant pas les règles du droit de la guerre, c’est-à-dire les Conventions de Genève.

Si les forces armées sont concernées par les actions du maintien de l’ordre anti-terroriste dans le cadre de l’opération Sentinelle, la démarche rappelle celle de l’utilisation du contingent en Algérie, pour pallier l’insuffisance des effectifs d’autres unités plus spécialisées. Ce qui étonne c’est que l’on engage, dans des actions de garde en agglomération   (et uniquement de garde, puisque la décision a été prise de ne pas les faire entrer en action lors de l’attentat contre le « Bataclan») des  unités d’une armée de métier, supposées détenir un savoir-faire opérationnel beaucoup plus pointu.

Le sommet de l’ambiguïté est atteint avec le refus de rapatrier et de juger en France des combattants formellement de nationalité française faits prisonniers au Proche-Orient après avoir combattu dans les rangs du soi-disant État Islamique, ce qui paraitrait relever de la trahison dès lors que des unités de l’Armée française ont été engagées contre cette organisation[2].

La référence au « Je fais la guerre ! » de Clemenceau peut cependant avoir du sens pour signifier, comme le Tigre en son temps, que le combat qui doit être mené n’est pas seulement l’affaire des militaires (et des services de police), mais l’affaire de tous. L’organisation d’une immense manifestation après la tuerie à « Charlie Hebdo » allait dans le même sens, et a conduit à une assez remarquable résilience populaire. Mais il faut aller au delà, comme le recommande le criminologue Alain Bauer, vers des actions qu’il qualifie « de résistance », mais qui relèvent de l’organisation de la survie, tendant par exemple à faciliter la sortie en sûreté des lieux publics (salles de spectacle, centres commerciaux) qui sont des cibles de choix pour les terroristes : il ne faut plus que des issues de secours soit cadenassées, faute d’avoir été équipées de barres antipaniques. Il y a une réglementation qui impose des installations pour l’accès des handicapés, il en faut une pour la sûreté anti-terroriste. Il faut aussi que le recours à des sociétés de sécurité privées auxquelles il est fait appel pour le contrôle des accès à ces mêmes lieux publics, s’accompagne de mesures destinées à corriger les carences de ces sociétés que la Cour des Comptes a dénoncées. En bref, il faut redonner sens à la « défense passive », mais cet effort aura un coût.

Qui combattons-nous ?

Lorsqu’il y a une guerre, il y a un ennemi, dont les buts de guerre sont connus. On ne se bat plus pour savoir à quel royaume sera rattachée la Silésie ou qui sera le roi d’Espagne. Déjà depuis la fin du XVIIIe siècle, les puissances européennes se sont combattues ou ont affronté l’Empire ottoman dans des conflits de nature idéologique et non plus à finalité géographique, mais pour soutenir le droit à l’indépendance des Américains, des Grecs, des Italiens ou des Bulgares. Dans une période plus proche, les Britanniques savaient en Palestine mandataire, ce que  voulaient les Juifs ou les Arabes. Quant aux Français, ils savaient en Indochine, que le Vietminh avait pour but de guerre d’instaurer un état régi par une idéologie différente de celle du Vietnam, état associé à l’Union française. En Algérie, une nébuleuse de mouvements, dont le plus important s’est révélé être le FLN, voulait instaurer un état indépendant de la France.

Pour le djihad, quel est l’organisme dirigeant et quels sont ses buts de guerre en ce qui nous concerne ?

La réponse, sur le premier point, est compliquée par un mode d’organisation, contraint par la défaite militaire du soi-disant État Islamique en zone irako-syrienne, qui conduit à une forme de réseau plus ou moins distendu de relations de nature informatique et souvent de forme cryptée. Il reste cependant des maîtres à penser, des agents recruteurs, des donneurs d’ordres, voire des soutiens logistiques, que la clandestinité ne rend pas moins dangereux. Le Président de la République, dans son éloge funèbre du colonel Beltrame, a employé le terme d’« hydre » pour désigner ce réseau, par référence au monstre de la mythologie grecque dont les têtes repoussaient lorsqu’on les coupait.

On peut se demander si les incriminations actuelles utilisées dans la lutte antiterroriste sont bien adaptées, pour sanctionner l’appartenance à ce réseau, avant même la commission d’un acte de violence. On se trouve en effet face à la difficulté de prendre des mesures contre des personnes repérées et fichées, d’une dangerosité potentielle reconnue, mais qu’il est extrêmement difficile d’interpeller avant un passage à l’acte, sur la seule base qu’elles figurent dans un fichier de police, faute d’une incrimination, contrôlable par un juge.

Or le respect de l’état de droit, dans la lutte pour le maintien de l’ordre, est une priorité. Il faut se garder de laisser prospérer des pratiques dignes du « Procès » de Kafka, voire de polices secrètes d’état de sinistre mémoire, et le contrôle d’un juge indépendant du pouvoir politique est encore une des plus solides garanties de la liberté individuelle, les « sections spéciales » mises en place par le régime de Vichy[3] ont montré que notre pays, en temps de guerre, en 1 941,  n’avait pas été à l’abri d’horreurs avérées, alors que les magistrats devaient prêter un serment de fidélité au chef de l’État[4] de fait.

Ceci ne veut pas dire que l’on ne peut rien faire. Comme les moyens des services de la Sécurité Intérieure ont été renforcés, pour leur permettre de passer du renseignement au contre-terrorisme, il faut renforcer la capacité d’action autant que les moyens des services judiciaires, pour que la justice puisse être plus rapide, sans être expéditive ou sommaire.

Pour quoi combattons-nous ?

La lutte contre le terrorisme n’est pas, en soi, un but de guerre. Le terrorisme n’est qu’un moyen de « guerre asymétrique » qui a pour but de détruire la cohésion nationale, comme certains ont cru dans le passé y parvenir par le bombardement des populations civiles, avec des canons à longue portée (comme « la Gross Bertha » en 1 918 sur Paris), ou par avions, quelque vingt ans plus tard, à Guernica, Coventry, Londres, Dresde, Tokyo, et y sont parvenus avec les bombardements d’Hiroshima et Nagasaki.

Pour autant le combat contre l’extrémisme islamique n’est pas un affrontement entre la civilisation occidentale et la civilisation musulmane. Nous ne sommes pas des Croisés, selon la terminologie que voudraient imposer ceux qui se définissent comme partisans du Califat, et notre but de guerre n’est pas d’éradiquer l’Islam et de convertir les musulmans. C’est ce qui fait notre différence avec eux. Nous ne nous battons pas seulement contre ceux qui nous attaquent. Notre combat a un sens plus profond, c’est de combattre pour la liberté de pensée, et nous devons assumer la finalité universaliste de ce combat.

La revendication d’un profond attachement à la liberté de pensée, donc à la liberté d’embrasser la religion de son choix, et même de n’en professer aucune, trouve son aboutissement dans la laïcité, qui n’est pas une mise en cause de la liberté de croire mais l’affirmation de ce que la religion n’est pas dans le domaine de compétence de la puissance publique, mais principalement de la personne privée.

En revanche, la liberté de penser peut nourrir l’opposition à un mode d’organisation de la vie sociale qui prend prétexte d’une religion, pour bafouer les libertés de penser, de s’exprimer, de se nourrir, de s’habiller, ou l’égalité des genres pour ce qui est de l’activité sociale, comme c’est le cas en Arabie Saoudite ou en Iran. Mais s’il doit y avoir une action répressive de la puissance publique contre l’extrémisme islamiste (qui n’est d’ailleurs qu’une modalité de tout extrémisme religieux), ce n’est pas à l’encontre de l’expression de ses idées, qu’elle que soit la répugnance qu’elles nous inspirent, mais contre toute pratique de contrainte pour mettre en place une organisation sociale attentatoire aux libertés et à l’égalité, fût-elle insidieuse (mise en quarantaine, diffamation, discrimination, y compris prosélytisme par le port ostensible du voile ou de la burka) et bien évidemment contre toute violence à l’égard des personnes, ainsi que l’incitation et l’encouragement à pratiquer cette violence, et contre toute attaque à l’encontre de ceux qui ont en charge le respect de cet aspect de l’ordre public[5].

Si la lutte contre la violence terroriste est nécessaire de la part de la puissance publique, il est du domaine de la société civile de critiquer une doctrine attentatoire à la liberté de pensée et à l’égalité des genres. La liberté d’expression implique la liberté de combattre des idées que l’on estime liberticides et anti égalitaires, et c’est ce qui n’a pas été fait avec suffisamment de conviction en ce qui concerne l’application de la « charia » dans les formes rigoristes que prône l’islamisme extrémiste aussi bien wahhabite que chiite.

Encore faut-il que le débat se fasse entre personnes capables de discernement, surtout lorsqu’il s’agit de jeunes enfants. Leur assener qu’un comportement qui ne respecte pas les préceptes d’une religion leur vaudra, pour ce seul fait, d’être transformés en cochon est un abus de faiblesse à leur égard et mérite d’être interdit et sanctionné, ce qui ramène aux attributions de la puissance publique pour ce qui s’attache au contrôle des établissements scolaires qui se réclament de l’Islam et ne sont pas sous contrat avec l’État, ou au suivi des enfants qui ont été scolarisés à un moment donné dans des écoles en territoire irako-syrien sous contrôle du soi-disant État Islamique. C’est dire aussi l’importance de l’affirmation de ces valeurs dans l’éducation, en général, et en particulier pour les enfants élevés dans des milieux où ces valeurs sont déniées, car il ne s’agit pas de l’affirmation d’une idée philosophique optionnelle car discutable, mais de la condition essentielle à l’existence d’une société paisible.

Les principes de liberté et d’égalité sont un idéal, et la pratique mise en œuvre à un moment donnée de l’histoire dans les pays qui s’en réclament n’a jamais été exempte de défauts, d’insuffisances, d’erreurs voire de reniements. Mais la solution à ces problèmes est à rechercher dans une poursuite des efforts vers plus de liberté et d’égalité entre les personnes et les groupes humains, jamais dans une renonciation à ces principes, car la négation de la liberté et de l’égalité ne peut conduire  (et n’a jamais conduit) qu’à des révoltes et des affrontements, tandis que la défense de la liberté et de l’égalité peut conduire au dépassement de soi. Nous y reviendrons une autre fois.

Sans jamais tomber dans l’excès qui a, par exemple, pu conduire certains à faire référence à l’« apartheid » pour stigmatiser les inégalités en France dans le domaine de l’habitat, il faut reconnaître que l’islamisme extrémiste trouve à recruter une partie des terroristes (cf. « 139 nuances de terrorisme – Les djihadistes de France face à la justice » Focus stratégique n°79, Ifri, avril 2018) notamment parmi des jeunes qui ressentent très vivement ces inégalités, au point d’avoir un sentiment d’abandon, voire de rejet de la part de notre société.

Il ne faut donc pas stigmatiser les populations qui supportent des conditions de vie difficiles[6], mais poursuivre et renforcer des politiques de solidarité, qui contribuent sur la longue période à la lutte contre les extrémismes, en en tarissant les viviers.

La lutte contre le djihadisme en « opérations extérieures »

On a jusqu’à présent traité de la lutte contre l’extrémisme islamiste au travers des violences perpétrées sur le territoire national. Mais les forces armées françaises combattent également cet ennemi dans des « opérations extérieures », ce qui complique considérablement les choses.

Parce que la France est liée soit par des traités comme celui de l’OTAN, soit par des accords de coopération, les forces françaises interviennent contre l’extrémisme islamiste dans plusieurs pays, au Proche-Orient, en Syrie et en Irak, soit en Afrique sub-saharienne. Mais la situation diffère assez sensiblement de ce qu’elle est sur le territoire national, car le but de guerre du djihadisme n’y est pas seulement l’instauration d’une société régie par la « charia ». La religion y est assez souvent instrumentalisée au bénéfice de revendications d’autonomie de populations, qui estiment que leurs droits ont été bafoués par des décisions des anciennes puissances coloniales dont la France faisait partie, comme les populations sahariennes (autrement dits les Touareg) dans plusieurs états issus des colonies françaises en Afrique sub-saharienne, mais aussi lors du partage des territoires turcs de Mésopotamie par les accords Sykes-Picot de 1 916.

Plus généralement, les autorités françaises se trouvent en difficulté lorsque les forces armées françaises interviennent aux côtés de puissances étrangères, voire de factions politiques dont la France ne partage pas la totalité des buts de guerre, qu’il s’agisse des Turcs, qui considèrent les milices de Kurdes syriens comme des terroristes alors qu’ils ont combattu le soi-disant État Islamique, ou des Saoudiens engagés dans une guerre au Yémen contre des milices chiites, bénéficiant du soutien iranien. L’absence d’un cadre adéquat, dans lequel pourraient être discutés ces points de divergences entre les membres de la coalition qui combat l’islamisme extrémiste, est un facteur de faiblesse de cette coalition.

Mais c’est le rôle de la diplomatie de savoir concilier l’affirmation de valeurs auxquelles un pays est attaché avec la gestion de relations complexes avec ses alliés et avec ceux qui ne le sont pas (comme la faction des Alaouites de Bachar el Assad), et on pense immédiatement au maréchal Foch qui disait admirer beaucoup moins Napoléon depuis qu’il savait ce que c’était que diriger une coalition. La seconde guerre mondiale a aussi été l’occasion de voir les démocraties contraintes d’arbitrer entre leurs buts de guerre et ceux de leurs malcommodes alliés soviétiques. Il n’y a d’ailleurs pas de solution toute faite, dans ce genre de situations, mais souvent seulement des cotes mal taillées, entre partenaires peu enclins à rechercher des accommodements rationnels. L’histoire récente a montré d’ailleurs la difficulté du bon choix, ce qui a été le cas au Rwanda, en 1 994, et en Côte d’Ivoire, dans les années 2 000 )

Une autre situation difficile à gérer est celle où les forces françaises sont engagées dans des opérations anti-terroristes dans des pays où la France a des intérêts économiques forts, car elle s’y approvisionne en matières premières qui lui sont nécessaires, notamment le pétrole ou l’uranium. Pour ne pas fournir le prétexte que la lutte contre l’intégrisme islamiste n’est que le faux-nez du néo-colonialisme, la France doit placer l’intervention de ses troupes dans un cadre international « ad hoc » comme celui du G5 Sahel, avec les inconvénients qu’on a déjà relevés plus haut en matière de conduite d’une coalition.

Mais l’ensemble des difficultés rencontrées dans la conduite de telles actions ne doit pas amener à céder quoi que ce soit sur la finalité du combat contre ceux qui voudraient nous voir mettre un genou au sol. À une époque où la rhétorique populiste se déchaine, où les divers néofascistes dénient sans vergogne le droit de les critiquer, l’ensemble des positions qui guident nos actions doivent être réaffirmées avec d’autant plus de force.

[1] Il s’agit en particulier de la loi renforçant la Sécurité Intérieure et la Lutte contre le Terrorisme (loi SILT) du 30 octobre 2 017

[2] La démocratie américaine connait des difficultés du même type, à la suite de l’intervention contre les talibans en Afghanistan, avec le subterfuge de Guantanamo.

[3] Les « sections spéciales » mises en place auprès des cours d’appel avaient pour objet de rejuger des personnes déjà condamnées, pour pouvoir leur appliquer la peine de mort, et satisfaire la demande de représailles formulée par l’occupant contre des actions de la Résistance.

[4] Sans avoir la gravité de ce que l’on a évoqué ci-dessus, l’affaire de Tarnac et les annulations par la justice administrative de mesures prises par les autorités préfectorales dans le cadre de l’état d’urgence en 2 015 montre que le souci de protéger les libertés individuelles demeure d’actualité. C’est la grandeur de l’état de droit que la fin n’y justifie jamais les moyens.

[5] Le procès des islamistes de Lunel devant le tribunal correctionnel de Paris a bien montré que ce n’est pas l’expression d’idées qui est illicite, mais la participation ou le soutien à des actes pour les imposer qui tombent sous le coup de la loi.

[6] Ceci n’est pas un phénomène nouveau, si on se réfère au livre de Louis Chevalier (1 911-2 001), professeur au Collège de France « Classes laborieuses et classes dangereuses» (Plon, collection Civilisations d’hier et d’aujourd’hui, 1958), tableau de Paris au XIXe siècle.


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