LES VŒUX dans le monde
Les vœux à travers le monde
;
Gérard Le Chouk
Pseudonyme d’un chef d’entreprise
Sans doute vous apprêtez-vous à envoyer vos vœux pour la nouvelle année à vos amis, à votre famille et même dans votre univers professionnel. Découvrez les origines des cartes de vœux et, pour ne pas commettre d’impair et respecter la tradition, découvrez les différentes façons de fêter la nouvelle année dans le monde, selon le pays d’origine.
L’origine des vœux
Souhaiter une bonne année, de la réussite et d’autres bonnes choses au moment des fêtes de fin d’année est une tradition qui remonte à bien longtemps. Les Romains par exemple s’offraient déjà de la verveine puis des pièces et autres petits objets en gage de bon augure pour l’année qui commençait.
En France au Moyen Âge
Au XVᵉ siècle, il était de bon goût d’envoyer à son entourage des « feuillets de bons vœux », des lettres pour renouer des amitiés et garder le contact.
Autre coutume française : les visites du nouvel an. Lors des deux premières semaines de janvier, on rendait visite à sa famille et à ses proches, mais aussi à ses contacts professionnels pour leur transmettre ses compliments ainsi que de petits cadeaux et autres marques d’amitié pour souhaiter la bonne année. Ces visites étaient particulièrement chronophages et les hôtes n’étaient pas toujours enclins à recevoir des invités en continu. Petit à petit, les visiteurs laissaient simplement une carte de visite pour signaler leur passage, accompagnée ou non d’un petit mot de vœux.
Les premières cartes de vœux
C’est en Angleterre qu’a été envoyée la toute première carte de vœux telle que nous la connaissons aujourd’hui. Peu de temps après la création du timbre postal qui facilitait les échanges, nos voisins outre-manche ont commencé à s’envoyer leurs vœux à l’aide de cartes. Une lithographie représentant sa famille ou un dessin sur le thème des fêtes de Noël (du houx, une crèche, un sapin, un paysage enneigé…), accompagné de quelques phrases de vœux était alors envoyée pendant la période de l’Avent, afin d’arriver avant Noël pour souhaiter à la fois un joyeux Noël et une bonne année.
Rapidement, cette coutume s’est étendue aux autres pays
La nouvelle année : une tradition perpétuée dans nombre de pays dans le monde
Chaque pays a sa tradition pour fêter la nouvelle année. Certaines sont amusantes, d’autres plus étonnantes.
Les bonnes résolutions
En France, on s’embrasse sous le gui le soir du réveillon pour souhaiter une vie longue et prospère. Surtout, la tradition incontournable reste les « bonnes résolutions » à prendre pour l’année à venir. Les plus hardis se lancent des défis tandis que les plus sages se contentent de petites résolutions, plus faciles à tenir. Il est donc courant d’entendre, lors de la soirée « Cette année, je me mets au sport » ou encore « j’irai passer plus de temps chez mes parents ». Le plus difficile est de garder sa motivation jusqu’au nouvel an suivant !
La gourmandise
En Espagne, manger un grain de raisin à chaque coup de minuit garantit une année prospère. Cette tradition viendrait de viticulteurs pour pallier une trop forte production au début du XXᵉ siècle.
Les Chiliens quant à eux dégustent une assiette de lentilles à minuit
les Belges dégustent une choucroute accompagnée de bière tout en tenant une pièce de monnaie dans sa main afin de s’assurer la prospérité pour l’année à venir.
Les Estoniens vont plus loin et mangent jusqu’à sept repas dans la journée en signe de nourriture abondante pour les 12 prochains mois.
Faire du bruit
En Nouvelle-Zélande, on exprime sa joie et ses espoirs pour l’année à venir en tapant sur des casseroles pour faire le plus de bruit possible. Vacarme garanti !
Au Danemark, il faut garder toute sa vaisselle abîmée durant l’année pour la casser devant la porte de ses amis ou voisins. Plus le tas de débris est haut, plus la personne sera chanceuse. Les Danois ont aussi pour coutume de littéralement sauter dans la nouvelle année, en grimpant sur une chaise juste avant minuit et sauter pour s’assurer une année pleine de bonheur.
Se rafraîchir
au Canada ou aux Pays-Bas, il est courant de se jeter dans une eau glacée avant de vite rentrer se mettre au chaud. Locaux et touristes se mêlent à cette occasion pour partager un bain glacé !
Choisir des vêtements colorés
Au Venezuela, il faut porter des dessous jaunes pour avoir de la chance
en Italie le rouge symbolise une année prospère !
Au Brésil, la couleur choisie a son impact sur ce que l’on souhaite pour l’année à venir : du rouge pour l’amour, du vert pour la chance, du jaune pour l’argent, etc.
L’amitié
En Écosse, la première personne passant le seuil de votre foyer après minuit vous portera chance pour le reste de l’année. Ce « first footing » se doit d’être fait du pied droit pour passer la porte et la personne doit amener du whisky et des shortbreads, ces biscuits typiques pour porter bonheur.
Jouer les prolongations
En Afrique du Sud, une grande fête à lieu le 2 janvier. Ce décalage est dû à l’époque où les esclaves noirs n’étaient pas autorisés à célébrer le nouvel an le 31 décembre. La tradition est restée et en cet hommage, on peut aujourd’hui voir de nombreuses parades tout au long de la journée jusque tard dans la nuit.
Prévoir l’avenir
En Hongrie, pour connaître le nom de leur futur mari, les jeunes femmes sont invitées à inscrire plusieurs prénoms sur des petits bouts de papiers, les glisser à l’intérieur de boulettes qui sont ensuite plongées dans une casserole d’eau. La première à remonter prédirait le nom du futur mari.
En République Tchèque, c’est une pomme qui prédit l’avenir. La personne qui souhaite connaître sa fortune pour l’année à venir doit couper ce fruit en deux et observer la disposition des pépins. Une étoile porterait chance tandis qu’une croix serait un mauvais signe.
Les Allemands quant à eux versent du plomb dans de l’eau froide qui le fige dans des formes étranges. Celles-ci pourraient donner des indices pour l’année qui commence.
En Russie on écrit ses vœux sur un morceau de papier qui est ensuite brûlé, dilué et bu dans du champagne mais plus fréquemment dans de la vodka !
(*) Gérard Le Chouk, pseudonyme d’un chef d’entreprise |
Laisser un commentaire