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« Alertes à la bombe : diversions ou absurdité ? »

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Depuis le 7 octobre, la menace s’est accentuée, sur le plan intérieur, avec des comportements hostiles sur notre propre sol.

L’assassinat odieux du jeune professeur d’Arras suscite une horreur sans nom, sur le territoire même de la République française.

Certains osent même prétendre que l’assassin peut « s’expliquer ».

Enfin, les menaces d’attentat provoquent des vagues d’alertes à la bombe, que ce soit dans les aéroports, dans les gares, dans les écoles, et autour de lieux publics, ou/et religieux, visés par ces appels d’alertes à la bombe.

Propos antisémites, actes de destructions ou de vandalisme d’édifices religieux se sont multipliés : la civilisation occidentale est durement attaquée, par des faits indéniables.

Au sein des établissements scolaires, des enfants – ils ont cette qualité – se sont exprimés, et ont contesté la minute de silence demandée par leurs enseignants, à la mémoire du professeur assassiné.

Dans les gares, les objets abandonnés donnent lieu à des appels nombreux, des retards, et à des interventions de déminage.

Les appels d’alerte à la bombe font évacuer des édifices français où le prestige, l’histoire et la culture servent au rayonnement de la Nation toute entière, notamment le château de Versailles.

La question sécuritaire se pose, avec acuité.

Pour y répondre, l’Etat a mis en œuvre le degré « Alerte attentat » du dispositif Vigipirate. Outre les difficultés rencontrées et parfois incomprises des citoyens, on ne peut que se mettre dans la position de comprendre cet « Etat-protecteur », alors que d’autres voudraient que notre « Etat-gendarme » soit plus sévère à l’encontre des contrevenants.

Il y a là non des antinomies, mais souvent des complémentarités, qui agissent pour protéger, au sein de la défense civile, celle des ordonnances de 1959 et suivantes, et le territoire, et les habitants, et les dirigeants.

La mission de la défense civile est bien celle-là.

Cependant, il n’est pas question d’omettre ce qui est nécessaire à cette protection, qui est l’anticipation, le renseignement, la prévention et la répression.

Aussi, parmi toutes les questions les plus prégnantes, se pose celle de comprendre ce que signifient les alertes à la bombe, même si elles sont fausses. Ne s’agit-il pas de tester les réactions des services de sécurité ?

Ne s’agit-il pas de préparer des actions mettant en danger directement l’existence de la Nation ?

Et surtout, ne s’agit-il pas d’instaurer un climat d’insécurité, qui, en faisant tache, ferait de chaque citoyen le délateur de son voisin, le surveillant éclairé ou non des actions de son environnement humain, et permettrait ainsi de détourner le regard des hommes et des femmes libres, pour instiller ce climat, qui, en quelque sorte pourrait être « pré-émeutier », ou même « pré-guerre civile » ?

Le terrorisme s’est ainsi invité dans la vie et sur le territoire des Français, comme pour masquer l’autre horreur, celle du Hamas tuant, avec une cruauté sans nom les israéliens parce qu’ils sont juifs.   

Cette manière d’impacter fortement le comportement de citoyens paisibles, et désirant le rester, retentit dans la population, avec le souci constant des autorités en charge de la sécurité intérieure, de pouvoir réagir, en fonction du degré de menace, mais aussi lorsque les actions dégénèrent, et que les désordres surgissent, annonciateurs d’une forme de chaos.

La fermeté réalisée, lors de rassemblements interdits, et l’action des forces de sécurité doit être soulignée, quels que soient l’enjeu et le prétexte de ces manifestations.

« Force doit rester à la Loi ».

Que cette lecture permette au libre arbitre de s’exprimer, de condamner les actions et leurs auteurs qui portent atteinte à l’esprit de défense et de sécurité sur notre sol.

André Dulou, Président de la Gironde de la société des membres de la Légion d’honneur, président d’Aquitaine des membres de la Légion d’honneur décorés au péril de leur vie. Il a travaillé dans une grande entreprise de construction navale, puis Ancien élève de l’école militaire d’administration, il devient Chancelier, chef de cabinet, spécialiste des questions d’événements graves, il quitte le service actif avec le grade de colonel. Diplômé technique, breveté, il est auditeur du CFRH et de l’IHEDN. Écrivain, historien, rédacteur en chef de la revue Floréal an X. Il est Directeur Média, Mémoire et Patrimoine d’ESPRITSURCOUF. André Dulou est l’auteur de nombreux romans….plusieurs ont été présentés dans la rubrique LIVRES d’ESPRITSURCOUF dans les numéros 116 du 15 juillet 2019 « Campagne interdite », 133 du 09 mars 2020 « Amère Discipline » et 149 du 19 octobre 2020 son dernier ouvrage « Cyber-Caprices ».

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