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;La COVID
Menaces et risque individuel
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LES MENACES
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Que faire de tous ces chiffres et ces nombres que l’on nous annonce quotidiennement . En quoi nous concernent-ils ?
Lorsque l’on prend un ticket de loterie, on connaît la probabilité de gagner. S’il y a 1 million de tickets, la probabilité est de 1 sur 1 million.
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Quelle probabilité avez-vous d’avoir LA COVID et d’aller en réanimation ?
Plus le nombre global de contaminations augmente et plus le risque individuel d’être contaminé, d’être hospitalisé, d’aller en réanimation, en soins intensifs ou en surveillance continue, s’accroît parallèlement . C’est une première règle simple mais incontournable.
Ce qui est plus difficile à percevoir, est le différentiel de risque individuel de morbidité entre les catégories vaccinales de la population.
Seules les analyses statistiques évolutives permettent d’approcher la réalité et d’envisager les risques immédiats et futurs.
Les statistiques médicales sont fondamentales, indispensables à la connaissance et au progrès de la médecine. Bien faites, avec une méthodologie rigoureuse, les résultats sont indéniables. Il est bien regrettable que nombre d’avis politique, journalistique, ou même médical ne soit pas formé et compétent en statistiques médicales et se réfère uniquement à leur sentiment, même si celui ci est basé sur une conviction intime. Cela est source de confusion.
Revenons aux bases d’une réflexion médicale modeste et, si possible objective.
DES STATISTIQUES SUR LES MENACES
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La fiabilité des statistiques dépend avant tout de la justesse des données initiales.
En France, les données proviennent des déclarations des acteurs de la santé, des établissements de santé et de la base vaccin covid. Cette diversité est un gage de fiabilité car personne n’a le pouvoir de manipuler ces données. Les erreurs ne peuvent qu’être minimes, sans influence sur le résultat final.
L’apparition de nouveaux mutants de la COVID 19, DELTA et OMICRON, et l’évolution de la protection vaccinale ont conduit les statisticiens et les épidémiologistes à différencier les classes de personnes vaccinées afin de mieux connaître leur réactivité au virus. Ainsi, il apparaît 4 catégories :
- Les non vaccinés : NONVAC
- Les vaccinés avec rappel : VAC +R
- Les vaccinés de moins de 6 mois sans rappel : VAC – 6
- Les vaccinés de plus de 6 mois sans rappel : VAC + 6
Mais quels sont les risques, si l’on est Vacciné avec Rappel (VAC+R), et si l’on n’est pas Vacciné (NONVAC).
Les données statistiques sont à la disposition de chacun, notamment dans TOUSANTICOVID.
Certaines de ces données sont transmises avec retard en raison du temps nécessaire à leurs collectes.
Les dernières données sont les suivantes :
👉 Quelle probabilité d’avoir un TEST ANTICOVID Positif ?
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Pour la France, le nombre MOYEN global de TEST POSITIF fin décembre est de 200 000 par jour et probablement de l’ordre de 300 000 en janvier. Ceci ne reflète qu’une partie des positifs. Il ne prend pas en compte les asymptomatiques qui ne font pas de test.
👉 Comparatif VAC+R et NONVAC :
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Quelle probabilité d’ÊTRE CONTAMINÉ ?
Nombre de cas positif pour 100 000 personnes :
- VAC+R : 102
- NONVAC : 1127
Probabilité d’être positif :
- VAC+R : 100 000/102 = 1 chance sur 980
- NONVAC : 100 000/1127 = 1 chance sur 88
Les NONVAC ont ( 1127/102 = 11 ) 11 FOIS PLUS DE (mal)CHANCE D’ETRE CONTAMINE
Quelle probabilité de FORME GRAVE (réanimation ou soins intensifs ou surveillance continue) ?
Nombre de cas pour 1 million de personnes
- VAC+R : 4,87
- NONVAC : 182,07
Probabilité d’aller en réanimation :
- VAC : 1 000 000/4,87 = 1 chance sur 205338
- NONVAC : 1 000 000/182,07 = 1 chance sur 5492
Les NONVAC ont (182,07/4,87= 37,3) 37 FOIS PLUS DE (mal)CHANCE DE FAIRE UNE FORME GRAVE
AU TOTAL : Les NONVAC ont 11 fois plus de chance d’être contaminés et lorsqu’ils sont contaminés, 37 fois plus de risque d’aller en réanimation.
Un NONVAC peut avoir 400 fois (11×37) plus de risque d’aller en réanimation, en soins intensifs ou en surveillance continue, qu’un VAC+R.
Pour ceux qui n’ont pas eu le rappel, VAC-6 ou VAC+6 :
- Le risque d’être contaminé est 4 fois supérieur au VAC+R.
- Le risque d’aller en réanimation est :
- Pour les VAC- 6 : 2,1 fois supérieur au VAC+R
- Pour les VAC+6 : 4,6 fois supérieur au VAC+R
Ces données statistiques démontrent les risques encourus et confirment l’intérêt fondamental du rappel (3eme dose) . Les études statistiques auront pour but de déterminer si une 4eme dose est inutile, souhaitable ou indispensable.
UNE PRÉCAUTION DE PLUS, si, avant d’aller dans une réunion d’amis ou professionnelle, les participants font un autotest ( fiabilité environ 80%), qu’ils sont négatifs, et respectent strictement les gestes de distanciation, les risques sont divisés par 3 ou 4 soit au maximum 1 chance sur 600 000 à 800 000 d’aller en réanimation.
On a plus de chance de gagner au loto…
RISQUE : LA RÉANIMATION ET SES CONSÉQUENCES
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La réanimation est pour de nombreuses personnes un terme plus ou moins abstrait, et, seuls, ceux qui y ont été confrontés en tant que malade, accompagnant et soignant, savent le drame, la douleur, la pénibilité, et la tragédie qui y règne.
- Un drame pour la famille qui perçoit la souffrance de son proche avec la crainte de le perdre.
- Une charge incommensurable pour les soignants qui se battent intellectuellement, moralement , et physiquement pour gagner sur le destin.
- Enfin un calvaire pour le malade qui souffre dans sa chair et lorsqu’il survit doit faire le bilan de séquelles plus ou moins lourdes et handicapantes.
En effet, une intubation, une baisse de tension, un coma, un alitement prolongé, ont des conséquences parfois graves et invalidantes à cours et à long terme et peuvent détruire l’avenir du patient.
Parmi les séquelles graves, il n’est pas rare d’avoir :
- Des troubles :
- Cérébraux,
- Moteurs,
- Mentaux,
- Mnésiques (1),
- Qui peuvent diminuer, altérer la fonction pulmonaire rétractions pulmonaires que l’on appelle atélectasie (2),
- Favoriser des insuffisances respiratoires ..
- Et bien d’autres séquelles
N’allez pas en réanimation, faites vous vacciner et soyez exigeant pour le respect des gestes barrières pour vous, votre entourage, et pour les autres.
(1) MNESIQUES : Correspondent à l’incapacité ou la difficulté à mémoriser un fait actuel à retrouver un souvenir. Les « trous » de mémoire, sont souvent anodins mais ils peuvent être invalidants lorsqu’une maladie ou un traumatisme sont en cause.
(2) ATÉLECTASIE : Les bronches se divisent en voies plus petites, les bronchioles, puis en petits sacs fragiles en forme de grappe, les alvéoles. Parfois, les bronches et les bronchioles se bouchent et bloquent le flux d’air. Se produit alors un affaissement de tout ou partie des poumons.
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POUR ALLER PLUS LOIN
par André Dulou (**)
👉 DEUX ANS APRES LE DEBUT DE LA PANDEMIE, VOICI CE QUE L’ON SAIT SUR LES ORIGINES DU COVID-19
(Le JDD, Philippe Grandcolas)
Philippe Grandcolas, directeur de recherche CNRS, systématicien et directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), au Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), revient sur les hypothèses encore en suspens quant à l’émergence du Covid-19.
Le Covid-19 est probablement la pandémie et la maladie infectieuse la plus médiatisée de tous les temps. D’autres zoonoses – ces maladies dont l’agent infectieux est issu d’un animal – ont eu aussi un grand retentissement sociétal, comme le sida (virus HIV) qui tue encore plus d’un demi-million de personnes par an dans le monde. Et d’autres maladies tout aussi terribles, comme le paludisme ou Ebola, frappent tout particulièrement les régions tropicales et on peut regretter qu’elles n’inquiètent guère les habitants et les dirigeants des puissants pays du Nord.
Émergence du Covid-19, à chacun son hypothèse!
La question de l’origine du Covid-19 a une part importante dans la médiatisation inédite de la pandémie. Les hypothèses se sont multipliées, évoquant aussi bien le passage naturel à l’humain depuis une chauve-souris – avec ou sans hôte intermédiaire (pangolin, civette, vison, chien viverrin, etc.) – que l’échappement d’un laboratoire de virologie dans la ville chinoise de Wuhan.
💻 Pour lire la totalité de l’article :
https://www.lejdd.fr/Societe/Sante/deux-ans-apres-le-debut-de-la-pandemie-voici-ce-que-lon-sait-sur-les-origines-du-covid-19-4085789
👉 Autre version de l’article : EN 2022, TIRONS LES LEÇONS DES CONTROVERSES SUR LES ORIGINES DU SARS-COV-2
(THE CONVERSATION, Philippe Grandcolas)
💻 Pour lire la totalité de l’article :
https://theconversation.com/en-2022-tirons-les-lecons-des-controverses-sur-les-origines-du-sars-cov-2-173102
👉VARIANT OMICRON DU SARS-COV-2 : QUE SAIT-ON ET FAUT-IL S’INQUIÉTER ?
(Fédération de microbiologie)
Sylvain Brisse1,2,* et Federica Palma2
Membres du comité de Direction de la Section Epidémiologie et Génomique des Populations de la SFM
1 Unité Biodiversité et Epidémiologie des Bactéries Pathogènes, Institut Pasteur, Paris
2 Centre de Resources Biologiques de l’Institut Pasteur, Paris
* sbrisse@pasteur.fr
QU’EST-CE QU’OMICRON ?
Omicron est un variant du virus SARS-Cov-2, qui représente une nouvelle lignée phylogénétique appelée B.1.1.529 dans la nomenclature scientifique Pango (voir Nommer les souches de SARS-CoV-2). Cette lignée est caractérisée par de multiples mutations génétiques par rapport à la souche ancestrale de SARS-CoV-2. Ce variant a été classé par l’OMS comme un variant préoccupant (VOC), en raison d’inquiétudes concernant l’échappement immunitaire et sa transmissibilité potentiellement accrue par rapport au variant Delta, actuellement dominant en Europe et dans les autres parties du monde. Omicron a été détecté pour la première fois au Botswana le 11 novembre 2021 (ECDC, 2021).
Pourquoi cet emballement médiatique ?
Auparavant, la lenteur dans la reconnaissance du danger posé par le variant Delta (plus de six mois avant d’être classifié comme VOC) avait mis en évidence l’importance d’agir plus rapidement pour mieux contrôler les nouveaux variants potentiellement dangereux. De nombreux experts considèrent Omicron comme “le variant le plus inquiétant que nous ayons vu” étant donné que cette souche comporte un nombre exceptionnel de mutations, étant le plus divergent jusqu’à présent. La souche présente environ 60 mutations (50 non-synonymes, 8 synonymes et 2 non codantes) dont une trentaine dans le gène de la protéine Spike, qui sert au virus à entrer dans les cellules et est la cible des vaccins. Une fraction importante de ces mutations sont non-synonymes, ce qui suggère une sélection positive et donc une adaptation du variant. Il pourrait avoir une transmissibilité augmentée, réduire l’efficacité des vaccins et/ou être plus virulent. Mais on sait peu de choses pour l’instant, et la vitesse à laquelle le variant Omicron a été désigné VOC contraste avec le peu de données disponibles
💻 Pour lire la totalité de l’article :
https://www.sfm-microbiologie.org/2021/12/08/variant-omicron-du-sars-cov-2-que-sait-on-et-faut-il-sinquieter/
LE POINT SUR L’ACTUALITÉ :
👉 DIRECT. Covid-19 : « pas loin » de 300 000 cas ont été recensés en 24 heures, annonce Olivier Véran
L’annonce, qui constituerait un nouveau record de contaminations, doit être officialisée dans la soirée par Santé publique France.
💻 Pour lire la totalité de l’article :
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/direct-pass-vaccinal-le-calendrier-du-gouvernement-menace-apres-la-suspension-a-l-assemblee_4903723.html
Docteur Paul Lopez (*) Médecin retraité. |
Colonel(ER) André Dulou (**) Président de la Gironde de la société des membres de la Légion d’honneur, président d’Aquitaine des membres de la Légion d’honneur décorés au péril de leur vie. |
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