Une Europe toujours en devenir ?

André Dulou (*)
Directeur Média, Mémoire et Patrimoine
d’ESPRITSURCOU
F

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Les dynamiques qui sont mises en œuvre pour construire un pôle européen de puissance du niveau régional, pouvant se placer à un niveau satisfaisant, entre les puissances industrielles et stratégiques de notre temps, sont de nouveau interrogées, non parce qu’elles peuvent évoluer, mais parce qu’elles vont de l’avant.

Délicate et difficile tâche que celle de procurer du lien au sein d’un ensemble hétérogène de nombreux Etats, de différentes habitudes, structures, à la fois monolithiques, exigeantes, reposant sur des cultures qui peuvent s’opposer, et gérant des populations aux désaccords souvent profonds.

Or, l’une des questions fondamentales qui parait manquer à cette Europe, est bien celle d’une autorité commune, d’une charte d’ensemble, d’une « convention » d’union, qui viendrait ne pas dicter aux Etats souverains ce qu’il faut accomplir, alors que la volonté des peuples diverge sur des modèles souvent opposés. C’est ainsi que l’Europe de la défense peine à se construire, que la politique agricole commune connaît des échecs retentissants, et que les administrations étatiques ne reconnaissent pas celle de l’Europe pour leur être située au-dessus d’elles-mêmes.

Dans le temps d’aujourd’hui, les menaces ne manquent pas, bien réelles, alors que la guerre est à nos portes, que les espaces, y compris celui du cyber sont l’objet d’attaques récurrentes.

Quant au plan judiciaire, l’introduction d’une cour qui est internationale ne convainc pas dans des décisions qui montrent du doigt tel ou tel Etat, en faisant fi de la Nation qui le compose.

En bref, doit-on rationnaliser l’Europe, au point d’en effacer les composantes ?

C’est là une question de forces internes qui devraient tenir compte des positions exogènes des Etats. Disposer d’un Parlement, d’une administration, d’une diplomatie, forme au sein de l’Europe un ensemble qu’il est stratégique de mettre à l’épreuve des relations internationales, économiques, et géopolitiques. Encore faut-il percevoir dans cette acception non seulement l’émergence d’une « Europe puissance », mais également l’établissement d’une « Europe écoutée » que ce soit à l’intérieur comme à l’extérieur, avec des Européens conscients d’être à la fois les citoyens d’Etat autant que population européenne : la paix que tout le monde réclame est bien autre chose qu’un statut de « non guerre ».

Peut-on encore espérer une « pax Europae » ?

Tant que la défense de l’Europe, orchestrée par l’OTAN sera différente de la défense européenne, n’y aura-t-il pas là une subordination non pertinente ?

Sa grande ancienne « pax Romana » avec son Sénat, ses légions, mais aussi ses croyances et ses pratiques en une mythologie développée, nous démontre toutes les vicissitudes à surmonter encore pour faire de l’Europe une force réelle, convaincante pour donner du sens à sa construction.

Bonne lecture.


A LA UNE

Comment définir les frontières européennes ?

(Diploweb, 19 juin 2024, Pierre Verluise)

Mal nommer les choses, c’est rajouter aux malheurs du monde. Les questions européennes sont complexes. Voici pourquoi il importe de mettre de la clarté dans l’usage des mots. Parler d’Europe pour désigner l’UE est un abus de langage qui ajoute à la confusion, surtout quand il s’agit de définir les frontières européennes.
A l’occasion d’une commande du quotidien La Croix (13 juin 2024), l’auteur explique aussi clairement que possible les différences entre l’Europe géographique et les institutions européennes. Et par quels processus les frontières de l’Union européenne pourraient évoluer. Ou pas.

EXISTE-T-IL dans les traités européens une définition des pays qui peuvent être éligibles à une adhésion à l’Union européenne (UE) ? Oui et non. Le Traité de Lisbonne précise : « Tout État européen qui respecte les valeurs visées à l’article 2 [1] et s’engage à les promouvoir peut demander à devenir membre de l’Union » (Art. 49). Mais il n’existe pas de carte ou liste des « Etats européens ». Autrement dit, les frontières maximales de l’UE ne sont nulle part définies. Ce qui paraît à la fois malin et inquiétant. Malin parce que cela n’insulte pas l’avenir en laissant une porte ouverte à une opportunité qui ferait sens. Inquiétant pour des composantes des opinions publiques qui ont l’impression que l’UE peut s’élargir sans limite.

L’espace européen se réduit-il à l’Union européenne ? Non. Personne ne conteste à la Suisse ou à la Norvège, leur qualité de pays européen. Et pourtant ces pays n’appartiennent pas et ne candidatent pas ou plus à l’UE. L’Europe ne se réduit pas à l’UE. Et l’UE n’a aucune légitimité à parler au nom de l’« Europe », c’est-à-dire en lieu et place d’un sous-continent qui comprend nombre de pays qui ne sont pas de l’UE et ne souhaitent pas tous l’intégrer. Passée de 6 à 28 puis 27 membres l’UE est, certes, attractive mais elle peut aussi être répulsive comme en témoigne la sortie du Royaume-Uni en 2020. L’UE peut aussi laisser indifférent, et pourquoi pas ? L’UE peut même nourrir la détestation et le mépris d’un pays en partie européen : la Russie poutinienne. C’est ainsi. L’UE ne peut donc en aucun cas prétendre incarner l’identité européenne… et ce n’est pas grave.

L’Europe géographique

Aussi, pour définir les frontières européennes faut-il a minima éclaircir le sens des mots Europe et Européens. De quoi s’agit-il ? Il importe de distinguer l’Europe géographique de l’Union européenne. L’Europe géographique est une convention, discutable comme toutes les conventions. A l’Ouest de l’Eurasie, les limites de l’Europe géographique s’étendent par convention des îles Svalbard (N), aux Açores (O), au détroit de Gibraltar (S), au détroit du Bosphore (SE) puis au Caucase dominé par le mont Elbrouz (5 642 m.) puis remontent à l’Oural (E) dominé par le mont Narodnaïa (1 895 m.). Chacun comprend que le tsar Pierre Le Grand a fait placer voici trois siècles la limite conventionnelle de l’Europe géographique à l’Oural pour prouver que la Russie est pour partie un pays européen, donc moderne.

Au vu de l’absence de définition dans les traités des « États européens » éligibles à l’Union européenne, non seulement l’Ukraine est – au vu de sa situation géographique – à l’évidence dans son droit, mais la Biélorussie et Russie d’Europe pourraient candidater à la candidature. Qui peut contester aux Biélorusses et aux Russes vivant à l’Ouest de l’Oural leur qualité d’Européens ? Ils sont dans une certaine mesure aussi (il)légitimes à parler « au nom de l’Europe » que les Suisses (hors UE) ou les Français (UE).

https://www.diploweb.com/Comment-definir-les-frontieres-europeennes.html


REVUE DE PRESSE ESPRIT SURCOUF n°235

SOMMAIRE

HISTOIRE
      Histoire de l’Union économique et monétaire et de l’Euro

GEOPOLITIQUE :

  1. L’Union européenne face à la cybermenace
  2. La santé absente de l’agenda stratégique 2024-2029 de l’UE
  3. Mark Rutte en passe de prendre la tête de l’OTAN

ECONOMIE :

  1. Alerte sur la logistique : la France en panne de stratégie
  2. Un groupe tchèque prend le pouvoir chez Gaussin ( Véhicules logistiques)
  3. Acteurs français, scénario italien : pour quelle chute ?

DEFENSE ET SECURITE :

  1. La justice annule l’interdiction de présence des industriels israéliens à Eurosatory
  2. Eurosatory 2024 : les premiers VL MICA livrés aux armées françaises
  3. Un nouvel hôpital militaire sera bien implanté sur le camp militaire de Sainte-Marthe à Marseille

TOUR D’HORIZON DE MEDIAS SPECIALISES

ARTICLES EN LANGUE ETRANGERE

TEXTES PARUS AU JOURNAL OFFICIEL

(*) Colonel (ER) André Dulou, auditeur de l’IHEDN (156ème session régionale) est le président de la Gironde de la Société des membres de la Légion d’honneur et le président d’Aquitaine des membres de la Légion d’honneur décorés au péril de leur vie. Il est également le responsable de la revue de presse « Défense » de l’Union des associations d’auditeurs de l’IHEDN et rédacteur en chef de la revue « Floréal an X ». Auteur chez Edilivre, il est Directeur Média, Mémoire et Patrimoine d’ESPRITSURCOUF. Il est rédacteur de la revue d’actualité d’ESPRITSURCOUF et du Sémaphore d’Espritscors@ire

HISTOIRE

 

Histoire de l’Union économique et monétaire et de l’euro

(Toute l’Europe, 04 janvier 2023, mis à jour par Arthur Olivier)

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Comment la construction européenne a-t-elle abouti à une monnaie unique ? Par quels moyens la zone euro a-t-elle été bâtie ? Quel est le dernier pays à avoir adopté l’euro ? Toute l’Europe retrace l’histoire de l’Union économique et monétaire (UEM) et de l’euro.

L’idée de créer une monnaie unique à l’ensemble de la Communauté économique européenne (CEE) fait une première apparition dans les années 1960. Un projet qui n’était était donc initialement pas prévu par les traités européens. Cette absence tenait au fait que les six Etats membres fondateurs participaient déjà au système monétaire international de Bretton Woods, lequel fixait les cours de change des devises.

A la fin des années 60, des problèmes monétaires internationaux commencent cependant à entraver le bon fonctionnement de la CEE, créée en 1957 sur l’idée d’un grand marché unique européen. Les divergences croissantes entre les économies des Etats membres, ainsi que les stratégies monétaires (dévaluation) risquent alors de mettre en péril l’Union douanière.

Afin d’arriver progressivement à une harmonisation de ces économies, la Commission Hallstein présente le 12 février 1969 le plan Barre, du nom du vice-président français de la Commission en charge des Affaires monétaires (qui deviendra plus tard Premier ministre). Raymond Barre envisage le développement progressif de relations monétaires plus étroites entre les Etats membres ainsi qu’une meilleure concertation entre leurs politiques économiques. Il propose en outre d’obliger les Six à ne faire aucun changement dans les parités des monnaies (sauf par un accord préalable), afin de faire face aux déséquilibres entre les devises nationales et d’écarter l’épouvantail d’une crise monétaire internationale. Les pays à faible monnaie comme la France considéraient en effet la solidarité monétaire comme primordiale.

Le plan, adopté le 17 juillet 1969 par les ministres des Finances des Six, fera l’objet de réflexions plus approfondies. Le Sommet de la Haye, ayant lieu quelques mois plus tard, représente ainsi l’occasion pour les chefs d’Etat et de gouvernement de créer les conditions nécessaires à la mise en œuvre d’une Union économique et monétaire (UEM).

https://www.touteleurope.eu/histoire/histoire-de-l-union-economique-et-monetaire-et-de-l-euro/


DEFENSE

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Cette semaine, examinons ces menaces, ces exigences et ces oublis de l’Europe, pour être reconnue sur le plan international.

1 – L’Union européenne face à la cybermenace
(Revue Conflits, 18 juin 2024, Alexis Deprau)

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Attaqués à plusieurs reprises par des cyber attaques, les pays de l’Union européenne ont adapté leur stratégie afin de pouvoir répondre à ces nouvelles menaces. 

Avril 2007, une série de cyberattaques visa les sites web d’organisations estoniennes, tels que le Parlement estonien, les banques, les ministères, les journaux et diffuseurs. Cette grave cybermenace influença à n’en pas douter l’Union européenne, pour l’édiction de la directive du 8 décembre 2008 relative au recensement et à la désignation des infrastructures critiques européennes (1). Se limitant néanmoins aux secteurs de l’énergie et des transports, elle n’apporta aucune action concrète. Elle se contenta tout au mieux d’appeler les Etats-membres à identifier les infrastructures critiques concernées et prévoir des mesures de sécurité, sans entrer véritablement dans le détail des mesures nécessaires.

Et ce qui devait arriver arriva, une attaque informatique visa le marché européen du carbone en janvier 2011 : la Commission européenne suspendit les transactions sur cette plateforme permettant d’acheter et de revendre des quotas d’émission de carbone, pour ne redevenir complètement opérationnelle que trois mois plus tard.

Les différentes cybermenaces 

Parler de cybermenace est un fait, mais quels sont les types d’attaques répertoriés ? Elles peuvent être variées et répertoriées selon trois modes principaux (2) :

  • la « guerre pour l’information » ou cyberespionnage, visant à pénétrer les réseaux en vue de récupérer les informations qui y circulent ou y sont stockées ; 
  • la « guerre contre l’information » ou sabotage, qui s’attaque à l’intégrité de systèmes informatiques pour en perturber ou en interrompre le fonctionnement (avec les attaques par déni de service) ;
  • la propagande de désinformation ou d’action politique (Covid 19, conflit russo-ukrainien, conflit entre Israël et le Hamas). 

La déstabilisation par déni de service (ou Denial of Service attack, DOS) consiste plus précisément en l’envoi massif de données pour perturber l’accès aux pages Web, comme en Estonie ou au sein de l’Union européenne en 2011. Le Japon fut de même l’objet de près de 450 millions de cyberattaques visant les Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo (un nombre d’attaques 2,5 fois plus élevé que lors des Jeux Olympiques de Londres en 2012). 

Il ne faut pas oublier non plus la cybercriminalité qui, de l’aveu du général Marc Boget (3), aurait représenté 6 000 à 7 000 milliards de dollars en 2020 à travers le monde, avec une attaque par rançon-logiciel toutes les 11 secondes. Ce coût de la cybercriminalité est dix fois plus élevé qu’en 2018, le Center for Strategic and International Studies (CSIS) et la société McAfee l’ayant évalué cette année-là à 600 milliards de dollars (4).

Malgré l’adoption de nombreux documents ou plans d’action, l’Union européenne ne semblait pas encore avoir pris la mesure de l’importance des enjeux liés à la sécurité des systèmes d’information en 2012. Trois lacunes avaient alors été constatées : un véritable manque de stratégie globale du cyberespace à l’échelle européenne ; une dispersion des acteurs avec une concurrence entre les différentes directions générales pour le pilotage des enjeux de cybersécurité au sein de l’Union ; enfin, un manque d’efficacité.

Il apparaissait dès lors évident en 2012 que, « malgré l’adoption d’un grand nombre de textes, l’action concrète de l’Union européenne dans ce domaine est restée jusqu’à présent relativement limitée », soulignant à cette époque-là une implication encore insuffisante de l’Union européenne en la matière (5).

https://www.revueconflits.com/lunion-europeenne-face-a-la-cybermenace-une-strategie-de-regulation-a-lepreuve-des-souverainetes-nationales/

2 – La santé absente de l’agenda stratégique 2024-2029 de l’UE
(Euractiv, Luisa Antunes, translated by Jeanne Manikieu)

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La santé sera la grande absente des priorités établies par le Conseil européen pour la législature 2024-2029, selon une ébauche de l’agenda stratégique de l’UE consultée par Euractiv.

Les dirigeants du bloc discutent actuellement des grandes orientations et des objectifs qui guideront l’Union pour les cinq prochaines années. Cet agenda stratégique sera adopté par les Vingt-Sept lors du sommet du Conseil les 27 et 28 juin.

Le document interne daté du 12 juin ayant fait l’objet d’une fuite se concentre principalement sur les défis géopolitiques auxquels est confrontée l’UE en matière de sécurité et de défense, mais laisse complètement la santé sur la touche.

« Choquant que la fuite du document stratégique de l’UE 2024-2029 ne mentionne pas la santé », a réagi l’eurodéputée portugaise Sara Cerdas, membre du groupe des Socialistes et Démocrates européens (S&D) sur X, vendredi dernier (14 juin).

La santé n’est en effet mentionnée que deux fois dans le document et est intégrée dans des dossiers plus importants tels que la défense et l’intelligence artificielle (IA).

Le terme « santé » apparaît pour la première fois lorsque l’UE déclare qu’elle « renforcera sa résilience, sa préparation et ses capacités de réaction aux crises ».

Cette phrase s’inscrit dans le contexte de « la réponse collective au bien-être cybernétique et hybride » et la lutte contre « le terrorisme et l’extrémisme violent ».

L’eurodéputé finlandais Nils Torvalds (Renew) a confié à Euractiv qu’il était « quelque peu surprenant et inquiétant que les dirigeants semblent avoir déjà oublié les horreurs de la dernière pandémie ainsi que les risques sanitaires auxquels nous sommes confrontés en raison du changement climatique et des substances nocives créées par l’Homme, telles que les per- et polyfluoroalkyles (PFAS) ».

La seconde mention de la santé intervient lorsque le texte précise que l’UE voit ce domaine comme l’un des « secteurs sensibles et des technologies clés de l’avenir », au même titre que la défense, l’espace et l’IA, dans lesquels l’UE renforcera ses propres capacités afin de « réduire les dépendances néfastes » et de « ne pas permettre l’affaiblissement de nos marchés ouverts ».

https://www.euractiv.fr/section/sante/news/la-sante-abstente-de-lagenda-strategique-2024-2029-de-lue/

3 – Mark Rutte en passe de prendre la tête de l’OTAN
(RFI, 18 juin 2024, avec agences)
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La Hongrie et la Slovaquie se sont dit prêtes à soutenir la nomination de Mark Rutte en tant que prochain secrétaire général de l’Otan, a déclaré mardi 18 juin le Premier ministre Viktor Orban, ce qui lève l’un des derniers obstacles à la désignation du Premier ministre néerlandais sortant à la tête de l’Alliance atlantique.

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, jusqu’ici opposé à la nomination à la tête de l’Otan de son homologue néerlandais Mark Rutte, a finalement décidé mardi 18 juin de se rallier à sa candidature après avoir obtenu les garanties nécessaires.

Mark Rutte est largement favori pour remplacer le Norvégien Jens Stoltenberg aux fonctions de secrétaire général de cette organisation d’ici à la fin de l’année, après avoir reçu le soutien de la plupart de ses membres, y compris celui des États-Unis. Mais il s’était heurté jusqu’à présent à l’opposition de Viktor Orban, qui soutenait le seul autre candidat, l’ancien président roumain Klaus Iohannis.

« Je pense qu’il est évident que nous sommes proches d’une décision au sein de l’Alliance. Et c’est, à mon avis, une bonne nouvelle », a déclaré Jens Stoltenberg depuis Washington lors d’une conférence de presse conjointe avec le secrétaire d’État américain, Antony Blinken.

Mark Rutte « a confirmé » que s’il obtenait ce poste, la Hongrie ne serait pas obligée de participer aux activités de l’Alliance atlantique en Ukraine et, « au regard de cet engagement, la Hongrie est prête à le soutenir », a déclaré Viktor Orban sur X. Il a accompagné son message d’une lettre dans laquelle le responsable néerlandais dit « soutenir pleinement » l’accord en ce sens conclu la semaine dernière avec Jens Stoltenberg, à l’occasion d’une visite à Budapest.

https://www.rfi.fr/fr/europe/20240618-mark-rutte-en-passe-de-prendre-la-t%C3%AAte-de-l-otan


ECONOMIE
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Des investissements stratégiques à repenser, des décrochages à combler : toute une économie perturbée.

1 – Alerte sur la logistique : la France en panne de stratégie
(Le portail de l’IE, 17 juin 2024, SIE 27) 
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 Le dernier rapport J’Attaque ! publié par l’Ecole de Guerre Economique propose une grille de lecture sur le secteur de la logistique français, exposé à des défis sans précédents durant la crise du Covid. Les perturbations ont révélé des vulnérabilités majeures et souligné la nécessité urgente de repenser les capacités logistiques nationales. A l’instar de la Chine, des États-Unis ou de l’Allemagne, il est essentiel que la France développe et suive un plan stratégique national dédié à la logistique.

Préface de Christian Harbulot

 Dans un monde de plus en plus dangereux et menacé par le chaos, personne ne peut plus ignorer l’importance de la logistique dans le fonctionnement d’un pays comme la France. Il n’est pas possible de nier une telle évidence lorsqu’il s’agit de fournir à la population française l’alimentation dont elle a besoin pour se nourrir ou les médicaments pour se soigner. Des alertes sont déjà apparues lors des dernières années quand on a pris conscience du degré d’impréparation du pouvoir politique afin de combattre une pandémie ou pour faire face aux besoins d’une économie de guerre. Ce dossier J’attaque ! conçu par la promotion SIE 27 de l’École de Guerre Économique, est une mise en garde sur le chemin qui reste à parcourir afin de préparer la France à affronter les problèmes à venir. Le pouvoir politique ne peut se contenter de gérer la question logistique dans une démarche de gestion de crise. Que ce soit en économie ou en économie de guerre, la logistique est devenue un enjeu stratégique de court/moyen et long terme. Des pays ont déjà relevé ce défi et ont compris que la logistique ne consiste pas seul

de gestion de crise. Que ce soit en économie ou en économie de guerre, la logistique est devenue un enjeu stratégique de court/moyen et long terme. Des pays ont déjà relevé ce défi et ont compris que la logistique ne consiste pas seulement à être capable de satisfaire les besoins vitaux de la population mais aussi qu’elle doit devenir la source d’enrichissement du pays. C’est l’exemple que nous donne la Chine communiste avec sa stratégie des nouvelles routes de la soie. Il est grand temps que le pouvoir politique français se donne les moyens de prendre en compte les quatre grands enjeux géoéconomiques de la question logistique que sont le ferroviaire, le routier, le portuaire et l’aérien. Nous insistons pour dire que c’est la vision globale qui est déterminante et non une approche sectorielle où chacun défend ses intérêts particuliers que ce soit dans le monde privé comme dans les administrations. Si l’Union Européenne est un aspect déterminant du problème, il n’en demeure pas moins vrai que c’est d’abord et avant tout au niveau de la France que la réflexion gouvernementale doit prendre racine car chaque Etat Membre défendra ses propres intérêts.

https://www.portail-ie.fr/univers/surete-et-gouvernance-des-risques/2024/alerte-sur-la-logistique-la-france-en-panne-de-strategie/

2 – Un groupe tchèque prend le pouvoir chez Gaussin (Véhicules logistiques)
(Information fournie par Boursorama avec AFP, 19 juin 2024)

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La prise de pouvoir du groupe tchèque CSG au sein de Gaussin, constructeur français de véhicules pour la logistique en difficulté, a été avalisée mardi par les actionnaires, a-t-on appris auprès de la direction de Gaussin.

L’assemblée générale ordinaire, tenue à Héricourt (Haute-Saône) siège de Gaussin, « a approuvé la nomination de quatre nouveaux administrateurs représentant le groupe CSG » (Czechoslovak Group), a indiqué un porte-parole de Gaussin à l’AFP.

Conglomérat d’une centaine d’entreprises de l’industrie et de la défense selon son site Internet, CSG détient ainsi quatre des cinq postes du conseil d’administration, complété par Christophe Gaussin, l’héritier de l’entreprise familiale créée à la fin du XIXème siècle, a précisé la même source.

Actionnaire de référence de Gaussin, mais minoritaire avec un peu plus de 20 % du capital de cette société cotée détenue principalement par le public, CSG « a la possibilité de devenir majoritaire à tout moment », a indiqué le porte-parole, par conversion en actions de son prêt de 15 millions d’euros octroyé à Gaussin l’an dernier, s’étant ajouté à l’injection au capital de 15 autres millions d’euros.

Jusqu’alors président-directeur général, Christophe Gaussin « conserve sa qualité de directeur général » tandis que la présidence revient à Jakub Sip, l’un des représentants de CSG, après la décision de « dissocier les fonctions », prise par un conseil d’administration dans la foulée de l’assemblée générale mardi, précise un communiqué de Gaussin.

https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/un-groupe-tcheque-prend-le-pouvoir-chez-gaussin-vehicules-logistiques-afe1528d1e1eb8015d390e72489c6af6

3 – Acteurs français, scénario italien : pour quelle chute ?
(Economie matin, 19 juin 2024, Alexis Bienvenu) 
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Depuis l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale française le 9 juin dernier, le marché français accuse une baisse notable par rapport à ses homologues européens. Du 10 au 13 juin inclus, le CAC 40 a dévissé de 3,6% contre -1,4% pour le Stoxx Europe 600. Du côté obligataire, l’écart de rendement entre le taux à 10 ans allemand et son homologue français s’est élargi de près de 50%, passant d’environ 50 à 75 points de base.

Il retrouve ainsi ses niveaux de 2017, qui reflétaient déjà – entre autres – des craintes au sujet de l’élection présidentielle française. Si l’écart France-Allemagne devait dépasser ce niveau, le point de comparaison deviendrait alors la crise de la zone euro en 2011-2012, lorsque l’on se demandait si la zone euro n’éclaterait pas. A l’époque, la Grèce était en défaut de paiement, et le « Front National », ancienne dénomination du Rassemblement National, défendait la sortie de la France hors de la zone euro.

Le décrochage financier de la France peut-il aller beaucoup plus loin ? Il est naturellement impossible de le prédire, tant les scénarios politiques envisageables sont nombreux, et les surprises de marchés incontrôlables à court terme.

Cependant, l’histoire fournit quelques points d’appui à la réflexion, même si chaque contexte est unique. Un des récents épisodes pouvant se rapprocher de l’hypothèse d’une coalition protestataire dominant l’Assemblée nationale française s’est déroulé en 2018 en Italie. Au sortir des élections de mars, aucune coalition n’avait obtenu une majorité absolue. La formation « cinq étoiles » M5S, protestataire inclassable, aux revendications à la fois sociales et souverainistes, s’était imposée avec 32% des voix. La Ligue, classée à l’extrême droite, avait remporté 17% des suffrages. Après des semaines de négociations, ces deux partis formèrent une coalition, aboutissant à la nomination de Giuseppe Conte comme Premier ministre. Le programme économique était très dépensier : un « revenu de citoyenneté » était introduit pour les personnes à faible revenu, parallèlement à des allègements d’impôt. La coalition tint jusqu’en août 2019, date à laquelle le chef de la Ligue, Matteo Salvini, sortit de la coalition, forçant la démission du gouvernement Conte.

https://www.economiematin.fr/acteurs-francais-scenario-italien-bourse-bienvenu


DEFENSE ET SECURITE

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Trois articles qui veulent montrer les évolutions en cours, tant sur le plan international qu’en ce qui concerne les investissements de sécurité et de santé.

1 – La justice annule l’interdiction de présence des industriels israéliens à Eurosatory
(L’Usine nouvelle, 19 juin 2024, avec Reuters)
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Après une décision de la Chambre de commerce, les entreprises israéliennes vont finalement pouvoir participer au salon de la défense et de la sécurité Eurosatory, qui se tient du 17 au 21 juin à Villepinte. Leur exclusion, décidée après des frappes israéliennes sur la ville palestinienne de Rafah, a été jugée discriminatoire. 

Le tribunal de commerce de Paris a ordonné à la société Coges, organisatrice du salon de la défense et de la sécurité Eurosatory, de suspendre l’interdiction de participation des industriels israéliens, peut-on lire dans une ordonnance datée de mardi 18 juin.

Cette ordonnance a été publiée sur X par l’avocat Patrick Klugman représentant la Chambre de commerce France-Israël qui avait saisi la justice pour protester contre la décision des autorités françaises.

Les entreprises exclues après des frappes israéliennes sur la ville de Rafah

Fin mai, le ministère des Armées avait annoncé que les entreprises israéliennes ne seraient pas présentes à Eurosatory, invoquant des conditions qui « ne sont plus réunies » après des frappes israéliennes sur la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

« Le président du tribunal de commerce de Paris vient de juger que la mesure d’exclusion des sociétés israéliennes de Eurosatory est discriminatoire. Il a ordonné de la faire cesser », a déclaré Patrick Klugman sur X.

Le salon Eurosatory se tient actuellement, et jusqu’à vendredi, à Villepinte (Seine-Saint-Denis), près de Paris. Le rendez-vous biannuel a changé de nature avec la guerre en Ukraine. Les plus de 2000 industriels présents tentent de prendre en compte la réalité du terrain et les exigences d’un conflit de haute intensité. Dans son discours inaugural, le ministre français des Armées Sebastien Lecornu s’est d’ailleurs félicité du caractère «opérationnel» de la manifestation.

https://www.usinenouvelle.com/article/la-justice-annule-l-interdiction-de-presence-des-industriels-israeliens-a-eurosatory.N2214766

2 – Eurosatory 2024 : les premiers VL MICA livrés aux armées françaises
(Home FOB, 18 juin 2024, Nathan Gain)
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Le système de défense antiaérien VL MICA est entré en service dans l’armée de l’Air et de l’Espace, confirme la Direction générale de l’armement (DGA) à l’occasion du salon de défense Eurosatory.

Le bouclier anti-aérien français récupère de l’épaisseur. Deux systèmes VL MICA acquis l’an dernier de façon réactive ont été livrés à l’armée de l’Air et de l’Espace par la DGA, annonce la direction. Ils viennent combler le « trou » créé fin 2022 par la cession à l’Ukraine de deux systèmes Crotale NG. 

Le VL MICA est déjà qualifié et en production lorsque la France le commande en avril 2023. Si l’opération a nécessité un travail d’intégration, l’acquisition d’une capacité disponible sur étagère et la prise en compte de la formation dans le calendrier auront permis de gagner un temps précieux. « Grace à une mobilisation de tous, industriels, armée de l’Air et de l’Espace et DGA, il a été possible de réceptionner les deux systèmes à peine plus d’un an plus tard », relève la DGA.

Variante terrestre d’un missile air-air MICA « bien connu de l’armée de l’Air et de l’Espace », ce système courte portée permet l’interception d’une menace en tout temps, à 360°, dans un rayon de 20 km et jusqu’à 9 km d’altitude. Conçu pour tirer les missiles MICA IR et RF, il a notamment été acquis par les forces armées omanaises et marocaines. 

Polyvalent, le VL MICA « permet de traiter un grand nombre de menaces aériennes. Les avions de tous types bien évidemment, mais aussi les hélicoptères, les drones ou les missiles tactiques et de croisière », précise la DGA. Dans les rangs français, chaque système repose sur un centre de coordination tactique (Tactical Operations Center ou TOC) connecté à deux lanceurs verticaux mettant en oeuvre quatre missiles intercepteurs. Le tout est relié au radar de surveillance GM 200 produit par Thales. 

Tout se passe à l’intérieur du TOC, un conteneur rassemblant l’ensemble des fonctions et à partir duquel sont opérés les lanceurs et le radar. Une console est dédiée la coordination des engagements des effecteurs, une autre relève d’un chef de section chargé d’assurer la coordination tactique et l’intégration parmi les autres niveaux de la défense aérienne. 

https://www.forcesoperations.com/eurosatory-2024-les-premiers-vl-mica-livres-aux-armees-francaises/

3 – Un nouvel hôpital militaire sera bien implanté sur le camp militaire de Sainte-Marthe à Marseille
(Lignes de défense, 18 juin 2024, Philippe Chapleau)

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Lors de sa visite à Marseille, pour lancer l’acte II du plan « Marseille en grand « le président de la République, Emmanuel Macron, avait annoncé, le 27 juin 2023, plusieurs mesures concernant les hôpitaux de la ville, et notamment l’avenir de l’hôpital d’instruction des armées (HIA) Laveran, actuellement situé dans le 13e arrondissement. Un nouvel hôpital militaire sera effectivement implanté sur le camp militaire de Sainte-Marthe.

Ce nouvel hôpital, livrable à partir de 2031-2032, constituera le premier élément de la capacité hospitalière militaire rénovée. Conçu pour garantir une capacité opérationnelle résolument tournée vers la prise en charge d’afflux massifs de blessés et la projection opérationnelle de son personnel, il sera un élément essentiel du territoire de santé militaire et s’inscrit pleinement dans le territoire de santé civil des quartiers Nord de Marseille.

Cette nouvelle structure sera donc au service des militaires de la zone de défense Sud mais aussi de l’OTAN. L’hôpital militaire proposera également une offre de soins pour les Marseillais, notamment les habitants des quartiers Nord.

Le budget total pour ce nouvel hôpital est estimé à 300 millions d’euros.

Le 14 juin a été diffusé un avis n° 24-68917 pour la construction de cet hôpital national d’instruction des armées (HNIA); cet avis porte sur la mission d’assistance à maitrise d’ouvrage en commissionnement. Ce marché a pour objet l’assistance du maître d’ouvrage de la phase programme jusqu’à trois années après la réception des travaux pour la mission de commissionnement.

Le projet de HNIA
Le projet consiste à construire un nouvel hôpital national d’instruction des armées (HNIA) de classe 300 (lits ou places) dans les quartiers Nord de Marseille en remplacement de l’HIA Laveran. Ce projet regroupera différentes fonctions : soins, soutiens, restauration, stationnement, hébergement, instruction et crèche, pour une surface estimée à ce stade à 61 000 m² SDO et 3 ans de travaux.

https://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/06/17/hnia-24706.html


TOUR D’HORIZON DE MEDIAS SPECIALISES 

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ESPRIT SURCOUF vous offre un tour d’horizon des titres de fond propres à susciter la réflexion de défense et de sécurité

Airbus Helicopters a lancé la campagne d’essais en vol du NH-90 TTH dédié aux forces spéciales françaises
(OPEX 360, 18 juin 2024, Laurent Lagneau)

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En octobre 2020, la Direction générale de l’armement [DGA] fit savoir que les contrats de développement de la version « forces spéciales » [FS] de l’hélicoptère NH-90 TTH avaient été notifiés à NHIndustries, Thales et Safran, via la NAHEMA [Nato HElicopter Management Agency]. À l’époque, il était question d’acquérir dix exemplaires pour équiper le 4e Régiment d’hélicoptères de forces spéciales [RHFS] de l’Aviation légère de l’armée de Terre [ALAT].

Depuis, cette ambition a été revue à la hausse dans le cadre de la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30. Ainsi, en décembre dernier, huit NH-90 FS [ou Standard 2] supplémentaires ont été commandés par la DGA, toujours via la NAHEMA. Cela permettra ainsi de transférer les hélicoptères Caracal du 4e RHFS vers l’Escadron 1/67 Pyrénées, lequel fait également partie des unités de l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] mises à la disposition du Commandement des opérations spéciales [COS].

https://www.opex360.com/2024/06/18/airbus-helicopters-a-lance-la-campagne-dessais-en-vol-du-nh-90-tth-dedie-aux-forces-speciales-francaises/

Sébastien Lecornu et l’IA : « Une révolution comparable à celle de l’atome »
(ZDnet, 18 juin 2024, Louis Adam)

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Personne n’échappe aux IA, pas même la défense française. Lors du salon de l’armement Eurosatory qui s’ouvrait hier, le ministère des armées a rappelé les principaux enjeux de l’intelligence artificielle pour les armées françaises.

Le ministre Sébastien Lecornu a rappelé les principaux enjeux de l’armée en la matière :

Disposer d’un financement suffisant pour soutenir le développement de ces technologies

Avoir des talents pour mettre en œuvre ces technologies

Bénéficier de la puissance de calcul nécessaire

En axant la stratégie des armées sur ces trois enjeux, Sébastien Lecornu assure que la France sera « la puissance européenne la mieux préparée » en termes d’intelligence artificielle.

Trois enjeux en ligne de mire

« Sur le financement, la prochaine loi de finance devrait nous permettre d’affecter l’équivalent de deux milliards d’euros pour soutenir le développement de l’intelligence artificielle en matière militaire » a rappelé le ministre.

Sur la question des compétences, il a rappelé que l’armée pouvait compter sur ses écoles d’ingénieurs. Il note bien cependant un risque « d’évaporation » des talents, attirées par le secteur du privé et ses salaires plus attractifs.

Enfin sur la puissance de calcul, le ministère a récemment annoncé l’arrivée d’un supercalculateur dédié au développement de technologies d’intelligence artificielle. Cet outil doit être opérationnel à compter de 2025. Il doit entraîner des modèles d’intelligence artificielle sur des données confidentielles de l’armée.  Thales et le CEA ont ainsi officialisé lundi un partenariat portant sur le développement de l’IA générative de confiance appliquée à la défense et à la sécurité.

Retour à une organisation des années 60

« La révolution de l’IA est comparable à celle de l’atome dans les années 60 » assure le ministre. Le ministère a donc choisi de décliner le modèle mis en œuvre à l’époque via la création d’une nouvelle agence dédiée, l’Amiad (Agence ministérielle de l’intelligence artificielle de défense).

https://www.zdnet.fr/actualites/sebastien-lecornu-et-lia-une-revolution-comparable-a-celle-de-latome-393233.htm

La Gendarmerie nationale et l’armée de Terre approfondissent leur coopération
(Gendinfo, 18 juin 2024, Capitaine Tristan Maysounave)

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Ce mardi 18 juin 2024, lors du salon international Eurosatory, le général de corps d’armée André Petillot, major général de la gendarmerie nationale, et le général de corps d’armée Jean-Christophe Béchon, major général de l’armée de Terre, ont signé le renouvellement du protocole triennal de coopération entre les deux institutions.

Ce jour, sur le stand du ministère des Armées du salon international Eurosatory, qui se déroule au Parc des expositions de Villepinte, en Seine-Saint-Denis, du 17 au 21 juin 2024, le protocole triennal de coopération entre la Gendarmerie nationale et l’armée de Terre a été renouvelé. Celui-ci a été signé pour la première fois en 2018. La Gendarmerie nationale et l’armée de Terre ont refondu son contenu au regard de la dynamique géopolitique actuelle et des répercussions potentielles sur le territoire national.

https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/gendinfo/actualites/2024/la-gendarmerie-nationale-et-l-armee-de-terre-approfondissent-leur-cooperation


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PARUS AU JOURNAL OFFICIEL
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Décret n° 2024-555 du 17 juin 2024 relatif aux garanties en matière de risque décès des agents publics de l’Etat, des militaires et des ouvriers de l’Etat
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000049739565

Décret n° 2024-550 du 17 juin 2024 relatif à la délivrance sans ordonnance de certains médicaments, après réalisation d’un test rapide d’orientation diagnostique par les pharmaciens d’officine
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000049734265

 

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