GÉOPOLITIQUE
DÉFENSE
ECONOMIE
de Jacques Raimond
GÉOPOLITIQUE :
- L’union européenne renforce sa défense
- La paix entre l’Erythrée et l’Ethiopie en soins intensifs
- Interdire Huawei : symbole de la rivalité sino-américaine
DÉFENSE :
- Exportation d’armes vers l’Arabie saoudite : Florence Parly s’explique
- L’armée de l’air va former des pilotes de drones dès le début de leur carrière militaire
- Le sens d’un engagement
ÉCONOMIE :
- « L’Europe doit muscler sa politique commerciale »
- Prévenir l’ennemi économique
- Déclaration conjointe à la presse suite à la 15ème session du conseil d’association UE-Tunisie
TOUR D’HORIZON DE MEDIAS SPÉCIALISÉS
TEXTES PARUS AU JOURNAL OFFICIEL
GÉOPOLITIQUE
ESPRIT SURCOUF.fr, cette semaine, se penche sur les soins apportés aux relations internationales de défense, qui constituent, pour la stabilité mondiale, les points critiques des continents, en rivalité, voire en conflit larvé. D’une part, le fonds européen de la défense 2021-2027 n’est que provisoire, d’autre part, la fragilité de la corne de l’Afrique est menacée ; enfin, il faut admettre que la Chine et les USA sont réellement dans une escalade de tensions que l’on ne peut ignorer, sur le plan stratégique : l’affaire Huawei en est l’un des enjeux majeurs.
1 – L’UNION EUROPÉENNE RENFORCE SA DÉFENSE (Institut Montaigne, trois questions posées à Maxime Lefebvre)
Le Parlement européen a approuvé un accord politique sur la création et la dotation financière du Fonds européen de la défense pour 2021-2027. L’accord est provisoire car aucune décision en matière de budget et de financement n’a été actée, décision qui sera reportée lors de l’accord global sur le prochain cadre financier pluriannuel. Que signifie cette décision pour l’Europe de la défense ? Retour sur cette question devenue incontournable dans le débat européen avec Maxime Lefebvre, diplomate et ancien représentant permanent de la France auprès de l’OSCE.
Le prochain cadre financier pluriannuel de l’Union européenne intégrera le Fonds européen de la défense. À quoi servira précisément ce Fonds européen ? On parle d’un accord partiel sur la création de ce Fonds : que reste-t-il à négocier ?
Le Fonds européen de la défense, proposé par la Commission européenne pour le cadre financier pluriannuel 2021-2027, permettra de financer, sur fonds européens (13 milliards d’euros prévus par la Commission), des projets de recherche militaire (4,1 milliards d’euros) et des projets de développement capacitaire de défense (8,9 milliards d’euros).
Le Fonds européen de la défense permettra de financer, sur fonds européens, des projets de recherche militaire (4,1 milliards d’euros) et des projets de développement capacitaire de défense (8,9 milliards d’euros).
Déjà, depuis le plan d’action pour la défense de 2016, la Commission a dégagé jusqu’en 2020 des fonds pour des projets de recherche militaire (90 millions d’euros) et de développement capacitaire (500 millions d’euros). Quelques exemples de projets : le développement d’un drone européen, le développement de la cyberdéfense et de l’intelligence artificielle dans la défense, la sécurisation et l’interopérabilité des communications militaires. Le Fonds européen de la défense va systématiser tout cela et permettre de changer d’échelle compte tenu des montants prévus par la Commission (presque deux milliards d’euros par an). Il pourrait financer des projets dits structurants comme l’avion européen du futur ou le char européen du futur. L’affectation de fonds communautaires à la défense est une étape révolutionnaire. Jusqu’à présent, la défense ne faisait pas partie des compétences de la Commission européenne, elle était traitée uniquement par le service européen d’action extérieure sous l’angle des opérations européennes de terrain, et par une agence européenne de défense intergouvernementale L’effort de défense des Européens est non seulement faible par rapport à l’effort américain (240 milliards d’euros contre 610 milliards pour les Etats-Unis), mais, surtout, il est dispersé entre les Etats membres : 180 systèmes d’armes en Europe, contre 30 aux Etats-Unis. Certes, les fonds européens ne représenteront que 1 % du total des dépenses militaires européennes, mais la proportion est pratiquement le double par rapport aux dépenses d’équipement des Etats membres. Les fonds européens vont permettre d’agréger des dépenses nationales autour de projets communs cofinancés. Ils vont favoriser la coopération en matière d’armement, qui a toujours été difficile et laborieuse. Ils vont permettre de rentabiliser les programmes sur des échelles plus larges que les seuls marchés nationaux complétés à l’exportation. L’accord qui vient d’être confirmé en avril entre le Conseil, le Parlement européen et la Commission va permettre de lancer ce Fonds européen de la défense à horizon 2021. Tout n’est pas encore agréé, notamment le montant du fonds (qui dépendra de la négociation générale sur le cadre financier pluriannuel), mais aussi les modalités d’association des Etats tiers (avec le problème notamment du Royaume-Uni) et celles sur le « contrôle éthique ».
Les négociations ont connu une série d’amendements. Pourquoi ce projet est loin de faire l’unanimité au sein du Parlement européen ?
Développer l’action européenne dans le domaine de la défense n’est pas dans les « gènes » du Parlement européen, qui préfère en général défendre les principes et les valeurs, comme les droits de l’Homme, l’aide au développement, l’environnement.
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https://www.institutmontaigne.org/blog/lunion-europeenne-renforce-sa-defense
2 – LA PAIX ENTRE L’ERYTHREE ET L’ETHIOPIE EN SOINS INTENSIFS (Orient XXI, Fathi Osman)
Sous l’œil attentif des monarchies du Golfe · La paix signée entre l’Éthiopie et l’Érythrée avait suscité d’immenses espoirs, mais malgré des avancées, elle connaît des ratés. Ce qui inquiète les pays du Golfe de plus en plus impliqués dans la Corne de l’Afrique. Le 9 juin prochain, une année se sera écoulée depuis l’accord de paix intervenu entre l’Érythrée et l’Éthiopie. Un anniversaire qui se fête en salle de réanimation. C’est pourtant dans l’exaltation et sans ménager sa peine que le jeune premier ministre éthiopien Abiy Ahmed avait fait campagne l’an dernier pour restaurer la paix : sur le plan intérieur en libérant les détenus politiques, en invitant les forces d’opposition à déposer les armes, dialoguer et mener une action pacifique ; en direction des voisins, en présentant une initiative de paix avec l’Érythrée destinée à mettre fin à deux décennies d’hostilité, marquées par une guerre sanglante (1998-2000). Une guerre qui avait fait des milliers de morts des deux côtés. L’Érythrée posait jusqu’alors des conditions préalables à toute paix, non négociables : mise en œuvre de la décision relative au tracé des frontières adoptée en avril 2002, restitution de la région contestée de Badme dont la souveraineté lui avait échu, retrait des troupes éthiopiennes des territoires occupés. Asmara refusait de s’asseoir à la table des négociations avec l’Éthiopie tant que ces conditions n’étaient pas remplies. Avec l’arrivée au pouvoir de Abiy Ahmed et l’annonce de son initiative de paix inconditionnelle, toutes ses réserves ont été levées et le président Isaias Afwerki s’est engagé dans un processus dont il est l’unique acteur côté érythréen, tandis qu’en Éthiopie, ce même processus a emprunté les canaux constitutionnels après avoir obtenu l’aval du Parlement. Le fait que cet accord apparaisse comme n’impliquant que la personne du président et non un État doté d’institutions a fait dire à certains experts qu’une paix dépourvue de toute caution institutionnelle et de tout soutien populaire n’était pas viable et n’engageait pas le peuple érythréen.
Trois gouvernements à Addis-Abeba
Mais ce n’est pas là le seul élément qui explique que la paix soit aujourd’hui en salle de réanimation. Il faut compter également avec les profondes divergences de vues en Éthiopie même, et la précipitation des événements dans ce pays. Alors que les échanges de visite entre les dirigeants des deux pays ont cessé depuis déjà quelque temps, le conseiller et bras droit du chef de l’État érythréen Yemane Gebreab a affirmé dernièrement que l’Éthiopie était dirigée par trois gouvernements et que Abiy Ahmed n’avait pas la situation en main. Cette déclaration, faite en avril lors d’une rencontre avec la communauté érythréenne à Riyad était une véritable flèche décochée côté érythréen sur le processus de paix. Dans le passé, Asmara a marqué peu d’enthousiasme à entamer des pourparlers de paix avec l’ancien premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn, précisément parce qu’elle estimait que celui-ci ne maîtrisait pas la situation. La vision du processus de paix pour chacune des parties diffère grandement, et ce en fonction du régime politique. D’un côté l’Érythrée est un pays dépourvu d’institutions et gouverné par un homme qui prend seul les décisions. Certains gouvernements trouvent d’ailleurs plus simple d’avoir affaire à lui, plutôt qu’à un pouvoir à plusieurs têtes, et le président érythréen préfère pour sa part traiter avec un partenaire fort qui a comme lui la main sur les décisions, ce qu’il ne trouve pas chez son partenaire de paix, Abiy Ahmed. De l’autre côté on a le régime éthiopien, avec un premier ministre empêtré dans des problèmes internes qui ont pris le pas sur les orientations internationales dans lesquelles il s’était tout d’abord engagé avec beaucoup d’allant. Les conflits entre les grandes ethnies (Oromos, Amharas, Somalis et Tigrés) sont entrés dans une nouvelle phase, critique, ce qui constitue aux yeux d’Asmara un signe manifeste de la fragilité du gouvernement éthiopien. Pour résoudre ces problèmes ethniques, le premier ministre a fait le choix — inacceptable pour l’Érythrée — de nommer l’inflexible Gedu Andargachew, ancien président de la région Amhara, et Lemma Megersa, ancien président de la région Oromia, respectivement aux postes de ministre des affaires étrangères et ministre de la défense.
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https://orientxxi.info/magazine/la-paix-entre-l-erythree-et-l-ethiopie-en-soins-intensifs,3102
3 – INTERDIRE HUAWEI : SYMBOLE DE LA RIVALITE SINO-AMERICAINE (IRIS, Charles Thibaut)
Le 15 mai 2019, Donald Trump a décidé d’interdire aux entreprises de télécommunications américaines d’installer des équipements fabriqués à l’étranger qui pourraient constituer une menace pour la sécurité nationale. Cette déclaration, qui vise le leader chinois de la 5G, Huawei, est une nouvelle étape dans la montée des tensions entre les États-Unis et la Chine, où le facteur technologique tient une place majeure, synonyme de suprématie ou de sujétion sur la scène internationale.
L’offensive américaine
Si l’Executive order signé par Donald Trump ne pointe aucun pays en particulier, tous les regards se tournent naturellement vers la Chine et Huawei. La rivalité s’accentue entre les deux pays : les négociations commerciales ont échoué, si bien que l’administration Trump a annoncé une nouvelle augmentation de 25 % des droits de douane sur les 200 milliards de dollars d’importations annuelles de produits chinois. De plus, depuis plusieurs mois, la communauté du renseignement américaine mène une campagne médiatique offensive contre les ingérences supposées de la Chine aux États-Unis, et notamment des opérations d’espionnage technologique de grande ampleur dont Pékin et ses grandes entreprises technologiques – Huawei au premier chef – sont accusés. Pour les agences de renseignement américaines, les entreprises chinoises seraient en mesure de prendre le contrôle des réseaux de télécommunications, c’est-à-dire d’intercepter les communications et de les rediriger secrètement vers la Chine. Elles craignent également que les autorités chinoises ordonnent tôt ou tard à Huawei de tout simplement couper ces réseaux en cas de conflit, ce qui pourrait produire des effets dévastateurs sur certaines infrastructures critiques comme les barrages hydroélectriques, les réseaux de téléphonie mobile, ou encore les réseaux de distribution de gaz. Le cas Huawei est tellement pris au sérieux que la diplomatie américaine, sous la direction de Mike Pompeo, n’a cessé de menacer les pays alliés d’interrompre le partage de renseignements s’ils choisissaient Huawei ou d’autres entreprises chinoises pour bâtir le cœur de leurs réseaux de cinquième génération (5G). Le résultat est plutôt mitigé puisque, si l’Australie, la Nouvelle-Zélande ou encore le Japon ont suivi les préconisations américaines, les Britanniques et les Allemands se sont montrés beaucoup plus circonspects. Le Royaume-Uni, pourtant membre des « Five Eyes », ce réseau de partage de renseignements entre pays très proches des États-Unis (Royaume-Uni, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande), a décidé d’autoriser Huawei à déployer ses équipements de 5G sur son territoire, comme l’Allemagne, souvent qualifiée de « Sixth Eye ».
Un signe de faiblesse ?
Derrière le paravent de la sécurité nationale se cachent néanmoins de vraies inquiétudes côté américain. La concurrence technologique que se livrent ces deux pays jette le trouble outre-Atlantique, où la science et l’innovation ont fondé la prééminence américaine dans les relations internationales depuis la Seconde Guerre mondiale. Pour lors, les États-Unis et leurs firmes numériques continuent de concentrer les principales innovations technologiques, dans le domaine de la 5G, du cloud computing, de l’Internet des Objets (IoT), ou encore de l’intelligence artificielle. L’industrie américaine des semiconducteurs (Intel, Nvidia, AMD, Qualcomm, S3 Graphics) domine le marché mondial (46 % des ventes), ce qui offre un avantage de poids au secteur national des technologies de l’information. Les États-Unis possèdent également le plus grand nombre de data centers (1763), loin devant la Chine (78). Et le chiffre d’affaires cumulé des GAFAM en 2017 s’élevait à 648,7 milliards de dollars, contre 164,9 milliards pour les BATHX. Cependant, la Chine gagne du terrain. Elle est aujourd’hui le pays disposant du plus grand nombre de superordinateurs (227) : 45 % d’entre eux y sont localisés, contre 21,8 % aux États-Unis. En 2016, le Sunway TihuLight chinois, développé par le National Research Center of Parallel Computer Engineering & Technology (NRCPC), est devenu le superordinateur le plus puissant au monde, avant d’être détrôné deux ans plus tard par le Summit d’IBM. Pour la première fois, la Chine développait un superordinateur conçu uniquement avec des processeurs chinois, les États-Unis ayant interdit à Intel d’exporter ses processeurs vers la Chine pour des raisons de sécurité nationale. Par ailleurs, la Chine domine la production mondiale de métaux rares : elle produit 67 % du germanium (utilisé pour les panneaux solaires, la fibre optique ou l’électronique), 55 % du vanadium (industrie aérospatiale) et 95 % des terres rares (utiles à la production d’énergies renouvelables, de technologies de l’information, de systèmes de défense antimissile, dans l’aérospatiale et, de façon générale, dans l’ensemble des technologies duales). Grâce à sa politique de quotas, de contrôle des exportations, de monopolisation de l’exploitation des ressources, mais aussi grâce à son immense marché de plus de 800 millions d’internautes, la Chine est parvenue à tenir nombre d’entreprises de haute-technologie dans sa dépendance, en subordonnant tacitement l’accès à ses métaux rares (et notamment à ses terres rares) au transfert de leurs technologies.
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DÉFENSE
Quand les explications viennent de la ministre aux armées, en ce qui concerne les exportations d’armes vers l’Arabie saoudite, on comprend que le sujet est stratégique. Les questions et les réponses sont à ma mesure des enjeux de défense. Les nouvelles technologies poussent les armées à innover, en matière de formation : l’exemple des drones est capital pour l’armée de l’air. L’ASAF revient sur la mort au combat des deux officiers mariniers, pour rappeler le sens de l’engagement personnel et collectif du service de la Nation.
1 – EXPORTATION D’ARMES VERS L’ARABIE SAOUDITE : FLORENCE PARLY S’EXPLIQUE (la Tribune, Michel Cabirol)
Pourquoi vend-on des armes ? (…) La réponse est simple. C’est parce que c’est indispensable à notre souveraineté : celle de la France d’abord ; et celle de l’Europe aussi, que ce gouvernement s’attache chaque jour à construire (Florence Parly) Pourquoi la France vend des armes ? Pourquoi Paris en vend à l’Arabie Saoudite et aux Emirats Arabes Unis ? La ministre des armées Florence Parly s’explique. « La souveraineté de la France est bien en jeu dans cette affaire, souligne-t-elle. C’est au fond notre liberté d’action dans le monde ». Lors d’une audition houleuse à la commission de la défense et des forces armées de l’Assemblée nationale le 7 mai dernier, la ministre des Armées Florence Parly a tenu à s’exprimer et à s’expliquer sur la politique française d’exportation d’armements en général, et, en particulier, sur les ventes d’armes à destination de l’Arabie Saoudite. Voici in extenso sa déclaration lors de cette audition. « Il était nécessaire d’avoir dès aujourd’hui un débat serein et, autant que possible, basé sur les faits », a-t-elle expliqué en préambule. « La première question à laquelle je souhaite apporter une réponse peut paraître simple : au fond, pourquoi vend-on des armes ? Beaucoup de Français se la posent, vous vous la posez sûrement et je veux tenter d’y répondre clairement, en écartant les hypothèses et conclusions hâtives. La réponse est simple. C’est parce que c’est indispensable à notre souveraineté : celle de la France d’abord ; et celle de l’Europe aussi, que ce gouvernement s’attache chaque jour à construire ». « La souveraineté de la France en jeu » « La souveraineté de la France est bien en jeu dans cette affaire. C’est au fond notre liberté d’action dans le monde, dans le cadre de nos responsabilités de puissance de paix et de membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies qui est en question. Pour disposer des équipements militaires qui nous permettent d’intervenir pour assurer notre mission fondamentale de protection de notre territoire et de nos ressortissants ainsi que la dissuasion nucléaire, nous devons maintenir la viabilité et l’indépendance de notre industrie de défense pour les prochaines décennies ». « C’est beaucoup pour notre pays, qui n’a pas l’échelle des États-Unis, de la Russie ou de la Chine, pour viabiliser ses industries à coups de commande publique. L’Europe, on peut le regretter, ne peut être le seul marché de substitution du marché national : elle dépense trop peu pour sa défense, et quand elle le fait, elle achète encore trop peu au sein de l’Union européenne, et plutôt en dehors de l’Union européenne.
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2 – L’ARMÉE DE L’AIR VA FORMER DES PILOTES DE DRONES DES LE DÉBUT DE LEUR CARRIÈRE MILITAIRE (OPEX 360, Laurent Lagneau)
Au sein de l’armée de l’Air, il fut un temps où il y avait une distinction entre les pilotes passés par l’École de l’Air et ceux ayant suivi la filière EOPN [officiers sous contrat et ORSA]. Et il y en aura sans doute une autre dans les années à venir, entre les personnels navigants [PN] et les « pilotes à distance » qui mettront en oeuvre les drones MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] MQ-9 Reaper et MALE RPAS. Pour le moment, les pilotes à distance de l’escadron de drones 1/33 « Belfort » sont essentiellement issus du personnel navigant, pourvu qu’ils aient, au minimum, la qualification de sous-chef de patrouille. Seulement, d’ici 2030, l’armée de l’Air disposera de 8 systèmes de drones MALE, soit 24 appareils au total. La ressource en pilotes d’aéronefs n’étant pas inépuisable, l’armée de l’Air a donc ouvert une filière de pilotes à distance « ab initio ». Déjà, quatre candidats à cette spécialité ont été incorporés en novembre dernier. « Le contexte d’engagement et les menaces auxquelles les forces doivent faire face tous les jours, sont consommateurs de drones, c’est la raison pour laquelle l’augmentation des effectifs est devenue une nécessité », explique le ministère des Armées. Les futurs pilotes à distance suivront la filière EOPN. Leur cursus, qui s’étalera sur 71 semaines, débutera par une formation de pilote de planeur et d’avion léger au Centre d’excellence drone [CED] de la base aérienne 701 de Salon-de-Provence. Cette phase vie à leur faire « acquérir les compétences nécessaires en pilotage et le ‘sens de l’air’ pour voler dans l’espace aérien », explique le lieutenant-colonel Romain, le commandant de l’ED 1/33 Belfort. « Cette première étape de la formation permet au pilote de savoir s’intégrer dans l’espace aérien et d’être apte à coordonner un ensemble d’aéronefs, situation à laquelle il est régulièrement confronté en opération extérieure », ajoute-t-il. Ensuite, l’élève-pilote à distance poursuivra sa formation à Cognac, au sein de l’Escadron de transformation opérationnel sur drone [ETOD] 3/33 « Moselle ».
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http://www.opex360.com/2019/05/17/larmee-de-lair-va-former-des-pilotes-de-drones-des-le-debut-de-leur-carriere-militaire/
3 – LE SENS D’UN ENGAGEMENT (ASAF, la rédaction)
C’est pour remplir leur mission coûte que coûte, celle de libérer et ramener vivants deux otages français, que deux commandos des forces spéciales de notre armée ont été tués dans la nuit du 9 au 10 mai 2019. Ils ont accepté de sacrifier leur vie pour ne pas risquer celle des otages. Il y a là l’expression d’un sens supérieur du devoir que le colonel Arnaud Beltrame incarna avec superbe et que les Français identifient intuitivement et admirent. Ils le mesurent d’autant mieux quand ils comparent le sens des responsabilités et du sacrifice des soldats engagés dans cette opération à l’irresponsabilité égoïste des deux touristes. En effet, si le soldat estime que sa mission revêt toujours un caractère sacré qui justifie si nécessaire le sacrifice de sa propre vie et celle de ses camarades, le touriste, lui, dans une démarche toujours individualiste, oublie que, s’aventurant dans une zone dangereuse, il constitue une cible monnayable et qu’il engage alors la France, sa Patrie, dont la règle de conduite est de ne jamais abandonner aucun de ses citoyens. Pour tenir cet engagement notre pays met en œuvre toutes les capacités militaires dont il dispose, en acceptant de risquer la vie de ses soldats. Car, par nature, une opération de libération de ressortissants, contrainte par le souci de préserver la vie des otages, est toujours complexe et dangereuse. Elle se déroule souvent de nuit, sur court préavis, dans une zone favorable et sur un terrain connu des ravisseurs qui restent toujours aux aguets. C’est cette exigence supérieure et permanente qui fait du soldat un citoyen à part au sein de la Nation. L’armée cultive inlassablement des valeurs qui ne s’arrêtent pas à de simples « paroles verbales » ponctuant les discours politiques mais qui sont appliquées au quotidien par les soldats au prix de leur sang. En ces temps de doute et de fragilisation de la société, ces deux commandos de la Marine adressent un message à chacun d’entre nous. La France est notre Patrie. Nous avons reçu en héritage un pays de liberté. Nous devons le défendre et être prêts, lorsqu’il est menacé comme aujourd’hui et comme ce fut souvent le cas dans son histoire, à nous battre et à nous sacrifier pour lui si nécessaire. La France entretient une armée, mais elle ne peut vaincre que si la Nation tout entière est rassemblée et soutient indéfectiblement ses soldats, marins et aviateurs qui veillent au quotidien et se battent souvent au loin ou dans l’ombre. La primauté de la communauté nationale Car, répétons-le, notre liberté, notre sécurité et notre culture sont aujourd’hui menacées. Après avoir vaincu deux totalitarismes en moins d’un siècle, le nazisme et le communisme, notre pays doit en affronter un troisième : l’islamisme. Pour vaincre cette nouvelle idéologie conquérante, le combat qui est engagé exige une nation soudée, une armée forte et une détermination sans faille de tous nos concitoyens, responsables comme anonymes, dans la durée. En effet, la force d’une nation réside dans les liens qui unissent l’ensemble de ses membres. Les talents de chacun doivent être identifiés puis sollicités et surtout conjugués. L’esprit de corps des unités militaires s’appuie sur ce constat. Du général au simple soldat, tous ont fait le même choix à vingt ans. Si c’est au chef qu’il appartient d’orienter les énergies et les capacités pour permettre à chacun de se dépasser, la victoire demeure toujours collective. La France et son armée : le lien du sang Le sacrifice de ces deux officiers mariniers, comme celui du colonel Beltrame et de tous ceux qui depuis des siècles sont morts pour la France, rappelle la force du lien qui attache le peuple français à ses soldats. C’est ce qui explique la fidélité à la cérémonie quotidienne du ravivage de la flamme qui brûle sans interruption depuis 1923 devant le tombeau du Soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe. C’est aussi, hélas, l’occasion de dénoncer l’incongruité du projet d’empaquetage de l’Arc de Triomphe par Christo en avril 2020. Les réactions de milliers de Français à la suite du sondage lancé par l’ASAF contre ce projet sont unanimes ; tous, jeunes ou anciens, civils ou militaires, jugent insultant ce détournement par un « artiste » en mal de publicité de ce qui est aujourd’hui un sanctuaire national inviolable destiné à rassembler les Français autour des immenses sacrifices de nos soldats d’hier et d’aujourd’hui.
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https://www.asafrance.fr/analyses/lettres-asaf/item/retrouver-le-bon-sens-decouvrez-la-nouvelle-lettre-d-information-de-l-asaf-19-05.html
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ECONOMIE :
Ce sont trois sujets de fonds que la revue de presse propose à ses lecteurs, cette semaine. Il s’agit d’abord de la politique commerciale de l’Europe, confrontée au caractère agressif des avancées américaines et chinoises ; ensuite, la question de l’ennemi économique se pose, tant dans ses dimensions internationales que dans la valeur que l’on accorde au concept même de puissance ; enfin le conseil européen émet des souhaits importants pour les échanges entre la Tunisie et l’Europe, notamment en ce qui concerne la jeunesse.
1 – « L’EUROPE DOIT MUSCLER SA POLITIQUE COMMERCIALE » (La Tribune, Grégoire Normand)
Le conseil d’analyse économique (CAE) recommande à l’Union européenne de mieux utiliser ses instruments de défense commerciaux et propose de nommer un procureur commercial face aux pratiques agressives de la Chine et des Etats-Unis. Les politiques commerciale et de concurrence de l’Union européenne sont actuellement dans la tourmente. Le rejet par la Commission européenne de la fusion ferroviaire entre Alstom et Siemens au début du mois de février a suscité l’ire du ministre de l’Economie Bruno Le Maire qui avait qualifié cette décision « d’erreur politique et économique ». C’est un échec européen de ne pas avoir été capable de créer des champions dans le secteur industriel et plus particulièrement dans le numérique », a regretté M. Le Maire. Dans le numérique, la montée en puissance des grandes plateformes a mis en exergue des cas de position dominante abusive comme le cas de Google Shopping en 2017 et Android en 2018 qui ont écopé respectivement de 2,4 milliards et 4,3 milliards d’euros de sanctions. « Entre 1991 et 2018, les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) ont réalisé 634 acquisitions pour un montant total de plus de 142 milliards de dollars » d’après des chiffres relayés par le conseil d’analyse économique dans une note publiée ce jeudi 16 mai. À l’approche des élections européennes, le conseil d’analyse économique (CAE) a exprimé plusieurs recommandations alors que l’Europe est accusée d’empêcher le développement de mastodonte. Pour le centre d’analyse, « les actions des politiques de concurrence et commerciale sont supposées détecter et sanctionner les comportements des entreprises et des États qui ne respectent pas les règles du jeu communes ». Dans le contexte d’un multilatéralisme déclinant et l’exacerbation des tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine, Anne Perrot, professeure à Paris 1 a expliqué lors d’une conférence de presse que : « au regard des objectifs qui lui sont assignés, la politique de la concurrence européenne est une réussite […] L’Europe ne doit pas sacrifier sa politique de concurrence plutôt génératrice de bienfaits du point de vue de l’activité économique, de la croissance ou de la redistribution. En revanche, s’il y a un endroit où les politiques européennes doivent se muscler, c’est plutôt du côté de la politique commerciale. Il faut que la politique commerciale soit plus offensive à l’égard des entreprises extraeuropéennes lorsque ces entreprises menacent le déploiement des activités économiques européennes. »
Des rejets de fusions très rares
Sur le sujet des fusions d’entreprises, l’organisme public souligne que ces opérations sont rarement rejetées par la Commission européenne « tandis que les acceptations sans conditions constituent l’immense majorité des cas ». Les économistes à l’origine de ce travail expliquent que « sur la période allant de janvier 2010 à décembre 2018, parmi les 2.980 opérations de concentrations notifiées à la Commission, 2.704 ont été acceptées sans conditions (90,7 %), dont 1.949 (65,4 %) en phase 1, et 156 opérations ont été autorisées sous conditions ». Sur le total de ces opérations validées, « certaines ont donné naissance à des champions européens de très grande taille, à l’image des fusions entre Luxottica et Essilor dans l’optique et entre Lafarge et Holcim dans le ciment pour ne citer que ces deux exemples ».
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https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/l-europe-doit-muscler-sa-politique-commerciale-cae-817274.html
2 – PRÉVENIR L’ENNEMI ECONOMIQUE (Infoguerre, Philippe Mueller Feuga)
Qu’est la sécurité nationale ?
Le premier article du code de la défense pose la définition de la stratégie de sécurité nationale. Elle « a pour objet d’identifier l’ensemble des menaces et des risques susceptibles d’affecter la vie de la Nation […] et de déterminer les réponses que les pouvoirs publics doivent y apporter ». Ces réponses définissent le concept de « sécurité nationale », en principe corrélé à celui de « puissance » qui a évolué dans l’espace européen, et connaît un découplage par rapport à l’approche de grandes puissances comme les Etats-Unis, la Chine ou la Russie. Il conduit à un double constat :
- un concept éthéré en France par rapport à la définition de 1958, ainsi que par l’effacement de l’influence de notre pays dans le monde. Et faute d’une politique de puissance, l’Union européenne – premier ensemble commercial du monde – subit une perte de compétitivité, concomitante à une pénétration économique « hors limites » contraire à ses « intérêts essentiels » ;
- une projection de puissance qui nécessite un outil industriel de défense performant inscrit dans la continuité, et adapté à la capacité opérationnelle sur les nouveaux théâtres d’opérations. A savoir l’existence de bases « déployables », de plateformes « mobiles » ou « agiles », elles-mêmes partie prenante de la transformation digitale à intégrer dans une compréhension des enjeux du numérique autour de la maîtrise de la data.
Pour autant, au sein de l’Union européenne (UE), le concept « sécurité nationale » n’a jamais bénéficié d’une définition précise partagée par tous les protagonistes entre une vision étroite mais salutaire (armées) et une vision stratégique globale (politique). La situation de l’UE placée au cœur d’une compétition déloyale et ciblée dans son savoir-faire et ses technologies autorise les Etats-nations membres à porter ce concept.
Sécurité nationale et maîtrise des actifs informationnels
Sa maîtrise renforce l’expertise industrielle qui reste encore strictement limitée aux affaires militaires. En matière de défense, elle se situe traditionnellement à la DGA qui reste au coeur de la transformation numérique des Armées. La pérennité d’un pôle d’expertise n’est plus assurée pour deux raisons :
- le concept de la sécurité nationale dépasse la simple capacité de défendre un territoire et sa population. Il vise à sauvegarder tous les intérêts nationaux (ou européens), voire à les consolider tout en identifiant les nouvelles vulnérabilités pesant sur les actifs informationnels des entreprises « stratégiques » ;
- le poids croissant des activités duales repose sur l’innovation issue de plus en plus des jeunes acteurs (startup) ou de PME-ETI – méconnus du spectre des grands donneurs d’ordre et de leurs « sous-traitants » suivis par la DGA – comme le montre le succès du missile MHTK de Lockheed Martin, conçu à partir de technologies civiles (1) (mai 2018).
Pour créer une interaction entre les politiques publiques, celle de défense et celle de sécurité nationale, et le secteur privé, trois paramètres sont nécessaires : la consistance de la culture stratégique, son influence sur les processus de décision et l’acceptation d’une intelligence économique (IE) en lien avec les entreprises. Une politique de sécurité nationale ne relève plus que du seul Etat souverain : en raison de la digitalisation croissante de la société et de l’expansion du cyberespace, elle mobilise l’ensemble des acteurs d’un pays, citoyens, entreprises et territoires, dont elle resserre les liens autour de leurs intérêts « fondamentaux », essentiels ou stratégiques dans une confiance mutuelle à bâtir. C’est l’exigence d’un partenariat public/privé d’égal à égal.
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https://infoguerre.fr/2019/05/penser-guerre-economique-prevenir-lennemi-economique/
3 – DÉCLARATION CONJOINTE A LA PRESSE SUITE A LA 15e SESSION DU CONSEIL D’ASSOCIATION UE – TUNISIE (conseil européen)
La quinzième session du Conseil d’Association entre l’Union européenne et la Tunisie s’est tenue à Bruxelles le 17 mai 2019. Elle a été co-présidée par Madame Federica Mogherini, Haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et par Monsieur Khémaies Jhinaoui, Ministre des affaires étrangères de la Tunisie. Cette session du Conseil d’Association a fait ressortir l’excellence du partenariat privilégié UE – Tunisie, fondé sur des valeurs partagées et une coopération dynamique et diversifiée. Les objectifs que nous avons convenu en mai 2018 sont toujours pertinents et nous demeurons engagés à les concrétiser avec des résultats tangibles à l’avantage de nos citoyens. Le Partenariat pour la Jeunesse figure toujours au premier rang de nos priorités communes. Notre coopération a ouvert de nouvelles opportunités à la jeunesse tunisienne, couvrant des domaines aussi divers que l’éducation et la formation, la mobilité, l’employabilité, l’entrepreneuriat et la participation des jeunes à la vie associative et politique. A cet égard, nous signalons la coopération dans le cadre d’Erasmus +, notamment l’augmentation substantielle du nombre d’échanges, qui a plus que triplé depuis 2015, ainsi que l’opportunité offerte depuis 2018 aux jeunes tunisiens de participer à des stages au sein des entreprises européennes. Ces mesures au profit de jeunes se consolident avec la signature ce jour du programme « EU4Youth », de 60 millions d’euros en faveur de l’inclusion économique, sociale et politique de jeunes tunisiens. Nous avons confirmé comme piliers essentiels de notre partenariat la consolidation de la démocratie, la bonne gouvernance et l’État de droit, le respect des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, et le renforcement du rôle de la société civile. Nous avons noté l’accélération en 2018 du processus de décentralisation en Tunisie, un processus qui nécessite la finalisation d’un cadre juridique et réglementaire adéquat, des ressources financières et humaines et un accompagnement des municipalités. L’UE soutien ce processus à travers divers programmes et par une enveloppe totale de 175 million d’euros
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https://www.consilium.europa.eu/fr/press/press-releases/2019/05/17/joint-press-release-following-the-15th-session-of-the-ue-tunisia-association-council/
TOUR D’HORIZON DE MEDIAS SPÉCIALISÉS :
ESPRIT SURCOUF.fr vous offre un tour d’horizon des titres de fond propres à susciter la réflexion de défense et de sécurité
L’OPA du néo-sultan Erdogan sur la diaspora turque de France et d’Europe via les écoles et les mosquées (Atlantico, Alexandre Del Valle)
https://www.atlantico.fr/rdv/3572548/l-opa-du-neo-sultan-erdogan-sur-la-diaspora-turque-de-france-et-d-europe-via-les-ecoles-et-les-mosquees-alexandre-del-valle
(Canada) Un biologiste se donne la mission de préserver l’écologie dans les secteurs d’entraînement militaire (45° Nord, la rédaction)
http://www.45enord.ca/2019/05/biologiste-donne-mission-preserver-ecologie-secteurs-entrainement-militaire/
Le TC-800 du français Tecdron sera-t-il le futur robot de reconnaissance et de déminage de l’armée de Terre? (OPEX 360, Laurent Lagneau)
http://www.opex360.com/2019/05/17/le-tc-800-du-francais-tecdron-sera-t-il-le-futur-robot-de-reconnaissance-et-de-deminage-de-larmee-de-terre/
La Marine recrute des bacheliers au sein de son école de maistrance (Lignes de défense, Philippe Chapleau)
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/05/16/la-marine-recrute-des-bacheliers-au-sein-de-son-ecole-de-mai-20236.html
Bérets verts et zone rouge (la Voix de l’épée, Michel Goya)
https://lavoiedelepee.blogspot.com/
PARUS AU JOURNAL OFFICIEL
Textes à ne pas négliger pour comprendre l’actualité de défense et de sécurité.
LOI n° 2019-463 du 17 mai 2019 tendant à sécuriser l’actionnariat des entreprises publiques locales (1)
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=8B53F48779DECA7636DB33B2497C20FA.tplgfr23s_3?cidTexte=JORFTEXT000038485588&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000038485585
Arrêté du 10 mai 2019 portant modification du règlement de sécurité contre les risques d’incendie et de panique dans les établissements recevant du public
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=8B53F48779DECA7636DB33B2497C20FA.tplgfr23s_3?cidTexte=JORFTEXT000038480428&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000038480140
Arrêté du 14 mai 2019 portant ouverture de crédits de fonds de concours
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=8B53F48779DECA7636DB33B2497C20FA.tplgfr23s_3?cidTexte=JORFTEXT000038475457&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000038475168
Décret n° 2019-452 du 13 mai 2019 autorisant la création d’un moyen d’identification électronique dénommé « Authentification en ligne certifiée sur mobile »
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=8B53F48779DECA7636DB33B2497C20FA.tplgfr23s_3?cidTexte=JORFTEXT000038475477&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000038475168
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