• ACTUALITÉS INTERNATIONALES
  • LES ENJEUX DE LA DÉFENSE FRANÇAISE
  • INDUSTRIE ET ÉCONOMIE
  • GRANDS PROBLÈMES DE DÉFENSE ET DE SÉCURITÉ 

 

SOMMAIRE 

 

  • ACTUALITÉS INTERNATIONALES :
  1. Globalisation : la longue marche de la Chine vers le cœur des marchés financiers
  2. Les Européens brisent quelques tabous sur la défense
  3. Du Royaume-Uni au royaume désuni : la double méprise
  • LES ENJEUX DE LA DÉFENSE FRANÇAISE :
  1. Renforcement de la coopération entre autorités militaires de sécurité aéronautique
  2. Chammal : la Task Force Wagram adapte ses feux pour protéger le dispositif irakien au nord de Mossoul
  3. L’armée de terre rend hommage à ses blessés
  • INDUSTRIE ET ECONOMIE :
  1. La France près de vendre 64 Mirage F1 …aux Etats-Unis
  2. Pour le PDG de Total, le monde va bientôt manquer de pétrole
  3. La mondialisation s’invite au Bourget : quand le Brésil vient concurrencer la Russie et les Etats-Unis, en présentant son fameux KC-390
  • GRANDS PROBLÈMES DE DÉFENSE ET DE SÉCURITÉ :
  1. La politique étrangère, ou l’art de ne pas choisir son camp
  2. Les ambitions de puissance régionale
  3. Gazoduc East-Med : quel rôle pour la coopération énergétique en Méditerranée orientale ?

de Jacques Raimond

 

ACTUALITÉS INTERNATIONALES

 

 1 –  Globalisation : la longue marche de la Chine vers le cœur des marchés financiers (Réinformation TV)

Le site d’informations financières Trustnet.com encourage ses lecteurs à prêter davantage attention aux manœuvres de la Chine qui prend des positions de plus en plus affirmées au cœur des marchés financiers du monde entier. Son ambitieux objectif, dans le cadre d’une globalisation dont elle prendrait bien la tête, vise à augmenter le volume de ses échanges, selon l’analyste en chef de Matthews Asia, Robert Horrocks. L’article observe que nombre d’économistes se sont inquiétés du ralentissement de la croissance chinoise, notamment à la suite de la dévaluation du renminbi en 2015. Ils sont moins nombreux à avoir perçu l’intention claire de la Chine de s’installer au centre des échanges mondiaux. On a aussi beaucoup parlé des sanctions dont Trump a menacé la Chine après son entrée à la Maison-Blanche, mais le moral reste au beau fixe à Pékin avec un index MSCI qui a crû de 17,64 % depuis novembre dernier. Cette expansion chinoise se fait vers l’Ouest, s’appuyant notamment sur la Nouvelle route de la soie et la création de nombreuses infrastructures permettant une circulation aisée des marchandises à la fois vers l’Asie du Sud-Est, le Proche-Orient et à moins court terme, l’Inde et l’Europe. 

La Chine s’affirme de plus en plus sur les marchés financiers

 Il n’y a pas de mondialisation sans fret, et pas de fret bon marché – condition essentielle de la globalisation lui aussi – sans infrastructures de qualité ; la Chine le sait et entend en tirer parti. Dans le même temps, les constructions pharaoniques qu’elle a programmées mobilisent des travailleurs alors que par ailleurs son économie ralentit : il suffit de déplacer des armées d’ouvriers qui se sont installés dans le Nord-Est pour y trouver un emploi vers les zones de travaux. « Cela signifie également que la Chine n’exporte plus seulement depuis sa façade maritime orientale mais également, désormais, par la terre vers l’Occident, ce qui l’a subitement placée au centre des échanges globaux », observe l’analyste, qui met en garde contre la minimisation des propos de Xi Jingping qui n’a cessé ces derniers mois de redire à quel point la globalisation pouvait être riche de bénéfices. Il s’agit bien d’une politique stratégique délibérée à long terme, selon Horrocks. « Les Chinois ont vu ce qui se passe pour les nations qui se placent au cœur des échanges mondiaux : elles accroissent leur influence politique et tendent à amasser beaucoup de richesses. Voilà essentiellement ce que les Chinois sont en train de faire. »

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
http://reinformation.tv/globalisation-chine-coeur-marches-financiers-dolhein-71465-2/

 

2 –  Les Européens brisent quelques tabous sur la défense (Blog Bruxelles B2 – Nicolas Gros-Verheyde)

 

 (B2) Les esprits ronchons qui disent « ça ne marchera jamais ce truc » ou ceux qui croient qu’on est tellement bien tout seuls (cocorico!)… vont être surpris : l’Europe de la défense s’est remise en marche. Certes, c’est lent, cela peut paraitre un peu confus. Mais il y a des pas, très concrets, qui sont en passe d’être franchis (1) visant un objectif très clair : l’autonomie stratégique européenne. Les conclusions adoptées, ce jeudi 22 juin, par les 28 Chefs d’Etat et de gouvernement, au-delà du langage convenu habituel, devront être lues avec attention. Car elles reflètent cet état d’esprit. Quelques tabous sont en passe d’être brisés. Et non des moindres !

Premier tabou brisé : avancer plus vite à quelques-uns. Les 28 vont donner leur feu vert politique à la Coopération structurée permanente (PESCO en abrégé). Ce ‘machin’ né dans le début des années 2000, inscrit successivement dans la Constitution et le Traité de Lisbonne n’avait jamais connu le moindre commencement de début de mise en œuvre. Ce n’est pas la révolution du siècle, certes. Et personne ne sait vraiment encore comment seront définis les critères d’appartenance au club ni ses projets. Tout le monde attend que Paris et Berlin résolvent leurs divergences de vues sur ce sujet. Mais une page est tournée. Une bonne douzaine d’États membres selon notre comptage ont déjà indiqué qu’ils voulaient y participer dès le début (2). Et même le Royaume-Uni « joue un rôle constructif ». Rien n’est prévu dans le détail. Mais le geste politique est là.

Deuxième tabou brisé : financer la défense sur des fonds communautaires. C’était la proposition faite par la Commission européenne il y a quelques jours, de créer un Fonds européen de défense. Les 28 vont adouber ce projet, comme une clé d’avenir, pour l’industrie européenne. Pour la première fois, le budget communautaire viendra donc abonder des projets de défense menés par les États membres. Autant dire que l’industrie et les États, et même l’OTAN, sont très intéressés. Certes, là encore, il reste beaucoup de détails à préciser. Mais les Chefs d’ÉTats vont le dire clairement : ils veulent avoir des résultats « rapides ».

Troisième tabou brisé : financer davantage en commun les battlegroups. La force de réaction rapide européenne était jusqu’à présent clouée au sol, pour différentes raisons (politiques, financières, opérationnelles). Ces battlegroups ou groupements tactiques étaient tellement inutiles que cela en était gênant et ne contribuait pas peu à l’impression d’impuissance européenne. Les 28 vont débloquer un point-clé : le financement en commun. Les coûts de déploiement seront désormais pris en charge par une cassette commune. Les ’28’ l’ont décidé. Les détails seront fixés dans les mois à venir.

Quatrième tabou brisé : un QG européen permanent. C’était aussi une vieille idée, jamais mise en œuvre. La bande des 4 (Chirac, Schröder, Juncker, Verhofstadt) avait bien tenté un coup de force en proposant la mise en place d’un QG permanent militaire à Bruxelles. Ils s’étaient heurtés à un « No » britannique (et d’autres aussi sceptiques). D’autres tentatives avaient été faites ensuite, notamment en 2012, sans vraiment déboucher. Cette fois c’est fait. Un mini QG européen est en train de se mettre en place à Bruxelles. Il sera chargé de commander (conduire et contrôler en termes opérationnels) les missions militaires non exécutives (les EUTM). Ce n’est pas grand chose mais c’est un début. Ajouté à cela la création d’une petite école pour les pilotes des avions de transport tactique, à Saragosse. Nous avons ainsi les embryons de commandement et de formation nécessaires.

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
https://www.bruxelles2.eu/2017/06/22/les-europeens-brisent-quelques-tabous-sur-la-defense/

 

3 –  Du Royaume-Uni au royaume désuni : la double méprise (Proche&Moyen-Orient-Online, Guillaume Berlat)

 « En fait, l’opinion se montrait très irritée de la mauvaise foi de l’Angleterre : celle-ci redevenait ‘la perfide Albion’. » (Louis Madelin, Histoire du Consulat et de l’Empire, Avènement de l’Empire, 1937). Les derniers avatars de la politique intérieure (trois attentats terroristes en trois mois, résultats décevants pour Theresa May des élections législatives anticipées du 8 juin 2017, incendie dans une tour d’habitation à Londres1) et extérieure britannique (lancement de la négociation de divorce avec l’Union européenne ou « Brexit »2 dans une position affaiblie, du moins en apparence) tendraient, une fois encore, à confirmer l’opinion communément répandue en France sur la duplicité de nos voisins d’Outre-Manche. En quelques mois, les certitudes ont cédé la place aux interrogations à Londres. Le modèle britannique vantée par nos anglophiles indécrottables n’est-il pas en train de se transformer lentement mais sûrement en anti-modèle pour l’Union européenne et pour le reste du monde ? L’humilité vat-elle détrôner la morgue anglo-saxonne en général et britannique en particulier ? Il faudra du temps pour que nos amis britanniques tirent toutes les conséquences de leur double méprise tant à l’intérieur (les limites du communautarisme) qu’à l’extérieur (les objectifs de la construction européenne).

À L’INTÉRIEUR : UNE MÉPRISE SUR LES LIMITES DU COMMUNAUTARISME

L’aveuglement britannique structurel. Durant de nombreuses décennies, le Royaume-Uni encourage la cohabitation de multiples communautés étrangères vivant sur son sol, tolérant qu’elles soient soumises à leurs propres règles (celles de la charia) et, pour certaines, pratiquent un prosélytisme de mauvais aloi (celui de la haine de l’Occident et de ses valeurs). Persuadé de la pertinence de son modèle, il vit dans le déni, considérant idéal son système sans prendre conscience des risques de dérive de sa démarche globale : apparition d’un « Londonistan », d’une finance islamique3, de prêcheurs extrémistes… Au passage, Londres décoche ses flèches contre le modèle d’intégration à la française qu’elle juge inefficace et potentiellement dangereux. Les différentes vagues d’attentats qui touchent la France à partir des années 1980 confortent les Britanniques dans leur diagnostic. Aujourd’hui encore, il existe même en France quelques universitaires aveugles à la réalité du multiculturalisme et à ses effets délétères sur la société britannique4. Le début des interrogations. La Grande-Bretagne découvre, enfin doit-on dire, les limites du communautarisme et de son corollaire, le multiculturalisme (on découvre à la une de Charlie Hebdo, Theresa May décapitée tenant sa propre tête en déclarant « too much is too much ! »)5. Ce système consistant à laisser des groupes religieux se développer en quasi-sociétés parallèles. Il commence désormais à susciter quelques doutes, y compris au plus haut niveau de l’État. À la veille des élections législatives du 8 mai 2017, Theresa May dénonce « l’idéologie démoniaque de l’extrémisme islamiste », critique la trop grande « tolérance à l’extrémisme » dans son pays, appelle à défendre « les valeurs de tolérance et de démocratie » et annonce une « refonte complète de la « stratégie britannique antiterroriste ».

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
https://prochetmoyen-orient.ch/

 

LES ENJEUX DE LA DÉFENSE FRANÇAISE 

 

1 –  Renforcement de la coopération entre autorités militaires de sécurité aéronautique (DICOD, communiqué de presse)

À l’occasion du 52e Salon international de l’aéronautique et de l’espace Paris-Le Bourget , le Directeur de la sécurité aéronautique d’État (DSAÉ), le général de division aérienne Eric Labourdette, ainsi que onze de ses homologues européens (allemand, britannique, italien, espagnol, suédois, grec, polonais, hongrois, autrichien, norvégien et slovaque), ont signé un document (« Momentum ») visant à renforcer la coopération et à promouvoir la reconnaissance entre autorités militaires de sécurité aéronautique dans le domaine de la navigabilité. D’autres pays, dont les autorités militaires de sécurité aéronautique n’ont pu être représentées au Salon, comme la Belgique, les Pays-Bas, la Finlande, la République Tchèque, le Portugal, la Roumanie et l’Australie, adhérent pleinement à la démarche et signeront également ce document. Par ailleurs, les autorités militaires de sécurité aéronautique, de la Suisse, du Canada, de l’Irlande ou de la République de Singapour ont également exprimé leur soutien à cette initiative. Cette démarche, à laquelle s’associe la Direction générale de l’armement (DGA), bénéficie du soutien actif de l’Agence européenne de Défense ainsi que celui de l’OTAN. Elle est la manifestation d’un signal fort et visible de la volonté commune des États participants à consolider leurs liens dans le domaine de la navigabilité des aéronefs militaires. Cette dynamique de reconnaissance entre autorités facilitera le déploiement des grands programmes aéronautiques militaires internationaux en stimulant les synergies sur la base d’une confiance réciproque éprouvée. Au-delà, elle participe à la construction d’une communauté internationale mue par une même volonté de développer et de promouvoir la sécurité aérienne dans le milieu militaire, notamment par le partage de culture, d’expérience et de bonnes pratiques. La DSAÉ est l’autorité de sécurité aéronautique d’État, placée auprès du ministre des Armées, en charge de la réglementation et du contrôle de la navigabilité des aéronefs d’État et des différents organismes ou personnels impliqués dans ce domaine. Elle partage les compétences du domaine de la navigabilité avec la DGA qui, en tant qu’autorité technique, réglemente et contrôle la conception, la production et le suivi en service des aéronefs d’État. La DSAÉ est également en charge de la réglementation de la circulation aérienne militaire.

 

2 –  Chammal : la Task Force Wagram adapte ses feux pour protéger le dispositif irakien au nord de Mossoul (Défense, EMA)

 

Avec l’avancée des lignes de front, l’activité de  de la Task Force (TF) Wagram est particulièrement marquée par la défense des zones arrière des Forces de sécurité irakiennes (FSI) face aux actions de harcèlement du groupe terroriste. Daech cherche ainsi à desserrer l’étau qui fait pression sur ses combattants, acculés dans la ville de Mossoul. Les artilleurs français ont ainsi poursuivi leurs missions d’appui de la 15e division irakienne en charge la sécurisation des abords Nord-Ouest de la ville de Mossoul Les missions de tir sont fréquentes et correspondent toutes à des demandes des forces irakiennes engagées au sol pour les appuyer dans leur combat quotidien. La TF Wagram fournit ainsi aux FSI des tirs d’appui lors de la progression de la 15e division vers l’ouest de Mossoul, de sécurisation des terrains récemment conquis et de protection des lignes irakiennes les plus avancées. Le 1er juin, la TF Wagram a effectué des tirs sur des positions ennemies menaçant, par le biais de tirs de mortiers, de prendre à partie les unités irakiennes au sol. Ce tir de «  contre-batterie » a eu pour résultat la destruction de la position défensive des terroristes ainsi qu’un poste de commandement. Pour garantir un emploi de la force adapté  aux contraintes d’environnement et répondant aux besoins des forces appuyées, les artilleurs français disposent d’un panel diversifié de munitions qui offre des choix techniques et permet ainsi d’adapter l’effet tactique souhaité sur le terrain. Le 4 juin, lors d’une demande d’appui formulée par une unité irakienne harcelée par un mortier, les officiers en charge de la vérification des tirs demandés ont opté, en concertation  avec le commandant d’unité responsable du contrôle national, pour des tirs de semonce plutôt qu’un tir de destruction sur une pièce d’artillerie en raison de la présence de la population civile non loin du mortier visé. Sur le terrain, la solution a permis de faire cesser les tirs qui menaçaient les troupes irakiennes tout en protégeant les populations qui auraient pu être touchées par un tir à détruire. L’artillerie française est un levier d’action tactique intégrée à la composante terrestre de la coalition, se réarticulant et adaptant ses feux en cohérence avec l’avance des forces irakiennes et conformément aux règles de contrôle national.

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
http://www.defense.gouv.fr/operations/operations/irak-syrie/actualites/chammal-la-task-force-wagram-adapte-ses-feux-pour-proteger-le-dispositif-irakien-au-nord-de-mossoul

 

3 – L’armée de terre rend hommage à ses blessés (OPEX 360, Laurent Lagneau)

« Ne jamais abandonner un frère d’armes ». Tel est le message de la Journée nationale des blessés que vient d’instituer, ce 23 juin, le général Jean-Pierre Bosser, le chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT). La date choisie ne doit rien au hasard : elle correspond à la bataille de Solférino (1859), laquelle a été à l’origine de la création de la Croix-Rouge. Ces dernières années, avec les engagements en Afghanistan et dans la bande sahélo-saharienne, le nombre de blessés de l’armée de Terre a significativement augmenté, notamment à cause des engins explosifs improvisés. Et, outre les militaires meurtris dans leur chair, d’autres souffrent de blessures invisibles (et insidieuses) en développant des des troubles de stress post-traumatique (PTSD). La journée voulue par le général Bosser ne vise pas à récolter des dons pour les différents acteurs qui soutiennent ces militaires blessés ainsi que leurs familles. « C’est véritablement un temps d’arrêt et de rassemblement pour marquer collectivement notre attention à tous nos blessés », a-t-il dit. « Nos blessés révèlent à la fois notre engagement de soldat, qui peut nous conduire à exposer notre intégrité physique et psychique, et notre humanité, c’est-à-dire finalement notre vulnérabilité et notre incroyable faculté de résistance individuelle et collective », a souligné le CEMAT. « C’est pourquoi leur soutien représente à nos yeux un acte de volonté complexe et parfois chargé d’appréhension. Ce soutien est au cœur de l’exercice du métier des arme », a-t-il expliqué.

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
http://www.opex360.com/2017/06/23/larmee-de-terre-rend-hommage-ses-blesses/

 

INDUSTRIE ET ECONOMIE 

 

1 –  La France près de vendre 64 Mirage F1 …aux Etats-Unis (La Tribune, Michel Cabirol)

Les derniers Mirage F1 français ont été retirés du service actif le 13 juin 2014 et ont effectué leur dernier vol à l’occasion de la cérémonie du 14 juillet 2014. (Crédits : Armée de l’air) La France devrait vendre 64 vieux Mirage F1 à une des deux sociétés de services américaines, Draken International ou Airborne Tactical Advantage Company (ATAC) C’était sur le bureau de la ministre des Armées Sylvie Goulard, plutôt dans le haut de la pile. Après son départ de l’Hôtel de Brienne, le dossier de la vente de 64 Mirage F1 attendra la nouvelle ministre Florence Parly. Elle devra choisir de vendre les Mirage F1 retirés du service en France en 2014 à deux sociétés américaines Draken International ou à Airborne Tactical Advantage Company (ATAC), selon nos informations. Le contrat serait évalué à 25 millions d’euros, précise-t-on à La Tribune. Les deux sociétés sont très intéressées par l’avion de combat de Dassault Aviation (720 appareils vendus) mis en service en 1973 et dont les stocks sont conservés sous cocon à la base aérienne de Châteaudun. L’offre de Draken International semble plus intéressante sur le plan industriel pour les PME européennes. Pour la remise en service des appareils, Draken International s’appuierait notamment sur Sabca, la filiale belge de Dassault Aviation spécialisée dans la modernisation d’avions militaires, et de la PME française Secamic présente dans la maintenance d’appareil de seconde main.

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/la-france-pres-de-vendre-64-mirage-f1-aux-etats-unis-741119.html

 

2 – Pour le PDG de Total, le monde va bientôt manquer de pétrole (Boursorama)

 

Selon le PDG de Total, c’est l’équivalent de deux fois la production de l’Arabie saoudite qu’il faudra trouver d’ici 2020/ (crédit : fotolia)

Nouvel accès de faiblesse sur les prix du brut. Le cours du Brent se replie de plus de 5,30% depuis le début de la semaine et flirte désormais avec la barre des 45 dollars. Même sanction pour le WTI, qui voisine désormais les 43 dollars le baril. Depuis le début de l’année, c’est la dégringolade : le cours de l’or noir a cédé près de 20%. Sans surprise, le coup de tabac sur l’or noir a affecté les valeurs du secteur aujourd’hui : Vallourec cédant 5,83%, TechnipFMC 1,89% et Total 1,32%.

La Libye de retour sur le marché

Cette fois-ci, c’est notamment la production libyenne qui a précipité la baisse des cours. Exemptée de l’accord de la réduction de production mis en place par l’Opep en raisons des problèmes politiques que rencontre toujours le pays, le pays a réussi à revenir à son niveau de production d’il y a quatre ans et selon Bloomberg, celui-ci se monte désormais à 900.000 barils / jour (ce qui reste faible pour une production mondiale qui tourne autour de 96 millions de barils / jour). Toujours selon Bloomberg, il y aurait également désormais pas moins de 5.946 puits forés mais pas encore complétés aux Etats-Unis à la fin du mois de mai, un record depuis trois ans. Interrogé sur le plateau d’Ecorama, Patrick Pouyanné n’est pourtant pas particulièrement inquiet sur la tendance des prix du pétrole. A moyen terme, le PDG de Total explique que le plein effet des réductions de production de l’Opep n’est atteint que depuis avril et qu’il va commencer à se faire sentir dans les deux trimestres qui viennent alors que c’est pendant l’été que la demande de pétrole augmente. 

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
http://www.boursorama.com/actualites/pour-le-pdg-de-total-le-monde-va-bientot-manquer-de-petrole-05d72b65f5d4d729c73e3e051fa52484

 

3 – La mondialisation s’invite au Bourget : quand le Brésil vient concurrencer la Russie et les Etats-Unis, en présentant son fameux KC-390 (Atlantico)

 

A l’occasion de la nouvelle édition du salon du Bourget, qui commence ce lundi, les Etats-Unis et la Russie vont se voir confrontés à la concurrence brésilienne sur le marché des avions de transport tactiques. Une première depuis de nombreuses années. Parmi les nouveautés militaires présentées au Salon du Bourget, on peut retenir une machine très prometteuse sur le papier, mais dont l’avenir est encore difficile à envisager. Le KC 390 est un avion de transport tactique multirôle fabriqué par Embraer, le grand constructeur brésilien. Sur un marché très largement dominé -pas seulement en Occident- par les différentes versions du Lookeed C 130 Hercules, il apparaît comme un remplaçant possible des très nombreuses flottes existantes.

Issu d’un programme lancé en 2006, il a effectué son premier vol en février 2015 et pourrait entrer en service dès 2018. Construit selon la même formule aérodynamique générale que l’A 400m, le C 17 ou le Y 20, il s’agit d’un biréacteur à aile haute avec une dérive en T et une large rampe arrière. Avec un poids maximum au décollage de 80 tonnes, il emporte 25 tonnes de fret à 2 800 kilomètres, des performances du même ordre que celles de la dernière version du Hercules (C 130J), à la notable exception d’une vitesse de croisière nettement supérieure.

Outre ses fonctions de transport (cargo et personnel) et d’aérolargage, il est ravitaillable en vol et peut être utilisé comme ravitailleur.

Sa construction a fait appel à plusieurs fournisseurs étrangers, puisque -entre autres- les moteurs sont des V 2 500 (comme sur une partie des Airbus A 320) d’IAE, l’avionique venant de Rockwell Collins et les commandes de vol de BAE systems. L’Argentine, la Colombie et le Portugal ont aussi signé des protocoles de coopération technique sur le programme, tandis qu’Embraer a conclu des accords avec Boeing, tant pour le développement technique que pour la commercialisation et la maintenance

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
http://www.atlantico.fr/decryptage/mondialisation-invite-au-bourget-quand-bresil-vient-concurrencer-russie-et-etats-unis-en-presentant-fameux-kc-390-jean-vincent-3082854.html

 

GRANDS PROBLÈMES 
DE DÉFENSE 
ET DE SÉCURITÉ

 

1 – La politique étrangère, ou l’art de ne pas choisir son camp (Les Echos, Dominique Moïsi)

Moyen-Orient, Europe, Amérique, Asie,… Dominique Moïsi, conseiller spécial de l’Institut Montaigne, analyse chaque semaine l’actualité internationale pour les Echos.

La crise entre le Qatar et la majorité des pays du Golfe doit être l’occasion pour la France de remettre à plat sa politique dans la région. En choisissant une attitude d’équilibre pour atténuer les tensions plutôt que les attiser. Faut-il toujours choisir son camp en politique étrangère ? Si les parties en conflit sont également « problématiques », la sagesse n’implique-t-elle pas, au contraire, la recherche de l’équilibre entre elles ? La crise qui secoue les pays du Golfe et qui a conduit à l’isolement spectaculaire du Qatar n’est-elle pas la parfaite illustration de cette interrogation ? Riyad reproche avant tout au Qatar l’ambiguïté de ses relations avec l’Iran. Dans le monde occidental on reprocherait plutôt, et ce conjointement, aux Saoudiens et aux Qataris l’ambiguïté de leur comportement à l’égard des fondamentalismes. Le Qatar a-t-il franchi une ligne rouge en encourageant les groupes les plus extrêmes dans la guerre civile qui ensanglante la Libye depuis la chute de Kadhafi ? L’Arabie saoudite, de son côté, n’encourage-elle pas les mouvements terroristes en exportant une forme d’islam particulièrement radical et rétrograde ? Comment choisir entre deux pays qui semblent aussi irresponsables l’un que l’autre ?

La crise entre le Qatar et la majorité des pays du Golfe peut être l’occasion pour la France de remettre à plat les fondamentaux de sa politique dans la région. Et ce autour de quelques grands principes qui tiennent tous en un mot : celui d’équilibre. L’équilibre entre l’Arabie saoudite et l’Iran, l’équilibre entre le Maghreb et le Moyen-Orient, l’équilibre entre Israël et la Palestine, l’équilibre enfin entre nos priorités dans cette ­partie du monde et nos priorités ­européennes. Cette quête d’équilibre doit commencer avec la crise qui domine, et à sa manière unifie la région, le conflit entre l’Arabie saoudite et l’Iran. Alors que se dessinent en pointillé deux axes stratégiques, l’un entre l’Arabie saoudite, l’Égypte et Israël, l’autre entre l’Iran, la Russie et la Turquie, il est plus important que jamais, de ne pas choisir son camp. On ne sortirait de l’ambiguïté qu’à ses dépens, pour citer une formule du cardinal de Retz, chère à François Mitterrand. Autrement dit, il convient de faire l’inverse de l’Amérique de Donald Trump. Incapable de revenir sur l’accord nucléaire signé avec l’Iran, Washington semble avoir voulu ­ »compenser » cette frustration par la signature de contrats d’armement faramineux avec l’Arabie saoudite. Mais la France a-t-elle des leçons à donner à l’Amérique, elle qui, profitant des tensions entre Riyad et Washington sous les présidences Obama, s’est considérablement rapprochée de l’Arabie saoudite ? Une orientation qui évoque les choix faits par la France, il y a plusieurs décennies, en faveur de l’Irak de Saddam Hussein.

Garder une position équilibrée entre l’Arabie et la Perse devrait pourtant s’imposer, et pas seulement parce que, comme le disent certains, « l’on ne saurait choisir entre la peste et le choléra ». L’Arabie saoudite entend incontestablement faire des pas dans la bonne direction, celle de l’ouverture vers la modernité. Et l’Iran n’a pas mis fin à ses ambitions nucléaires et demeure militairement engagé en Syrie et au Liban, sans oublier l’Irak. Mais, plagiant le général de Gaulle, comment ne pas être sensible au fait que « derrière l’Iran des mollahs » il y a les héritiers de la Perse, une des civilisations les plus brillantes de l’humanité ? Au-delà et en dépit du régime actuel, il existe en Iran une société civile vibrante. Il faut éviter que ce pays s’enferme dans une alliance avec une Turquie qui s’éloigne toujours davantage de l’Europe et des valeurs occidentales, et une Russie qui semble vouloir compenser sa faiblesse économique par un activisme toujours plus grand à l’international. Garder une position équilibrée entre l’Iran et l’Arabie saoudite, et chercher à atténuer les tensions entre le Qatar et cette dernière, est tout à la fois indispensable et insuffisant. La France a, au Maghreb, des cartes spécifiques à jouer, qu’elle ne peut faire fructifier qu’en gardant d’abord un strict équilibre entre le Maroc et l’Algérie, tout en restant fidèle à son engagement prioritaire au côté du processus démocratique en Tunisie.

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/030388642352-la-politique-etrangere-ou-lart-de-ne-pas-choisir-son-camp-2095466.php

 

2 – Les ambitions de puissance régionale (Diploweb, Patrice Gourdin)

 

Docteur en histoire, professeur agrégé de l’Université, Patrice Gourdin enseigne à l’École de l’Air. Il intervient également à l’Institut d’Études Politiques d’Aix-en-Provence. Membre du Conseil scientifique du Centre géopolitique, l’association à laquelle le Diploweb.com est adossé.

Voici le chapitre : Les ambitions de puissance régionale du fameux « Manuel de géopolitique » de Patrice Gourdin. Il met en perspective plusieurs cas, dont la Russie, l’Iran, l’Arabie saoudite, l’Inde, le Pakistan, la Libye, le Brésil.

Le 1er site géopolitique francophone publie cet ouvrage de référence : Patrice Gourdin, « Manuel de géopolitique », éd. Diploweb.com, 2015-2017. ISBN : 979-10-92676-04-4.

Nous avons abordé plus haut la volonté de puissance et les constructions impériales qui en découlent sous l’angle des représentations géopolitiques, et nous avons vu que ces tentatives ou ces réalisations eurent des conséquence sur les autres États. Mais, nous l’avons constaté, l’expansion sous cette forme n’est plus monnaie courante. Aujourd’hui, le plus fréquemment, un ou plusieurs États peuvent intervenir dans un conflit pour affirmer ou amplifier leur puissance, voire leur prépondérance dans la région où ils se situent. L’hégémonie régionale repose sur l’édification, la conservation et l’accroissement de trois prépondérances complémentaires : économique, politique et militaire. Parfois, il convient d’ajouter la dimension culturelle.

La Russie offre à l’observateur un exemple de choix : superpuissance déchue, empire délabré, elle tente, faute de mieux, de s’affirmer comme puissance en Eurasie. Sa politique extérieure vise, depuis la dislocation de l’URSS, en 1991, à reconstituer cette dernière sous la forme d’une zone d’influence exclusive : l’“étranger proche“. N’oublions jamais que Vladimir Poutine déclara : « l’effondrement de l’Union soviétique fut l’une des catastrophes géopolitiques majeures du XXe siècle. Pour la nation russe, ce fut un véritable drame [1] ». Moscou utilise tous les outils disponibles pour parvenir à ses fins. Elle a mis sur pied – avec un succès limité – une Communauté des États indépendants (CEI), pour tenter de limiter la marge de manœuvre des anciennes “Républiques socialistes soviétiques“. Avec l’Organisation de coopération de Shanghai, elle semble mieux réussir. Il est vrai que la Chine offre là un contrepoids susceptible de rassurer les États d’Asie centrale. Le Kremlin use des besoins énergétiques de certaines de ses anciennes possessions : depuis 2006, la Biélorussie et l’Ukraine ont expérimenté à leurs dépens l’antiphrase contenue dans la dénomination “oléoduc et gazoduc de l’Amitié“. La majuscule ne fait rien à l’affaire : l’interruption volontaire des fournitures a rappelé aux intéressés leur extrême dépendance. Au point que, dans sa marche à la présidence, le Premier ministre ukrainien, Ioulia Timochenko, passait pour avoir noué une alliance tactique avec Moscou. Ce dernier aurait neutralisé les intermédiaires mafieux responsables de la surfacturation du gaz livré à Kiev en échange d’un blocage de la candidature de l’Ukraine à l’OTAN [2]. À quelques semaines des élections présidentielles, elle avait trouvé un accord avec Vladimir Poutine [3]. Mais cela ne suffit pas – en admettant que ce fût le but de la Russie – pour assurer la victoire : Mme Timochenko fut battue par M. Ianoukovitch le 7 février 2010. La Russie joue de l’enclavement de certains États issus de l’ex-URSS – comme l’Arménie, l’Azerbaïdjan, le Kazakhstan, le Turkménistan, l’Ouzbékistan ou le Kirghizistan – pour les amener au rapprochement désiré. Elle s’érige en protectrice des minorités russes, comme dans le cas des États baltes ou du Kazakhstan. Elle peut également recourir à l’argent : les revenus considérables tirés de la vente de ses matières premières (au premier rang desquelles, les hydrocarbures) serviraient à financer des chaînes de télévision émettant vers les États baltes et à corrompre une partie de leurs dirigeants [4]. De manière plus systématique,  « elle joue les bailleurs de fonds à l’égard des États les plus vulnérables de sa périphérie, en quête de crédits bon marché et de projets d’investissements. En retour, elle veut des concessions militaires et politiques [5] ».

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
https://www.diploweb.com/30-Les-ambitions-de-puissance-regionale.html

 

3 – Gazoduc East-Med : quel rôle pour la coopération énergétique en Méditerranée orientale ? (IRIS, Le point de vue de Nicolas Marzucchi)

 

Les dirigeants d’Israël, de Chypre et de Grèce se sont réunis à Thessalonique le 15 juin. Ils y ont évoqué le projet de gazoduc sous-marin East Med devant relier la Méditerranée orientale au sud de l’Europe. L’analyse de Nicolas Mazzucchi, chercheur associé à l’IRIS.

Ce projet de gazoduc East Med est-il vraiment « révolutionnaire » dans le secteur énergétique, comme l’annonce le Premier ministre israélien ? 

Tout dépend sous quel angle nous entendons le terme « révolutionnaire ». Les grandes nouveautés du gazoduc East Med sont majoritairement d’ordre technique. Il s’agira du gazoduc le plus profond jamais vu et également l’un des plus longs gazoducs sous-marins au monde. Poser un gazoduc à une telle profondeur représente donc une évolution majeure, plutôt qu’une révolution. En revanche, d’un point de vue purement énergétique, il n’y a aucune révolution compte-tenu de la taille modeste de ce gazoduc. En effet, lorsque sa première phase – pour l’instant la seule annoncée – sera achevée, il présentera un volume de seulement 10 milliards de mètres cube de capacité annuelle. À titre de comparaison, en Europe, le gazoduc Nord Stream en provenance de Russie et qui passe sous la Baltique fait déjà 55 milliards de mètres cube. Et lorsqu’il sera étendu en deuxième phase avec la signature des accords Nord Stream 2, il fera alors 110 milliards de mètres cube, soit une capacité dix fois plus grande que le gazoduc East Med.

S’agit-il pour l’Europe de diminuer sa dépendance au gaz russe ? Le prix de ce dernier n’est-il pourtant pas imbattable ?

Il s’agit plutôt d’une réflexion de long-terme, davantage d’ordre politique que de questions réellement économiques. On observe une volonté très claire de la part de l’Europe de diversifier ses approvisionnements. Depuis 2008 et les différents projets se rattachant au grand plan communautaire du Corridor Sud-européen, l’Europe s’est effectivement lancée dans une diversification des routes depuis l’Est, au sens large (Asie centrale, Caucase, Méditerranée orientale). Il s’agit ainsi de contourner la Russie par le flanc Sud-Est du continent. Le gazoduc East Med ne fait certes pas directement partie des projets de ce corridor gazier sud-européen – puisqu’il n’appartient pas aux projets financés dans l’Europe dans ce cadre – mais il reste financé par l’UE dans le cadre des Projets d’intérêt commun, tout au moins pour l’étude de faisabilité qui s’est terminée il y a peu. East Med s’intègre donc dans cette stratégie globale de l’Union européenne initiée depuis la deuxième moitié des années 2000 de diversifier ses sources de gaz. Pour en revenir à la question de la taille, un premier projet appartenant au corridor sud-européen Trans Adriatic Pipeline (TAP) fera lui aussi 10 milliards de mètres cube. En ajoutant cette capacité à celle du gazoduc East Med, on atteint 20 milliards de mètres cube. En comparaison, le volume global en provenance de Russie – en considérant tous les projets russes en cours de développement (Nord Stream 1 et 2, TurkStream, gazoducs terrestres, etc.) – s’élève à plus de 200 milliards de mètres cube annuels. La diversification gazière de l’Europe au travers des gazoducs reste donc très lente.

Quel rôle joue la coopération énergétique pour la paix et la stabilité dans la région de Méditerranée orientale ?

La coopération énergétique représente le point majeur de coopération pour nombre de ces pays. Sur ces questions, on pourrait réussir à trouver des clefs d’entente entre des pays qui s’évitent beaucoup. Au travers de ce projet East Med, on voit par exemple un partenariat qui se dessine entre Israël et Chypre. La situation des frontières maritimes entre ces deux pays n’a été fixée qu’en 2010, grâce notamment aux questions gazières. Par ailleurs, en octobre 2016 lors du Congrès énergétique mondial à Istanbul, la Turquie voulait pousser à un rapprochement entre la République turque de chypre du Nord (RTCN) et Chypre, sous couvert de questions énergétiques pour donner à Istanbul une place prépondérante dans les projets de Méditerranée orientale.

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
http://www.iris-france.org/96224-gazoduc-east-med-quel-role-pour-la-cooperation-energetique-en-mediterranee-orientale/

 

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