• ACTUALITÉS INTERNATIONALES
  • LES ENJEUX DE LA DÉFENSE FRANÇAISE
  • INDUSTRIE ET ÉCONOMIE
  • GRANDS PROBLÈMES DE DÉFENSE ET DE SÉCURITÉ 

  • ACTUALITES INTERNATIONALES :
  1. Conférence de presse de monsieur Jean-Yves Le Drian, propos liminaires
  2. Trump à l’ONU. Un discours « coup de poing » pour masquer l’absence de stratégie
  3. La péninsule arabique bouleversée par les convoitises saoudiennes – enlisement de la crise du Qatar
  • LES ENJEUX DE LA DÉFENSE FRANÇAISE :
  1. Communiqué de presse de Florence Parly, ministre des armées : opération ALBATROS
  2. Budget Défense : les armées paieront le surcoût des opérations extérieures
  3. Retour à un service national obligatoire ?
  • INDUSTRIE ET ÉCONOMIE :
  1. Faut-il tuer le franc CFA ?
  2. Une alliance entre Naval Group et Fincantieri est-elle vraiment opportune ?
  3. Eoliennes : un scandale d’Etat : Alban d’Arguin
  • GRANDS PROBLÈMES DE DÉFENSE ET DE SÉCURITÉ :
  1. Quels défis pour l’Allemagne ?
  2. Déconstruire la mondialisation avec Ammar Belhimer
  3. L’attaque sur Ccleaner : en fait les prodromes d’un système d’espionnage industriel avancé !


de Jacques Raimond

ACTUALITÉS INTERNATIONALES

 

1 – Conférence de presse de monsieur Jean-Yves Le Drian, propos liminaires (Assemblée nationale)

Mesdames et Messieurs,

MULTIPLICATION DES CRISES ET DEFICIT DE LA REGULATION INTERNATIONALE

Je suis heureux de vous retrouver pour ma première participation à l’Assemblée générale des Nations unies, vous retrouver afin de vous présenter les priorités de la France et la manière dont nous entendons les porter lors de ce temps fort de la vie internationale. Le moment est critique. Il est marqué par une dégradation préoccupante de l’environnement international. Jamais depuis la fin de la guerre froide les divergences, les tensions et le niveau de conflictualité n’ont été aussi élevés, dans un monde pourtant plus interdépendant que jamais. Pire, malgré la mondialisation, la coopération est devenue moins évidente, avec la remise en cause croissante des règles du jeu multilatéral et la tentation du repli ou du cavalier seul. Dans ce contexte de multiplication des crises, la priorité de la France est de travailler à des solutions concrètes, pour deux raisons: d’abord parce que ces crises nous concernent : elles affectent notre sécurité et celle de l’Europe, et ensuite parce que ces crises compromettent l’ordre international en affaiblissant les normes qui l’organisent et en affaiblissant les équilibres qui le sous-tendent.
Face à cette situation dégradée, la France a une responsabilité particulière : parce qu’elle a des moyens, parce que sa voix porte, parce qu’elle est perçue comme une puissance d’équilibre. Pour toutes ces raisons, la France doit être à l’initiative, elle doit être créative, agile et pragmatique et en même temps garante de principes clef comme le respect du droit international et notamment de la Charte des Nations Unies. Elle doit être vigilante aussi pour la protection des populations vulnérables ou dans le domaine de la lutte contre l’impunité pour les crimes internationaux les plus graves. C’est dans cet état d’esprit que le Président de la République, qui arrivera tout à l’heure à New York, et moi-même participerons à de nombreuses réunions consacrées aux crises, dans tous leurs aspects, militaires, humanitaires, ainsi qu’à la promotion des droits de l’Homme et du développement. Nous aurons ainsi l’occasion de nous réunir avec nos partenaires pour évoquer, entre autres, la situation en Syrie, en Libye, en République centrafricaine et dans le Sahel. Permettez-moi à cet égard de développer quelques-unes de nos priorités.

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere-de-la-france/la-france-a-l-onu/evenements-et-actualites-lies-aux-nations-unies/72eme-session-de-l-agnu/article/conference-de-presse-de-jean-yves-le-drian

 

2 – Trump à l’ONU. Un discours « coup de poing » pour masquer l’absence de stratégie (Chronik, Marie-Cécile Naves)

Le discours de Donald Trump devant l’Assemblée générale de l’ONU, le 19 septembre, participe d’une mise en scène de lui-même en chef autoritaire, qui joue sur les peurs et la nostalgie, mais qui cache mal l’absence de politique étrangère cohérente. Le 18 septembre, lors d’une réunion sur la réforme de l’ONU où il se rendait pour la première fois, Donald Trump en avait fustigé « la bureaucratie et la mauvaise gestion », tout en estimant que l’Organisation avait les cartes en mains pour se défaire de tels traversIl s’était aussi félicité d’avoir, à quelques rues des Nations Unies… construit sa Trump Tower. Au petit matin du 19 septembre, il avait « teasé » son intervention devant l’Assemblée générale par un tweet : « Un grand jour à l’ONU : plein de bonnes choses et quelques autres délicates. On a une super équipe. Grand discours à 10 heures »« Great »« big » : le champ lexical auquel Trump nous a habitués était mobilisé, comme pour dire : « vous verrez, on parlera de moi ». De fait, c’est un discours « belliqueux », comme l’a qualifié le New York Times, que Donald Trump a prononcé devant les chefs d’État et responsables politiques du monde entier. Un discours globalement pessimiste, passéiste et clivant, présentant une vision binaire du monde : les bons contre les méchants, les pays vertueux contre les États criminels et les « losers », les populations nationales contre les immigrés – qualifiés de problème. Un discours à son image : provocateur, égotique, revanchard. Mais avec Guantanamo, avec un président qui légitime le racisme et met en place des politiques fragilisant les droits des femmes et des minorités, sur son sol et ailleurs, les États-Unis de Trump appartiennent-ils vraiment au camp des « pays vertueux » ? Rédigé par Steve Miller, rescapé du clan des nationalistes suprémacistes de la Maison blanche après le départ, cet été, de Steve Bannon et de Sebastian Gorka, le speech avait toutes les caractéristiques de la nostalgie d’une Amérique fermée sur elle-même et n’agissant que pour ses intérêts propres en revêtant, si besoin est, une fois encore les habits de gendarme du monde. Une vision décalée dans le monde multipolaire d’aujourd’hui, et pour le moins contradictoire.

UNE « DOCTRINE » DE LA SOUVERAINETÉ NATIONALE PEU COHÉRENTE AVEC LES VELLÉITÉS D’INTERVENTIONS MILITAIRES

Tout en se détachant de l’idéologie néoconservatrice bien qu’il en reprenne les idées de « mal » et d’« États voyous », Trump est allé plus loin que George W. Bush, dont la doctrine était par ailleurs on ne peut plus cohérente. Elle était élaborée par une troisième génération d’intellectuels néoconservateurs, focalisés sur la politique étrangère et la grandeur de l’Amérique dans le monde via la diffusion des idéaux de libéralisme et de démocratie. Hier, le président américain s’est fait le défenseur de la souveraineté nationale, condition selon lui de la paix et de la prospérité mondiales. Il a prononcé le mot « souveraineté » plus de vingt fois. Mais si d’un côté, Trump en appelle au réveil des nations et au patriotisme, de l’autre, les interventions militaires extérieures ne sont pas écartées.

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
https://chronik.fr/trump-a-lonu-un-discours-coup-de-poing-pour-masquer-labsence-de-strategie-html.html

 

3 – La péninsule arabique bouleversée par les convoitises saoudiennes – enlisement de la crise du Qatar (Orient XXI, Graham E.Fuller)

Jusqu’ici, l’offensive politique et économique menée contre le Qatar par une coalition sous direction saoudienne n’a pas réussi. Le Qatar ne s’est pas plié à ses exigences. Pourtant, cette crise est de mauvais augure pour l’avenir de la péninsule Arabique. Un avenir où dominerait non pas l’Iran, mais une Arabie saoudite animée par un nouveau désir d’hégémonie.

L’Arabie saoudite est maintenant le leader de facto d’un bloc contre-révolutionnaire — on pourrait même dire « contre-évolutionnaire » — dont l’objectif est d’étouffer toute relance du processus de changements de régime du printemps arabe de 2011. Au cours de cette année, quatre régimes autocratiques, la Tunisie, l’Égypte, la Libye et le Yémen avaient mordu la poussière, et la Syrie avait failli connaître le même sort. Le plus dérangeant, c’est que l’Arabie saoudite paraît engagée sur le long terme dans un processus d’expansion de son autorité, et finalement de sa souveraineté sur toute la péninsule Arabique, dans le cadre d’une sorte de « destinée manifeste »1 wahhabite. L’Arabie saoudite est le principal promoteur d’une interprétation wahhabite-salafiste de l’islam, étroite et intolérante, du Royaume-Uni à L’Indonésie en passant par l’Afrique du Sud. Riyad ne soutient pas le terrorisme en tant que tel, mais finance des écoles et des mosquées où on le justifie. L’expansion territoriale de la domination saoudienne dans la péninsule ne ferait qu’aggraver ce problème. La politique des pays du Golfe est caractérisée par une vision conservatrice des mœurs sociales et par des régimes autocratiques prudents, qui détestent toute forme de radicalisme politique, au moins chez eux. De loin le plus grand de ces pays, l’Arabie saoudite cherche depuis longtemps à étendre sa domination sur les États et les petits émirats qui ceinturent les côtes de la péninsule : Oman au Sud, la fédération des Émirats arabes unis (EAU) au nord, le royaume de Bhareïn à seulement quelques kilomètres des côtes saoudiennes, et la péninsule exiguë du Qatar, reliée au territoire saoudien. Le Koweït, au sommet du Golfe, appartient en principe à cet ensemble par son adhésion au Conseil de coopération du Golfe (CCG), mais il a réussi à maintenir ses distances avec Riyad. Au sud-ouest le Yémen, pays pauvre doté d’une culture politique très vivante se bat depuis des siècles contre la domination saoudienne et continue à le faire.

Mohammed Ben Salman, prince impétueux

Mais les données ont récemment changé. En Arabie saoudite, la chorégraphie aristocratique du système de succession a été récemment bousculée par un jeune prince impétueux, Mohammed Ben Salman, qui a sauté la file d’attente générationnelle pour devenir prince héritier et qui succédera bientôt à son père, en mauvaise santé. Avant même de devenir roi, il a publiquement annoncé son projet, qui consiste à sevrer l’économie saoudienne de sa dépendance totale au pétrole, à relâcher modérément certaines règles religieuses pesant sur la vie quotidienne, et à instaurer une nouvelle éthique du travail. Ces objectifs louables sont peu susceptibles d’être atteints. Plus important, le prince héritier a adopté une politique étrangère agressive peu dans les habitudes du royaume, abandonnant sa traditionnelle diplomatie tranquille et informelle pour un aventurisme inconsidéré, très actif et orienté vers l’action militaire. Les États du Golfe feraient bien d’en prendre note.

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
http://orientxxi.info/magazine/la-peninsule-arabique-bouleversee-par-les-convoitises-saoudiennes,2003

 

LES ENJEUX DE LA DÉFENSE FRANÇAISE

 

1 –  Communiqué de presse de Florence Parly, ministre des armées : opération ALBATROS (DICOD)

La série d’ouragans sans précédent qui a frappé l’arc antillais a causé des dégâts considérables aux biens et aux personnes sur une zone immense. L’étendue des besoins  d’assistance a  mis en avant la nécessité d’amplifier la coordination au niveau international de l’ensemble des moyens de secours nécessaires pour aider les populations sinistrées.   C’est pourquoi, à notre initiative, la France, les Pays-Bas et le Royaume-Uni ont décidé de mettre en place une structure militaire tripartite répondant à ce besoin de coordination. Florence Parly, ministre des Armées, salue cet exemple de coopération européenne et militaire, et remercie nos partenaires et alliés pour leur engagement dans ce mécanisme de coordination au service de populations ayant subi le passage de plusieurs ouragans. Cette structure, baptisée Multinational Caribbean Coordination Cell (MNCCC),  visera à établir et suivre en temps réel la situation logistique dans la zone afin d’identifier des options de mutualisation et d’optimisation au profit des différentes opérations nationales en cours et de tous les autres acteurs pouvant en avoir besoin (acteurs institutionnels, organisations internationales et non gouvernementales). Deux centres de coordination, armés par du personnel militaire de chaque nation, sont créés : un échelon stratégique situé Europe et un échelon opératif localisé à Curaçao aux petites Antilles néerlandaises. L’échelon stratégique est en charge de la synthèse à fins de mutualisation des acheminements militaires stratégiques des trois nations. L’échelon opératif a quant à lui pour mission d’assurer la synthèse et le suivi des déploiements, dispositifs, ressources et mouvements aériens et maritimes militaires sur l’ensemble des Caraïbes.  Cette opération qui permettra d’optimiser la réponse apportée aux nombreux besoins sur place porte le nom d’opération ALBATROS. Les premiers éléments de l’échelon opératif sont déployés jeudi 21 septembre afin d’atteindre une première capacité opérationnelle le plus rapidement possible.

 

 

2 –  Budget Défense : les armées paieront le surcoût des opérations extérieures (La Tribune, Michel Cabirol)

Le gouvernement devra préciser si les surcoûts des opérations extérieures (OPEX) sont intégrés dans la trajectoire des dépenses de défense à hauteur de 2% en 2025 Le budget du ministère des Armées va prendre de plus en plus à sa charge le surcoût des opérations extérieures (OPEX), contrairement à la promesse faite par le candidat Macron en mars dernier. 650 millions d’euros en 2018, 850 millions en 2019, 1,1 milliard en 2020… Selon nos informations, le budget du ministère des Armées va prendre de plus en plus à sa charge le surcoût des opérations extérieures (OPEX), contrairement à la promesse faite par le candidat Macron en mars dernier. C’était dans l’air du temps, c’est aujourd’hui pratiquement acté dans la trajectoire de la future loi de programmation militaire (LPM) en cours de préparation et alors même que la revue stratégique menée par Arnaud Danjean n’est pas achevée. Le surcoût des OPEX a atteint 1,14 milliard d’euros en 2016. Soit autour de 1,4 milliard si on y rajoute les opérations intérieures (OPINT). Au total, 7.000 militaires français sont déployés aujourd’hui sur des théâtres extérieurs, dont 4.000 pour la seule opération Barkhane au Sahel. Au regard de son discours du 18 mars dernier, le candidat Macron avait été très clair sur le financement des surcoûts des OPEX : « nous devons augmenter notre effort de défense. Je propose donc de porter les ressources de la défense à 2% de la richesse nationale, mesurée en termes de Produit Intérieur Brut, en 2025. C’est un objectif très ambitieux : si on tient compte des hypothèses actuelles de croissance du Produit Intérieur Brut dans les prochaines années, ce budget atteindra, hors pensions et hors surcoûts OPEX (opérations extérieures, ndlr), plus de cinquante milliard d’euros en 2025, contre 32 en 2017 (en fait, 32,7 milliards, ndlr)« . Pourtant, le nouveau chef d’état-major des armées (CEMA), le général François Lecointre a rappelé début septembre à l’université d’été de la défense qu’un « complément de solidarité interministériel » pour financer le surcoût des OPEX « est extrêmement important pour montrer que ce ne sont pas les armées qui décident de leurs engagements ». Si la provision pour financer les surcoûts se confirme dans les futures lois de finances initiale (LFI), le complément payé par la solidarité interministériel va se réduire au fur et à mesure…

Un flou artistique

Est-ce à dire que finalement les surcoûts des OPEX sont intégrés dans la trajectoire des dépenses de défense à hauteur de 2% en 2025 ? Dans les armées, on estime à ce jour que non.

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/budget-defense-les-armees-paieront-le-surcout-des-operations-exterieures-750764.html

 

 

3 – Retour à un service national obligatoire ? (Asaf, la rédaction)

Propos de campagne

L’idée a déjà fait couler beaucoup d’encre parce que nombre de ses supporters pensent que là est la solution simple à une question lancinante qui ronge la société française : comment retrouver la cohésion nationale, comment éviter que certains jeunes et adultes, Français et étrangers qui haïssent notre pays, son Histoire, ses valeurs, ses coutumes et traditions en arrivent à massacrer nos concitoyens à coups de camions, de kalachnikov, de ceintures d’explosifs, voire même de couteaux ou de machettes ? Pourtant, peut-on raisonnablement imaginer qu’un mois passé dans un environnement militaire à vivre des activités qui ne pourront être trop exigeantes, puisque tous devront pouvoir les suivre, puisse compenser les carences d’une éducation civique de 15 années d’école, voire parfois déradicaliser certains d’entre eux qui sont déjà, avant leur majorité, de véritables terroristes ?

Un service national obligatoire est irréaliste

 Le président de la République a demandé que des propositions lui soient présentées pour le mois de décembre 2017. Une classe d’âge compte environ 800 000 jeunes. Elle est constituée non seulement des enfants nés français, mais aussi des étrangers arrivés avant leur majorité qui demandent la nationalité française et des milliers de personnes de 18 à 35 ans d’origine étrangère qui rejoignent notre pays après leur majorité et qui ont certainement le plus besoin d’être brassées avec les autres jeunes Français. Pour une durée d’un mois, on peut envisager d’incorporer 100 000 jeunes tous les mois et demi et laisser entre 2 incorporations une quinzaine de jours aux cadres pour préparer l’arrivée du contingent suivant. Mais sur ce mois, il faut décompter une semaine de formalités d’arrivée et de départ : transport, visite médicale, perceptions, et autres démarches pour cette centaine de milliers de jeunes que les cadres devront apprendre à connaître en quelques jours pour conduire ensuite une formation élémentaire très brève, trop brève, pour qu’elle ait un véritable effet. Outre l’infrastructure inexistante pour accueillir simultanément ces dizaines de milliers de jeunes, c’est l’encadrement qui constitue sans doute le point le plus difficile à résoudre rapidement. Pour former et soutenir 100 000 nouveaux jeunes chaque mois, il faut recruter, former et gérer de l’ordre de 40 000 cadres et gradés supplémentaires et non des moindres, car la formation élémentaire, en un si court laps de temps, d’une telle diversité de jeunes, contraints et dont certains éléments poseront inévitablement de graves problèmes tant leur rejet de notre pays est puissant, requiert des officiers, sous-officiers et gradés de très grande qualité, bien formés. En outre, ces cadres devront être pour moitié des femmes destinées à encadrer les unités féminines, tant il est peu envisageable de constituer des unités mixtes avec les inextricables problèmes que cela entraînerait. Par son coût insupportable aujourd’hui, au regard de l’état des finances publiques, reprendre l’idée du service national d’antan, élargi aux femmes et ramené à un mois (au lieu d’un an) apparaît comme une vue de l’esprit, ou au moins comme une fausse bonne solution.

Privilégier une formation militaire sélective

En revanche, il est possible d’envisager une solution alternative permettant d’améliorer la prise en compte des questions de Défense dans l’opinion publique et de renforcer le sentiment d’appartenance à la communauté nationale. Elle consisterait à donner, non pas à tous les Français mais à certaines catégories d’entre eux, une formation à caractère militaire. En priorité à ceux qui aspirent aux hautes responsabilités de l’État, aux futurs enseignants et aux fonctionnaires, enfin aux personnels de certains services publics et peut-être des sociétés privées de sécurité. La situation de guerre dans laquelle nous vivons et qui est appelée à durer justifie qu’un effort de sensibilisation et de formation soit fait dans le domaine de la Défense.

Ceux qui aspirent à servir l’État au niveau national Ils recevraient initialement une formation d’officier de réserve pendant 4 mois puis effectueraient un stage de 4 mois dans un poste opérationnel au plus près des hommes et des femmes de l’armée avant d’effectuer une période de 2 mois au sein d’un état-major. Un tel cursus permettrait à ceux qui décident de l’équipement et de l’envoi des forces en opération, une meilleure compréhension des réalités et des besoins et leur donnerait une légitimité accrue d’autant que, depuis la suspension (en fait la suppression) du service national, seul un petit nombre de Français a une idée des contraintes qui pèsent sur les armées. Les enseignants, à qui il revient d’assurer la formation civique des jeunes À ce titre, il serait imposé un stage de 4 mois pour tous les nouveaux enseignants (public, sous contrat ou privé). Ils verraient leur statut de fonctionnaire d’autant plus justifié et leur mission renforcée. En effet, c’est bien aux enseignants, ayant alors reçu une formation complète et concrète, sensibilisés aux questions de Défense, qu’il appartient d’assurer à leur tour la formation civique de leurs élèves et leur donner le sentiment d’appartenir à la communauté nationale française. Enfin les hommes et les femmes qui font le choix du service de l’État  Les personnels civils de la fonction publique d’État (en particulier ceux du ministère des Armées), les personnels de certaines entreprises assurant des fonctions de service public tels que la SNCF ou la RATP et sans doute les agents de sécurité des sociétés privées recevraient une formation militaire de 4 à 12 mois selon le niveau de leurs responsabilités.

Ainsi faute de pouvoir assurer une formation à toute une classe d’âge, est-il souhaitable d’étudier les modalités d’une solution alternative visant à sensibiliser et à former aux questions de Défense ceux qui assurent la direction de la Nation, l’éducation de ses enfants et le bon fonctionnement de l’État et des services publics surtout en périodes de crise.
L’ASAF est prête à poursuivre la réflexion sur la base d’une telle proposition mais elle estime que la création d’un service national universel conduit à une impasse.

 

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
http://www.asafrance.fr/item/le-terrorisme-ne-connait-pas-de-pause-estivale-lettre-asaf-17-09-du-14-septembre-2017.html

(ou placer le titre de l’article sur votre moteur de recherche)

 

INDUSTRIE ET ÉCONOMIE 

 

1 – Faut-il tuer le franc CFA ? (IRIS, Pierre Jacquemot)

 

Une nouvelle volée de bois vert vient s’abattre sur le franc CFA, cet épouvantail, objet de toutes les interprétations plus ou moins fantasmatiques sur les relations entre 15 pays d’Afrique et la France. La controverse redouble de vitalité et de créativité sur les réseaux sociaux où s’exacerbent les passions chez les « abolitionnistes » de la Zone Franc prêts à tenter une expérience monétaire enfin « décolonisée ». Derrière la controverse se cachent divers enjeux qui ne sont pas tous du registre de la monnaie mais qui relèvent d’un mal-être né de frustrations, notamment d’une jeunesse qui, de Bamako à Yaoundé, ne comprend pas pourquoi « l’émergence économique » tant annoncée par les élites au pouvoir ne leur profite pas davantage. Il ne faut donc pas s’attendre à une accalmie. De quoi s’agit-il ? Héritage colonial, espace singulier de coopération, la coopération monétaire entre les Etats africains de la Zone qui compte 160 millions d’habitants et la France tourne autour de principes mis en place en 1946 (création du franc des colonies françaises d’Afrique–CFA). La liberté des transferts est assurée, qu’il s’agisse de transactions courantes ou de mouvements de capitaux. La convertibilité du franc CFA est illimitée. Cela signifie qu’en cas de choc financier dans un pays membre, le Trésor français s’engage à lui apporter les devises nécessaires sur la base d’une parité fixe avec l’euro. Enfin, les réserves de change des pays membres sont centralisées à hauteur de 50 % des avoirs des banques centrales dans un « compte d’opérations » ouvert auprès du Trésor français. Dans le cadre de leurs opérations, les banques centrales doivent observer certaines règles conçues pour contrôler l’offre de monnaie : leurs engagements à vue doivent avoir une couverture de devises d’au moins 20 % ; les prêts qu’elles accordent à chaque gouvernement membre sont limités à 20 % du montant des recettes en devises obtenues l’année précédente.

La Zone franc a-t-elle réussi ?

La réalité s’impose rudement. Elle n’a pas permis de modifier substantiellement le régime des spécialisations primaires de ses membres. Les produits de base pèsent encore de manière considérable dans les exportations et surdéterminent l’axe Sud-Nord de leurs échanges. Ils participent à un certain nombre de chaînes de valeur mais, le plus souvent, elle n’y est présente qu’en amont, en qualité de producteur de minerais, d’hydrocarbures, de coton, de cacao et d’autres matières premières agricoles. L’intégration régionale n’a pas davantage progressé. Les échanges à l’intérieur de la zone CFA sont limités et représentent environ 15 % seulement en moyenne du volume total du commerce de ses membres. On notera que la situation n’est guère différente dans les pays ayant une « monnaie endogène » : naira nigérian, metical mozambicain, kwanza angolais, cédi ghanéen ou shilling kenyan. Les raisons sont communes en-dedans et hors la Zone. Les structures demeurent fragmentées, avec des économies sahéliennes à très bas revenu et fortement dépendantes des risques climatiques, avec des économies côtières dont la dynamique est tirée par l’import-export et d’autres encore à forte dominante des activités de service mais sans base manufacturière suffisamment robuste (Cameroun, Côte d’Ivoire, Sénégal).

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
http://www.iris-france.org/99094-faut-il-tuer-le-franc-cfa/

 

2 – Une alliance entre Naval Group et Fincantieri est-elle vraiment opportune ? (La Tribune, Michel Cabirol)

Naval Group et Fincantieri n’ont aucun programme dans un futur proche sur lequel ils peuvent espérer coopérer.

La France et l’Italie devraient trouver un terrain d’entente le 27 septembre sur le dossier STX. En revanche, Paris semble désormais freiner sur un rapprochement entre Fincantieri et Naval Group. Trop vite, trop loin… Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a-t-il proposé cet été à Rome pour des raisons purement tactiques (dossier STX), une alliance entre l’Italie et la France dans le naval militaire, qui pose questions d’un point de vue stratégique et en termes de calendrier (27 septembre) ? Cette opération est beaucoup trop complexe à monter en si peu de temps entre des groupes qui ont des stratégies différentes et qui sont des outils de souveraineté (STX, Fincantieri, Naval Group, Leonardo et Thales). D’ailleurs, selon nos informations, l’Élysée, Matignon et l’hôtel de Brienne sont en train de rétropédaler. Ils auraient compris que le dossier militaire prendrait du temps et que lier les deux dossiers (STX/Fincantieri et Naval Group/Fincantieri) ne marcherait pas, selon un bon connaisseur du sujet. Les deux dossiers pourraient donc vivre des calendriers différents, l’un de court terme, STX/Fincantieri, qui devrait être réglé pour le sommet franco-italien le 27 septembre, et l’autre de long terme (Fincantieri/Naval Group).

Une alliance pour quoi faire, finalement ?

Lors d’une rencontre avec l’Association des journalistes professionnels de l’aéronautique et de l’espace (AJPAE), le PDG de MBDA, Antoine Bouvier, a rappelé que la création du premier missilier européen (Aerospatiale-Matra, BAE Systems et Finmeccancia) a été bâtie grâce à des programmes en coopération réalisés entre la France, la Grande-Bretagne et l’Italie. Trois entreprises, qui à l’époque, n’avaient pas la taille critique pour se lancer seules dans de tels programmes, a précisé Antoine Bouvier. Or, aujourd’hui, Naval Group et Fincantieri n’ont aucun programme ni en cours, ni dans un futur proche, sur lequel ils peuvent espérer coopérer. D’ailleurs la France vient de lancer les frégates FTI tandis que l’Italie a déjà débuté la construction de la première frégate de type PPA (Pattugliatore Polivalente d’Altura). Deux bâtiments avec des radars radicalement différents a d’ailleurs fait valoir Antoine Bouvier. Ce qui prouve aussi que les deux chantiers ont bien la taille critique pour lancer un programme d’une telle ampleur de manière indépendante. Faut-il également rappeler que le programme commun de frégates FREMM entre Rome et Paris a débouché sur des navires de guerre très différents entre les deux pays …

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/une-alliance-entre-naval-group-et-fincantieri-est-elle-opportune-751104.html

 

 

3 – Eoliennes : un scandale d’Etat : Alban d’Arguin (Réinformation TV, Clémentine Jallais)

 

Alban d’Arguin, historien et juriste de formation

Sans doute, Alban d’Arguin, ne pensait-il pas écrire un jour sur l’éolien… Historien et juriste de formation, sa carrière effectuée dans un grand groupe financier, il travaillait à restaurer une propriété vendéenne quand il a vu sa petite commune menacée par l’un de ces fameux projets « d’énergie du vent ». De cette crainte justifiée – et justifiable – est né un livre. A charge. Qui ne ménage pas ses adversaires et ne craint pas de politiser son sujet. Un ouvrage très personnel, très libre qui cite sans sourciller Barrès et Henri de Régnier pour célébrer l’image de la France. Et invoque les trois transcendantaux que sont le Beau, le Vrai et le Bien. L’éolien fait bien partie intégrante de la grande offensive écologiste-révolutionnaire qui sera sans doute la maîtresse de ce XXIe siècle.

Au moins 10.000 éoliennes sur le sol français en 2020

Déjà, l’année 2016 a battu un nouveau record de développement avec 45 % d’installations supplémentaires : des éoliennes, il y en aura au moins 10.000 sur le sol français, au début des années 2020, si s’appliquent comme prévus le Grenelle de l’environnement et la loi de transition énergétique. Une erreur, ou plutôt une faute magistrale, commise de plein gré et en toute connaissance de cause. L’Académie des Beaux-Arts s’en était plainte en novembre 2007, les paysages sont déchirés tant dans les plaines que sur les rivages. Et cette pollution visuelle s’accompagne d’un risque réel pour la santé : acouphènes, maux de tête, vertiges, tachycardie, troubles du sommeil, palpitations… celui qu’on appelle aux Etats-Unis le « Wind Turbin Syndrome », le syndrome éolien, n’est pourtant pas un sujet de santé publique dans l’Hexagone : la France permet même d’installer ces turbines à 500 mètres des habitations, en dépit des avertissements de l’Académie de médecine… Quant à la rentabilité, elle est la grande absente du projet. Il suffit d’observer l’Allemagne, qui détient le plus grand parc industriel éolien du monde : la part de l’électricité générée par ce dernier y est de 5 % seulement, et la part du nucléaire ne fait qu’augmenter… sans compter qu’on continue à construire sans mot dire des centrales à gaz et au charbon pour pallier à l’intermittence productive native de l’énergie éolienne…

Éoliennes, un scandale d’État

La « transition énergétique raisonnée » n’existe pas. L’éolien est un coût, que payent qui plus est déjà les Français via la CSPE, la contribution au service public de l’électricité, devenue en 2016 la TICFE, la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité, qui s’occupe en réalité des « surcoûts liés aux obligations d’achat de l’énergie renouvelable » et à leurs « politiques de soutien ». En 15 ans, elle a pris + 650 %… Un coût pour les uns, une manne pour d’autres, en particulier les nombreux investisseurs étrangers.

 

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :

 

http://reinformation.tv/eoliennes-scandale-etat-alban-darguin-jallais-74621-2/

 

 

GRANDS PROBLEMES DE DEFENSE 

ET DE SECURITE:

 

1 – Quels défis pour l’Allemagne ? ( Institut Montaigne, Eric Chaney)

La réussite économique de l’Allemagne ne fait pas débat en Europe. Cependant, elle fait désormais face à de nouveaux enjeux : émergence de la Chine, déclin démographique, révolution numérique. Eric Chaney, conseiller économique de l’Institut Montaigne, nous éclaire sur les défis qui attendent l’Allemagne dans les prochaines années.

De l’autre côté du Rhin, une autre planète politique

Difficile d’imaginer des débats aussi radicalement différents que celui qui opposa Angela Merkel à Martin Schulz le 3 septembre dernier et celui qui vit s’affronter Marine Le Pen et Emmanuel Macron cinq mois plus tôt. Certes, on se montre plus courtois et consensuel dans le débat politique en Allemagne, mais les situations économiques respectives des deux pays y sont aussi pour beaucoup. Si le débat en France tourne autour de la mondialisation – faut-il s’en protéger, voire s’en écarter ? –, sur la gouvernance de la zone euro ou la nécessité ou non de réformer notre modèle social, ces sujets sont absents de la campagne électorale allemande. Outre-Rhin, on considère que sur chacun de ces thèmes l’état des choses est plutôt bon ; on préfère débattre de la gestion d’une économie en grande forme, de l’opportunité de baisser tel ou tel impôt, ou du nombre d’immigrants dont le pays a besoin, alors même que les employeurs se plaignent d’une pénurie de main d’œuvre. En revanche, dans les deux pays, le débat est plus discret sur les défis à long terme. Qu’il s’agisse par exemple de la soutenabilité de la dette publique et du régime de retraite en France ou, en Allemagne, du vieillissement de la population, de la préservation de ses avantages compétitifs, souvent associés à un modèle social qui va devoir s’adapter à l’ère de l’uberisation, ou encore de la dépendance à la croissance de ses marchés à l’exportation.

Depuis 1998, le chômage a baissé six fois plus vite en Allemagne qu’en France

Un état des lieux comparatif aidera à comprendre comment deux pays voisins, aux économies fortement imbriquées et dont le taux de change est pratiquement fixe depuis 1983 peuvent connaître des situations politiques aussi divergentes. En 1998, à la veille de la création de l’euro, le PIB par habitant d’une Allemagne encore marquée par le choc de l’unification était inférieur à celui de la France de 3,9 %. En 2016, il était 4,3 % plus élevé. Depuis 1998, la richesse a augmenté de 26,1 % en Allemagne, contre 17,1 % en France, soit une perte relative d’environ 8 % (1). De décembre 1998 à juillet 2016, le taux de chômage a baissé de 5,3 points en Allemagne, tombant à 3,7 %, tandis qu’il ne régressait que de 0,9 point en France, à 9,8 % (2), soit une décrue six fois plus lente. Rien d’étonnant, donc, à ce que le débat tourne autour de « comment changer la situation » en France tandis qu’en Allemagne, on pense qu’il ne faut la modifier qu’à la marge.

 

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :

 

http://www.desideespourdemain.fr/index.php/post/2017/09/20/Quels-d%C3%A9fis-pour-l-Allemagne#.Wcdte2i0MdU

 

 

2 – Déconstruire la mondialisation avec Ammar Belhimer (Proche &Moyen-Orient-Online, Richard Labévière)

« Au cœur du monde, il y a le Dieu argent. C’est là qu’est le premier terrorisme, a dit le pape François. S’il fallait paraphraser les Dix Commandements de Dieu donnés à Moïse sur le Sinaï pour définir les règles qui organisent le Consensus de Washington – fondateur de l’ordre néolibéral -, cela donnerait un Décalogue explosif. Même s’il n’épargne pas les autres sphères, c’est dans l’économie que l’intégrisme néolibéral fait le plus de ravages. Le modèle se résume à une mixture de thatchérisme, de reaganomique et de Consensus de Washington , tous favorables aux privatisations, à la libéralisation économique et à des banques centrales préoccupées uniquement par l’inflation et, accessoirement, par la stabilité des prix, hors de toute considération de croissance. Déformation du réel, culte de l’évaluation et mépris de la justice, domination d’une caste et idéal sécuritaire, tels sont les signes les plus manifestes du nouvel ordre néolibéral… » Ces lignes d’ouverture tissent le fil conducteur du dernier livre d’Ammar Belhimer1 pour déconstruire la mondialisation, en produire une pensée critique susceptible de forger les outils d’alternatives possibles : sans doute l’un des ouvrages les plus importants des dix dernières années ! Il y a quelques mois, en décembre 2016, dans les colonnes d’Afrique-Asie, nous avons déjà salué son précédent livre – Les printemps du désert2 -, qui tordait le cou aux mythologies, mièvreries et autres propagandes des « révolutions arabes ». Sortis des presses d’ANEP-Editions (l’entreprise nationale de communication, d’édition et de publicité d’Algérie), il va sans dire qu’aucun média parisien – à part Afrique-Asie – n’a pris la peine d’ouvrir ces ouvrages capitaux, encore moins d’en dire quelques mots…

AU-DELA DE PIKETTI

Sans doute sans l’avoir davantage lu, les mêmes communicants paresseux connaissent tous Le Capital au XXIème siècle de Thomas Piketty, parce qu’il a été adoubé par la critique américaine avant d’être encensé en Europe. L’ouvrage a le mérite en effet de démontrer comment le capitalisme contemporain produit structurellement des inégalités arbitraires et dangereuses, dès lors que le taux de rendement du capital dépasse durablement le taux de croissance de la production et du revenu. Pourtant, tout en cherchant des moyens pour inverser cette tendance, Thomas Piketty ne pousse pas sa démonstration jusqu’au bout et finit par s’en remettre à des « valeurs méritocratiques » sur lesquelles sont censées reposer nos sociétés « démocratiques ». Ouf, la logique du système est sauve : l’establishment tolère, sinon encourage la critique, mais jusqu’à un certain point admissible !

 

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :

 

https://prochetmoyen-orient.ch/deconstruire-la-mondialisation-avec-ammar-belhimer/

 

3 – L’attaque sur Ccleaner : en fait les prodromes d’un système d’espionnage industriel avancé ! (Zdnet, Louis Adam)

 

Sécurité : Dans un post de blog, l’équipe Talos revient sur l’attaque ayant visé CCleaner. Les chercheurs de Cisco sont parvenus à obtenir une copie des fichiers présents sur le serveur de command&control du malware et ont découvert que l’attaque visait en réalité des entreprises spécialisées dans la technologie. Dont Cisco. La récente attaque sur CCleaner se révèle bien plus sophistiquée qu’il n’y paraissait au premier abord. Le directeur technique d’Avast affirmait en effet que l’attaque avait été stoppée avant de pouvoir diffuser la seconde partie du malwareComme le révèle Talos, cette affirmation est fausse : la deuxième partie du malware a bien été envoyée aux machines infectées, mais les cybercriminels ont visé des cibles bien spécifiques, notamment une dizaine d’entreprises spécialisées dans les nouvelles technologies. Cette découverte a par la suite été confirmée par Avast dans un nouveau post de blog.  Les équipes de Talos sont en effet parvenues à se procurer une copie des fichiers présents sur le serveur de Command&Control utilisé par le malware. Les chercheurs de Cisco ne donnent pas leur source, mais ils expliquent que les données qu’ils ont obtenues leur semblent légitimes, étant donné qu’ils ont retrouvé dans celles-ci les logs correspondant à leurs propres connexions à ce serveur lors de leur investigation sur le malware.  Le malware ayant affecté CCleaner était en effet jusqu’alors plutôt bénin : il infectait la machine et relevait plusieurs informations de profilage à son sujet, qui étaient ensuite transmises à un serveur de command & control. Les chercheurs avaient bien identifié la possibilité pour ce serveur de transmettre au malware de nouveaux modules, potentiellement malveillants, mais Avast avait tenu à rassurer les utilisateurs affectés : en se basant sur les données analysées par leurs antivirus, ils n’avaient pas détecté d’utilisateurs affectés par cette hypothétique menace, laissant donc penser que les cybercriminels à l’origine de l’attaque n’avaient pas eu le temps de déclencher la seconde partie.

 

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :

 

http://www.zdnet.fr/actualites/malware-ccleaner-viser-large-pour-viser-juste-39857632.htm

 

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