– GÉOPOLITIQUES : relations internationales, zones géographiques …
– DÉFENSES : militaire, sécurité intérieure, terrorisme …
– ÉCONOMIES : entreprise, industrie, technologie ….

Par Jacques Raimond

 

  • GÉOPOLITIQUES :
  1. Quatre obstacles à la « pax poutina » en Syrie
  2. Migration et développement : trois graves erreurs
  3. Les deux Corées accomplissent un pas décisif vers la paix
  • DÉFENSES :
  1. Politique étrangère et engagement opérationnel
  2. « Maîtrisé, l’aérocombat doit permettre de bousculer le dispositif ennemi »
  3. Une innovation française va faciliter la maintenance des avions de combat et des drones furtifs
  • ÉCONOMIES :
  1. « Dans l’aérien, ceux qui ne se transforment pas vont mourir »
  2. Paris et Londres : objectif Mer de Chine
  3. Dassault s’est-il vu imposer son partenaire indien pour le Rafale?

 

 

GÉOPOLITIQUES

 

 

1–  Quatre obstacles à la « pax poutina » en Syrie (l’Orient le Jour, Anthony Samrani)

bien que prévu pour Vladimir Poutine en Syrie. Le chef du Kremlin avait jusqu’ici coché toutes les cases de la parfaite opération militaire en atteignant tous ses objectifs sans en payer le prix fort : reconquête des territoires les plus stratégiques et symboliques, écrasement des forces rebelles, coordination renforcées avec les puissances régionales. Mais alors qu’il cherche désormais à troquer son costume de général de guerre pour celui de faiseur de paix, au moins quatre obstacles se dressent encore devant lui. Le premier concerne la reprise de la province d’Idleb, dernière grande enclave aux mains des rebelles. Alors que l’offensive de Damas et de ses parrains russe et iranien apparaissait imminente, Moscou a été obligé de geler les opérations au risque, sinon, de perdre son partenaire turc. La Russie a en effet besoin de la Turquie, parrain des rebelles, pour maintenir en vie son processus d’Astana qui vise à décider entre puissances régionales – autrement dit sans les Occidentaux – du sort de la Syrie. Ankara s’est opposé à une offensive qui aurait provoqué un afflux de réfugiés vers sa frontière et qui lui aurait fait perdre sa carte maîtresse en Syrie. Malgré sa volonté de porter le coup fatal à la rébellion, Vladimir Poutine a dû prendre son mal en patience et passer un nouvel accord de désescalade avec la Turquie. Moscou peut considérer que le temps ne joue pas contre lui et qu’il peut se permettre de reporter l’opération de quelques semaines. Mais cette séquence a mis en exergue la fragilité du processus d’Astana et la difficulté qu’auront Moscou et Téhéran à convaincre Ankara d’apporter « sa caution rebelle » à un plan de paix dont ces mêmes rebelles seront au final exclus. Le deuxième obstacle apparaît au moins aussi difficile à gérer puisqu’il consiste à gérer la volonté israélienne de pousser Téhéran à quitter le sol syrien. La Russie a jusqu’ici tenté de ménager la chèvre et le chou en continuant à coopérer avec l’Iran en Syrie tout en permettant à l’État hébreu de frapper les installations militaires de Téhéran ou de ses alliés sur ce même terrain. Mais cela n’est pas suffisant pour Israël, qui demande à la Russie de l’aider à mettre les Iraniens et leurs obligés à la porte. Pour ce faire, l’État hébreu n’hésite pas à frapper au sein même de la maison russe en Syrie, dans la province de Lattaquié, à quelques kilomètres de la base russe de Hmeimim..

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
https://www.lorientlejour.com/article/1135129/quatre-obstacles-a-la-pax-poutinia-en-syrie.html

 

2–  Migration et développement : trois graves erreurs ( IRIS, Pierre Jacquemot)

La question de l’explosion démographique de l’Afrique subsaharienne – qui verra sa population plus que doubler d’ici 2050 – croise, dans l’imaginaire européen, celle d’une ruée de migrants se déversant sur les rives du Vieux Continent. Divers travaux scientifiques récents mettent à mal des préjugés sur les migrations qui nourrissent les peurs et font le lit des positions extrêmes. Trois affirmations sont fermement contestées au point de mettre à mal les logiques sécuritaires qui s’infiltrent dans celles du développement et de l’aide.

Affirmation 1. L’Europe de 2050 sera peuplée à 25 % d’immigrés subsahariens

Selon l’écrivain-journaliste Stephen Smith (2018)le Vieux Continent comptera 150 à 200 millions d’Afro-Européens dans trente ans. « Un quart des habitants de l’Europe seront  » africains  » en 2050 », voire « plus de la moitié des moins de trente ans » écrit-il de manière péremptoire (p. 15).

C’est faux !

Du haut de la chaire Migrations et sociétés au Collège de France, François Héran (2018) répond dans une note, construite sur la « matrice bilatérale des migrations » (établie par la Banque mondiale, l’OCDE et le FMI et qui recense depuis quinze ans le nombre de natifs d’un pays résidant ailleurs), que cette invasion est un mirage. « L’ordre de grandeur le plus réaliste est cinq fois moindre ». Les Subsahariens, dont le nombre va certes fortement augmenter dans leur pays, mais qui ne représentent que 1 % de la population européenne (1,5 % de la population française) représenteront tout au plus 3 ou 4 % de la population des pays du nord en 2050. Pourquoi pas davantage ? Parce qu’il n’y a pas de parfait vase communiquant entre d’un côté l’augmentation rapide de la population et de l’autre celle de la migration intercontinentale.  « Si l’on intègre la croissance démographique projetée par l’ONU. C’est-à-dire le passage de 970 millions d’Africains en zone subsaharienne à 2,2 milliards en 2050 (…), les immigrés subsahariens installés dans les pays de l’OCDE pourraient représenter en 2050 non plus 0,4 % de la population, mais 2,4 %. » précise F. Héran. Une hausse importante certes, mais ne permettant en aucun cas de parler d’invasion, même en ajoutant la seconde génération. Le « trop-plein » ne se déverse pas mécaniquement, en Europe ou ailleurs, en empruntant les routes souvent tragiques de l’émigration. On objectera que les conflits africains peuvent précipiter le mouvement migratoire. Certes, mais dans une proportion modeste. De fait la part prise par l’Europe dans l’accueil de réfugiés africains est assez marginale. Les contingents de réfugiés et de déplacés sont dans les pays voisins : la Tanzanie, le Kenya, l’Ouganda, le Congo… ont accueilli des flux considérables de victimes de conflits. Le continent africain était en 2015 la première terre d’asile du monde et compte plus de 4 millions de réfugiés et de déplacés.

Affirmation 2. La pauvreté est la source de la migration 

Faux, également ! Du moins à l’échelle macro-sociétale.

L’Afrique subsaharienne émigre peu, moins que l’Amérique centrale, l’Asie centrale ou les Balkans. En raison même de sa pauvreté. Pour quelle raison ? Les mouvements des populations aujourd’hui confirment un résultat connu depuis les travaux de Wilbur Zelinky (1970) : plus un pays est pauvre, moins ses habitants ont de chance de migrer au loin. Il existe une courbe en U inversé dans la relation migration et développement. Au stade de la pauvreté, le pays (ou la région) connaît peu de départs. Puis, jusqu’à un nouveau stade, le taux d’émigration augmente avec le niveau de développement d’un pays. Ensuite, cette relation se stabilise et, à partir d’environ 6000 dollars de revenu par habitant, la courbe s’infléchit et le taux d’émigration fléchit (Clemens, 2014). La thèse qui sous-tend ce graphique est âprement débattue. Les profils de l’émigration sont en effet divers, selon les zones de départ et d’arrivée. Mais on s’accorde à dire que ce sont rarement les plus pauvres qui émigrent. Trois explications reviennent le plus souvent, avec même pour chacune une pondération (Thu Hien Dao, 2018)

– Les personnes qualifiées sont celles qui ont la plus forte propension à migrer, car elles auront l’opportunité de trouver un travail à l’étranger. Le niveau de qualification de la population, corrélé au niveau de développement de son pays, explique entre un tiers et la moitié la relation croissante développement/émigration dans la première phase.

– Les inégalités de revenus ont tendance à croître dans cette phase initiale du développement. Elles augmentent le niveau d’aspiration à la mobilité et les capacités des pauvres à émigrer. Cela explique un quart de la relation.

– Il est plus facile de rejoindre un pays où se trouve déjà une diaspora importante, laquelle est un facteur d’amplification de l’émigration. L’existence d’un réseau d’amis ou de compatriotes aide aussi au financement du voyage. L’influence de ces facteurs serait de l’ordre de 30%.

La croissance économique favorise donc l’émigration. Il faudrait ajouter d’autres facteurs comme l’urbanisation où se diffuse l’information sur les « routes » de la migration et où se multiplient  les possibilités de financement des départs (De Haas, 2010). Pour partir où ? Rien n’indique que les futurs migrants de la prospérité à venir se tourneront tous vers l’Europe. Lorsqu’ils émigrent, les Subsahariens choisissent en effet d’abord les pays limitrophes. 70 % s’installent dans un autre pays africain, 25 % se répartissent entre le Golfe et l’Amérique du Nord et 15 % seulement viennent en Europe (Natale et al., 2018).

Affirmation 3. L’aide au développement est le moyen efficace pour limiter l’émigration  

Encore faux !

Si la courbe de Zelinky est l’exact reflet de la situation (elle semble l’être sur la base de travaux empiriques), une aide, si elle est efficace, pousse au développement, donc ipso facto à la migration (Axel Dreher, 2018). Par voie de conséquence, singulièrement dans les pays pauvres d’Afrique, et contrairement à une idée reçue encore fortement enracinée dans l’esprit des décideurs publics, l’aide au développement n’est pas la solution efficace pour juguler les flux migratoires. Loin de là.

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
http://www.iris-france.org/118225-migration-et-developpement-trois-graves-erreurs/

 
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3 – Les deux Corées accomplissent un pas décisif vers la paix (Le Temps, Louis Pagiliano)

 

Les dirigeants du Nord et du Sud se sont mis d’accord pour dénucléariser leur péninsule et dynamiser toutes sortes de projets communs, à commencer par la connexion des voies ferroviaires et routières qui traversent leur frontière «Le Sud et le Nord ont discuté de mesures de dénucléarisation pour la première fois.» La nouvelle a été donnée par le président sud-coréen Moon Jae-in lors de la conférence de presse conjointe qu’il a tenue avec son homologue Kim Jong-un suite au deuxième round de leur sommet. Après leur accolade chaleureuse de la veille – un défilé à bord d’une voiture décapotable sous les acclamations de plusieurs dizaines de milliers de Nord-Coréens, Moon Jae-in a ainsi rappelé l’objectif numéro un de sa visite de trois jours à Pyongyang: la relance des négociations nucléaires Corée du Nord – Etats-Unis Ces pourparlers ont été suspendus depuis que le président américain Donald Trump a annulé la visite de son secrétaire d’Etat, Mike Pompeo, invoquant le manque de progrès des discussions. Les modalités et le calendrier du processus de dénucléarisation nord-coréen en constituent la pierre d’achoppement. Le régime de Kim Jong-un demande au préalable la signature d’un traité de paix, qui se substituerait à l’armistice actuel et mettrait ainsi officiellement fin à la guerre de Corée (1950-1953), pour assurer sa survie, alors que les Etats-Unis exigent au préalable des mesures concrètes de dénucléarisation.

Donald Trump salue la décision

Le président Moon, qui assume avec persévérance le rôle de médiateur entre Pyongyang et Washington depuis le début de son mandat, pourra se prévaloir de nouvelles avancées sur le dossier nucléaire nord-coréen lors de sa rencontre avec Trump. Un sommet prévu le 24 septembre à New York en marge de l’Assemblée générale des Nations unies. Les deux Corées se sont accordées autour de l’élimination totale des armes et menaces nucléaires de la péninsule coréenne en annonçant une série d’initiatives concrètes Des résultats immédiatement salués par Donald Trump via son compte Twitter: «Kim Jong-un est d’accord pour autoriser des inspections nucléaires, sous réserve de négociations finales, et démanteler définitivement un site de test et un pas de tir en présence d’experts internationaux.» Les termes «négociations finales» peuvent néanmoins laisser place à diverses interprétations. Dans la déclaration dite de Pyongyang signée hier par les deux Corées, le leader du Nord consent effectivement à fermer le site de tests balistiques de Tongchang-ri et sa zone de lancement en présence d’inspecteurs internationaux ainsi qu’à démanteler définitivement le complexe nucléaire de Yongbyon, qui comprend l’unique réacteur du pays.

L’«impatience non stratégique» des Etats-Unis

Néanmoins, Daniel Pinkston, spécialiste de la Corée du Nord à l’International Crisis Group, craint que ces annonces, même sincères, n’aient pas de réel impact sur la politique nord-coréenne de Washington à l’heure actuelle. «Les Etats-Unis connaissent une profonde crise de leadership, il n’y a pas de stratégie cohérente mais plutôt ce que j’appellerais une «impatience non stratégique». Je suis donc incertain quant aux réactions américaines.»

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
https://www.letemps.ch/monde/deux-corees-accomplissent-un-decisif-vers-paix

 

 

DÉFENSES

 

 

1 – Politique étrangère et engagement opérationnel ( ASAF, la rédaction)

La France déploie en permanence 30 000 militaires en posture opérationnelle. Parmi ceux-ci, la moitié l’est dans des pays étrangers pour y remplir des missions de stabilisation ou des missions de combat. Ces engagements se déroulent souvent dans la durée sur des terrains éprouvants tant pour les hommes que pour les matériels. Le volume de nos armées, l’état de leurs équipements, les finances de notre pays et les risques encourus par nos soldats doivent conduire les Français à s’assurer que la stratégie militaire et opérationnelle conduite par nos dirigeants s’inscrit bien dans une stratégie générale, c’est-à-dire dans une politique, claire et de long terme. Cela impose que notre politique étrangère se fasse en cohérence avec les capacités militaires réelles de nos armées : effectifs, disponibilité des matériels, bases et vecteurs de projection permettant des actions dans la durée, …

Proche-Orient : mener une realpolitik

La France contribue, pour des raisons historiques et depuis plus de 40 ans, à la stabilisation du Liban submergé par les réfugiés : Palestiniens ayant été expulsés hier de leurs terres, Syriens et Irakiens fuyant aujourd’hui les massacres. Depuis la Jordanie et l’Irak, nos avions et notre artillerie ont participé efficacement à la réduction de l’État islamique. Pour autant les terroristes survivants, endurcis par les combats, vont devenir nos ennemis directs au Sahel, constituer un risque important contre nos intérêts et nos ressortissants dans les pays musulmans d’Asie et faire peser une menace meurtrière en France s’ils parviennent à rejoindre le territoire national. Dans ces conditions la France peut-elle continuer à ignorer, voire à rejeter, le gouvernement officiel syrien, soutenu militairement par les Russes, dont l’armée a repris le contrôle de l’essentiel de la Syrie ? En effet, comment peut-on encore ne pas comprendre que la stabilité du Liban et la sécurité de nos forces qui y sont déployées sous l’égide de l’ONU passent, pour une part, par des échanges d’informations avec le gouvernement de Damas et ses services de renseignement ?

RCA : refuser le chaos silencieux

En 2015, la France est intervenue en République centrafricaine après avoir suivi en direct son invasion venue du nord par la Séléka soutenue par des Tchadiens et des Soudanais armés. Les massacres qui se sont déroulés peu après, notamment à Bangui, ont contraint la France à intervenir dans le but d’arrêter les bains de sang. Mais, pour ne pas avoir décidé d’agir plus tôt dans le nord dès le début de l’invasion, la France a laissé se détériorer très rapidement une situation au point que les effectifs militaires initiaux envoyés sur place (moins de 1 000 hommes) furent totalement insuffisants pour rétablir le calme à Bangui (800 000 habitants) et dans un pays plus grand que la France (625 000 km2).  Une force militaire aux capacités opérationnelles réduites, envoyée trop tard pour remplir une mission à la fois floue et pour tout dire impossible, telle fut l’expression de la politique française dans ce pays où nous sommes présents depuis l’indépendance en 1960. Faute d’avoir une vision politique de long terme, la France n’a pas cessé d’y intervenir militairement. Ce pays dont la position est stratégique entre l’Afrique du Sahel et celle de la forêt, à la charnière entre les États qui bordent à l’est l’océan Indien et à l’ouest l’océan Atlantique, ce territoire vaste, sous-peuplé (5 millions d’habitants) au potentiel minier et surtout agricole considérable, est méconnu et oublié des dirigeants français. Bien connu en revanche par nombre de militaires, ce pays, certes enclavé, mais véritable clef de voûte des pays africains est une proie facile susceptible de devenir rapidement un enjeu pour ses voisins et les grandes puissances (les Russes viennent d’y renforcer leur présence militaire en y envoyant près de 200 coopérants, la Chine y a acheté des terres,…). Il mériterait une politique française de long terme.

L’Europe doit se défendre ou elle disparaîtra

L’OTAN a-elle encore une raison d’être ? La nouvelle situation internationale n’est-elle pas favorable à l’émancipation de notre continent vis-à-vis de l’Alliance atlantique devenue, depuis l’effondrement de l’URSS, un obstacle majeur à la constitution d’une défense européenne indépendante, en donnant à la plupart des États de notre continent l’illusion d’être gracieusement (ou presque) défendus par le puissant allié américain ? La contrepartie est qu’ils acceptent d’être dépendants politiquement et militairement de leur grand allié en restant convaincus que celui-ci viendra à leur secours au moindre bruit de bottes… En fait l’OTAN, qui intègre en son sein un pays comme la Turquie, n’a plus de véritable raison d’être dans le contexte actuel. En revanche elle maintient de fait les pays européens sous une forme de tutelle assurée par la puissance dominante de l’Alliance. Elle contribue à faire de l’Europe un continent sans voix car sans puissance militaire commune ; pire, donne l’image d’un ensemble de pays alignés sur la politique américaine. Mais quels pays, en Europe, en dehors de la France, souhaitent réellement l’émergence d’une puissance militaire européenne ? Tant qu’il n’y aura pas de volonté politique de chacune des nations, la situation demeurera. Ne comptons pas sur les États-Unis, ni sur la Grande-Bretagne pour y contribuer, ce serait contre leurs intérêts : « pas de puissance sur le continent européen ».Il nous faut donc convaincre nos alliés européens ; commençons par deux ou trois grands pays et un ou deux petits pays, définissons une ambition politique commune et cessons les querelles sur les sujets secondaires.

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
https://www.asafrance.fr/item/politique-etrangere-engagement-operationnel-nouvelle-lettre-d-information-asaf-18-09-a-decouvrir-et-a-telecharger.html


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2- « Maîtrisé, l’aérocombat doit permettre de bousculer le dispositif ennemi » (défense.gouv.fr, armée de terre)


Du 17 au 28 septembre, la 
4e brigade d’aérocombat organise son exercice annuel de synthèse du groupe d’adaptation à l’aérocombat (GAAC) dans le Nord-Est de la France : BACCARAT. Objectif : contrôler les savoir-faire acquis par les unités interarmes « non aérocombat » (infanterie, cavalerie…) après une année d’entraînement en commun. Juste avant le début de cet exercice de haute intensité, le général commandant la 4e brigade d’aérocombat, leader sur cette manœuvre, répond à nos questions.

 

1 – Mon général, quelle est la nouveauté de l’édition 2018 de BACCARAT ?

BACCARAT 2018 est un exercice en terrain libre de grande ampleur (4 000 km² entre les camps d’entraînement de Mailly, Suippes, Sissonne et Mourmelon) permettant l’engagement d’un volume de forces important (1400 participants et 50 hélicoptères) dans le cadre d’un conflit de haute intensité. Pour les régiments d’hélicoptères de combat, il vient en complément d’entraînements de moindre ampleur, plus spécifiques et dédiés à la préparation de nos engagements en Afrique. Pour les forces à terre, il offre l’opportunité de disposer d’un exercice « clef en main » pour intégrer la manœuvre au sol et la manœuvre aéromobile. Organisé et dirigé par l’état-major de la 4e brigade d’aérocombatBACCARAT constitue la synthèse d’une année de préparation opérationnelle à l’aérocombat, qui vise à démultiplier l’efficacité d’une force en profitant de l’allonge, de la puissance de feu et des changements de rythme qu’offre l’hélicoptère. Au cours d’une semaine dense se concluant par des tirs réels, cet exercice va éprouver les compétences et savoir-faire tactiques et techniques des nombreuses unités interarmes participantes : 1er3e et 5e régiment d’hélicoptères de combat, les unités spécialisées faisant partie du 1er champ de coopération (NDLR : unités travaillant très régulièrement avec l’aviation légère de l’armée de Terre) avec la 4e BAC et le 3e régiment d’infanterie de marinequi termine son année d’adaptation à l’aérocombat. La 13e demi-brigade de Légion étrangère, qui succède au 3e RIMA en tant que régiment de deuxième champ, sera également présent, constituant une force adverse. La maîtrise des problèmes d’élongations pour le déploiement de réseaux de commandement fiables ainsi qu’une exploitation efficace des différents capteurs du renseignement feront partie des points sur lesquels une attention particulière sera portée. Par ailleurs, le volet « coopération internationale » n’a pas été oublié puisqu’il s’agira également d’intégrer une escadrille espagnole au sein d’un groupement tactique et de coordonner l’intervention d’une patrouille d’hélicoptères d’attaque anglais. Les groupes commandos montagne ont par ailleurs saisi l’opportunité de BACCARAT pour inviter un détachement de leurs homologues italiens.

2- A travers ce type d’exercices, comment est garantie l’acculturation des unités travaillant avec l’aviation légère de l’armée de Terre ?

Le régiment de deuxième champ (NDLR : unité bénéficiant d’une acculturation à l’aérocombat) est désigné pour une année d’entraînement, définie autour d’un protocole commun qui formalise les objectifs à atteindre dans le domaine de l’aérocombat. Il s’agit de travailler l’aptitude élémentaire à l’héliportage, l’intégration de sous-groupements aéromobiles lors des exercices tactiques planifiés et, pour les chefs tactiques, d’obtenir les qualifications relatives à l’aérocombat. L’exercice BACCARAT est réalisé dans des conditions les plus réalistes possibles. Le scénario avec des combats de haute intensité intègre des missions tactiques interarmes offensives et défensives, mais aussi des tirs réels interarmes (infanterie, génie, mortiers 80, hélicoptères de reconnaissance et d’attaque canon, missiles et roquettes, hélicoptères de manœuvre et d’assaut tir en sabord).

La combinaison et la synchronisation de ces effets contribuent à maintenir et améliorer la capacité des forces terrestres à conduire des actions aéroterrestres.

3- De manière générale, comment l’aérocombat contribue-t-il aux facteurs de supériorité opérationnelle de la force ?

C’est la combinaison des différents facteurs de supériorité opérationnelle qui permet de dominer l’adversaire. L’aérocombat est une forme possible de cette combinaison privilégiant l’agilité de la force interarmes engagée. Il vise à maintenir, par la vitesse d’exécution des modes d’actions tactiques et des feux, un rythme élevé de la manœuvre, tout en garantissant son imprévisibilité.

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
https://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/maitrise-l-aerocombat-doit-permettre-de-bousculer-le-dispositif-ennemi

 

 
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3- Une innovation française va faciliter la maintenance des avions de combat et des drones furtifs (OPEX 360, Laurent Lagneau)

Alors que le programme franco-allemand SCAF [Système de combat aérien futur] vient à peine d’être lancé pour remplacer les Rafale et les Eurofighter Typhoon à l’horizon 2035/40, l’entreprise française Turgis et Gaillard Industrie a déjà pris date en proposant un nouveau système conçu pour faciliter les opérations de maintenance qu’exigent les avions et les drones furtifs, donc dotés d’une soute pour emporter leur armement. Ainsi, lors du ADS Show 2018 qui, dédié au maintien en condition opérationnel [MCO] aéronautique et de défense, ouvrira ses portes le 26 septembre prochain sur la base aérienne 106 de Bordeaux-Mérignac, Turgis et Gaillard Industrie présentera le prototype du système « SEFIAM-1602e », qui doit « révolutionner » le soutien aux opérations. « Le soutien opérationnel des avions et des drones de combat réclame des moyens dédiés. Monter des armements, nacelles et réservoirs supplémentaires sous les ailes ou le fuselage, cela ne s’improvise pas. Partant du constat que les matériels en service étaient obsolescents et qu’ils ne pourraient en aucun cas être recyclés sur les aéronefs de nouvelle génération, dont l’armement est monté en soute, Turgis et Gaillard Industrie a décidé d’innover », explique l’industriel, via un communiqué de presse. Développé depuis deux ans avec le soutien financier de la Direction générale de l’armement [DGA], le SEFIAM-1602e est le « seul matériel spécifiquement conçu pour le soutien des aéronefs furtifs dotés de soute, avions ou drones », explique Turgis et Gaillard Industrie, est un engin électrique, télécommandé, compact et robuste. « Les armuriers guident les opérations, confortablement installés au plus près du pylône ou du rail, sous l’avion, et non plus en se contorsionnant assis sur le siège de l’engin », assure l’industriel. « Le SEFIAM-1602e accroit l’efficacité d’une flotte d’aéronefs de combat et optimise les coûts : moins de temps passé au sol à réapprovisionner les avions en armements entre deux missions, c’est plus de temps en vol, à mener des opérations », fait-il encore valoir. Ce matériel est susceptible d’intéresser l’armée de l’Air et la Marine nationale, même si ni l’une ni l’autre ne met en oeuvre d’avions de 5e génération. Mais l’on peut supposer, sans se tromper, que le Pentagone le regardera de près, de même que les pays ayant commandé des F-35.

 

 

ÉCONOMIES 

 

 

1 –   « Dans l’aérien, ceux qui ne se transforment pas vont mourir » (PDG d’Iberia) (La Tribune,  Fabrice Gliszczynski )

Après avoir assuré sa survie grâce à une restructuration drastique, qui passa par des coupes franches dans les effectifs et les salaires des pilotes, la compagnie espagnole membre du groupe IAG, composé également de British Airways, Vueling, Aer Lingus et Level, est aujourd’hui devenue très rentable et a renoué avec la croissance. Grâce à de nouveaux efforts de productivité signés avec les pilotes, et demain avec les autres catégories du personnel, elle lance un plan de croissance ambitieux que détaille à « La Tribune » son PDG, Luis Gallego.

LA TRIBUNE – Comment va Iberia ?

LUIS GALLEGO – Comme vous le savez, en 2012, Iberia était dans une situation difficile. Nous perdions plus d’un million d’euros par jour. Nous avons été obligés de lancer en 2013 un plan de transformation très lourd qui a demandé beaucoup d’efforts de la part de nos employés, mais qui a porté ses fruits. Iberia est aujourd’hui une nouvelle compagnie, rentable (nous avons dégagé un profit opérationnel de 400 millions d’euros en 2017) avec une ponctualité et une satisfaction de nos clients améliorées.

Quelles sont les nouvelles étapes ?

La croissance. Nous avons lancé un plan à 4 ans (2018-2022) dans lequel nous prévoyons d’augmenter nos capacités mesurées en sièges-kilomètres-offerts (SKO) de 7% par an au cours des quatre prochaines années.

Ce plan s’accompagne-t-il de nouveaux accords sociaux?

Les accords collectifs que nous avons signés en 2013 avec toutes les catégories de personnels arrivent à échéance cette année. Nous avons signé le 10 août avec les syndicats de pilotes un accord d’une durée de 4 ans qui s’achèvera fin 2021. Il est équilibré. Il garantit à Iberia d’être compétitif et soutient son plan de croissance. Les négociations ont débuté la semaine dernière avec les syndicats des personnels au sol pour un accord de 4 ans également. Dès que nous aurons trouvé un accord avec ces derniers, nous nous mettrons autour de la table avec les syndicats des personnels navigants commerciaux. J’espère que nous allons arriver à signer des accords qui soient bons pour les employés et le développement de la compagnie.

Avez-vous augmenté la rémunération des pilotes qui avaient fortement baissé en 2013 ?

Oui, nous l’avons augmentée. Nous avons trouvé un équilibre pour permettre de nous développer. Il y a des augmentations de la partie fixe de la rémunération des pilotes, et des augmentations liées à la performance de la compagnie et à la productivité.

Quel est le coût pour Iberia ?

Nous ne le donnons pas.

Combien d’heures volent les pilotes ?

Nos pilotes volent en moyenne plus de 800 heures par an (la limite règlementaire est à 900 heures) et ils vont aller au-delà.

Quelle hausse de productivité espérez-vous à l’issue de ces accords ?

Je ne donnerai pas le chiffre exact, mais nous espérons la faire progresser entre 5% et 10%. Elle avait déjà fortement augmenté depuis 2013.

Il y a une dizaine d’années, Iberia était frappée par des grèves à répétition. Aujourd’hui, vous signez des accords sans le moindre remue-ménage. Le dialogue social a-t-il évolué ?

Je pense que nous avons changé le modèle de relations que nous avions. Nous avons tous compris que nous étions dans le même bateau. Pour autant, les négociations ne sont pas faciles. Elles ont duré sept mois pour les pilotes.

Avez-vous besoin d’embaucher, ou les efforts de productivité du personnel permettront-ils d’absorber cette croissance ? 

Nous aurons besoin de plus d’employés, de pilotes, de personnels de cabine et de personnels au sol, car la croissance que nous envisageons est supérieure aux gains de productivité que nous allons faire. Il y a trois ans, nous avons mis fin au gel des embauches, qui durait depuis onze ans. Nous sommes notamment en train de recruter de plus de 100 pilotes.

Iberia est la compagnie qui dégage les marges les plus faibles du groupe IAG, ce plan permettra-t-il de rattraper vos partenaires ?

Oui, nous visons des marges de 15%, contre 12% aujourd’hui.

Où allez-vous positionner cette hausse de capacité de 7%?

L’Amérique latine est notre cœur de métier, mais nous développons notre offre sur d’autres axes pour être une compagnie plus globale. Nous considérons qu’avec la structure de coûts que nous avons aujourd’hui, nous pouvons nous battre avec n’importe qui. Nous devons nous développer sur des marchés qui étaient moins importants pour nous jusqu’ici. Nous augmentons par exemple notre offre sur l’Amérique du Nord et l’Asie. Il y a deux ans, nous avons décidé de revenir à Tokyo, que nous avions fermé il y a dix ans, mais aussi d’ouvrir Shanghai

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https://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/apres-sa-transformation-iberia-peut-se-battre-contre-n-importe-qui-luis-gallego-pdg-791263.html

 

2 –    Paris et Londres : objectif Mer de Chine (TTU Online)

Le discours de Mike Pompeo ne semble guère avoir convaincu les membres de l’ASEAN, qui soupçonnent le gouvernement Trump de ne pas faire le nécessaire pour neutraliser les ambitions chinoises en mer de Chine. Les économies américaines et chinoises sont à ce point intriquées qu’une opération d’envergure contre Pékin semble peu probable, même si cette éventualité stimule les marchés de la BITD américaine. Malgré onze opérations FONOPS (Freedom of navigation operations) depuis 2015, la stratégie américaine en mer de Chine semble inopérante. Au contraire, le dispositif chinois ne s’est jamais autant renforcé. Sept îlots artificiels ont été construits pour bâtir une bulle d’interdiction dans la zone. Mischief et Fiery Cross accueillent désormais une base radar et un centre de brouillage. Ces îlots, comme celui de Subi, servent également de base de lancement aux missiles antinavires YJ-12B et sol-air HQ-9B. Quant à Woody Island, elle est devenue la base d’où rayonnent désormais les bombardiers à capacité nucléaire H-6K. Pourtant le retour de deux acteurs historiques semble inquiéter la diplomatie chinoise. L’opération navale initiée le mois dernier par Paris et Londres aux abords des Paracels, avec comme porte étendard le bâtiment d’assaut de 22 000 tonnes HMS «Albion», n’a rien d’une démonstration de force ponctuelle. Contrairement aux FONOPS américaines, il s’agit ici d’une FON (Freedom of Navigation Patrol) dont la vocation se veut permanente. En juin dernier les «deux Royales» ont précisément sécurisé le passage entre Mischief, Subi et Fiery Cross. Et conformément à ses engagements dans le cadre du dialogue de Shangri-La, Paris a mené pas moins de cinq opérations sur zone en 2017. Considérant la liberté de navigation en Asie du Sud-Est comme critique pour leur sécurité économique, la France et la Grande-Bretagne sont depuis toujours des acteurs incontournables de la sécurité maritime dans le détroit de Malacca. A la faveur de leur rapprochement politique avec le Vietnam, et opérationnel avec l’Australie depuis le projet de sous-marins Sea-1000 (plateforme française, capteurs britanniques, systèmes d’armes américains), Londres et Paris pourraient bien s’installer durablement en mer de Chine. Car c’est précisément la permanence de ces missions de sécurisation qui distingue le couple franco-britannique de Washington. Une approche inscrite dans les Livres blancs respectifs des deux pays comme dans celui de l’Australie, et qui interviendra au profit de la sécurité de l’ensemble des acteurs régionaux.

 

3 –   Dassault s’est-il vu imposer son partenaire indien pour le Rafale? (L’usine nouvelle)

En Inde, le choix du partenaire de Dassault, Reliance Group, fait polémique. Et François Hollande a jeté de l’huile sur le feu. Semant des doutes sur les conditions qui ont entouré la signature du plus gros contrat en aéronautique militaire pour la France: la vente de 36 Rafale à l’Inde, pour près de 8 milliards d’euros, annoncée il y a deux ans.

Il y a deux ans, presque jour pour jour, le ministre de la Défense français de l’époque Jean-Yves Le Drian et les industriels de la Team Rafale (Dassault AviationThalesSafran) faisaient sauter le champagne : à New Delhi, ils venaient de parapher un contrat de plus de 10 000 pages organisant la vente de 36 Rafale par la France vers l’Inde. Un contrat de près de 8 milliards d’euros. « C’est le plus gros contrat d’aéronautique militaires signé par la France », se félicitait un proche du ministre. Les livraisons des Rafale indiens doivent démarrer en 2019 et s’échelonner sur deux ou trois ans.

Un proche du Premier ministre privilégié ?

Deux ans plus tard, en pleine campagne électorale, l’opposition indienne accuse son gouvernement d’avoir favorisé un conglomérat privé, Reliance Group, dirigé par le magnat Anil Ambani, sans expérience préalable dans le domaine de l’aéronautique mais présumé proche du Premier ministre. L’opposition lui reproche d’avoir bénéficié d’une partie des « compensations » contractuelles de Dassault, au détriment de l’entreprise publique Hindustan Aeronautics Limited (HAL), avec laquelle l’industriel français avait pourtant négocié durant plusieurs années dans le cadre d’un appel d’offres pour 126 avions de chasse, majoritairement assemblés en Inde, avant que la tractation n’échoue. Alors qu’officiels indiens et français assuraient jusqu’alors que Dassault avait librement choisi de s’associer à Reliance Group, l’ancien président de la République française François Hollande a semé le doute dans un article de Mediapart mis en ligne vendredi 21 septembre. « Nous n’avons pas eu le choix, nous avons pris l’interlocuteur qui nous a été donné », a-t-il déclaré au site d’information. « Nous n’avions pas notre mot à dire à ce sujet » ; « C’est le gouvernement indien qui a proposé ce groupe de services, et Dassault qui a négocié avec Ambani. »

Le gouvernement indien et Dassault répliquent

Ce que réfute le gouvernement indien: « ni le gouvernement indien ni le gouvernement français n’avaient eu leur mot à dire dans cette décision commerciale », a répliqué le ministère indien de la Défense sur twitter. Or si les Rafale ne seront pas produits en Inde mais prélevés directement de la chaine d’assemblage de Mérignac en Gironde, les industriels français se sont engagés à des contreparties, les fameux « offsets » dans le jargon militaire. Ainsi, Dassault Aviation, Safran, Thales et MBDA essentiellement, s’engagent à investir 50% de la valeur du contrat en Inde sous forme d’investissements, d’achats d’équipements ou de technologies. Dassault et Reliance Group ont notamment annoncé la création d’une coentreprise, Dassault Reliance Aerospace, dans laquelle l’industriel français a investi plus de 100 millions d’euros. Si le contrat portant sur la fourniture de 36 Rafale « est établi de gouvernement à gouvernement », la « décision » de conclure un partenariat avec Reliance « est le choix de Dassault Aviation », insiste pour sa part l’industriel français dans un communiqué envoyé le 21 septembre au soir. « Ce partenariat a conduit à la création de la JV Dassault Reliance Aerospace Ltd (DRAL) en février 2017. Dassault Aviation et Reliance ont construit à Nagpur une usine pour produire des pièces de Falcon et de Rafale. Le choix du site de Nagpur a été motivé par la disponibilité de terrains avec accès direct à une piste d’aéroport, condition essentielle à toute activité aéronautique. » Par ailleurs, « des partenariats ont également été signés avec d’autres entreprises indiennes telles que BTSL, DEFSYS, Kinetic, Mahindra, Maini, SAMTEL,… Des négociations sont en cours avec une centaine d’autres partenaires potentiels », conclut pour sa part Dassault.

 

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