– GÉOPOLITIQUES : relations internationales, zones géographiques …
– DÉFENSES : militaire, sécurité intérieure, terrorisme …
– ÉCONOMIES : entreprise, industrie, technologie ….
Par Jacques Raimond
- GÉOPOLITIQUES :
- Corée du Sud : les enjeux de son rapprochement avec la Corée du Nord
- Pourquoi le projet américain d’une OTAN arabe n’est pas près d’arriver ?
- Géopolitique. Comment les micro-États parviennent-ils à exister et peser sur l’échiquier mondial en dépit de leur modeste taille ?
- DÉFENSES :
- Inauguration du 1er A330 Phénix de l’armée de l’air
- La prochaine mission du porte-avions Charles de Gaulle pourrait mettre l’accent sur la défense de la liberté de navigation
- Aviation de combat du futur (SCAF) : une clarification s’impose entre la France et Airbus
- ÉCONOMIES :
- Ekinops confirme négocier l’achat des câbles sous-marins Nokia
- Naval Group reste en course au Brésil pour la vente de quatre corvettes
- Guerre commerciale : Trump maîtrise les ombres chinoises La Chine a plus à perdre que les Etats-Unis
- TOUR D’HORIZON DE MEDIAS SPÉCIALISÉS
- PARUS AU JOURNAL OFFICIEL
GÉOPOLITIQUES
Des sujets de fond qui nous démontrent le caractère éminent
des enjeux de nouveaux arcs de crise
1. Corée du Sud : les enjeux de son rapprochement avec la Corée du Nord (IRIS, Le point de vue de Barthélémy Courmont)
Le président sud-coréen débute une tournée européenne. Quels en sont les enjeux ?
La Corée du Sud est un partenaire économique et commercial important pour les pays européens, et dans un contexte mondial rendu tendu par les « guerres commerciales », cette visite s’inscrit dans la volonté de Séoul de réaffirmer son attachement aux principes de libre échange. En ce sens, Moon Jae-in vient recevoir le soutien des pays européens. Les enjeux sont aussi, et surtout, politiques, après trois rencontres avec Kim Jong-un au cours des derniers mois, et les promesses d’un rapprochement inter coréen pour lequel le président sud-coréen souhaiterait une implication des puissances européennes. Enfin, si la Chine inquiète souvent les Européens, et le Japon interroge quant à sa politique étrangère et de défense, la Corée du Sud vient mettre en avant des convergences avec les principes européens de multilatéralisme, de recherche du dialogue dans une région marquée par de multiples tensions, et de mise en avant de principes moraux. Il y a chez Moon Jae-in une approche des dossiers sécuritaires et politiques, mais aussi une méthode qui le rapproche sensiblement des Européens.
Le président sud-coréen semble vouloir préserver coûte que coûte le réchauffement entamé avec Pyongyang. Où en est-on dans le rapprochement entre la Corée du Nord et la Corée du Sud ?
Il convient d’abord de rappeler que Moon Jae-in était assez isolé sur cette question au début de sa présidence, en mai 2017, son électorat assez jeune restant méfiant sur ses promesses de reprise d’un dialogue avec Pyongyang. Devant les succès des initiatives de Séoul, l’opinion publique sud-coréenne lui apporte désormais un soutien très fort, qui le pousse à aller plus loin dans cette direction. Il s’agit donc pour lui désormais d’une priorité de son mandat, qui prendra fin en 2022 (les présidents sud-coréens sont élus pour un mandat de cinq ans non renouvelable). Le rapprochement ne se limite plus aujourd’hui aux symboles, mais concerne toute une série de développements. Discussions sur les rencontres entre familles divisées, réouverture de certains sites en Corée du Nord pour des visiteurs sud-coréens, réouverture du site industriel de Kaesong, mise en place d’une communication directe de gestion de crise, sont ainsi autant de chantiers, ambitieux, qui nous ramènent à la sunshine policy des années 2000, avec en plus la promesse d’une pacification de la péninsule. Nous ne sommes qu’au début de ce processus, mais les attentes autant que les espoirs sont immenses.
La Corée du Sud voit également le rapprochement avec la Corée du Nord comme une manne de développement économique, le pays pouvant potentiellement devenir un acteur clé sur le marché de différents minerais. Qu’est-il envisageable alors que la Corée du Nord est toujours placée sous un strict régime de sanctions internationales ?
La visite de Moon Jae-in à Pyongyang en septembre fut significative sur ce point : le président sud-coréen était accompagné de représentants de tous les chaebols (conglomérats) sud-coréens, et en marge des rencontres officielles, une multitude de relations sur la question des investissements en Corée du Nord s’est mise en place. La libéralisation progressive de l’économie nord-coréenne, les besoins dans de nombreux secteurs et les ressources minières importantes sont autant des raisons justifiant pour les investisseurs du Sud d’être associés à ce rapprochement.
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http://www.iris-france.org/120997-coree-du-sud-les-enjeux-de-son-rapprochement-avec-la-coree-du-nord/
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2. Pourquoi le projet américain d’une OTAN arabe n’est pas près d’arriver ? (Atlantico, Jean-Sylvestre Mongrenier)
Censé annoncer la fondation d’une Alliance stratégique pour le Moyen-Orient (une « OTAN arabe »), le sommet prévu entre les Etats-Unis et les monarchies du golfe Arabo-Persique, les 12 et 13 octobre, ne n’est finalement pas tenu. La décision pourrait n’intervenir qu’au début de l’an prochain, sans aucune certitude toutefois. Ce nouveau report n’augure rien de bon quant aux perspectives de l’« OTAN arabe ». Il témoigne des difficultés de la tâche, les alliances bilatérales dans la région se révélant décidément plus aisées à manier. De prime abord, de quoi s’agit-il donc ? A l’initiative des Etats-Unis et sous leur direction, l’idée est de mettre en place une alliance multilatérale destinée à protéger le Moyen-Orient de l’expansionnisme irano-chiite d’une part, du terrorisme type Al-Qaida ou Etat islamique de l’autre. Le regroupement de régimes arabes sunnites viserait à mener la lutte sur le double front des djihadismes de facture chiite et sunnite. Dans la présente conjoncture, l’accent est mis toutefois sur les ambitions et agissements de Téhéran au Moyen-Orient.
Le conflit entre le Qatar et ses voisins
Au vrai, le report de ce sommet et du projet d’« OTAN arabe » constitue un révélateur des oppositions régionales Dans les premières années de la Guerre Froide, Washington avait déjà rencontré des difficultés à rassembler les pays du Moyen-Orient, afin de lutter contre la pénétration communiste. Mis sur pied en 1955, le Pacte de Bagdad fut paralysé par les rivalités entre ses membres régionaux, avant que le coup d’Etat bassiste en Irak (1958) ne le vide de substance. Deux décennies après le retrait irakien, la révolution islamique en Iran mit fin à ses jours (1979). Dans l’intervalle, les Etats-Unis ont été contraints de s’engager plus directement, au moyen d’un système d’alliances bilatérales. Institué en 1981, le Conseil de coopération du Golfe (CCG) s’est révélé n’être en effet qu’un forum régional. A certains égards, l’actuel projet d’une alliance multilatérale s’explique donc par la volonté de mieux répartir l’effort militaire, mais la précipitation des événements et la gravité des menaces priment sur le « burden sharing » (le « partage du fardeau »). Dès 2011, les développements et contrecoups du « Printemps arabe », expression emphatique désignant des séditions aux fortunes diverses, ont fait resurgir l’idée d’une alliance couvrant le Moyen-Orient. Les Etats-Unis et leurs alliés du CCG mettent alors en place des groupes de travail. Le surgissement de l’Etat islamique pousse ensuite l’Arabie Saoudite à créer une coalition arabo-sunnite qui comprend une quarantaine d’Etats (2015). Il est vrai qu’il s’agissait d’une marque de défiance à l’encontre de l’Administration Obama. L’impéritie de nombreux dirigeants locaux, les oppositions entre les régimes arabes sunnites ainsi que les ambivalences de la politique américaine au Moyen-Orient expliquent l’échec de ces différentes initiatives. En fait, l’Administration Obama a privilégié la signature d’un accord sur le nucléaire iranien et s’est tenue en retrait du conflit syrien. En travaillant à l’instauration d’un équilibre régional entre Riyad et Téhéran, elle a voulu prendre ses distances avec la géopolitique régionale, ruinant ainsi les projets d’alliance arabo-sunnite. En novembre 2016, l’élection de Donald Trump à la Présidence des Etats-Unis et la priorité qu’il accorde à la menace iranienne changent la donne. Lors de sa visite d’Etat à Riyad, en mai 2017, l’idée d’« OTAN arabe » est abordée. Toutefois, la tentation isolationniste, la difficulté à élaborer une stratégie américaine cohérente ainsi que le conflit diplomatique entre le Qatar et ses voisins ont repoussé l’échéance. Pour mémoire, Doha se voit accusé d’un certain nombre de faiblesses à l’égard de l’islamisme sunnite (cf. le paiement de rançons extravagantes) et de complaisance pour la politique iranienne.
La primauté des alliances bilatérales
Perçus comme une menace majeure au Moyen-Orient, avec des répercussions dans toute la « plus grande Méditerranée » et jusqu’en Europe, la volonté iranienne de dominer la région, les agissements des Pasdarans et le programme balistique sont donc pointés du doigt, mais le djihadisme de facture sunnite est également mentionné. Enfin, il est probable que la percée russe au Moyen-Orient, via l’alliance avec Damas et Téhéran, et le jeu de go chinois dans la région soient pris en compte par les promoteurs américains d’une « OTAN arabe ». Toutefois, sa concrétisation est très hypothétique. Il reste que le projet d’« OTAN arabe » souligne l’importance du Moyen-Orient dans la géopolitique mondiale. Outre la détention des plus abondantes réserves mondiales d’hydrocarbures, extractibles à faible coût, la région constitue un espace pivot entre l’Europe et l’Asie, ciblé par les « nouvelles routes de la soie » de Pékin. Ainsi l’Iran pourrait-il devenir l’une des plaques tournantes du maillage eurasien et moyen-oriental promu par la République populaire de Chine. Dans cette partie du monde, les enjeux de circulation sont décisifs. Surtout, il convient de s’interroger sur la place du Moyen-Orient dans nos représentations et notre inconscient collectif. Le grand historien Pierre Chaunu voyait en cet espace le « nœud de toutes les aventures humaines », et ce depuis l’époque du Croissant fertile, des villes de Sumer et Akkad, de l’épopée de Gilgamesh. En d’autres termes, l’attraction exercée par cette région n’est pas le simple fait de contingences matérielles ou d’un orientalisme désuet : le Moyen-Orient demeure le nœud gordien du monde ; il n’est pas possible de s’en détourner.
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http://www.atlantico.fr/decryptage/pourquoi-projet-americain-otan-arabe-est-pas-pres-arriver-jean-sylvestre-mongrenier-3532970.html
3. Géopolitique. Comment les micro-États parviennent-ils à exister et peser sur l’échiquier mondial en dépit de leur modeste taille ? (Diploweb, Thomas Merle)
Professeur agrégé de géographie, professeur agrégé d’histoire, Thomas Merle est doctorant en géographie politique, Université de Reims Champagne-Ardenne, laboratoire E.A.2076 Habiter.
Sur un impensé géopolitique, voici un article de référence, illustré d’une précieuse carte. Il existe des dizaines de micro-États dans le monde. Leur poids spatial et démographique souvent réduit ne doit pas faire oublier leur surreprésentation politique à l’ONU et la puissance économique de certains d’eux, en lien avec des rentes pétrolières (Qatar), fiscales (Bermudes) ou de situation (Singapour). Certains micro-États sont confrontés à des enjeux accrus à l’heure de la lutte contre les paradis fiscaux et quand les ZEE aiguisent les appétits pour leurs ressources halieutiques et minières. LES MICRO-ETATS, souvent oubliés ou invisibles sur les cartes au format A4 ou écran d’ordinateur, sont des objets géopolitiques particuliers. Formellement indépendants mais dépendants en général de puissants voisins ou de lointaines anciennes métropoles, ils se caractérisent par leur petite taille. Les définir n’est pas aisé, faute de définition officielle. Ils se caractérisent à la fois par une grande diversité de trajectoires et de stratégies mais aussi par des enjeux et expédients communs, eu égard à leur petitesse mais aussi à leur contexte régional. Les micro-États, pour oubliés qu’ils soient des analyses de géographie politique habituelles, ne sont pas en réalité dans l’ombre de toutes les grandes puissances. Leur poids géopolitique voire géoéconomique est souvent supérieur à ce que leur faible taille laisserait penser car ils savent profiter des failles, plus ou moins légales, du système-monde contemporain. Comment les micro-États parviennent-ils à exister et peser sur l’échiquier mondial en dépit de leur modeste taille ? La première partie de l’article reviendra sur la définition et le classement possible des micro-États en fonction de leur genèse. Les enjeux géoéconomiques spécifiques aux micro-États feront l’objet d’un deuxième temps. Enfin nous traiterons en troisième partie des enjeux géopolitiques au sens strict, avec les questions de dépendance et de poids diplomatique.
I. Comment définir et classer les micro-États ?
A. Un critère de superficie et de population ?
Le critère le plus évident pour définir les micro-États est celui de la superficie. Il n’existe aucun seuil qui revête un caractère officiel fort. Le seuil le plus fréquemment retenu est celui de 1 000 km², qui place 27 États reconnus dans cette catégorie, soit un peu moins d’un État sur 7. Le seuil de 1 000 km², outre le fait qu’il s’agit dans le système métrique d’un nombre facile à retenir, a l’avantage de correspondre à un « seuil naturel » au sens statistique. Il y a de fait un saut entre Sao-Tomé-Et-Principe (964 km²) et Maurice (2 040 km²). Un seuil à 5 000 km², qui correspondait à peine à la superficie moyenne d’un département français, n’ajoute que cinq nouveaux États et le passage à 10 000 n’inclut que 4 États supplémentaires. Avec un seuil à 20 000, une petite cinquantaine d’États soit près d’un sur 4 peuvent être qualifiés de micro-États. L’autre grand critère proposé pour fixer une liste de micro-États est celui du nombre d’habitants. Ce critère démographique pose les mêmes difficultés que celui de la superficie, faute de seuil reconnu internationalement. Un seuil un peu facile à retenir donnant un nombre de micro-États comparable à celui de 1 000 km² est 500 000 habitants ; dans ce cas, le monde compterait 31 micro-États en 2016. Le seuil du million ajoute 12 autres États ; 12 États supplémentaires se situent entre un et deux millions. 55 États, un peu plus d’un quart, ont moins de 2 millions d’habitants en 2016.
B. Les limites de telles approches
Ces deux critères posent un premier problème car ils ne se recoupent pas : les 30 ou 50 États les plus petits ne sont pas exactement les 30 ou 50 États les moins peuplés et vice-versa. Les recoupements sont nombreux mais pas parfaits. Dès lors ces deux critères doivent-ils être tous deux remplis pour qu’un État soit considéré comme micro-État ou le fait de ne pas répondre qu’à l’un des deux suffit-il ? La première hypothèse aboutit à une liste assez réduite et sans doute plus cohérente. Elle pose problème en excluant certaines entités très petites mais très densément peuplées et qui sont généralement considérées comme des micro-États (Singapour avec 718 km² mais près de 7,5 millions d’habitants). À l’inverse, la seconde possibilité aboutit à une liste large qui inclut des entités vastes mais peu denses pour lesquelles le statut de micro-État est pour le moins discutable (Islande avec environ 330 000 habitants mais plus de 100 000 km²). Par ailleurs, si la superficie n’évolue pas ou que de manière réduite, il n’en va pas de même pour la population. Une adaptation régulière du seuil serait donc logique ; mais relever ce seuil sur la base de la croissance mondiale moyenne ou même de celle des micro-États identifiés pose problème sur le long terme, avec la divergence des taux entre ces entités (déclin annuel de 2 ou 3 % pour les îles Cook quand le Timor oriental se situe entre + 2,5 et + 3,5 % [1]). D’autre part, les définitions absolues des seuils sont critiquables. Une autre définition possible des micro-États serait relative à chaque région du monde. L’Europe, petit continent, compte en effet beaucoup de micro-États tout comme l’Océanie et les Caraïbes tandis que l’Afrique et l’Asie n’en auraient aucun ou presque. Pourtant, à l’échelle des États relativement massifs qui s’y trouvent, Taïwan et la Guinée-Bissau par exemple (36 000 km² environ dans les deux cas) peuvent être considérés comme des micro-États sur le plan géopolitique, au moins régional. Enfin les États non reconnus sont fortement surreprésentés parmi les micro-États et les listes officielles ne les comptent pas. L’Ossétie du Sud mais aussi la Transnistrie, l’Abkhazie et la partie nord de Chypre sont des micro États autoproclamés. Pour la suite de cet article, c’est le seuil de 20 000 km² qui est pris.
C. Un classement selon la genèse
Les micro-États ne sont pas tous apparus au même moment. Il existe deux origines principales. La première concerne des États anciens qui sont les vestiges directs du morcellement politique du Moyen Âge et de l’époque moderne. Ces entités ont échappé au processus de concentration des territoires et d’unification. Toutes ces entités se situent en Europe et presque toutes celles situées en Europe relèvent de cette catégorie. Saint-Marin a su échapper à l’unification italienne. Andorre, Monaco, le Liechtenstein et le Luxembourg sont des États qui ont réussi également à maintenir leur indépendance. Tous ces États ont conservé leur régime politique d’il y a plusieurs siècles et sont des principautés, sauf Saint-Marin qui est la plus vieille république du monde (ses frontières datent de 1462). Parfois l’État a pu disparaître un temps, comme les États pontificaux entre 1870 et 1929, date des accords du Latran qui créent le Vatican [2], ou Monaco sous la Révolution française (annexion en 1793 par la France).
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https://www.diploweb.com/Geopolitique-Comment-les-micro-Etats-parviennent-ils-a-exister-et-peser-sur-l-echiquier-mondial-en.html
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DÉFENSES
L’aéronautique, y compris l’aéronautique navale,
au cœur des actualités de la défense française
1. Inauguration du 1er A330 Phénix de l’armée de l’air (DICOD, communiqué)
Florence Parly, ministre des Armées, a présidé ce vendredi 19 octobre 2018, avec le général Philippe Lavigne, chef d’état-major de l’armée de l’air, la cérémonie d’inauguration du premier Airbus A330 Phénix, sur la base aérienne 125 d’Istres. Composante nucléaire permanente de la force de dissuasion nucléaire, les Forces aériennes stratégiques (FAS) assurent, sans discontinuité depuis 1964, la posture nucléaire avec des atouts spécifiques et complémentaires à ceux de la Force océanique stratégique. Clef de voûte de la stratégie de défense et de sécurité de la France, la dissuasion nucléaire permet au Président de la République de garantir en toutes circonstances la liberté d’appréciation, de décision et d’action de la France dans ses responsabilités internationales. Ce vendredi 19 octobre 2018, l’armée de l’air a accueilli son premier A330 Phénix, avion stratégique polyvalent. Il remplacera progressivement les parcs aéronautiques du Groupe de ravitaillement en vol 2/91 « Bretagne » (ravitailleurs C135 et KC135 à Istres) et de l’Escadron de transport 03.060 « Esterel » (avions de transport stratégiques A310 et A340 basés à Creil). Si la dissuasion reste la raison d’être des ravitailleurs de l’armée de l’air, ce nouvel appareil permettra toujours d’assurer, avec des performances substantiellement accrues, les missions de ravitaillement en vol des capacités conventionnelles, de transport de personnel et de fret, d’évacuation aéromédicalisée et de relais de communication et de renseignement. Au cours de cette cérémonie, un défilé aérien composé d’1 Boeing C135, d’1 A330 Phénix et de 2 Rafale, a illustré le passage de témoin entre deux générations de ravitailleurs, et présenté le nouveau couple phare de la composante aéroportée de la dissuasion nucléaire : A330 Phénix/Rafale. A son arrivée sur le tarmac, le Phénix a traditionnellement été baptisé par les pompiers de l’air. Dans la dynamique de la Loi de programmation militaire 2019-2025, et selon la volonté de la ministre des Armées qui a décidé d’augmenter la cible finale de 3 appareils, l’armée de l’air sera à terme dotée de 15 A330 Phénix. La ministre a par ailleurs souhaité accélérer les livraisons pour que le nombre de 12 A330 Phénix soit atteint dès 2023, soit 2 ans plus tôt que prévu.
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2. La prochaine mission du porte-avions Charles de Gaulle pourrait mettre l’accent sur la défense de la liberté de navigation (OPEX 360, Laurent Lagneau)
Avant d’être immobilisé pour son chantier de modernisation à mi-vie, le porte-avions Charles de Gaulle s’était surtout concentré sur les opérations menées contre l’État islamique (EI ou Daesh) au Levant. Alors qu’il est en phase de remontée en puissance, pour son prochain déploiement, le navire amiral de la Marine nationale devrait retrouver les eaux de l’océan Indien, qu’il a régulièrement fréquentées entre 2001 et 2015. Mais il se pourrait que la mission du groupe aéronaval ne se limite pas à l’océan Indien. Dans un entretien donné au quotidien La Provence, et à la question de savoir si le retour du porte-avions Charles de Gaulle constituera un « élément de réponse » aux ambitions maritimes chinoises, Florence Parly, la ministre des Armées a répondu que la France « a toujours été en première ligne pour défendre un droit imprescriptible qui est la liberté de navigation dans les eaux internationales, comme c’est le cas en ce moment en mer de Chine méridionale ». Et d’ajouter : « Nous manifesterons notre liberté d’agir et de naviguer dans ces eaux. » Pour rappel, et malgré les prétentions de ses voisins, Pékin revendique sa souveraineté sur la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, carrefour essentiel des routes maritimes commerciales et dont les fonds seraient riches en hydrocarbures. Pour cela, les autorités chinoises pratiquent la politique du fait accompli en militarisant les récifs des archipels Spratleys et Paracels, en y installant des capacités de déni et d’interdiction d’accès [A2/AD]. « Le fait que le Charles de Gaulle retrouve bientôt la mer avec ses pleines capacités opérationnelles, va redonner à notre groupe aéronaval une puissance de projection et en renforcer la dimension politique. Il est d’ailleurs prévu qu’il se rende dans l’océan Indien en 2019 », a ensuite affirmé Mme Parly. Faut-il en déduire, d’après les précédents propos de la ministre, que le groupe aéronaval ira ensuite montrer le pavillon français en mer de Chine méridionale? En tout cas, une telle mission s’inscrirait dans le droit fil des propos tenus par le président Macron lors de son déplacement, en avril dernier, en Australie. En effet, il avait affirmé vouloir « construire un axe indo-Pacifique » pour « faire respecter la liberté de navigation et de circulation aérienne » face aux risques « d’hégémonie » de la Chine, dont l’influence ne cesse s’accentuer dans la région Indo-Pacifique. D’où, d’ailleurs, la mission « Pégase », qui conduite cet été par l’armée de l’Air avec 3 Rafale, 1 A400M, 1 A310 et 1 avion ravitailleur, a consisté à participer à l’exercice australien Pitch Black et visiter plusieurs pays d’Asie du Sud-Est, dont l’Indonésie, la Malaisie et le Vietnam [qui ont des différends territoriaux avec la Chine, ndlr].
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http://www.opex360.com/2018/10/19/la-prochaine-mission-du-porte-avions-charles-de-gaulle-pourrait-mettre-laccent-sur-la-defense-de-la-liberte-de-navigation/
3. Aviation de combat du futur (SCAF) : une clarification s’impose entre la France et Airbus ( La Tribune, Michel Cabirol)
Le ministère des Armées souhaite rester le maître des horloges et du contenu du programme SCAF, le système de combat aérien du futur. Ce que conteste Airbus sur le volet système de systèmes.
C’est clair et net. Dans l’interview que le patron d’Airbus Defence & Space a accordé à La Tribune, Dirk Hoke revendique « le leadership du SCAF » (Système de combat aérien du futur), ou en tout cas d’une partie de ce programme, avec l’assentiment de Dassault Aviation, qui développera et concevra quant à lui la plateforme de combat. En résumé, les deux industriels majeurs de ce projet très ambitieux se sont partagés le programme : à Dassault Aviation le leadership sur le futur avion de combat, à Airbus le leadership sur le système de systèmes, qui connectera toutes les plateformes aériennes de SCAF. Sauf qu’au ministère des Armées et à la direction générale de l’armement, on grimpe au rideau, selon des sources concordantes. « C’est grossièrement faux, assure-t-on à Paris, et ce partage n’engage que les industriels ». Cette « vision binaire » du programme dans laquelle les industriels veulent entraîner Paris, irrite en premier lieu le ministère. « La réalité du programme SCAF est bien plus complexe que ce partage des industriels », affirme-t-on à La Tribune. « Le leadership sur la totalité du périmètre SCAF a été donné à la France et pas à Dassault Aviation », affirme-t-on par ailleurs. A cet égard, la ministre de la Défense allemande Ursula Von der Leyen avait précisé en avril dernier lors du salon aéronautique de Berlin (ILA) que Paris prenait le pilotage du SCAF. « Quand il y a coopération (industrielle), les nations doivent décider, il y a toujours une nation leader (…) pour le SCAF ce sera la France », avait-elle confirmé. Les Allemands prenaient quant à eux le pilotage du futur char de combat et du drone Male européen… à deux moteurs.
Airbus sort du bois
Ces différences d’appréciation méritent certainement une explication claire de la ministre des Armées, Florence Parly. Car déjà à Berlin, lors du salon aéronautique, elle aurait interdit aux deux industriels de communiquer sur leur accord, selon nos informations. Ce qui avait alors provoqué une mini-crise, aujourd’hui effacée, entre la ministre et Dassault Aviation, qui s’était fait taper sur les doigts sur le thème : « vous n’avez pas à donner quoi que ce soit à Airbus sans notre autorisation ». D’où l’impression d’une communication très curieuse à Berlin. Aujourd’hui, tous les industriels, qui sont susceptibles de participer au programme SCAF, attendaient donc le feu vert de la France pour communiquer sur leurs accords. Airbus est sorti du bois. Ce qui a une nouvelle fois irrité en France. Jusqu’à l’Elysée ? Pas sûr, souffle-t-on à La Tribune. « Tant que Paris ne communique pas officiellement sur le projet en précisant quelle est l’équipe de France, quels sont les différents packages du SCAF, le sindustriels français attendent l’arme au pied », assure-t-on de source proche du dossier. Certains estiment que la situation pourrait se clarifier d’ici à la fin de l’année. « Il ne faut pas s’exciter car on parle d’un sujet qui verra le jour en 2035/2040 », note un observateur. Mais Airbus, qui s’appuie sur l’accord de haut niveau (HL Coord) signé en avril à Berlin, a décidé de sortir du bois en mettant les pieds dans le plat.. et en mettant la pression sur Thales, qui se verrait bien lui aussi maître d’oeuvre du système de systèmes, explique-t-on à La Tribune.
Airbus plaide pour un équilibre
Pour Airbus, et donc pour l’Allemagne, il est logique qu’il y ait un juste partage entre les industriels français et allemands. « Dans une coopération, il y a la notion de partage », rappelle-t-on au sein du groupe européen. Cette réciprocité doit être également le cas dans les programmes pilotés par les Allemands (char de combat). Très clairement, tous les industriels concernés par le SCAF revendiquent la place où ils aimeraient être. Mais, à la fin des fins, ils devront s’intégrer tant que bien mal dans une vaste coopération où tout le monde aura sa place, a rappelé le patron d’Airbus DS. En outre, au sein du groupe européen, on plaide énergiquement pour un pilotage vertical afin d’éviter les mêmes erreurs que dans le passé (A400M notamment).
Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/programme-scaf-la-france-tient-bon-le-manche-794348.html
ÉCONOMIES
Une présentation globale des industries de défense,
et la question sensible de la guerre commerciale entre la Chine et les USA
1. Ekinops confirme négocier l’achat des câbles sous-marins Nokia (Le Marin, Thibaud Teillard)
Nokia cherche à se défaire de Submarine network solutions (ex-Alcatel submarine networks) depuis son rachat d’Alcatel-Lucent en 2016. Le français Ekinops confirme être en négociations avec l’équipementier finlandais. Le groupe français spécialisé dans les solutions de télécommunications dédiées aux opérateurs a confirmé, suite à une infomatiion du magazine Challenges, «avoir initié des discussions préliminaires avec Nokia Corporation concernant une éventuelle acquisition de la société Alcatel Submarine Networks», ajoutant «qu’il Il n’y a aucune certitude à ce stade sur le fait que ces discussions puissent aboutir sur un quelconque accord ou une quelconque opération». Ekinops «n’entend pas faire d’autres commentaires à ce sujet à moins que ces discussions n’aboutissent à un accord ou soient abandonnées». Avec ses usines de fabrication de câbles de télécommunication, notamment celle de Calais, Submarine network solutions (SNS) a beau être un fleuron au cœur des flux de communications mondiaux, Nokia ne le considère pas comme faisant partie de ses activités stratégiques et cherche à le vendre sous l’œil vigilant des pouvoirs publics. Les câbles fabriqués et posés par SNS avec les navires de Louis Dreyfus Armateurs jouent un rôle clef dans le dispositif des services de renseignement français. LDA exploite six câbliers propriété de SNS, les Île d’Aix, Île de Bréhat, Île de Sein, Île de Batz, Peter Faber et Lodbrog. Tous sont armés sous Rif avec des officiers français. L’Île de Ré a été vendu par SNS au malaisien OMS (Optic marine services) et a quitté le pavillon Rif pour les couleurs indonésiennes tout en continuant à être armé par LDA avec des officiers français.
2. Naval Group reste en course au Brésil pour la vente de quatre corvettes ( La Tribune, Michel Cabirol )
La short-list pour l’appel d’offre Tamandaré comprend quatre consortiums : Águas Azuis (Embraer et ThyssenKrupp Marine Systems), Damen et Saab Tamandaré, FLV (Fincantieri et Vard), et, enfin, Villegagnon (Naval Group et Enseada). (Crédits : Naval Group) Naval Group a été sélectionné pour participer à la deuxième phase de l’appel d’offres brésilien Tamandaré. Il porte sur l’acquisition de quatre corvettes par la marine brésilienne. Après avoir été accepté dans la compétition, Naval Group, tout comme Fincantieri, a franchi une deuxième étape dans l’appel d’offres de la marine brésilienne portant sur l’acquisition du programme Tamandaré. En coordination avec la société pour les projets navals Empresa Gerencial de Projetos Navais (EMGEPRON), la Direction de la gestion du programme de la marine brésilienne a récemment annoncé une « liste restreinte » de quatre consortiums toujours en course sur les 21 groupes ou consortiums intéressés au départ. Seuls neuf d’entre eux avaient finalement déposé une offre. Initialement, la marine ne devait sélectionner que trois finalistes Cette liste restreinte ne comprend que des groupes navals européens qui se sont associés à un partenaire brésilien : Águas Azuis (ThyssenKrupp Marine Systems et Embraer), Damen et Saab Tamandaré, FLV (Fincantieri et Vard), et, enfin, Villegagnon (Naval Group et Enseada), qui propose une corvette Gowind de 3.200 tonnes. Ce consortium a pris le nom d’un célèbre vice-amiral breton, qui a débarqué le 10 novembre 1555 dans la baie de Guanabara (Rio de Janeiro). Le calendrier pour la suite de la compétition reste encore à définir.
Un projet estimé à 1,6 milliard de dollars
Le projet Tamandaré, estimé à 1,6 milliard de dollars environ, prévoit la construction d’un premier lot de quatre corvettes en vue de remplacer les frégates vieillissantes des classes Niteroi et Broadsword. Lancée en 2017 en avril, la compétition était ouverte à tous les chantiers mais le design des bâtiments avait été gagné par Fincantieri. Du coup, le chantier naval italien se trouve un peu dans une position de juge et partie. Mais à l’exception bien sûr du consortium FLV, les trois autres consortiums ont proposé des design conçus par leur propre bureau d’études, et non pas sur celui basé sur la version améliorée des corvettes Barroso et inspiré par la marine brésilienne et Fincantieri. Ce programme fait partie du programme très ambitieux Prosuper, qui prévoit la construction de 12 corvettes au total ainsi que cinq frégates déplaçant 6.000 tonnes (700 millions de dollars l’unité).
3. Guerre commerciale : Trump maîtrise les ombres chinoises La Chine a plus à perdre que les Etats-Unis (Causeur, Henri Temple)
Dans l’affrontement commercial qui l’oppose aux Etats-Unis, la Chine de Xi Jinping a probablement beaucoup plus à perdre que les Etats-Unis de Donald Trump. Et le président américain le sait… On lit de plus en plus d’articles critiques sur la surtaxation douanière imposée par le président Trump aux produits importés de Chine. Certains de ces articles sont dogmatiques et partent du point de vue que le mondialisme commercial est : soit inévitable (révolutions des transports et des technologies), soit juridiquement obligatoire (OMC), ou même que le protectionnisme va provoquer au mieux une récession économique, au pire (au diable l’avarice !) une guerre militaire.
La Chine tremble
La croyance inspirée des thèses de Ricardo selon lesquelles le commerce total et la spécialisation économique des nations vont amener le bonheur pour tous sont fausses, cyniques et dangereuses (à l’appui : Say, List, Schumpeter, Allais, Lafay, etc.). Assez étrangement, ces dogmatiques libéraux, côtoient les « no border », les auteurs de gauche et les anti-Trump viscéraux. Ceci fait apparaître qu’il existe un fossé de plus en plus profond entre les libéraux-mondialistes et les libéraux-nationaux. D’autres articles, sinophiles décomplexés, volent au secours de la Chine, qui accuse un début de marasme à la suite du premier train de mesures douanières des Etats-Unis. En effet, les Etats-Unis ont prévu de surtaxer à 25 % la totalité des importations venues de Chine dans dix semaines si aucun accord n’est trouvé d’ici là… La Chine n’y résisterait ni économiquement ni politiquement. Xi Jinping le sait et, en dépit de sa réputée dureté et de la légendaire aversion des Chinois pour la « perte de la face », il semble que l’on commence à détecter, ici et là, les signes d’une préparation de l’opinion publique chinoise et mondiale à une reddition.
Perdant/perdant, vraiment ?
Donald Trump a, jusqu’ici, réussi tout ce qu’il a entrepris vis à vis du Traité transpacifique, de l’Alena (Canada et Mexique), de la Corée, sur le plan économique interne ou les flux migratoires. Son succès est la résultante de plusieurs facteurs que l’on peut résumer ainsi : il défend avec des idées de bon sens les intérêts de la première puissance économique du monde
Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
https://www.causeur.fr/guerre-commerce-trump-chine-etats-unis-155456
TOUR D’HORIZON DE MEDIAS SPÉCIALISÉS
Esprit Surcouf vous offre un tour d’horizon des titres de fond propres à susciter la réflexion de défense et de sécurité.
La France « au cœur de la répression » en Égypte (Orient XXI)
https://orientxxi.info/lu-vu-entendu/la-france-complice-du-pire-en-egypte,2691
Les Armées vont distribuer 20.000 « kits » pour aider psychologiquement les enfants des militaires partis en mission
http://www.opex360.com/2018/10/19/les-armees-vont-distribuer-20-000-kits-pour-aider-psychologiquement-les-enfants-des-militaires-partis-en-mission/
Ministre de l’Intérieur : « un poste éminemment politique »
https://www.revuedesdeuxmondes.fr/ministere-de-linterieur-defendait-gouvernement-devient-institution-service-citoyens/
Qui se cache derrière l’opinion publique (Slate, Hugo Touzet)
http://www.slate.fr/story/168731/histoire-opinion-publique-sondages-sociologie
Pourquoi Google maintient son projet Dragonfly en Chine malgré les risques importants d’espionnage technologique (Atlantico)
http://www.atlantico.fr/decryptage/pourquoi-google-maintient-projet-dragonfly-en-chine-malgre-risques-importants-espionnage-technologique-franck-decloquement-3536878.html
L’impressionnant bilan des IED en BSS (suite) (Le Mamouth)
http://lemamouth.blogspot.com/2018/10/limpressionnant-bilan-des-ied-en-bss.html
Washington ferme son canal direct avec les Palestiniens à Jérusalem (L’Orient le Jour)
https://www.lorientlejour.com/article/1139807/washington-ferme-son-canal-direct-avec-les-palestiniens-a-jerusalem.html
Gilles Kepel : «Au Levant, nous sommes dans un moment comparable à l’Europe en 1918 ou 1945» (Figarovox)
http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2018/10/18/31002-20181018ARTFIG00343-au-levant-nous-sommes-dans-un-moment-comparable-a-l-europe-en-1918-ou-1945.php
L’Afghanistan à l’épreuve des élections (IRIS)
http://www.iris-france.org/121160-lafghanistan-a-lepreuve-des-elections/
Le processus décisionnel au sein de l’Union européenne, un schéma pour comprendre et mémoriser (Diploweb)
https://www.diploweb.com/Le-processus-decisionnel-au-sein-de-l-Union-europeenne-un-schema-pour-comprendre-et-memoriser.html
PARUS AU JOURNAL OFFICIEL
Les textes officiels ne sont pas à négliger pour comprendre l’actualité de défense et de sécurité.
Décret du 16 octobre 2018 relatif à la composition du Gouvernement
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=00E11D48796C547E19D6C3A50CE07655.tplgfr38s_3?cidTexte=JORFTEXT000037501223&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000037501221
LOI n° 2018-889 du 16 octobre 2018 autorisant l’adhésion au protocole contre la fabrication et le trafic illicites d’armes à feu, de leurs pièces, éléments et munitions, additionnel à la convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée, adopté à New York le 31 mai 2001 (1)
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=00E11D48796C547E19D6C3A50CE07655.tplgfr38s_3?cidTexte=JORFTEXT000037501232&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000037501221
Décret n° 2018-894 du 17 octobre 2018 modifiant diverses dispositions du code de la défense relatives aux forces armées et aux formations rattachées et modifiant ou abrogeant diverses dispositions réglementaires
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=00E11D48796C547E19D6C3A50CE07655.tplgfr38s_3?cidTexte=JORFTEXT000037503554&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000037503513
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