GÉOPOLITIQUE
DÉFENSE
ÉCONOMIE

de Jacques Raimond
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  • GEOPOLITIQUE
  1. Aux origines de la mondialisation
  2. A Oman, un port stratégique pour contourner le détroit d’Ormuz
  3. L’instrumentalisation du conflit syrien : une réalité qui perdure
  • DEFENSE
  1. Les élèves-pilotes de l’armée de l’air ont effectué leurs premiers vols sur Pilatus PC-21
  2. Communiqué conjoint de Florence Parly et Geneviève Darrieuseq, service national universel
  3. La cybersécurité à l’honneur à Lannion, les 27 et 28 juin 2019
  • ECONOMIE
  1. Emirats arabes unis : et un nouveau contrat important à l’export pour NavalGroup
  2. Existe-t-il une attaque informationnelle derrière l’accusation de l’IFC que choisir contre le groupe Renault-Nissan ?
  3. Spatial : l’Etat pousse à un rapprochement entre Airbus et Thales
  • TOUR D’HORIZON DE MEDIAS SPECIALISES
  • TEXTES PARUS AU JOURNAL OFFICIEL

GEOPOLITIQUE


ESPRIT SURCOUF.fr, adresse à ses lecteurs trois grands sujets relatifs aux relations internationales, et à la géopolitique, avec le ton de l’esprit critique. Tout d’abord, la mondialisation n’est pas toujours à présenter comme une plaie ; ensuite, il apparaît que les zones maritimes dangereuses peuvent être contournées, sans trop de questions tactiques, mais avec le souci des enjeux stratégiques ; enfin, le conflit syrien pose un certain nombre de questions avec sa longévité, qui n’est pas sans rappeler des éléments de la guerre froide.

1 –   AUX ORIGINES DE LA MONDIALISATION (The conversation, Blaise Wilfert-Portal)


Après l’Europe, la mondialisation nouveau bouc émissaire de tous les maux français. Ce titre d’un article récemment publié sur le site Atlanticorésume bien l’une des idées à la mode en ces temps de crise majeure pour nos cadres politiques et sociaux.
La forme même de nos organisations politiques, qui reposent sur la « nation », sur sa mise en forme politique par l’État, sur son territoire et la solidarité qui unit ses habitants, risquerait d’être balayée par la force des flux mondiaux qui l’assaillent. Mais cette mondialisation qu’on accable, qui brouillerait frontières et identités, qui ruinerait les solidarités et ancrages locaux en permettant circulations en tous sens de biens, de personnes, de capitaux et d’idées, est-elle une réalité si récente ?
Un récit des origines
Ce tableau du temps présent, qui fait de « la mondialisation » son grand événement, s’appuie toujours sur un récit des origines, remarquablement convergent dans ses grandes lignes. Le tournant des années 1980-1990 est ainsi presque toujours désigné par les moments suivants : la disparition du bloc soviétique, la forte montée en puissance industrielle et technologique du Japon et les débuts de la réintégration de la Chine à l’économie internationale, le développement des réseaux numériques mais aussi le triomphe du libre-échangisme et de la supposée dérégulation « néo-libérale » auraient produit le saut dans la mondialisation. Elle marquerait l’entrée dans un nouveau monde unifié par le marché, les circulations d’objets, de personnes, d’informations qui arasent les frontières et les différences et le réalignement à l’échelle mondiale des appartenances et des investissements politiques. Ce récit implique bien sûr sa contrepartie logique. Si le présent est mondial, le passé était le temps des appartenances locales et nationales, de la puissance de l’État, lorsque les forces du marché étaient encore tenues en lisière par la politique nationale, et naturellement l’époque des cultures nationales qui donnaient sens à ces appartenances et fondaient les solidarités.
 Un tournant global des sciences sociales.
Ce « grand récit de la mondialisation » s’est imposé très largement, à partir des années 1990, dans le grand public grâce à des essayistes de talent comme Kenichi Ohmae ou Thomas Friedman, mais aussi dans le monde universitaire. Celui-ci emprunte un « tournant global » des sciences sociales, initié par Ulrich BeckAnthony Giddens ou Saskia Sassen pour ne citer que quelques figures majeures. Il a contribué à redéfinir, dans le monde anglophone au moins, la manière d’enseigner et de pratiquer les sciences sociales.

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
https://theconversation.com/aux-origines-de-la-mondialisation-118130

2 – A OMAN, UN PORT STRATEGIQUE POUR CONTOUNER LE DETROIT D’ORMUZ (ORIENT XXI, Quentin Müller)


Autrefois modeste port de pêche sur la mer d’Arabie, Duqm doit devenir une mégalopole économique — un projet pharaonique lancé par le sultanat d’Oman mais accaparé par les grandes puissances. Les États-Unis ont signé le 31 mars 2019 un accord pour améliorer l’accès de leur flotte militaire au port omanais, mais la Chine pourrait devenir un acteur majeur dans la vision du sultan, censée relancer et diversifier l’économie d’Oman.
Le vent souffle et pousse les vagues sur un littoral désertique et vallonné à l’infini. L’horizon balnéaire de Duqm est encore sauvage sur une centaine de kilomètres. Préserver Oman de tout projet contraire à l’environnement fut longtemps le souhait de Sultan Qaboos. Mais le gouvernorat d’Al-Wusta apparaît comme une région sous-développée comparée au nord et au sud, où les fréquentations touristiques et le dynamisme économique sont en avance. Duqm, petite ville côtière, offre un accès direct sur la mer d’Arabie. Mascate caresse son potentiel depuis plus d’une décennie. Isolée du reste du pays, la population locale évaluée à 16 000 habitants (dont 4 000 Omanais selon les autorités locales) vivait essentiellement de la pêche traditionnelle. Le port a longtemps été peu actif, n’offrant que de rares perspectives d’emplois. Le pouvoir à Mascate, bien décidé à sortir partiellement de sa dépendance à son industrie pétrolière et gazière qui représente 74 % de ses recettes nourrit de grandes ambitions pour Duqm. Depuis sept ans, camions et tractopelles s’affairent pour dessiner les premières esquisses d’un immense complexe prévu sur 2000 km2. La première phase des constructions doit s’achever en 2020, même si des retards sont à prévoir.

UN CHEMIN VERS L’AFRIQUE ET L’EUROPE

Au premier étage de l’immense siège de la Special Economic Zone Authority (Sezad), construit au milieu de nulle part, le long de l’autoroute neuve et vide reliant Duqm à Mascate, Saleh Hamood Al-Hassani observe les chantiers au loin. Le directeur général est fier de présenter « le plus grand projet économique d’Oman, le plus important du Proche-Orient et l’un des plus importants au monde. » Au programme, un port polyvalent, la plus grande cale sèche de la région, un aéroport international, une raffinerie destinée à traiter 230 000 barils de pétrole brut par jour et de nombreux complexes résidentiels et touristiques de luxe. Le gouvernement omanais a jusqu’à présent investi 1,7 milliard de dollars (1,51 milliard d’euros), mais n’ira pas beaucoup au-delà. Il se limitera en effet aux infrastructures de base. Oman souhaite surtout attirer des investissements étrangers. « L’emplacement de Duqm est stratégique. Nous sommes en dehors du détroit d’Ormuz, sur les routes maritimes internationales, très proches de pays comme l’Inde, le Pakistan et le Bangladesh. Duqm est également sur le chemin de l’Afrique de l’Est et en contact avec les autres pays arabes. Cela rend cette ville unique en termes d’emplacement. »

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien : https://orientxxi.info/magazine/a-oman-un-port-strategique-pour-contourner-le-detroit-d-ormuz,3115

3 L’INSTRUMENTALISATION DU CONFLIT SYRIEN : UNE REALITE QUI PERDURE (IRIS, le point de vue de Didier Billion)


Le conflit syrien s’éternise, la province d’Idlib conserve une poche de rebelles ciblée par le régime de Bachar al-Assad et ses alliés, de nouvelles frappes israéliennes ont touché la Syrie ces derniers jours. Guerre internationalisée depuis des années, peut-on entrapercevoir la fin du conflit malgré les luttes d’influence entre puissances qui persistent ? Éclairage par Didier Billion, directeur adjoint de l’IRIS. 

La province d’Idlib, dernier bastion de rebelles, est bombardée depuis un mois par le régime syrien appuyé par la Russie. La guerre touche-t-elle à sa fin ?
Il faut rester prudent, mais c’est effectivement la dernière région dans laquelle se trouve une concentration de groupes rebelles, notamment djihadistes, puisqu’après leurs défaites successives à Alep fin 2016, puis à la Ghouta dans la banlieue de Damas, à Rostan, à Deraa dans le Sud et enfin à Deir ez-Zor dans l’Est de la Syrie, toutes les dernières zones d’implantation des rebelles djihadistes ont été reconquises graduellement. Le réel point de bascule se produit au cours de l’automne 2015 : à ce moment le régime syrien, assailli de toute part et sur la défensive, reçut une aide massive de la part de la Russie et de l’Iran, ce qui lui permit une reconquête méthodique des territoires perdus. La dernière concentration de forces hostiles à Bachar al-Assad se trouve donc aujourd’hui dans la région d’Idlib. Néanmoins, la situation demeure complexe, à la fois pour des raisons militaires et pour des raisons politiques. Ainsi, la reprise d’Idlib ne sera pas une promenade de santé pour les forces restées loyales à Bachar al-Assad, aidées par leurs alliés russes et iraniens, car justement il y a une concentration de forces rebelles, composées d’une kyrielle de groupes plus ou moins importants et pour certains opposés. La principale composante est Hayat Tahrir al Cham, forte de 15 à 30 000 combattants organisés, disciplinés, hiérarchisés et qui veulent en découdre avec le régime. Les autres groupes présents sont notamment des membres du Parti islamique du Turkistan, composé de combattants ouïghours terriblement efficaces, qui ont une pratique assez systématique des attentats à la bombe humaine, et des membres du Front national de libération, fusion de groupes de rebelles parrainés par la Turquie. On estime qu’il y a environ 50 000 rebelles au total.

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
https://www.iris-france.org/137657-apres-les-elections-europeennes-fragmentation-politique-et-chaises-musicales/

Le site IRIS est répertorié dans la rubrique THINKTANKS de la "Communauté Défense et Sécurité" d'ESPRITSURCOUF.fr
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DEFENSE


Esprit Surcouf a trouvé trois articles d’une grande richesse d’information, pour ses lecteurs. Il s’agit du nouvel avion d’entraînement et d’apprentissage de nos pilotes, puis de la conception même du service national universel, et enfin de l’annonce du forum de Lannion, où l’on doit faire découvrir la cybersécurité, élément stratégique du XXIème sicèle.

1 – LES ELEVES PILOTES DE L’ARMEE DE L’AIR ONT EFFECTUE LEURS PREMIERS VOLS SUR PILATUS PC-21( OPEX 360 Laurent Lagneau)


Le 9 mai dernier, sur la base aérienne [BA] 705 de Tours, où est implantée l’École de l’aviation de chasse [EAC], 5 élèves pilotes de chasse ont obtenu leur « macaron », après avoir volé sur Grob 120, TB-30 Epsilon et Alphajet. De même que 10 élèves navigateurs officiers systèmes d’armes [NOSA]. Mais quelques jours plus tôt, à l’École de pilotage de l’armée de l’Air [EPAA] de la BA 709 de Cognac, une nouvelle promotion d’élèves pilotes venait de commencer un cursus de formation inédit, reposant sur le Pilatus PC-21, un turbopropulseur qui doit remplacer à la fois les TB-30 Epsilon et les Alphajet de l’EAC. Après avoir terminé le tronc commun sur Grob 120, ces élèves pilotes ont enchaîné sur la phase au sol de la formation PC-21, laquelle aura duré un mois. En effet, le 2 juin, indique la dernière synthèse de l’actualité du ministère des Armées, ces stagiaires ont pris pour la première fois les commandes du nouvel avion école de l’armée de l’Air. « Si ce premier vol constitue une nouvelle étape dans l’intégration de l’appareil, il représente aussi un événement pour les aviateurs : une illustration concrète du renouvellement des capacités opérationnelles de l’armée de l’Air obtenu par la loi de programmation militaire 2019-2025 », souligne le ministère des Armées. La formation sur PC-21 se déroule selon deux phases : la première, appelé « Basic », se concentre sur l’apprentissage des fondamentaux [navigation, vol en formation, voltige, gestion des pannes] tandis que la seconde, dite « Advanced », est davantage tournée vers la tactique de base [interception simple, délivrance de l’armement, etc]. Dans ce cursus, les simulateurs de vol prennent une place importante. « L’intégration du PC-21 […] ne concerne pas seulement la mise en service de 17 nouveaux appareils depuis le début de l’année, mais celle de tout un environnement associé comprenant 2 simulateurs de missions, 3 entraîneurs de vol ainsi qu’un ensemble complet d’outils dédiés à la préparation des missions, à leur restitution et à l’enseignement en réseau », rappelle le ministère des Armées.

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
http://www.opex360.com/2019/05/31/un-rapport-plaide-pour-europeaniser-les-interventions-francaises-en-mer-de-chine-meridionale/

2 –  COMMUNIQUE CONJOINT DE FLORENCE PARLY ET GENEVIEVE DARRIEUSEQ, SERVICE NATIONAL UNIVERSEL ( DICOD)


Florence Parly, ministre des Armées, et Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, se sont entretenues avec Gabriel Attal, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse. Les ministres ont réalisé un point de situation dans le cadre de la préfiguration du service national universel (SNU).
Le 16 juin 2019, les 2 000 premiers volontaires du SNU vont intégrer les centres pour une phase d’hébergement collectif de 12 jours dans treize départements préfigurateurs. Acteur central du SNU, le ministère des Armées a accueilli les formations des encadrants du SNU et conçu le module « défense et mémoire nationales » : celui-ci sera animé toute une journée par des militaires et civils du ministère. Les futurs encadrants du SNU, dont certains anciens militaires, ont été formés lors de stages de cohésion à Brétigny-sur-Orge au 2e régiment du service militaire volontaire (RSMV) ainsi que dans les écoles de Saint-Cyr-Coëtquidan. Lors de chacun des stages, les armées ont animé un module de formation à l’exercice de l’autorité. Un rallye « leadership et cohésion » a également été organisé lors du stage à Coëtquidan pour développer l’esprit d’équipe entre encadrants. La direction du service national et de la jeunesse du ministère des Armées a piloté la conception du module « défense et mémoire nationales » qui permettra à chacun des volontaires :
– d’acquérir des connaissances de base sur la politique de défense de la France ;
– de découvrir les métiers de la défense ;
– d’être initié à la cyberdéfense ;
– de mieux connaître la formation des militaires ;
– d’être sensibilisé à la mémoire et aux commémorations
.
Les armées, le ComCyber, la direction des patrimoines de la mémoire et des archives ainsi que l’office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG) et l’ANSSI ont participé, dans leur domaine de compétence respectif, à l’élaboration de cette journée qui sera proposée aux 2000 premiers volontaires du SNU en juin. 104 animateurs, issus des forces armées et des services de l’ONACVG et formés début juin lors d’un stage national, animeront la journée dédiée au module « défense et mémoire nationales » dans les treize centres préfigurateurs. Florence Parly et Geneviève Darrieussecq se félicitent de la qualité des échanges avec Gabriel Attal et sont fières d’accompagner un projet aussi fédérateur pour la jeunesse française. Engagement du Président de la République, le service national universel sera un moment de cohésion visant à recréer le socle d’un creuset républicain et transmettre le goût de l’engagement.

Le site DICOD est répertorié dans la rubrique INSTITUTIONS GOUVERNEMENTALES de la "Communauté Défense et Sécurité" d'ESPRITSURCOUF.fr
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3 – LA CYBERSECURITE A L’HONNEUR A LANNION LES 27 ET 28 JUIN 2019 ( Lignes de défense, Laurent Lagneau)


Les 27 et 28 juin, Lannion (22) sera la capitale française de la cybersécurité avec la tenue des Rencontres de la Cybersécurité Bretagne, 4e étape du Tour de France de la Cybersécurité 2019, et des RPCyberMaritime qui, pour la première fois depuis leur création en 2015, se délocalisent hors de Paris. Les Rencontres de la Cybersécurité Bretagne, dont c’est la deuxième édition, associent acteurs nationaux et locaux, publics et privés, experts de la sécurité numérique et néophytes. Elles sont organisées autour de plusieurs axes complémentaires au service de l’écosystème économique local qui permettent aux participants de mieux appréhender la sécurité numérique dans toutes ses composantes : 
• Interventions en plénière sur le thème de l’innovation et sur celui de la Défense 
• Ateliers de travail adaptés à l’écosystème local sectoriels à destination des collectivités territoriales, de la filière agricole et agro-alimentaire, et à destination de la filière cybersécurité à travers les enjeux d’export, d’Intelligence Artificielle et de Ressources Humaines. 
Un atelier spécifique pour aider les entreprises à construire une démarche de sensibilisation à la cybersécurité auprès de leurs collaborateurs est également mis en place. 
• Un espace de rencontres-démonstrations-formation-recrutement : les participants pourront notamment découvrir les savoir-faire d’investigation de la Gendarmerie Nationale dans la lutte contre la cybercriminalité ainsi que les outils développés par le Groupe LA POSTE et cybermalveillance.gouv.fr au service de la sécurité numérique ; rencontrer les experts cyber de NOKIA, AIRBUS Cybersecurity, THALES, du CEFCys, le Club des Femmes de la Cybersécurité, ainsi que des représentants de la Défense, notamment la Marine Nationale.

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/


ECONOMIE


C’est avec un « gros contrat » que la semaine de l’économie nous interpelle, avec l’acquisition de deux corvettes auprès de Naval Group ; cependant, le doute s’installe dans le conflit entre L’UFC « Que Choisir » et le groupe Renault-Nissan, lequel risque une forte atteinte à sa crédibilité ; enfin les « grandes manœuvres » du rapprochement entre Airbus et Thales ont repris, même lorsque l’on connaît leurs divergences de fond, sur les conditions de ce rapprochement.

1 – EMIRATS ARABES UNIS : ET UN NOUVEAU CONTRAT IMPORTANT A L’EXPORT POUR NAVAL GROUP ( La Tribune, Michel Cabirol)


Selon des sources concordantes, qui confirment les informations publiées dans la lettre « Intelligence Online », les Emirats arabes unis (EAU) ont finalisé l’acquisition de deux corvettes Gowind de 2.700 tonnes, construites à Lorient par Naval Group. Estimé autour de 750 millions d’euros, le contrat avait été signé très discrètement le 25 mars par Abu Dhabi, selon ces mêmes sources. Dotées du système de gestion de combat (CMS) de Naval Group le SETIS, ces corvettes seront en outre armées par le missile américain anti-aérien à guidage radar (ESSM) de Raytheon et par le missile mer-mer Exocet de MBDA. Ce contrat est susceptible d’être bloqué par l’Allemagne, qui a prolongé fin mars son embargo sur les ventes d’armes vers l’Arabie Saoudite mais aussi les EAU, les corvettes Gowind étant propulsées par des moteurs MTU. Interrogé par La Tribune, Naval Group n’a souhaité faire aucun commentaire. Après un passage décisif du PDG de Naval Group Hervé Guillou le 12 décembre aux EAU pour relancer les discussions qui semblaient être alors dans une impasse, les négociations se sont accélérées au moment du salon de l’armement terrestre et naval IDEX à Abu Dhabi (17-21 février) à tel point qu’une signature était alors évoquée avant la fin du salon. Si les deux parties avait finalement bien convergé à l’issue d’IDEX, les Emiratis ont pris leur temps avant de parapher le contrat. Pour Naval Group, ce nouveau coup à l’exportation est excellent. D’autant que groupe naval décroche un contrat dans un nouveau pays client, les Emirats.
Macron en super vendeur
C’était au dernier jour de sa visite présidentielle en novembre 2017 aux Emirats Arabes Unis, que le Chef de l’Etat Emmanuel Macron avait indiqué lors d’une conférence de presse, la volonté d’Abu Dhabi d’acquérir deux corvettes françaises assorties de deux options. Une annonce qui intervenait après une série d’entretiens avec le prince héritier d’Abu Dhabi et commandant en chef adjoint des forces armées des Emirats, Mohammed ben Zayed al-Nahyane. Emmanuel Macron n’a alors donné aucun détail sur l’accord conclu avec les EAU pour la fourniture de ces navires de surveillance.

Retrouvez l’intégralité de cet article avec ce lien :
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/emirats-arabes-unis-et-un-nouveau-contrat-important-a-l-export-pour-naval-group-812087.html

2 –  EXISTE-T-IL UNE ATTAQUE INFORMATIONNELLE DERRIÈRE L’ACCUSATION DE L’UFC QUE CHOISIR CONTRE LE GROUPE RENAULT-NISSAN ? (Infoguerre, François Duchez)


Un article paru sur le site de l’UFC Que Choisir, association française de défense des consommateurs, met en cause le fonctionnement du Moteur TCe 1.2 équipant certains véhicules du Groupe Renault et de ses partenaires, Nissan et Daimler. Depuis lors, tous les médias presse et télévision qui ont largement couvert le sujet et la mise en demeure de l’UFC Que Choisir, vont imposer au Groupe Renault, dans un premier temps, de répondre officiellement à la mise en demeure de l’UFC Que Choisir. Dans un deuxième temps, d’apporter des réponses, voire une prise en charge, convaincantes à leurs clients, afin de ne pas nuire à la réputation du Groupe Renault et à l’image de fiabilité de leurs véhicules. Enfin, dans un troisième temps, de mettre en place une stratégie de contre-offensive informationnelle.

L’UFC – Que Choisir met en demeure les marques Renault, Dacia, Nissan et Mercedes
L’Union Fédérale des Consommateurs (UFC) – Que choisir est une association à but non lucratif (loi de 1901), fondée en 1951 par André Romieu. Aujourd’hui, l’association regroupe plus de 150 associations locales (la liste exhaustive est consultable sur le journal officiel), 5000 bénévoles et 130 salariés ; 93,1 % des revenus de l’Association proviennent de la vente des produits de presse avec un rapport d’indépendance de 98,95% (source rapport de gestion, sur activités 2017 : assemblée générale des 2 et 3 juin 2018). Sur leur site QueChoisir.org, les activités officielles de l’association sont des « Enquêtes, tests, combats judiciaires, actions de lobbying … , … au service des consommateurs pour les informer, les conseiller et les défendre». L’association publie sur leur site le 25 mai 2019 et met en cause le fonctionnement du Moteur TCe 1.2 et 1.2 DIG-T (série Euro 5 de type H5FT) équipant, au bas mot plus de 400 000 véhicules en France du Groupe Renault et de ses partenaires, Nissan et Daimler. Pour cela l’association a recueilli des témoignages de consommateurs et d’experts bénévoles, mais se base également sur une note technique interne au réseau (datée du 5 juin 2015, mise à jour le 12 février 2018) et d’un rapport d’expertise (datée de février 2016) de la direction qualité et satisfaction client (DQSC) du Groupe Renault.

Retrouvez l’intégralité de cet article avec ce lien :
https://infoguerre.fr/2019/06/existe-t-attaque-informationnelle-derriere-laccusation-de-lufc-choisir-contre-groupe-renault-nissan/

3 – SPATIAL : L’ETAT POUSSE A UN RAPPROCHEMENT ENTRE AIRBUS ET THALES ( la Tribune, Michel Cabirol)


C’est un « vieux marronnier », qui reverdit de temps à autre. C’est à nouveau le cas, l’Etat réfléchit à rapprocher les activités satellitaires de Thales Alenia Space (TAS) et d’Airbus Space, selon plusieurs sources concordantes. Un serpent de mer qui a déjà échoué à plusieurs reprises dans les années 2000 et plus récemment encore en 2016. Patrice Caine et Tom Enders n’avaient pas pu converger sur le schéma de rapprochement : Thales privilégiait une société commune tandis qu’Airbus voulait racheter les actifs spatiaux du groupe d’électronique. « On a quand même très, très envie d’y aller », explique-t-on de source proche à La Tribune. C’est pour cela que les grandes manœuvres ont repris. Le message a donc été passé à Guillaume Faury et Patrice Caine. Sous quelle forme les deux groupes pourraient se rapprocher ? C’est encore beaucoup trop tôt pour évoquer ce que pourrait être cette opération entre les deux frères siamois ennemis : soit une fusion, soit une société commune, soit un regroupement par activité (les télécoms à l’un, l’observation à l’autre), soit une coopération plus étroite dans les programmes et à l’export. « Toutes les options sont sur la table, à eux de faire des propositions pour arrêter de se mettre en compétition », explique-t-on à La Tribune. C’est donc aux deux groupes de proposer au gouvernement des schémas de rapprochement. Ils pourront d’ailleurs s’appuyer sur les travaux réalisés en 2016, qui ne sont pas si vieux que cela.

Pourquoi maintenant ?

Le marché spatial est très difficile pour tous les acteurs, mais plus particulièrement pour TAS, qui présente un sureffectif de 500 personnes dans le spatial.

Retrouvez l’intégralité de cet article avec ce lien :
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/spatial-l-etat-pousse-a-un-rapprochement-entre-airbus-et-thales-819436.html

TOUR D’HORIZON DE MEDIAS SPECIALISES :


ESPRIT SURCOUF.fr vous offre un tour d’horizon des titres de fond propres à susciter la réflexion de défense et de sécurité

« LE CRIME MONDIALISÉ » – XAVIER RAUFER  (Géostratégia)
https://www.geostrategia.fr/actus/#1

« NOUS SOMMES DEVENUS DES CIBLES » : AU BURKINA, LES CHRETIENS VICTIMES DU TERRORISME
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/05/30/nous-sommes-devenus-des-cibles-au-burkina-les-chretiens-victimes-du-terrorisme_5469478_3212.html

KABOUL NE REPOND PLUS (IRIS, Olivier Guillard)
https://www.iris-france.org/137831-kaboul-ne-repond-plus/

ECSTASY OF GOLD Drogues : cette nouvelle vague de consommation qui monte en Europe (Atlantico, David Weinberger)
https://www.atlantico.fr/decryptage/3573902/drogues–cette-nouvelle-vague-de-consommation-qui-monte-en-europe-david-weinberger

La Turquie affirme sa puissance par la langue (Les Yeux du Monde, Harold Michoud)

https://les-yeux-du-monde.fr/actualite/afrique-moyen-orient/proche-moyen-orient/turquie/40963-turquie-puissance-linguistique

PAYS PRODUCTEURS DE PÉTROLE Tensions à la veille d’une réunion décisive (Liberté, Ali Titouche)https://www.liberte-algerie.com/actualite/tensions-a-la-veille-dune-reunion-decisive-317235

La disponibilité opérationnelle testée à l’occasion d’un déploiement de la force « fer de lance » de l’OTAN
(NATO actualités)
https://www.nato.int/cps/fr/natohq/news.htm

Travail pénitentiaire : où en sont nos voisins européens ( Institut Montaigne, Clémence Almeriras)
https://www.institutmontaigne.org/blog/travail-penitentiaire-ou-en-sont-nos-voisins-europeens


PARUS AU JOURNAL OFFICIEL 


Textes à ne pas négliger pour comprendre l’actualité de défense et de sécurité.

Arrêté du 11 avril 2019 fixant la liste des spécialités ou filières d’emplois éligibles à la prime réversible des compétences à fidéliser
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=ADC63230F2FD2EFB153FA6CAD4FF6A9D.tplgfr41s_3?cidTexte=JORFTEXT000038543410&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000038543377

Circulaire du 5 juin 2019 relative à la transformation des administrations centrales et aux nouvelles méthodes de travail
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=ADC63230F2FD2EFB153FA6CAD4FF6A9D.tplgfr41s_3?cidTexte=JORFTEXT000038554562&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000038554557

Arrêté du 29 mai 2019 fixant les règles de sécurité et les modalités de déclaration des systèmes d’information d’importance vitale et des incidents de sécurité relatives au secteur d’activités d’importance vitale « Activités civiles de l’Etat » et pris en application des articles R. 1332-41-1, R. 1332-41-2 et R. 1332-41-10 du code de la défense
 
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=ADC63230F2FD2EFB153FA6CAD4FF6A9D.tplgfr41s_3?cidTexte=JORFTEXT000038565011&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000038565006

Décret n° 2019-555 du 4 juin 2019 portant diverses dispositions relatives au détachement de travailleurs et au renforcement de la lutte contre le travail illégal 
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=3BD1C72B9DBEA1BBC7A0E7816F75415D.tplgfr41s_1?cidTexte=JORFTEXT000038550042&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000038549963

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