Présidentielle :
Candidats et programmes de défense
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Hugo Marneffe (*)
Fanny Altobelli (*)
Ewen Lemoy
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La guerre en Ukraine a jeté son ombre sur la campagne présidentielle française, obligeant les candidats à préciser leurs approches géopolitiques. Si tous veulent une France indépendante, leurs programmes de Défense et de Sécurité s’opposent ou se rapprochent au gré des sensibilités. Non-alignement, sortie de l’Otan, Europe de la Défense, efforts financiers, conscription, technologie…les lignes sont nettement tracées et les choix clairement assumés. Trois étudiants en font l’inventaire, de la gauche à la droite.
Lutte Ouvrière et Nouveau Parti Anticapitaliste : une logique de rupture
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Les deux programmes respectifs en termes de défenses sont limités car portant davantage sur les questions économiques, sociétales et écologiques. Néanmoins, quelques propositions sur les questions de sécurité et de défense peuvent être dégagées. Philippe Poutou, candidat du Nouveau Parti anticapitaliste, propose différentes mesures contre l’ordre policier, notamment le désarmement de la Police en contact avec la population et la suppression des Brigades Anti-Criminalité et des Brigades de répression des actions violentes motorisées. Ensuite, il assure une volonté d’éviter au maximum les peines de prison, et il veut rompre avec la politique carcérale. Ses deux objectifs principaux en matière de défense sont de désactiver le complexe militaro-industriel français et d’arrêter les exportations d’armes françaises. Puis de sortir de l’OTAN.
Nathalie Arthaud, candidate pour Lutte Ouvrière, met l’accent sur l’arrêt des opérations militaires françaises en Afrique et au Moyen-Orient. Les deux candidats souhaitent mettre fin à la présence française au Sahel et plus largement en Afrique pour en terminer avec la « Françafrique ». En ce qui concerne l’Europe, il y a une volonté de rompre avec les traités et pour le parti de la Lutte Ouvrière il est proposé de créer les « États-Unis socialistes d’Europe ».
Parti Communiste Français : le programme des « jours heureux »
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Fabien Roussel souhaite redonner à la France une voix indépendante en faveur de la sécurité humaine et de la paix. Pour cela, il propose une restructuration des opérations militaires françaises. Il compte mettre fin à l’ensemble des opérations extérieures de la France, mais aussi fermer les bases de l’armée française à l’étranger. De plus, le candidat a pour objectif d’améliorer la condition des militaires et leurs droits démocratiques. Pour ce faire, le Parti Communiste Français veut rétablir le lien entre la jeunesse et l’armée en organisant un grand débat, avec au cœur de celui-ci la construction d’un nouveau service national.
Une de ses idées principales porte également sur la sortie de l’OTAN. Sur la question européenne, le programme adopte une position sceptique sur les institutions et les objectifs de l’Union européenne. Enfin, les propositions de sécurité portent essentiellement sur la police de proximité avec la création de 30 000 postes de policiers de proximité. Il souhaite que l’enfermement des jeunes de 13 à 16 ans soit supprimé et veut limiter l’emprisonnement des 16 / 18 ans, les peines alternatives seront ensuite préférées à la prison. Et pour finir, il prône la fermeture des centres de rétention administrative.
L’Union populaire : « le pays doit retrouver son indépendance »
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Pour Jean-Luc Mélenchon, il faut tenir compte des transformations de la conflictualité en ne portant aucune atteinte aux libertés et aux principes de la vie démocratique. Il propose un nouveau Livre Blanc sur la défense, qui traduira dès 2022 les objectifs géopolitiques en doctrine de Défense. Le candidat souhaite consolider le domaine du renseignement en renforçant les ressources humaines et souhaite pour l’automne 2023, l’adoption d’une nouvelle loi de Programmation Militaire. Il mettrait fin à l’opération Sentinelle, jugée coûteuse et inefficace. Son programme prévoit la création d’une conscription citoyenne obligatoire de neuf mois pour les hommes et les femmes et la constitution d’un pôle de l’armement afin de protéger le patrimoine économique et industriel du pays.
Selon lui, l’arsenal atomique doit représenter une garantie pour les intérêts de la nation, et non de parapluie pour les alliés. En ce sens, les nouvelles technologies peuvent ouvrir la voie à des stratégies dissuasives qui ne seraient pas nucléaires. La voie du désarmement est un objectif, la France participerait comme observateur au Traité sur l’interdiction des armes nucléaires, puis, il relancerait les processus multilatéraux de désarmement nucléaire dans le cadre de la Conférence de l’ONU sur le désarmement. Il soutient la créativité dans les domaines cyber, spatial et maritime. Il veut constituer une véritable « flotte » de drones sous-marins, s’articulant avec les grandes orientations fournies dans le cadre de la planification écologique. Par ailleurs, le débat sur la construction d’un porte-avions nouvelle génération serait ouvert.
Jean-Luc Mélenchon souligne la volonté d’indépendance de la France. Ainsi refuse-t-il tout alignement et propose le retrait immédiat de la France du commandement intégré de l’OTAN. Son programme prévoit un effort diplomatique de la France pour mettre à jour les traités, dont la négociation d’un nouveau traité de l’espace, l’élaboration d’un droit international cyber, ou encore étendre la portée des traités abandonnés en incluant la Chine. Ensuite, il refuse d’engager la France dans une intervention militaire sans mandat de l’Organisation des Nations Unies, et souhaite mettre des moyens pour la formation d’une force militaire onusienne permanente. Enfin, il mettrait fin à l’Europe de la Défense et se retirerait du quartier général de la défense européenne, et organiserait enfin un retrait ordonné du Mali.
PS : la démocratisation
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La candidate socialiste se démarque par sa volonté d’accroitre le contrôle démocratique effectué sur l’usage des forces armées. Elle met particulièrement en avant le besoin du vote des Parlementaires pour des opérations militaires extérieures qui ont tendance à se prolonger. Anne Hidalgo valorise le statut de puissance maritime de la France, qu’il est nécessaire de maintenir. Face aux menaces, elle souligne la nécessité de mettre plus de moyens dans la recherche et le développement. Cette dynamique va de pair avec le souhait d’une révision à la hausse de la loi de programmation militaire. L’intérêt de cette mesure serait notamment d’investir dans une meilleur protection contre les menaces cyber et spatiales.
L’Union européenne n’est pas absente de la vision de la défense au Parti socialiste : elle est vue comme un moyen important de garantir la souveraineté. L’Union est décrite comme un instrument de premier plan pour faire face aux grands défis. Parmi ceux-ci sont citées les menaces qui planent sur l’intégrité territoriale des membres de l’UE. Elle ne manque pourtant pas d’émettre des critiques envers cette organisation régionale dont elle dénonce de nombreux aspects, notamment migratoires et commerciaux.
Si la Défense compte pour les socialistes, l’outil diplomatique n’est pas pour autant négligé. Refusant la suppression du corps diplomatique, la candidate ambitionne de redonner des moyens au Quai d’Orsay. Cela contribuera à son projet de dynamiser la francophonie.
Le programme des écologistes
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Dans son programme, Yannick Jadot défend l’idée de consolider et de repenser la politique de défense face aux nouvelles menaces. Le désarmement nucléaire multilatéral est une de ses principales priorités. Il propose une nouvelle loi de programmation militaire afin d’adapter la stratégie de défense aux défis posés par le changement climatique et réduire la dépendance des armées aux énergies fossiles. Pour cela les moyens budgétaires de la défense seront maintenus et adaptés à la transition écologique et il propose un nouveau Livre Blanc.
Il prévoit la mise en place d’une diplomatie écologiste avec les partenaires européens et mondiaux ayant pour but la recherche de la paix et la protection des droits humains. Il compte pour cela sur le renforcement de la défense européenne, et soutient que la politique extérieure de la France « ne peut avoir de sens et de poids que si elle s’inscrit dans une politique européenne renforcée et un multilatéralisme revivifié ». Il compte également constituer une force européenne commune de 5 000 hommes. Le candidat écologiste souhaite voir un partenariat transatlantique plus équilibré. Enfin, il propose un contrôle parlementaire sur la politique extérieure et les ventes d’armes.
LREM : un sujet pour toute la société et une perspective européenne
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L’actuel Président de la République souhaite que la défense inclue l’ensemble de la société française. Au-delà de sa volonté d’augmenter davantage le budget de la défense pour atteindre les 2% du PIB, une dynamique qu’il partage avec de nombreux autres candidats ; il veut que toutes les forces vives de la société y participent. Il a ainsi pour projet de recenser les compétences de tous les français volontaires, ainsi que celles des entreprises, pour qu’ils puissent être mobilisés en cas de crise. Dans cette même logique, il veut généraliser le SNU et doubler le nombre de réservistes opérationnels d’ici 2027.
Une autre caractéristique de la vision d’Emmanuel Macron est la centralité du projet européen dans les ambitions de défense ; ce qu’il explique par l’existence d’une communauté de valeur qui définirait l’Union. Il considère en effet, dans la continuité de 2017, qu’il faut atteindre la souveraineté européenne. On notera donc qu’il souhaite donner plus d’importance au Fond Européen de Défense et renforcer les capacités et la coordination des armées européennes. Le programme insiste de la même manière sur l’objectif d’autonomie énergétique. Il serait nécessaire de combiner la décarbonation et la réduction de la dépendance aux importations d’énergie ; un thème sensible aux vues du levier stratégique qu’il représente dans les relations entre les européens et la Russie.
LREM veut aussi privilégier l’innovation de rupture afin de consolider notre défense. Sont mis en avant des programmes comme la conception d’armes électromagnétiques ou de nano-satellites de surveillance spatiale. A noter que les nouvelles technologies sont aussi abordées du point de vue économique, comme une potentielle menace pour les entreprises qui sont victimes de cyberattaques. Contre ces dernières, le candidat suggère de lutter par des moyens supplémentaires dévolus à l’Agence Nationale de sécurité des systèmes d’information.
Résistons ! Le Parlement au cœur du programme défense
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Jean Lassalle expose dans son programme la volonté de débattre et de voter au Parlement pour toute législation d’origine européenne au lieu de laisser l’exécutif l’approuver et la transposer par ordonnance en droit français. Il veut également soumettre l’engagement ou le retrait des forces françaises à un vote au Parlement ou à un référendum. Il propose que les ventes d’armes françaises à l’étranger soient contrôlées par le Parlement pour renforcer et rebâtir l’industrie nationale d’armement et d’équipement. De plus, il veut renforcer la cyberdéfense en allouant un quart du budget consacré aux autres armées, et créer une garde nationale pour doter l’armée régulière d’une force d’appoint.
Le candidat souhaite également préparer le désengagement de la France hors de l’OTAN et exprime la volonté de coopérer de manière bilatérale avec nos voisins au cas par cas selon les projets. Il souhaite renforcer les liens avec les territoires d’Outre-mer, prévoit de rapatrier le commandement des forces françaises des Émirats Arabes Unis à la Réunion, et revoir les traités de défense avec les anciennes colonies. Enfin il souhaite retirer à la Commission européenne la mission de représenter la France dans les traités de protections des investissements internationaux, et interrompre la négociation de tels accords notamment le CETA.
Les Républicains : renforcer la défense par une meilleure crédibilité économique
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Pour la candidate des LR, l’autonomie stratégique et militaire de la France doit être renforcée. Pour cela, elle insiste sur l’importance de l’arme nucléaire qu’il s’agit de privilégier. En outre, elle veut atteindre les 2% de PIB de dépenses militaires et moderniser les outils de défense. Ces propositions ne permettent pas particulièrement de distinguer Valérie Pécresse car elles sont partagées par d’autres candidats. Ce qui est notable en revanche, c’est l’idée que l’économie est centrale dans la crédibilité de la défense. Elle a martelé que pour être pris au sérieux par nos rivaux stratégiques, on ne pouvait laisser la dette et les déficits commerciaux s’accroitre car ils hypothéqueraient nos capacités de défense à terme.
En outre, le programme LR s’engage à travailler sur l’autonomie stratégique de l’UE par rapport à l’OTAN, alors que dans le même temps, le parti ne souhaite pas de nouveaux transferts de compétences des Etats membres vers l’Union Européenne. Celle-ci est pourtant fréquemment évoquée dans le programme comme le niveau auquel doivent être développés des sujets sensibles pour la souveraineté. Valérie Pécresse s’engage par exemple à créer un cloud européen.
Par ailleurs, la candidate propose qu’un véritable dialogue soit mis en place avec la Russie et la Chine, bien qu’elle souligne particulièrement la menace chinoise en Indopacifique et la nécessité de se rapprocher des régimes partageant nos valeurs dans cette région.
La représentante de la droite et du centre affirme que l’Etat doit concentrer son action dans des secteurs stratégiques. Dès lors, elle instaurerait la mise en place d’un fond souverain pour que l’épargne des français se dirige notamment dans des industries clés. A l’inverse, elle fera en sorte que les investissements étrangers dans ces mêmes secteurs soient étroitement contrôlés.
Le programme de Reconquête !
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Éric Zemmour soutient dans son programme l’idée que la France doit redevenir une puissance indépendante, en réorientant la construction européenne vers une Europe des Nations qui respecte les souverainetés nationales. Il veut fonder une diplomatie sur la défense des intérêts de la nation, s’appuyant sur les territoires d’Outre-mer, l’espace maritime, le statut de puissance nucléaire militaire et civil, le siège de membre permanent du conseil de sécurité et la présence militaire à travers le monde.
Il propose de renforcer les moyens de surveillance et d’intervention dans l’espace, et les capacités d’action dans le cyber en créant une filière militaire spécifique. Mais aussi de revoir l’engagement dans les grands programmes d’armement européens et améliorer la capacité offensive dans les airs. Le candidat propose d’augmenter le budget de la défense afin d’atteindre 70 milliards d’euros d’ici 2030. Il souhaite posséder à terme 2 porte-avions, 20 frégates, 8 sous-marins nucléaires d’attaque et 300 avions de chasse, afin de disposer d’une capacité de projection permanente à l’horizon 2040. Dès 2023 il souhaite revaloriser de 20% les soldes militaires, des actifs et des réservistes.
Enfin, il souhaite sortir de l’OTAN mais rester au sein de l’alliance atlantique. Son programme prévoit de doubler d’ici 2027 les forces pré-positionnées en outre-mer et à l’étranger et de revoir la stratégie au Sahel et en Afrique en renforçant les bases de réactions rapides dans la zone et les partenariats avec les forces locales.
Debout la France : accent sur la sécurité intérieure
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Dans son programme, Nicolas Dupont Aignan détaille bon nombre de propositions sur les questions de sécurité intérieure. Il prévoit l’augmentation des pouvoirs des policiers, ainsi que le renforcement des pouvoirs de la police municipale et des forces de l’ordre dans les zones de trafic de drogue, avec le recrutement de 30 000 policiers et 10 000 personnels administratifs.
En ce qui concerne la défense nationale, le candidat propose d’augmenter le budget de la Défense de 10 milliards d’euros pour atteindre 2,5 % du PIB. Il souhaite remettre à niveau l’outil de défense en recrutant 50 000 soldats durant le quinquennat, tout en portant la force opérationnelle terrestre à 100 000 hommes. De plus, il souhaite rattraper le retard d’équipement et propose la construction d’un deuxième porte-avion. Enfin, il est question d’établir un service national universel de trois mois et de revaloriser le solde des militaires.
Il propose de sortir du commandement intégré de l’OTAN et d’affirmer le non-alignement français. Sur la question européenne, le candidat souhaite remplacer l’Union européenne par une Europe des Nations libres. Il veut consulter les Français par référendum avant d’entamer des négociations avec les partenaires européens.
Priorité pour le RN : reconsidérer nos partenariats
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Parmi les mesures le plus souvent mises en avant par le RN, on retrouve l’augmentation du budget de la défense pour atteindre les 55 milliards en 2027. C’est là une dynamique que Marine Le Pen partage avec d’autres candidats. D’ailleurs, elle aussi propose un fond souverain, mais souligne qu’il devrait particulièrement servir à l’investissement dans l’armement en cas de carence de la part du secteur bancaire.
En revanche on notera sa volonté de reconsidérer les relations actuelles avec nos partenaires. Elle fait la proposition de sortir du commandement intégré de l’Otan et ne se prive pas de critiques à l’encontre les Etats-Unis, notamment concernant l’extraterritorialité de son droit ou notre dépendance technologique à son égard. Elle rejette l’idée d’autonomie stratégique européenne ainsi que les coopérations militaro-industrielles avec l’Allemagne. De plus, le RN évoque l’hypothèse d’une poursuite de la coopération avec le Royaume-Uni sous certaines conditions, bien qu’il ait mis la France en difficulté en participant au partenariat AUKUS. De même, le parti suggère de revoir les relations entre la France et l’Italie, qu’il considère comme un concurrent diplomatique. Par ailleurs, la candidate promet d’avoir un véritable dialogue avec la Russie, notamment pour lutter contre le terrorisme. En revanche, la Chine n’est évoquée que sous les traits d’une menace impérialiste dans l’Indopacifique contre laquelle il faut s’équiper.
Deux éléments notables sont le passage sur les traditions militaires qu’elle souhaite revaloriser et sa promesse d’améliorer le traitement des familles des militaires.
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(*) Hugo Marneffe. Diplômé d’un Bachelor de Relations Internationales et de Sciences Politiques. Il effectue actuellement un Master de Diplomatie au sein de l’École des Hautes Études Internationales et Politiques de Paris et prépare une thèse sur les nationalismes dans l’Union Européenne. Engagé dans le domaine associatif, il s’investit au sein de la Fédération Francophone de Débat. Il est Journaliste-stagiaire chez ESPRITSURCOUF |
(*) Fanny Altobelli est actuellement étudiante en Master 1 Conflictualités et médiation à l’Université Catholique de l’Ouest. Passionnée par les langues et cultures étrangères, elle a effectué une licence en Langues Étrangères Appliquées Anglais-Russe-Italien à l’Université Nice Côte d’Azur. Dans le cadre du programme de l’Université Franco-Russe, elle a participé à une année d’échange universitaire à l’Académie Russe de l’économie nationale à Moscou. En parallèle de ses études, je poursuis l’apprentissage du russe et du mandarin. |
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