AFGHANISTAN :
UN REGARD DE L’INTERIEUR
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Propos recueilli par Pascal Le Pautremat
Rédacteur en chef d’Espritsurcouf
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C’est un homme de terrain qui a travaillé quinze ans en Afghanistan, en étroite collaboration avec des Afghans, dans le domaine de la sécurité privée. Il était parmi les derniers européens évacués de Kaboul. Espritsurcouf a recueilli son témoignage. Son regard  est précieux pour bien saisir la réalité du pays, au-delà de l’approche médiatique classique. Les propos présentés ici ont été enregistrés au début du mois de septembre.
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Vous tenez à garder l’anonymat. Mais pouvez-vous préciser vos activités ?

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Je suis entré dans le circuit de la sécurité privée après une carrière au Parachute Regiment. Je suis Britannique. Je connais bien l’Afrique australe, l’Afrique centrale et l’Irak. Je viens de passer quinze ans en Afghanistan pour une société de sécurité privée fort connue. J’ai principalement été « security manager » ou « risk manager ». J’ai le plus souvent recruté, formé, instruit et commandé des Afghans, avant et après la création de l’APPF (Afghan Public Protection Force), dans le cadre de la protection rapprochée.

La formation dispensée portait, entres autres, sur le maniement d’armes (longues et courtes), le tir tactique, les premiers soins et secours, la défense des compounds (que je fortifiais) avec des techniques de combat rapproché et en espace clos, la surveillance et la contre-surveillance, qui sont vitales, et les techniques de Close Protection, à pied et en véhicules blindés type B6 ou en « soft skin ». L’entrainement de tous les membres de ces équipes de sécurité était soutenu, permanent et faisait l’objet de compte-rendus hebdomadaires détaillés.

Le travail lui-même est varié mais en substance il s’agit de commander les équipes de protection sur le terrain et notre objectif essentiel est de s’assurer que nos clients puissent effectuer leur travail dans des conditions de sécurité acceptables. C’est de la gestion des risques en permanence, 7 sur 7, 24 sur 24. Notre démarche est purement défensive et nous ne cherchons absolument pas l’affrontement avec les insurgés. Bien sûr si nous sommes accrochés notre réaction est immédiate.

Notre priorité absolue : prévenir les incidents (d’où l’importance du renseignement, des « combat indicators » et de nos procédures tactiques)  pour faire en sorte que nos clients soient sains et saufs.  Notre devise : remove the client from the threat.

Que retenez-vous de votre expérience en Afghanistan ?

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C’est une aventure de bout en bout. L’ennui, la peur, l’adrénaline, la fatigue, le froid ou la chaleur, extrêmes. La corruption visible à tous les niveaux. Des paysages, somptueux, grandioses, et hostiles. L’embuscade qui se dévoile au détour d’une route. Les alertes, les IEDs, les explosions phénoménales des attaques suicides, c’est surtout cela que l’on retient dans mon cas.

Et beaucoup de déplacements en assurant la protection de nos véhicules et de leurs passagers. Ensuite, on croise la route de locaux, certains  extraordinaires, d’autres très déplaisants, et c’est une litote que de dire cela. Le contact avec nos clients, les civils, américains, britanniques, ou d’autres nationalités, engagés dans des projets anti-corruption, construction d’écoles, de routes, de ponts, creusement de puits, ou de développement agricole (fermes écoles) ou des multiples projets de soutien à la société civile, à la formation des journalistes et à la démocratisation. Pour moi je retiens aussi l’efficacité des Gurkhas qui étaient sous mon commandement. Modestes et redoutables, et d’un courage à toute épreuve.

Et bien sûr, il y a les morts et les blessés dans nos rangs. Enfin, les inoubliables tragédies que sont les attentats-suicide et qui font des victimes par dizaines. J’ai en mémoire un triple attentat avec trois « vest bombers » qui avait frappé la queue d’un cortège d’Hazaras près de Darulaman Road à Kaboul, il y avait eu, je crois, 80 morts et 200 blessés parmi les manifestants.

Les 20 années passées ont été marquées par une démarche pluridisciplinaire pour transformer l’Afghanistan, en y favorisant l’éducation pour tous, et notamment pour les femmes. Quel bilan, en tant qu’observateur, en tirez-vous ?

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Le bilan, à l’heure actuelle, est très négatif. Le pays est en état de guerre civile pratiquement depuis 1973. Et l’effondrement de ces dernières semaines est une faillite magistrale du leadership politique américain. L’armée afghane s’est délitée et son gouvernement de compromis, médiocre, car divisé fondamentalement, a fait preuve d’une incompétence rare. Dans tous les cas il est parfaitement légitime pour les Américains de se retirer de ce pays qu’ils portaient à bout de bras depuis deux décennies. Ce qui est ahurissant c’est la manière dont ils sont partis. Preuve en est que l’on ne peut que penser à la catastrophique fin du régime sud-vietnamien, avec la chute de Saigon. A ceci près que les Talibans ne sont pas, ni de près ni de loin,  l’armée nord-vietnamienne.

 

Un C17 de l’US Air Force au roulage sur la piste de KIA (Kaboul International Airport).
Photo Pixabay

Et il est impossible de blâmer les militaires américains qui avaient les moyens, les savoir-faire et l’expérience nécessaires à une opération d’évacuation, certes compliquée, potentiellement coûteuse en pertes humaines, mais faisable. D’autres parts, le pays ne manque pas d’aéroports opérationnels. Non, ce qui est terrible c’est la faiblesse criante de la Maison Blanche, et du chaos politique qui s’en est suivi, un chaos payé au prix fort par les Afghans dits libéraux.   

Les Américains ont effectivement déployé des efforts considérables et investi des sommes énormes pour favoriser le développement de l’éducation de la jeunesse en général, et des jeunes filles en particulier. Il y a, de ce fait, la hausse du niveau d’éducation d’une bonne partie jeune de la population, qui a eu accès aux études. Les universités nouvelles et anciennes ont aussi fonctionné à plein rendement.

L’arrivée brutale et inattendue (pour beaucoup d’Afghans) des Talibans est perçue avec effroi par cette population urbaine qui fait, faisait ou a fait, des études. Elle a d’autres aspirations, plus libérales dirons-nous, que ceux tenus à l’écart de cette modernité. Ceux qui, effrayés, ont pu quitter le pays en urgence l’ont fait ces derniers jours. Les Américains, dans cette affaire-là, sont depuis leur invasion une force de progrès social, certes bien imparfaite, mais bien réelle. Les Soviétiques avaient, eux aussi, perçu l’éducation comme un levier vital de développement de la société afghane. Ils ont formé des cadres et des étudiants et étudiantes par dizaines de milliers. On sait ce qu’il en est advenu.

Avec l’accès à internet une partie de la jeunesse actuelle porte un regard différent sur le monde. Le régime taliban devra faire avec cette nouvelle donne. L’Afghanistan des simples talibans est un monde clos qui vit en autarcie et dans un passé fort lointain et idéalisé. Il faut se souvenir des souffrances infligées à la population, après le départ des Soviétiques, par l’incurie et l’incompétence des Talibans alors au pouvoir à Kaboul. Rien de fonctionnait sous ce régime ubuesque, violent et incapable de gouverner.

Quel est votre sentiment face à la bascule tragique de  l’Afghanistan aujourd’hui ?

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L’effondrement de l’ANSF à très court terme a été une surprise.

Confronté à l’inertie d’une société très traditionnelle et surtout une culture de corruption insurmontable, car ancrée dans les cercles du pouvoir comme au sein des administrations, dans nombre d’ONG et dans la population, les efforts des Occidentaux n’ont pas suffisamment portés. Construire une Nation et imposer un régime démocratique nécessitent un terreau culturel fertile au changement, et réceptif à ce que les Occidentaux voient comme le progrès. Ce terreau faisait cruellement défaut. Les Occidentaux ont été beaucoup trop ambitieux sur un plan politique. L’Afghanistan n’est pas l’Allemagne de 1945. A posteriori on est en droit de penser que c’était une erreur tragique de prétendre changer par l’aide au développement massive  (principalement distribué par USAID) l’Irak comme l’Afghanistan et véritablement créer de toutes pièces des régimes démocratiques.

Il y a une opposition fondamentale entre la modernité (toute relative) promue par les Occidentaux et embrassée par les élites urbaines et le monde rural qui vit au rythme immuable d’un antan pré-moyen-âge. Les communistes afghans du Khalk et du Parcham fortement idéologisés s’étaient déjà cassés les dents sur cette donnée au milieu des années soixante-dix.)

C’est bien dans les zones rurales et dans l’ethnie Pashto que se recrutent les gros bataillons Talibans. On peut définir les Talibans  (étudiants qui sont dans l’ensemble d’une ignorance crasse) comme un groupe ethnolinguistique, ethno-religieux, ethno-nationaliste qui veut assoir sa domination exclusive sur le pays, excluant, de facto et de jure, les autres ethnies Hazaras, Uzbek, Tadjik, ou autres. Les talibans s’avancent derrière le masque du religieux, bien que leurs mœurs donnent largement à penser que la spiritualité est une grande absente dans ce groupe de narcotrafiquants. Il s’agit de punir et de châtier ceux perçus comme déviants sociaux, les « impurs » et les femmes. La question du rôle et de la présence de la femme (tentatrice) dans la société (ultra-patriarcale) et de sa soi-disant pureté sont centrales dans le corpus idéologique traditionnel des Talibans.   

Les jeunes urbains, garçons et filles, sont allés à l’école et à l’université. Ils ont accès (pour l’instant encore) à Internet et portent sur le monde un regard que les talibans ne peuvent pas connaitre.
Photo Pixabay

Les femmes sont véritablement les grandes perdantes du retour des Talibans au pouvoir. Il y a une détestation obsessionnelle envers les femmes (ou les jeunes filles) chez eux. Les qualifier de misogyne est un « understatement ».

Pour reprendre un terme qui est familier au monde occidental, le « racisme » anti-Hazaras est une constante. Ces derniers étaient et seront persécutés à n’en pas douter. Le Talibans sont sunnites et les Hazaras sont chiites et de type asiatique.

En substance, tenir les villes, y conduire des opérations « hearts and minds » ne s’est pas révélé suffisant pour que la coalition atteigne ses objectifs politico-militaires illusoires. Les zones rurales n’ont pas été oubliées, mais une grande surface à couvrir, une topographie et un climat largement hostiles ont été des obstacles formidables. Cependant, de mon point de vue, une partie non-négligeable de la population est fondamentale xénophobe, percluse de mœurs archaïques. Les querelles entre groupes ethnolinguistiques sont permanentes.

L’analphabétisme qui touche 60% des Afghans maintient les populations sous le joug  des religieux. Sur le fond, une culture ultraconservatrice s’est heurtée de front avec la tentative des USA de changer et de moderniser le pays. Je suis tenté de faire un parallèle avec la révolution blanche du Shah d’Iran qui fût un échec fondamental précurseur de l’effondrement du régime. 

Comment expliquez-vous l’échec des forces de sécurité afghanes ?

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M
ettre sur pied l’armée et la police afghanes était une tâche pour le moins pharaonique. À partir du moment où les Occidentaux ont laissé aux Afghans prendre la part du lion dans les combats, leur taux de pertes est devenu énorme et vraiment insupportable à terme. Il y avait un turn-over très important avec aussi un taux de désertion record. Quant aux soldats fantômes, peut-être un jour connaîtra t on l’ampleur du phénomène? Il illustre à merveille la culture de corruption qui gangrène toutes les institutions du pays.

 L’armée n’est que le reflet de la société afghane, et est donc affectée par les mêmes maux, corruption systémique, analphabétisme, racisme éhonté et brutalité, absence de motivation, pauvreté des élites. Trouver en quantité suffisante des petits cadres et des officiers professionnels s’est révélé impossible tout simplement. Qui voudrait se faire tuer pour un régime notoirement corrompu et méprisant?

Privé du soutien aérien, des feux de l’artillerie, de la logistique (vitale), et des communications (command and control) américains, l’armée afghane n’était que de l’infanterie légère, sans leadership ni puissance intrinsèque, particulièrement démotivée. La rumeur dit que bien des généraux ont négocié la reddition des troupes auprès des Talibans. L’ancien président Karzai appelle même ces derniers, ses « frères ».

Le départ des Américains a lui aussi beaucoup surpris la hiérarchie politique et militaire afghane. Des sources crédibles rapportaient « qu’ils n’y croyaient pas et qu’ils pensaient que les Américains resteraient ». Il n’y a strictement  rien de  vital pour les USA en Afghanistan. Et la guerre était perdue depuis longtemps. Certains observateurs considèrent que le président Obama n’a pas voulu engager les troupes en masse dans des combats meurtriers pour des raisons de politique intérieure et qu’en refusant cette stratégie qui visait à casser les reins du mouvement Taliban, réclamée par le Gal McChrystal, la guerre a été perdue. L’insurrection Talibane a pu conduire une guerre d’attrition avec succès.

Les Talibans  sont agressifs militairement, très courageux dans l’ensemble, c’est une évidence, mais c’est seulement une infanterie légère sans vraie logistique, artillerie, génie, blindés  ou service de santé. Des troupes armées de fusils d’assaut de d’armes collectives RPG-PKM et en sandales. Ce sont dans la majorité des ruraux analphabètes. Bien sûr cela ne s’applique pas à leur commandement. Ils représentent un totalitarisme religieux particulièrement obscurantiste, d’une cruauté abominable de notre point de vue occidental. Les Droits de l’homme sont pour eux une abomination.

Dans leur majorité, les Talibans sont des ruraux analphabètes, qui vivent au rythme immuable d’un antan pré moyen-âge.
Photo Pixabay

Le mouvement taliban est un mouvement ethno-nationaliste qui veut dominer le pays. Leurs liens filiaux avec les services pakistanais sont un secret de polichinelle. On peut espérer que leur hiérarchie qui souhaite obtenir une reconnaissance internationale contrôle la troupe et s’interdise le massacre systématique de ceux qui ont travaillé avec les Occidentaux. Cela ferait des dizaines de milliers de personnes, outre les gardes, les chauffeurs, cuisiniers, jardiniers et autres personnels employés par la coalition, les ONG, il y a les membres de l’APPF, les ANSF et aussi des milices ethniques hostiles aux Talibans depuis toujours. Bien entendu, en vingt ans la société civile, s’est développée très vigoureusement. Les femmes ont pu prendre part à la vie politique et à la vie publique. Donc journalistes et femmes politiques, et plus généralement les femmes ayant fait des études, sont perçues comme des ennemies par le régime Taliban. Est-ce que ces gens-là vont connaître le sort infligé aux Arméniens par les Jeunes Turcs durant le premier conflit mondial?

En tout cas  force est de constater qu’un exode aurait eu lieu si les USA n’avaient pas  mis un terme précipité à leur pont aérien. Cela en dit long sur la popularité des Talibans auprès des Afghans des villes.

On sait que des artistes connus ont été enlevés et assassinés, la musique est dorénavant  interdite, que les Talibans visitent les maisons à la recherche des « ennemis », qu’il y desmeurtres, des « disparitions », des viols, des enfants enlevés (esclaves sexuels) des opposants notoires férocement battus et des vols. Des femmes manifestent à Kaboul et Hérat pour réclamer leur droit à étudier et à travailler pour elles-mêmes et les autres femmes. Les Talibans ont réprimé ces manifestations avec leur brutalité légendaire. Mais la société a changé et les Qataris qui sont, en quelques sortes, les mentors et complices des Talibans veillent à montrer une image relativement présentable pour l’instant. Au moins tant qu’il y aura internet et la capacité de transmettre de l’information. Qui peut croire que sous cette peau de mouton il n’y a pas un loup sanguinaire qui s’avance? Personne de sensé.

Les amis des Talibans font des efforts pour créer une image respectable, le Qatar en premier lieu, puis la Turquie d’Erdogan, et le Pakistan. Mais sur le fond, le mouvement Taliban est un mouvement suprématiste, d’un racisme viscéral, qui fait  référence à Dieu en permanence mais qui assassine à tout va et qui est potentiellement génocidaire.

Dans leurs zones ils pratiquaient la lapidation, les amputations, les châtiments corporels pour « atteintes » aux bonnes mœurs. L’assassinat des opposants, l’esclavagisme, la pédophilie, l’homophobie avec peine de mort à la clé et l’interdiction de toute activités autonomes aux femmes sont leur pratiques habituelles confirmées, y compris aujourd’hui. J’ai déjà évoqué leur haine obsessionnelle des femmes.

Si des hommes politiques occidentaux veulent endosser le rôle de Chamberlain car ils sont alliés du Qatar c’est leur affaire.

Comment voyez-vous l’avenir pour ce pays ?

Le futur sera compliqué pour les Afghans, talibans ou non.  Pas de normalisation avec l’Occident équivaut à une crise économique durable d’ampleur majeure. Les ressources minérales abondantes sont d’un intérêt stratégique certain pour les Chinois, mais pas vraiment pour les Occidentaux. La Russie, le Qatar, le Pakistan et l’Iran sont importants pour ce nouveau régime Taliban, mais il est peu probable qu’ils voient un intérêt à financer massivement ce pays dans le futur proche, ou qu’ils en aient les moyens.

Une fraction de la société afghane est rétive à cet ordre nouveau T, une répression excessive empêchera tout commerce et aide de l’Occident, l’économie est d’ores et déjà exsangue. Une crise humanitaire semble poindre et une fuite des cerveaux est fort possible.

(*) Pascal Le Pautremat est Docteur en Histoire Contemporaine, diplômé en Défense et Relations internationales, Officier (diplômé ORSEM) dans la Reserve opérationnelle depuis 1993. Conférencier et Chargé de cours dans l’Enseignement supérieur sur les crises et conflits contemporains, il enseigne aussi en Économie internationale et Géopolitique, Sociologie, Doctrines politiques et Éthique politique et militaire. Depuis 2017, Pascal Le Pautremat s’est tourné vers les sociétés et les structures publiques en matière d’analyses géopolitiques et géoéconomiques, de positionnement à l’étranger, d’analyses des Risques et Opportunités Pays. Auditeur de l’IHEDN (Institut des Hautes Études de Défense nationale), ancien membre du comité de rédaction de la revue Défense, il est le rédacteur en chef d’ESPRITSURCOUF.
Son dernier ouvrage « Géopolitique de l’eau : L’or Bleu” est présenté dans le numéro 152 d’ESPRITSURCOUF du 30 novembre 2020


 

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