« La Guerre économique mondiale
a déjà commencé »

.
André Dulou (*)

Conseiller Mémoire et Patrimoine

.
Dans ce numéro de la revue d’actualité, tous les projecteurs semblent animer leur focale sur le voyage officiel du Président de la République français auprès de son homologue des Etats-Unis d’Amérique. Cependant, d’autres sujets préoccupent les observateurs de défense. L’arrivée de l’hiver, qui ne devrait pas constituer une surprise, devient une « arme », dans un concert de mots, pour décrire des maux subis par une population dont le territoire est traversé à la fois par la guerre et par les conditions climatiques du moment. Par ailleurs, il est important de faire le constat que le retour de la pandémie, avec ces mêmes conditions climatiques, impacte fortement les sociétés, de l’occident à l’extrême -orient. Sur le plan de l’économie, ce sont les flux financiers qui attestent d’un malaise généralisé, avec des réformes dont le potentiel est incertain, tout comme l’est l’entrée dans une ère difficile, que ce soit sur le plan des approvisionnements, ou/et d’une continuité industrielle et commerciale, devenue quasi chaotique sans que l’on puisse accuser quelqu’un d’autre qu’une humanité exigeante, quant à la confusion entre bonheur et plaisir.

Le travail dont chacune et chacun a besoin pour exister, pour vivre, fait appel à des critères désormais « démondialisés », pour lesquels les théorèmes d’hier, résumés dans un traitement de l’information rendu facile d’accès, ne s’avèrent ni pertinents, ni efficaces. Ce « Cyber espace » qui occupe tant d’humains ne doit-il pas être maîtrisé ? L’humain est ce qui forme la société. Sans évoquer le « retour aux fondamentaux », il est cependant nécessaire d’aller de l’avant, et avec ce dont on dispose. Le devenir de l’humanité est à ce prix humain, où la planète est encore suffisamment spacieuse, pour regarder vers le spatial, en ayant cette ambition d’anticipation de devenir plus « moderne », mais aussi plus « humaine ».

A la une 

« La Guerre économique mondiale a déjà commencé » : Quelles sont les 10 menaces de notre temps ? – Nouriel Roubini

(Source : Der Spiegel, Tim Baartz, David Böcking, diffusé par Les Crises)

 

;
Réchauffement climatique, guerre et inflation : le monde semble, en ce moment, être dans un état de crise perpétuel. Dans une interview, Nouriel Roubini, célèbre prophète de la crise financière, identifie 10 « méga-menaces » auxquelles nous sommes confrontés et explique comment il les aborde.

Der Spiegel : Professeur Roubini, vous n’aimez pas votre surnom de « Dr. Catastrophe » (Dr. Doom en anglais). Vous préférez qu’on vous appelle « Dr. Réaliste ». Mais dans votre nouveau livre, vous décrivez 10 « méga-menaces » qui menacent notre avenir. On peut difficilement être plus pessimiste que cela.

Roubini : Les menaces au sujet desquelles je m’exprime sont réelles – personne ne saurait le contester. J’ai grandi en Italie dans les années 1960 et 1970. À l’époque, je ne me suis jamais inquiété d’une guerre entre grandes puissances pas plus que d’un hiver nucléaire, puisque nous connaissions une détente entre l’Union soviétique et l’Occident. Je ne connaissais pas les mots de changement climatique ou de pandémie mondiale. Et personne ne se demandait si les robots allaient prendre le contrôle de la quasi-totalité des emplois. Nous bénéficiions d’un commerce plus libéral et de la mondialisation, nous vivions dans des démocraties stables, même si elles n’étaient pas parfaites. La dette était extrêmement basse, la population n’était pas excessivement âgée, les systèmes de retraite et de santé n’avaient pas de passif non provisionné. C’est le monde dans lequel j’ai grandi. Et aujourd’hui, il me faut m’inquiéter de toutes ces choses, comme tout le monde.

Der Spiegel : Mais est-ce le cas ? Ou avez-vous l’impression de n’être qu’une voix qui crie dans le désert ?

Roubini : J’étais à Washington lors de la réunion du FMI. Lors d’un discours, l’historien de l’économie Niall Ferguson a déclaré que nous aurions bien de la chance si nous rencontrions une crise économique comme dans les années 1970 – et non pas une guerre comme dans les années 1940. Les conseillers à la Sécurité nationale redoutaient de voir l’OTAN s’impliquer dans la guerre entre la Russie et l’Ukraine, et de voir l’Iran et Israël être sur une trajectoire de confrontation. Et pas plus tard que ce matin, j’ai lu que l’administration Biden s’attend à ce que la Chine attaque Taïwan dans un avenir proche. Honnêtement, la Troisième guerre mondiale a de fait déjà commencé, certainement tant en Ukraine que dans le cyberespace.

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
https://www.les-crises.fr/la-guerre-economique-mondiale-a-deja-commence-quelles-sont-les-10-menaces-de-notre-temps-nouriel-roubini/

REVUE DE PRESSE ESPRIT SURCOUF
n°202

SOMMAIRE

Source carte bandeau : Carte du monde
Carte publiée sur le site du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères 
;

Un rappel historique : la bataille d’Austerlitz

GEOPOLITIQUE :

  1. EMMANUEL MACRON AUX ETATS-UNIS POUR CELEBRER L’ALLIANCE FRANCO-AMERICAINE
  2. FACE AUX RISQUES D’ « EXODE » DE L’INDUSTRIE ALLEMANDE, BERLIN PROCLAME L’ »ANNEE EUROPENNE DE LA POLITIQUE INDUSTRIELLE »
  3. DECLARATION DES MINISTRES DES AFFAIRES ETRANGERES DES PAYS DE L’OTAN

ECONOMIE :

  1. LE TEMPS DE LA MONDIALISATION EST-IL FINI ?
  2. MINERAIS RARES : L’INDUSTRIE FRANCAISE LANCE UNE VEILLE SUR SES APPROVISIONNEMENTS STRATEGIQUES
  3. REFORME DU PACTE DE STABILITE : UNE OCCASION MANQUEE ?

DEFENSE ET SECURITE :

  1. « SI PARIS ENTEND JOUER UN ROLE MAJEUR DANS LES CRISES DE DEMAIN, CELA PASSE NECESSAIREMENT PAR UN OUTIL DE PROJECTION AERIENNE DE PREMIER ORDRE »
  2. LA FRANCE S’ENGAGE A NE PAS EFFECTUER D’ESSAIS DE « MISSILES ANTISATELLITES DESTRUCTIFS A ASCENSION DIRECTE »
  3. COMPENSER L’INFLATION PAR LES REPORTS DE CHARGES, UN NECESSAIRE « FUSIL A UN COUP » POUR LES PARLEMENTAIRES

TOUR D’HORIZON DE MEDIAS SPECIALISES

TEXTES PARUS AU JOURNAL OFFICIEL

QUELQUES ARTICLES EN LANGUES ETRANGERES

 

 (*) Colonel (ER) André Dulou, auditeur de l’IHEDN (156ème session régionale) est le président de la Gironde de la Société des membres de la Légion d’honneur et le président d’Aquitaine des membres de la Légion d’honneur décorés au péril de leur vie. Il est également le responsable de la revue de presse « Défense » de l’Union des associations d’auditeurs de l’IHEDN et rédacteur en chef de la revue « Floréal an X ». Auteur chez Edilivre, il est Directeur Média, Mémoire et Patrimoine d’ESPRITSURCOUF. Il est rédacteur de la revue d’actualité d’ESPRITSURCOUF et du Sémaphore d’Espritscors@ire

LA PAGE D’HISTOIRE DE LA REVUE D’ACTUALITE
;
Bataille d’Austerlitz


Date et lieu

  • 2 décembre 1805 à Austerlitz [actuellement Slavkov], à 8 km à l’est de Brunn en Moravie [de nos jours Brno, en République Tchèque].

Forces en présence

  • Grande Armée de 73 100 hommes, sous le commandement de l’Empereur Napoléon 1er. 
  • Coalition austro-russe de 85 700 hommes, sous le commandement du tsar Alexandre Ier, du général Mikhaïl Illarionovitch Golenichtchev-Koutouzov et du général Franz von Weyrother. 

Pertes

  • Grande Armée : 1 500 tués, 7 000 blessés, 1 drapeau 
  • Armée austro-russe : 16 000 hommes tués, disparus ou blessés ; 11 000 prisonniers ; toute l’artillerie ; 45 drapeaux 

La bataille d’Austerlitz, surnommée « la bataille des trois Empereurs », voit la Grande Armée affronter les forces de l’empereur François II du Saint-Empire (François Ier d’Autriche) et celles du tsar Alexandre Ier (Александр I Павлович Романов), un an jour pour jour après le sacre   de Napoléon.

Situation générale

Après avoir détruit à Ulm  , en octobre 1805, la principale armée autrichienne, Napoléon s’est emparé de Vienne [Wien] à la mi-novembre, sans que le général russe Mikhaïl Illarionovitch Golenichtchev-Koutouzov (Михаил Илларионович Голенищев-Кутузов) ne tente de défendre la ville, préférant battre en retraite vers Olmutz [Olomouc], au devant de renforts russes et autrichiens.

Tandis que son adversaire refait ses forces, l’Empereur, au contraire, voit ses effectifs fondre. Il a dû en effet envoyer Michel Ney et Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont dans le Tyrol pour prévenir un retour offensif de l’archiduc Charles Louis d’Autriche, duc de Teschen, précédemment aux prise avec André Masséna en Italie, et se priver de Charles Augereau pour surveiller l’archiduc Jean qui s’occupe à lever des troupes en Bohême. Jean-Baptiste Bernadotte est stationné dans cette même province tandis que Louis-Nicolas Davout est positionné à Presbourg [Bratislava]. Les deux derniers seront rappelés juste avant la bataille.

Fin novembre, Napoléon est déjà en large infériorité numérique (50 000 hommes contre 86 000) et a tout lieu de craindre que celle-ci ne s’aggrave, d’autant qu’il n’ignore pas que la Prusse n’attend que l’occasion d’entrer à son tour dans la coalition.

Il lui faut une bataille. L’Empereur va donc tout faire pour exagérer encore sa faiblesse aux yeux des Austro-russes et les amener à lui offrir prématurément l’engagement décisif dont il a besoin. Pour cela, il n’hésite pas à se lancer dans une véritable campagne d’intoxication, engageant de fausses démarches préliminaires en vue de négociations, ordonnant à ses troupes de simuler des échecs lors d’engagements partiels et retardant au maximum la concentration de ses différents corps d’armée.

https://www.napoleon-empire.net/batailles/austerlitz.php

 


GEOPOLITIQUE

;
On lira avec intérêt ces trois articles : si la visite française aux Etats-Unis est précieuse pour l’avenir, l’Allemagne s’affirme comme le leadership industriel européen, alors que les ministres des affaires étrangères de l’OTAN considèrent une réplique humanitaire à la guerre en Ukraine.


1 – EMMANUEL MACRON AUX ETATS-UNIS POUR CELEBRER L’ALLIANCE FRANCO-AMERICAINE

(RFI, Guillaume Naudin)

;

Le président français effectue une visite d’État dans le pays pendant les trois prochains jours. Avec son homologue américain Joe Biden, il va célébrer et renouveler une alliance ancienne et que les deux pays veulent projeter vers l’avenir. Une visite d’État, en matière diplomatique, c’est le plus haut degré d’importance qui puisse exister sur le plan protocolaire. Les lieux les plus en vue de la capitale américaine et notamment la Maison Blanche, sont pavoisés aux couleurs des deux pays. Au terme d’une première journée marquée par une visite au cimetière national d’Arlington et par une rencontre avec la communauté française, est prévu un dîner privé pour les deux couples présidentiels. Jeudi matin, se déroulera une cérémonie d’accueil à la Maison Blanche très formelle avant un entretien bilatéral et enfin un dîner d’État le soir. Il est prévu aussi une série de rencontres au plus niveau avec la vice-présidente Kamala Harris et le secrétaire d’État, le très francophone et très francophile Anthony Blinken, mais aussi avec des responsables du Congrès. Ce n’est pas la première visite de ce niveau pour Emmanuel Macron, qui avait déjà été reçu de la sorte par Donald Trump. Mais à Washington, on retient surtout que c’est la première visite d’État organisée ici depuis que Joe Biden est à la Maison Blanche. Et pour cette première, le président américain a choisi son homologue français.

Le choix de la France, pas un hasard

Le coordinateur pour les communications stratégiques du conseil de sécurité nationale John Kirby ne cache pas que l’administration Biden est très « excited » – qui peut se traduire par « exaltée » – par cette visite. Il explique que les alliances sont un pilier de la politique étrangère américaine. Et la France est la plus ancienne alliée des Etats-Unis. 

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
https://www.rfi.fr/fr/am%C3%A9riques/20221130-emmanuel-macron-aux-%C3%A9tats-unis-pour-c%C3%A9l%C3%A9brer-l-alliance-franco-am%C3%A9ricaine


2 – FACE AUX RISQUES D’ « EXODE » DE L’INDUSTRIE ALLEMANDE, BERLIN PROCLAME L’ »ANNEE EUROPENNE DE LA POLITIQUE INDUSTRIELLE »

(Euractiv, Jonathan Packroff et Nikolaus J. Kurmayer)

;
Berlin et Bruxelles se disent prêts à prendre à bras-le-corps le défi d’une relance politique industrielle commune, alors que les Etats-Unis font le pari d’une loi protectionniste pour relancer leur économie, le Inflation Reduction Act (IRA).

L’IRA, qui comporte un volet « contenu national », mais aussi des années de politique industrielle réfléchie dans des secteurs clés par Pékin en Chine, ainsi que le Green New Deal de 135 milliards d’euros de la Corée du Sud, ont mis en lumière une concurrence mondiale pour le leadership dans les industries propres.

Il y a « des défis à relever », a expliqué Robert Habeck, vice-chancelier et ministre allemand de l’Économie et de l’Action climatique, lors de la conférence industrielle annuelle du pays, mardi (29 novembre).

« L’année prochaine sera définitivement dominée par la politique industrielle. Ceux qui pensent que nous allons laisser l’Allemagne se désagréger en tant que hub industriel n’ont pas fait les comptes avec l’industrie allemande. »

« Préserver l’Allemagne en tant que hub industriel, créer les conditions qui permettent à l’industrie et à la création de valeur de rester ici, de produire ici, et d’organiser la montée en puissance des marchandises des futurs marchés en Allemagne » sera essentiel, a-t-il ajouté.

Une « réponse européenne solide » aux subventions américaines

Chaque fois que l’Allemagne promet d’utiliser sa force de frappe fiscale en tant que quatrième puissance économique mondiale, les autres États membres de l’UE l’observent avec une certaine inquiétude. Le programme d’aides d’État de 200 milliards d’euros de Berlin a déjà suscité le mécontentement de Vienne jusqu’à Paris.

Retrouvez l’intégralité de cet article avec ce lien :
https://www.euractiv.fr/section/economie/news/face-aux-risques-d-exode-de-lindustrie-allemande-berlin-proclame-l-annee-europeenne-de-la-politique-industrielle/


3 – DECLARATION DES MINISTRES DES AFFAIRES ETRANGERES DES PAYS DE L’OTAN

(NATO actualités)

;
Les pays invités à rejoindre l’Alliance s’associent à cette déclaration.

  1. Nous sommes réunis à Bucarest, non loin des rives de la mer Noire, alors que l’invasion de l’Ukraine par la Russie menace la paix, la sécurité et la prospérité de la zone euro-atlantique. La Russie porte l’entière responsabilité de cette guerre, violation flagrante du droit international et des principes de la Charte des Nations Unies. L’agression perpétrée par ce pays, notamment ses attaques incessantes et inadmissibles contre des infrastructures civiles et énergétiques ukrainiennes, prive des millions d’Ukrainiens d’accès aux services de base. Elle a des répercussions sur les approvisionnements en denrées alimentaires à l’échelle mondiale et met en danger les pays et les populations les plus vulnérables. Les agissements inacceptables de la Russie, notamment ses activités hybrides, son chantage énergétique et ses propos inconsidérés en matière nucléaire, portent atteinte à l’ordre international fondé sur des règles. Nous sommes solidaires de la Pologne, endeuillée par l’incident tragique survenu le 15 novembre en conséquence des attaques de missiles menées par la Russie contre l’Ukraine. Nous condamnons la cruauté dont la Russie fait preuve à l’égard des populations civiles ukrainiennes, ainsi que les violations des droits humains dont elle se rend coupable, notamment les déplacements forcés, la torture et les actes de barbarie à l’encontre des femmes, des enfants et des personnes en situation de vulnérabilité. Tous les responsables de crimes de guerre, y compris de violences sexuelles liées au conflit, devront répondre de leurs actes. Nous condamnons également tous ceux, et notamment le Bélarus, qui facilitent activement la guerre d’agression que la Russie mène contre l’Ukraine.

Retrouvez l’intégralité de cet article avec ce lien https://www.nato.int/cps/fr/natohq/official_texts_209531.htm?selectedLocale=fr


ECONOMIE

;
L’économie, cette semaine, expose des avis divergents sur la mondialisation, engage une veille stratégique sur les ressources minérales, et le choix de la dette publique, pour aller de l’avant dans le pacte de stabilité.

1 – LE TEMPS DE LA MONDIALISATION EST-IL FINI ?

(Les Crises, Guillaume Vuillemey)

:
Si les conséquences de la mondialisation étaient uniquement positives, comment expliquer qu’elle suscite des oppositions aussi fortes ?

Le temps de la mondialisation est-il fini ? Sur cette question difficile, deux grandes visions s’opposent. Pour beaucoup d’économistes, le libre-échange est un état naturel du système économique mondial. Toute perturbation – Covid-19guerre en Ukraine, regain de protectionnisme – ne peut résulter que de disruptions temporaires qui ont tôt ou tard vocation à être corrigées : bouffées d’irrationalité, surgissement momentané de forces politiques bousculant des équilibres économiques autrement harmonieux, etc.

Bien entendu, les économistes qui adhèrent à une telle vision des choses ne nient pas que le libre-échange puisse parfois avoir des effets pervers (pollution, creusement de certaines inégalités). Mais, à l’image du prix « Nobel » américain Paul Krugman, ils considèrent qu’il est presque toujours optimal de préserver le libre-échange ex ante, quitte à utiliser les richesses ainsi créées pour corriger ces effets pervers ex post.

Si l’on s’en tient à cette perspective, la démondialisation apparaît comme un spectre effrayant, qui occulterait deux siècles et demi d’acquis en matière de théorie économique, pour nous replonger dans des époques beaucoup plus sombres. Seul problème : si les conséquences de la mondialisation étaient aussi unanimement positives, comment expliquer qu’elle suscite des oppositions aussi fortes, aussi récurrentes, aussi durables ?

Retrouvez l’intégralité de cet article avec ce lien :
https://theconversation.com/le-temps-de-la-mondialisation-est-il-fini-195054


2–
MINERAIS RARES : L’INDUSTRIE FRANCAISE LANCE UNE VEILLE SUR SES APPROVISIONNEMENTS STRATEGIQUES

(Le portail de l’IE, Antoine Cornu)

;
Ce mardi 29 novembre, l’Observatoire Français des Ressources Minérales pour les Filières Industrielles (OFREMI) a été lancé sous le parrainage d’Agnès Pannier-Runacher, ministre de la transition énergétique. Cette décision résulte de la prise de conscience des vulnérabilités françaises dans l’accès aux minerais stratégiques.

Le 10 janvier 2022, le rapport Varin proposait la création d’un organisme de surveillance face aux vulnérabilités de l’industrie vis-à-vis des minerais stratégiques. La dynamique enclenchée par ce rapport, notamment politique, a permis la création rapide de cette nouvelle entité. L’OFREMI est l’œuvre collective des principaux acteurs de politique industrielle en France, dont le BRGM, le CEA, l’IFPEN, l’Ademe, l’IFRI, le CNAM et le CSF Mines et Métallurgie. Ses missions sont les suivantes : présenter une évaluation du niveau de sécurité des approvisionnements en métaux critiques, préciser le besoin des industriels et augmenter la résilience des acteurs publics et privés des filières industrielles concernées. 

Le Bureau de recherche géologique et minières (BRGM) définit l’OFREMI comme une « cellule d’intelligence économique réactive, prospective et pérenne, en appui aux pouvoirs publics et à l’industrie ».  Christophe Poinssot, président du BRGM, précise ensuite que « L’observatoire n’a pas vocation à faire des recherches géologiques ou à travailler sur des nouveaux projets miniers » mais à faire de « la veille stratégique et technico-économique »

Retrouvez l’intégralité de cet article avec ce lien :
https://portail-ie.fr/short/4168/minerais-rares-lindustrie-francaise-lance-une-veille-sur-ses-approvisionnements-strategiques

3 – REFORME DU PACTE DE STABILITE : UNE OCCASION MANQUEE ?

(Télos, Charles Wyplosz)
;

Après des mois de délibérations et de consultations, la Commission Européenne a finalement publié sa proposition pour réformer le pacte de stabilité et de croissance. Ce projet comporte deux avancées importantes et cinq insuffisances.

La première avancée est d’adopter comme critère central l’évolution à venir de la dette publique. C’est là le seul concept valide. La discipline budgétaire se mesure dans le temps, elle ne repose absolument pas sur le déficit budgétaire cette année ou l’an prochain. La limite arbitraire de 3% du PIB a rendu le pacte inutilisable. Pour être reconnue soutenable, la dette publique doit converger vers un niveau modéré, par exemple qu’elle se rapproche du seuil de 60% du PIB, un niveau raisonnable mais irréaliste à moyen terme dans de nombreux pays.

La seconde avancée est de ne pas traiter tous les pays de la même façon, mais de tenir compte du niveau actuel de l’endettement public. C’est la suite logique de la première avancée. Elle permet de ne pas chercher à contraindre le déficit budgétaire annuel indépendamment de ce qui est économiquement possible et politiquement faisable.

La Commission avait reconnu depuis longtemps qu’il fallait avancer dans ces deux directions, et sa pratique s’en rapprochait parfois. Mais la règle des 3% demeurait le guide officiel, ce qui conduisait souvent à des contorsions étranges qui ont beaucoup décrédibilisé le pacte. Il est impossible de sous-estimer l’importance de ces deux modifications, qui redéfinissent le concept de discipline budgétaire pour l’aligner, enfin, sur ce qui est communément admis, depuis très longtemps. Quel dommage, donc, que ces avancées soit gâchées par des mesures de mise en œuvre malvenues !

Retrouvez l’intégralité de cet article avec ce lien :
https://www.telos-eu.com/fr/reforme-du-pacte-de-stabilite-une-occasion-manquee.html


DEFENSE ET SECURITE

;

Trois sujets cette semaine jouent leur rôle fondamental dans la stratégie française, à l’international : le besoin en projection aérienne de premier ordre, la question de la destruction des satellites à distance, et les inconvénients du retour de l’inflation sur les dépenses du ministère des armées.

1 –    « SI PARIS ENTEND JOUER UN ROLE MAJEUR DANS LES CRISES DE DEMAIN, CELA PASSE NECESSAIREMENT PAR UN OUTIL DE PROJECTION AERIENNE DE PREMIER ORDRE »

(Diploweb, Ivan Sand, Pierre Verluise)

;

Quels sont les écueils à éviter à propos de l’emploi de la puissance aérienne ? Quelle est la nature des opérations de projection aérienne françaises depuis 1945 ? Quelles sont les relations de dépendance entre l’armée de l’air et de l’espace d’une part et le rang de la France à l’échelle mondiale d’autre part ? Que penser de la prolifération de drones et de l’évolution de la conflictualité ?

Pierre Verluise (P. V.) : Avec la relance de la guerre russe en Ukraine, le spectre d’un conflit de haute intensité en Europe a accentué les débats à propos des capacités militaires de la France, et notamment de son aviation. Quels sont les écueils à éviter à propos de l’emploi de la puissance aérienne ?

Ivan Sand (I. S. ) : Contrairement à une idée reçue, que l’on retrouve d’ailleurs chez certains théoriciens des premiers temps de l’aviation, l’air ne peut pas être assimilé à un milieu lisse, où règne une liberté totale de circulation. Il existe une véritable géopolitique du milieu aérien [1], pour l’aviation civile comme militaire. Sur le plan de la géographie physique, le relief et les phénomènes climatiques peuvent exercer une grande influence sur l’utilisation des appareils. Sur le plan humain, la construction de couloirs aériens, de zones réservées, et plus généralement la souveraineté exercée par chaque État au sein de son espace aérien, constituent bien les fondements d’une géographie aérienne. Cette dernière avait été esquissée par Emmanuel de Martonne dès 1948, dans un ouvrage consacré avant tout à l’analyse spatiale de l’aviation civile [2], qui symbolise un bref mouvement d’une géographie universitaire de la circulation aérienne.

La projection aérienne peut se résumer à la faculté à agir vite et loin grâce à l’aviation, souvent dans des délais très contraints. Les capacités de chaque État dépendent bien sûr de leur flotte, du personnel de leur armée de l’air, mais aussi de certains facteurs géopolitiques : le réseau des bases aériennes, notamment celles situées à l’étranger, les accords de survol de pays partenaires, les accords de défense ou encore la capacité à intégrer une coalition et à fédérer d’autres Etats au sein d’une initiative militaire. Dès lors, l’analyse de la projection aérienne doit se fonder sur un raisonnement multi-scalaire. C’est en faisant varier les échelles géographiques que l’on peut prendre la mesure de la complexité des opérations aériennes, depuis le décollage d’une base nationale, vers une éventuelle base relais, en passant par l’espace aérien de divers Etats, jusqu’au plus près d’un théâtre d’opérations.

Retrouvez l’intégralité de cet article avec ce lien :
https://www.diploweb.com/Si-Paris-entend-jouer-un-role-majeur-dans-les-crises-de-demain-cela-passe-necessairement-par-un.html

2 – LA FRANCE S’ENGAGE A NE PAS EFFECTUER D’ESSAIS DE « MISSILES ANTISATELLITES DESTRUCTIFS A ASCENSION DIRECTE »

(OPEX 360, Laurent Lagneau)

;

Dès le début de la conquête spatiale, les États-Unis cherchèrent à se doter d’une arme antisatellite, en développant le missile « Bold Orion », tiré par un bombardier B-47 Stratojet. Ce programme permit de démontrer qu’il était en effet possible d’atteindre un objet placé en orbite. Cependant, cette capacité fut obtenue en 1985, avec le tir d’un missile AASM-135 ASAT [Ascent Anti-SATellite par un F-15 Eagle de l’US Air Force contre le satellite P78-1 [Solwind], évoluant alors à 550 km d’altitude.

Les États-Unis firent à nouveau la démonstration de cette capacité en 2008, l’US Navy ayant détruit un satellite espion en perdition avec un missile RIM-161 SM3, conçu pour la défense antimissile. Ce qui fut perçu, à l’époque, comme étant une réponse à l’essai réussi d’une arme anti-satellite [un missile balistique de portée intermédiaire, en l’occurrence] par la Chine, en janvier 2007.

Retrouvez l’intégralité de cet article avec ce lien :
http://www.opex360.com/2022/11/30/la-france-sengage-a-ne-pas-effectuer-dessais-de-missiles-antisatellites-destructifs-a-ascension-directe/

3 – COMPENSER L’INFLATION PAR LES REPORTS DE CHARGES, UN NECESSAIRE « FUSIL A UN COUP » POUR LES PARLEMENTAIRES

(HOME FOB)

;
L’inflation va se maintenir et n’épargnera par le ministère des Armées. Évalué à 1 Md€ pour 2023, son impact sera compensé en décalant certains paiements de factures à l’année suivante. Un choix qui, s’il évite l’absorption d’un tiers des crédits supplémentaires alloués l’an prochain, inquiète plusieurs parlementaires.

Ce mécanisme financier, c’est le report de charges, ou la possibilité laissée au ministère de décaler d’un an la liquidation de factures et autres dettes fournisseurs. Au détriment, essentiellement, des industriels. Après avoir respecté sa cible depuis 2019, ce report de charges repartira à la hausse l’an prochain et devrait atteindre près de 4,7 Md€ déplacés en 2024. Soit 15% des crédits hors masse salariale, une hausse de trois points par rapport à la cible fixée par la loi de programmation militaire et un retour au niveau de 2020.  

« Cette méthode, qui revient à créer de la dette dans la dette, me paraît constitutive d’une forme d’insincérité », pointait le sénateur LR Dominique de Legge, rapporteur spécial des crédits de la mission « Défense » pour la commission des finances. Même son de cloche du côté de l’Assemblée nationale. Rapporteur général pour la commission des finances, le député Renaissance Jean-René Cazeneuve invite à rester « particulièrement vigilant à ce que la hausse du report de charges se traduise par une augmentation budgétaire à venir si l’on veut disposer d’un budget sincère sur le niveau réel des efforts réalisés au profit des armées ».

Retrouvez l’intégralité de cet article avec ce lien :
https://www.forcesoperations.com/compenser-linflation-par-les-reports-de-charges-un-necessaire-fusil-a-un-coup-pour-les-parlementaires/

 


TOUR D’HORIZON DE MEDIAS SPECIALISES


;
ESPRIT SURCOUF vous offre un tour d’horizon des titres de fond propres à susciter la réflexion de défense et de sécurité

 

NOTA : les fidèles lecteurs sont conviés à se connecter au site Diploweb, pour lire la synthèse de l’actualité internationale du professeur Axelle Degans, à paraître.

 

Lutte contre la corruption : vers la création d’une institution répressive mondiale ?

(Le portail de l’IE, Yanis Gras)
;

Devenue l’apanage de nombreux États dans le monde, la lutte anti-corruption est un véritable argument de légitimation et de fiabilité de son action à l’échelle mondiale. Au travers d’objectifs de régulation des échanges monétaires et commerciaux mondiaux et de moralisation des pratiques d’affaires, l’instauration d’une entité répressive mondiale contre la corruption est une idée dont la reconnaissance s’évertue de croître.

Le lundi 28 novembre dernier, la table ronde à l’anti-corruption a réuni les ministres des Affaires étrangères respectifs des Pays-Bas, du Canada et de l’Equateur pour échanger sur les opportunités de création d’un tribunal international à l’anti-corruption. Les ministres Wopke Hoekstra, Mélanie Joly et Juan Carlos Holguín Maldonado, rassemblés à l’occasion de cet événement à La Haye, siège de nombreuses institutions internationales – telle que la Cour pénale internationale – ont conjointement soutenu la campagne de création d’une institution à la compétence internationale et spécialisée dans la répression des infractions de corruption. Inspirée du modèle juridique de la Cour pénale internationale (CPI), cette institution permettrait, a minima, la judiciarisation à l’échelle mondiale des infractions de corruption mentionnées dans la Convention des Nations unies contre la corruption adoptée le 31 octobre 2003. De la corruption d’agents publics nationaux au trafic d’influence, en passant par la corruption dans le secteur privé, la Convention liste dans son chapitre 3 l’ensemble des infractions universelles en la matière. 

Retrouvez l’intégralité de cet article avec ce lien :
https://portail-ie.fr/short/4170/lutte-contre-la-corruption-vers-la-creation-dune-institution-repressive-mondiale

 

Les légitimités du gouvernement Meloni

(IRIS, Marc Verzeroli)

;
Quelques jours après que la coalition de « centre droit » fut arrivée en tête des élections générales italiennes, le quotidien La Repubblica évoquait à sa Une un « pacte Meloni-Draghi ». Le président du Conseil sortant se ferait le garant de sa potentielle successeure auprès de Bruxelles, Berlin et Paris à la condition d’une forme de continuité de l’action gouvernementale sur trois piliers : la politique concernant la guerre en Ukraine, l’appartenance à l’Alliance atlantique et la dette[1]. Rapidement démentie, une telle hypothèse offre toutefois quelques indications sur les légitimités du gouvernement de Giorgia Meloni et leur articulation.

Une légitimité électorale nationale

La campagne électorale et les résultats du 25 septembre 2022 ont montré l’ascendant de Fratelli d’Italia sur la droite italienne. Le parti fondé en 2012, qui n’avait atteint que 4 % des suffrages lors des précédentes élections générales de 2018, a émergé comme la nouvelle force centrale de la droite, avec 26 % des voix, contre quelque 8 % pour chacun de ses partenaires de Forza Italia et de la Lega. Dans un pays ayant épuisé les forces politiques les unes après les autres au cours des dix dernières années, Fratelli d’Italia a notamment présenté l’avantage d’être la seule à ne pas avoir participé au gouvernement technique – mais soutenu par la quasi-intégralité de la classe politique – de Mario Draghi, et plus largement celui de n’avoir conclu jusqu’alors aucune alliance depuis sa fondation.

Retrouvez l’intégralité de cet article avec ce lien 
https://www.iris-france.org/171926-les-legitimites-du-gouvernement-meloni/


PARUS AU JOURNAL OFFICIEL

;
Textes à ne pas négliger pour comprendre l’actualité de défense et de sécurité


– LOI n° 2022-1460 du 24 novembre 2022 autorisant l’approbation de l’accord relatif à la restructuration de la plate-forme douanière de Saint-Louis – Bâle sur l’autoroute A35, en France entre le Gouvernement de la République française et le Conseil fédéral suisse (1)
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046599656

– LOI n° 2022-1461 du 24 novembre 2022 autorisant la ratification du protocole d’amendement à la convention pour la protection des personnes à l’égard du traitement automatisé des données à caractère personnel (1)
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046599658

– LOI n° 2022-1462 du 24 novembre 2022 autorisant l’approbation de la convention d’entraide judiciaire en matière pénale entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République de Singapour (1)
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046599660

– Ordonnance n° 2022-1457 du 23 novembre 2022 portant dispositions de contrôles et de sanctions dans le cadre de la réforme des outils de gestion des risques climatiques en agriculture
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046591655

– LOI n° 2022-1477 du 28 novembre 2022 autorisant l’approbation de la déclaration relative à la phase d’exploitation des lanceurs Ariane, Vega et Soyouz au Centre spatial guyanais (1)
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046652145

– Décret n° 2022-1464 du 24 novembre 2022 portant transfert de crédits
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046599671

– Décret n° 2022-1474 du 24 novembre 2022 portant création de l’Université de Rennes et approbation de ses statuts
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046619040

– Arrêté du 16 novembre 2022 décidant la cession par l’Etat d’une participation au capital de la société Airbus DS Geo SA
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046605438

– Arrêté du 21 novembre 2022 relatif au contrôle et à l’entretien des chaudières et des systèmes thermodynamiques
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046600120

– Arrêté du 24 novembre 2022 portant organisation de la direction générale de l’administration et de la fonction publique
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046600264

– Décret du 23 novembre 2022 portant élévation aux dignités de grand’croix et de grand officier de l’ordre national du Mérite
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046591060

– Décret du 23 novembre 2022 portant promotion et nomination dans l’ordre national du Mérite
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046591062

– Décret du 23 novembre 2022 portant nomination dans l’ordre national du Mérite
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046591064

– Décret n° 2022-1452 du 23 novembre 2022 modifiant le statut particulier du corps des administrateurs de l’Etat (Trois décrets en suivant)
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046591069

– Décret n° 2022-1458 du 23 novembre 2022 modifiant le décret n° 85-1148 du 24 octobre 1985 modifié relatif à la rémunération des personnels civils et militaires de l’Etat, des personnels des collectivités territoriales et des personnels des établissements publics d’hospitalisation
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046591725

– Décret n° 2022-1447 du 18 novembre 2022 relatif à la certification environnementale
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046583179

– Décret du 28 novembre 2022 relatif à la composition du Gouvernement
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046652140

– Arrêté du 29 novembre 2022 modifiant l’arrêté du 25 avril 2022 fixant pour le ministère des armées la liste des emplois ouvrant droit à l’attribution de l’indemnité spécifique de haute responsabilité et des autorités désignées pour en déterminer le montant
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046657999

– Arrêté du 21 novembre 2022 relatif aux concours d’admission à l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr (Journal officiel)
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046617901


Quelques articles en langues étrangères

;

POUR LIRE LA TRADUCTION 

Si vous souhaitez lire un article d’ESPRITSURCOUF dans une autre langue que celle de la publication ?
Suivez la méthodologie suivante pour le français, l’anglais, l’allemand, l’espagnol, le portugais, l’italien, le néerlandais, le polonais ou le russe.
Cliquer ici
;

DoD forming new military training exec steering group for joint, tactical challenges

(Breakings Defense, Jaspret Gillon)

;
“We’re trying to create a new paradigm for governing with training, for making sure that all of these efforts that might seem disparate are synchronized, unified, and all marching at the same pace in the same direction with the same vector,” Caroline Baxter said.

I/ITSEC 2022 — This fiscal year is going to be the “year of training” for the Defense Department, and the Pentagon’s official in charge of developing training policy across the joint force is teeing up several efforts to make that a reality, including standing up a new military executive steering group in the near future. 

https://breakingdefense.com/2022/11/dod-forming-new-military-training-exec-steering-group-for-joint-tactical-challenges/

South Korea scrambles jets as Russian, Chinese warplanes enter air defense zone

(UPI, Thomas Maresca)
;

SEOUL, Nov. 30 (UPI) — South Korea’s air force scrambled fighter jets after two Chinese and six Russian warplanes entered the country’s air defense identification zone without notice Wednesday, defense officials said.

The Chinese and Russian planes flew across the Korea Air Defense Identification Zone, or KADIZ, but did not violate South Korean airspace, Seoul’s Joint Chiefs of Staff said in a text message sent to reporters.

Two Chinese H-6 bombers first entered the KADIZ at around 5:50 a.m. northwest of Leo Islet and reentered from an area near the southeastern port city of Pohang roughly an hour later, the JCS said.

The bombers were then joined by six Russian planes, including TU-95 bombers and SU-35 fighters, as they flew into the zone over the East Sea shortly after noon. The planes entered around 125 miles northeast of the island of Ulleungdo and flew southeast of Dokdo island, the JCS said.

https://www.upi.com/Top_News/World-News/2022/11/30/China-Russia-warplanes-Korea-air-defense-identification-zone-KADIZ/9981669799058/

China latest astronaut crew docks at the Tiangong Space Station

(Space Daily, Staff Writers AFP)

;

China on Tuesday launched the Shenzhou-15 spacecraft carrying three astronauts to its space station, where they will complete the country’s first-ever crew handover in orbit, state news agency Xinhua reported.

The trio blasted off in a Long March-2F rocket at 11:08 pm (1508 GMT) from the Jiuquan launch centre in northwestern China’s Gobi desert, Xinhua said, citing the China Manned Space Administration (CMSA).

The vessel – carrying veteran Fei Junlong and two first-time astronauts Deng Qingming and Zhang Lu – successfully docked with the station early Wednesday, the agency said, according to Xinhua.

Fei, 57, is returning to space after 17 years, having commanded the Shenzhou-6 mission in 2005.

https://www.spacedaily.com/reports/China_launches_crewed_mission_to_Tiangong_space_station_999.html

Quelques liens supplémentaires :

https://www.spacewar.com/m/reports/Chinas_intercontinental_drone_bomber_the_Wing_Loong_3_999.html 

https://www.spacewar.com/m/reports/Japan_PM_wants_defence_budget_to_reach_2_of_GDP_by_2027_999.html 

https://www.spacewar.com/m/reports/Ukraine_receives_French_long-range_rocket_systems_Kyiv_999.html 

https://www.spacewar.com/m/reports/US_approves_1_bn_sale_of_counter-drone_systems_to_Qatar_999.html