A LA UNE :
LA FRANCE, L’AMERIQUE ET L’INDOPACIFIQUE : APRES LE CHOC
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André Dulou (*)
Institut Montaigne, Bruno Tertrais
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Pouvait-on vraiment avoir conscience que ce contrat, que d’aucuns qualifiaient de « contrat du siècle » puisse un jour échapper à notre industrie de défense, dans un contexte international dominé par la pandémie, après des conditions souvent incongrues d’une élection américaine dont le bénéficiaire prétendait « aimer la France » ? De fait les questions sont bien plus complexes lorsqu’il s’agit de défense, et lorsqu’il faut prendre en compte une globalité où s’affrontent les données, les humains, les cultures et surtout la considération des adversaires potentiels. La rupture du contrat avait déjà été plus ou moins envisagée dans les mois précédents. La diplomatie contient des rouages, dont l’intelligence économique, les « soft power » divers et variés deviennent alors inopérants. L’économie et le commerce international montrent là un visage parfois brutal, et la guerre dont il s’agit devient, n’en doutons pas, de la « très haute intensité ». Qui cependant peut affirmer sortir vainqueur d’une telle confrontation ? Car à plus ou moins long terme, les regrets sont stériles, et les affirmations souvent conditionnées par des évolutions imprévisibles.
Un « coup de Trafalgar » de la part des alliés
Séisme. Le mot n’est pas trop fort pour décrire le sentiment français dans la journée du jeudi 15 septembre, lorsque le bruit courut que les États-Unis et l’Australie s’apprêtaient à annoncer un nouveau partenariat stratégique en lieu et place du lien patiemment tissé par Paris et Canberra depuis une dizaine d’années.
Certes, il était de notoriété publique que le contrat de vente des sous-marins français connaissait des difficultés. Mais personne ne semblait savoir que les États-Unis mettaient en place avec le gouvernement australien une option alternative. Et ce depuis plusieurs mois. Quand on lit le communiqué conjoint publié par Paris et Canberra à l’occasion de la première rencontre ministérielle affaires étrangères – défense du 30 août (!) dernier, célébrant la vigueur de la coopération bilatérale, aucun signe annonciateur n’existait. Les stratèges américains aiment parler de la stratégie « du choc et de la stupeur ». Mais c’est généralement pour bombarder un adversaire.
Ceci étant posé, l’annonce du nouveau partenariat trilatéral de sécurité pour l’Indopacifique est né de considérations stratégiques mûrement réfléchies tout autant que de l’opportunisme politique américain et britannique. Sous le peu élégant nouvel acronyme AUKUS (Australia, United Kingdom, United States) se cache la volonté de monter considérablement en gamme dans la coopération militaire et technologique entre les trois pays, dans le but de contrer les ambitions chinoises dans l’Indopacifique. Ce n’est pas seulement une question de sous-marins : c’est aussi une question d’interopérabilité et d’intelligence artificielle.
Un coup de canon dans l’Indopacifique
Mais c’est aussi une véritable remontée en puissance politique de l’anglosphère, ce monde que l’on nomme parfois en France, à tort, anglo-saxon. On en connaît l’importance, notamment dans le cadre discret des échanges de renseignement du club des Five Eyes (avec le Canada et la Nouvelle-Zélande). Et les pays concernés ont commémoré il y a à peine quelques jours le soixante-dixième anniversaire du traité ANZUS (Australia, New Zealand, United States). Quant à Londres, sa participation entre parfaitement dans le cadre de sa nouvelle stratégie post-Brexit Global Britain. Cela fait mal aux Français, mais il n’est pas totalement absurde pour un haut responsable américain de proclamer « que nous n’avons pas de meilleurs alliés que le Royaume-Uni et l’Australie« .
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l’intégralité de l’article avec ce lien :
https://www.institutmontaigne.org/blog/la-france-lamerique-et-lindopacifique-apres-le-choc?amp
Compte tenu de l’importance de l’événement : la rupture du « contrat du siècle »
Le dossier complet de cette actualité est présenté dans la rubrique
« Tour d’horizon des médias spécialisés »
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REVUE DE PRESSE ESPRITSURCOUF n°173
par André Dulou
Colonel(er)
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SOMMAIRE
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GEOPOLITIQUE :
- Dossier géopolitique : l’Union européenne dans la mondialisation
- Comparatif des cyberpuissances : Etats-Unis, Chine, Russie
- Taïwan renforcé par l’alliance entre Canberra, Washington et Londres
ECONOMIE :
- 20 ans après : quelles conséquences économiques du 11 septembre
- Energetics Technology, pari gagnant pour le groupe Etienne Lacroix
- Vers un monde gouverné par l’identité numérique : la sécurité devient impérative
DEFENSE ET SECURITE :
- En trois mois, la force Barkhane a neutralisé tous les chefs non maliens de Daesh au Sahel
- Prise d’armes du chef d’état-major des armées à Balard
- INNOV’ACTION – Mois de la cybersécurité – Cybersécurité : de quoi parle-t-on ?
TOUR D’HORIZON DE MEDIAS SPECIALISES
TEXTES PARUS AU JOURNAL OFFICIEL
GEOPOLITIQUE
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Les dossiers de cette semaine nous conduisent à considérer d’abord cet important document sur l’Union européenne, source d’informations centrées sur la place tenue par le vieux continent dans la mondialisation ; le comparatif des cyber-puissances nous parle de ces combats souvent invisibles mais ô combien destructeurs, dans le cyber espace, devenu l’enjeu principal de stratégies majeures ; enfin, Taïwan voit dans l’alliance de l’anglosphère dans l’Indopacifique un renfort sans doute inattendu mais appréciable.
1 – DOSSIER GEOPOLITIQUE : L’UNION EUROPENNE DANS LA MONDIALISATION
(Diploweb, Pierre Verluise)
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Ce dossier géopolitique du Diploweb conçu par Pierre Verluise vous présente des ouvertures fécondes à travers des liens vers des documents de référence de nombreux auteurs : études, articles, vidéos, cartes, etc.
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Laura Brincourt, Le « Cloud Act », trois ans après : révélateur du besoin de définition de notre souveraineté dans l’espace numérique
Au coeur des facteurs enchevêtrés du numérique, se joue une partie essentielle de notre souveraineté. Le Cloud Act des Etats-Unis n’est qu’un révélateur d’un besoin plus général : la définition d’une véritable stratégie nationale et européenne dans l’espace numérique ciblée sur des secteurs et des technologies phares. Il nous faut redevenir stratèges dans une époque dominée par la donnée où chacun a son rôle à jouer pour gagner en souveraineté. Cet article s’intéresse aux besoins, pour l’Etat et les entreprises, de s’organiser, de s’adapter mais aussi de collaborer avec les puissances du numérique dans une géopolitique inédite des données.
Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
https://www.diploweb.com/Dossier-geopolitique-L-Union-europeenne-dans-la-mondialisation.html
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2 – COMPARATIF DES CYBERPUISSANCES : ETATS-UNIS, CHINE, RUSSIE
(Revue Conflits, Yannick Harrel)
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Est cyberpuissance une entité, publique ou privée, disposant d’une capacité d’action étendue dans le cyberespace assortie d’une stratégie dédiée. Le cyberespace est le cinquième milieu stratégique – les quatre autres étant la terre, la mer, l’air, l’espace – constitué par l’ensemble des systèmes d’information, de communication, de contrôle et des données y transitant, dans ses fonctions civiles et militaires. Par commodité, l’on subdivise ce milieu en trois couches : la couche informationnelle (dite sémantique), la couche logicielle (logique) et la couche matérielle (physique). Le cyberespace dispose en outre d’une particularité affectant les autres milieux : sa transversalité, où des composantes cyber sont présentes.
Dans le panel des cyberpuissances, les approches des États-Unis, de la Chine, du Royaume-Uni, de la France, d’Israël et de la Russie sont désormais mieux appréhendées au regard des textes officiels, des commentateurs des affaires du cyberespace et des révélations. D’autres pays plus discrets dans ce milieu stratégique comme le Japon, les deux Corées, l’Italie, le Brésil, l’Iran ou l’Allemagne entendent se renforcer dans ce milieu stratégique, souvent avec l’appui d’une cyberpuissance déjà établie. Pour déterminer quel est le degré de cyberpuissance d’une entité, l’on peut se référer à des outils et des méthodes élaborés par des instituts de recherche (le Belfer Center avec son Cyber Readiness Index version 2.0[1]) ou par des institutions internationales (l’Union internationale des télécommunications avec son Global Cybersecurity Index). L’on peut aussi s’appuyer sur l’adhésion d’un pays à des organes de décision tel que le Group of Governmental Experts des Nations unies. Pour imparfaites que soit ces jauges, elles permettent d’établir une hiérarchie globalement admise des cyberpuissances : États-Unis, Chine et Russie constituent le podium.
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https://www.revueconflits.com/comparatif-cyberpuissances/
3 – TAÏWAN RENFORCE PAR L’ALLIANCE ENTRE CANBERRA, WASHINGTON ET LONDRES
(RFI, Adrien Simorre)
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Les États-Unis et l’Australie se sont engagés à « renforcer leurs liens » avec Taïwan, menacé d’invasion par Pékin. Le gouvernement taïwanais a de son côté bien « accueilli » le nouveau pacte entre les trois puissances, dont il « partage les mêmes intérêts de paix et de stabilité ».
Les mots du gouvernement taïwanais sont prudents, mais le nouveau pacte anglo-saxon ne peut être qu’une bonne nouvelle pour Taipei. À moins de 200 kilomètres des côtes chinoises, l’archipel démocratique fait face ces dernières années à une pression grandissante de Pékin, qui ne cache pas son intention d’annexer Taïwan.
Vendredi encore, dix avions militaires chinois sont entrés dans la zone d’identification aérienne taïwanaise, alors que l’armée taïwanaise vient de terminer cinq jours d’exercices militaires justement destinés à contrer une invasion chinoise.
En plaçant la stabilité dans l’Indo-Pacifique au cœur de cette nouvelle alliance, l’accord entre les trois puissances apporte un nouveau gage de sécurité pour Taïwan.
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https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20210918-ta%C3%AFwan-renforc%C3%A9-par-l-alliance-entre-canberra-washington-et-londres
ECONOMIE
Les formes économiques du XXIème siècle font réfléchir sur les conditions qui impactent directement et stratégiquement l’existence à la fois singulière et collective. Les trois exemples repérés par Esprit Surcouf cette semaine démontrent ces aspects nouveaux dans l’évolution des pratiques, au regard des relations globales, des entreprises internationales et des moyens de paiement. De fait, partout et désormais dans le temps qui passe, la sécurisation économique est devenue nécessaire, voire prioritaire.
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1 – 20 ANS APRES, QUELLES CONSEQUENCES ECONOMIQUES DU 11 SEPTEMBRE
(IRIS, Sylvie Matelly)
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Peu après le 11 septembre 2001, l’IRIS publiait un recueil d’articles interrogeant les conséquences de ces attentats. Je rédigeais celui sur les conséquences économiques, expliquant qu’un tel évènement, après un moment de panique bien compréhensible sur les marchés financiers, ne pèserait qu’assez peu sur les dynamiques économiques de l’époque. En réalité, il est difficile de mesurer l’impact réel tant les conséquences géopolitiques de l’intervention militaire de l’OTAN en Afghanistan ou de celle, des États-Unis en Irak, de nouveaux attentats, etc., sont durablement venues impacter nos modes de vie.
Il faut noter que déjà en 2001, avant les attentats du 11 septembre, l’économie américaine connaissait un ralentissement de sa croissance économique. Elle faisait suite à l’éclatement de la bulle Internet, cette spéculation qui, tout au long des années 1990, avait conduit à survaloriser des start-ups du numérique et soutenu la croissance économique durant toutes les années de la présidence Clinton
Retrouvez l’intégralité de cet article avec ce lien :
https://www.iris-france.org/160242-20-ans-apres-quelles-consequences-economiques-du-11-septembre/
Le site de l’IRIS est répertorié dans la rubrique THINK TANKSde la Communauté « Géopolitique, Économie, Défense et Sécurité » d’ESPRITSURCOUF |
2 – ENERGETICS TECHNOLOGY, PARI GAGNANT POUR LE GROUPE ETIENNE LACROIX
(FOB, Nathan Gain)
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Energetic Technology LTD (ETL), filiale britannique du groupe Etienne Lacroix, dévoilait cette semaine une nouvelle grenade à effraction de 40 mm à la fois plus efficace et plus sûre pour l’unité d’intervention. Commande initiale et récompense de la Défense britannique à la clef pour ETL, et un pari en passe d’être gagné pour l’industriel français.
Répondre à un trou capacitaire
Elle ne pèse que 280 grammes pour une quinzaine de centimètres, et pourtant cette grenade « représente un énorme défi technologique », explique le directeur d’ETL, Peter Jemmett, lors du salon DSEI organisé cette semaine à Londres. Un challenge technologique, mais pas seulement.
Derrière cette munition, un trou capacitaire identifié il y a environ quatre ans auprès de certains utilisateurs « spéciaux » par le Defence Science and Technology Laboratory (Dstl), principal organe de recherche de la Défense britannique. Une solution existe alors, mais n’a pas dépassé le stade conceptuel. Le Dstl va alors s’appuyer sur Ploughshare Innovations, spin-off créée en 2005 pour gérer les transferts de licence vers les acteurs privé, pour trouver une entreprise capable de passer du papier à une solution fonctionnelle.
Retrouvez l’intégralité de cet article avec ce lien:
https://www.forcesoperations.com/energetics-technology-pari-gagnant-pour-le-groupe-etienne-lacroix/
3 – VERS UN MONDE GOUVERNE PAR L’IDENTITE NUMERIQUE : LA SECURITE DEVIENT IMPERATIVE
(Economie matin, Duncan Godfrey)
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Selon le rapport de l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement 2020, publié par la Banque de France, les paiements en ligne effectués en 2020 au moyen d’une carte bancaire française ont représenté un montant de près de 150 milliards d’euros, véritable terreau fertile pour les fraudeurs. Dans les opérations d’e-commerce, les paiements à distance ont enregistré une hausse de la fraude de 16,4 % par rapport à 2019, laquelle repose sur deux facteurs : l’augmentation des achats en ligne stimulée par la pandémie de Covid-19, et la multiplication des attaques menées par les acteurs malveillants.
A cette époque de transition où les entreprises traditionnelles commencent à ressembler davantage à un ensemble d’applications tournées vers le consommateur – de sorte qu’elles ne peuvent pas se permettre d’ignorer les enjeux de sécurité associés à la gestion des identités et accès des clients – l’identité devrait figurer en tête des priorités des RSSI.
Retrouvez l’intégralité de cet article avec ce lien :
http://www.economiematin.fr/news-identite-numerique-utilite-securite-monde-futur-internet-godfrey
DEFENSE ET SECURITE
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Il est souvent capital de rappeler les fondamentaux : c’est ce que propose cette semaine Esprit Surcouf, après avoir relaté les succès militaires mais également stratégiques de Barkhane. D’une part, il est d’une grande importance de souligner les mots très forts du CEMA, et de rappeler avec force l’impérieuse nécessité d’engager la défense dans le domaine de la cybersécurité, non sans avoir défini de quoi l’on parle.
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1 – EN TROIS MOIS, LA FORCE BARKHANE A NEUTRALISE TOUS LES CHEFS NON MALIENS DE DAESH AU SAHEL
(OPEX 360, Laurent Lagneau)
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C’est donc au coeur de la nuit dernière que le président Macron a donc annoncé la neutralisation d’Adnan Abou Walid al-Sahraoui, le chef de l’État islamique au grand Sahara [EIGS], confirmant ainsi une rumeur qui circulait depuis la fin août.
Lors d’une conférence de presse donnée ce 16 septembre, la ministre des Armées, Florence Parly, a précisé que cette figure du jihadisme sahélien, responsable de mort de 2000 à 3000 civils depuis 2015, avait succombé à ses blessures, après avoir visé par une frappe française, effectuée dans le Liptako malien, c’est à dire dans la zone des trois frontières, plus précisément dans environs d’Indelimane..
Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
http://www.opex360.com/2021/09/16/en-trois-mois-la-force-barkhane-a-neutralise-tous-les-chefs-non-maliens-de-daesh-au-sahel
Le site OPEX360 est répertorié dans la rubrique LETTRES ET REVUES de la Communauté « Géopolitique, Économie, Défense et Sécurité » d’ESPRITSURCOUF |
2 – PRISE D’ARMES DU CHEF D’ETAT-MAJOR DES ARMEES A BALARD
(Défense, EMA)
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Le vendredi 17 septembre 2021, le général d’armée Thierry Burkhard, chef d’état-major des armées (CEMA) a présidé une prise d’armes à Balard. Le commandement des troupes était assuré par le colonel Lénaïc Termeniere commandant militaire de Balard.
Au cours de cette cérémonie, le CEMA, le major général des armées, les chefs d’état-major de l’armée de Terre, de l’armée de l’air et de l’Espace ainsi que le major général de la Marine ont procédé à la remise d’ordres nationaux et de décorations à des militaires des trois armées et des services.
Dans son ordre du jour, le CEMA a rappelé le sens qui doit être donné à la mission et à l’engagement des armées : « N’oublions jamais que la vocation première des armées est l’engagement opérationnel. En servant une cause qui nous dépasse, la défense de la France et des Français, nous ressentons une grande fierté et nous trouvons une forme d’accomplissement. C’est à cette source que nous devons puiser la force de faire face aux exigences de la mission. Car quoi qu’il arrive, nous devrons être au rendez-vous ».
Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
https://www.defense.gouv.fr/ema/chef-d-etat-major-des-armees/actualite/prise-d-armes-du-chef-d-etat-major-des-armees-a-balard2
Le site du Ministère des Armées est répertorié dans la rubrique INSTITUTIONS GOUVERNEMENTALES ET MINISTÉRIELLES de la Communauté « Géopolitique, Économie, Défense et Sécurité » d’ESPRITSURCOUF |
3 – INNOV’ACTION – MOIS DE LA CYBERSECURITE – CYBERSECURITE : DE QUOI PARLE-T-ON ?
(Défense, EMA)
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La notion de cybersécurité englobe tous les moyens qui permettent d’assurer la protection et l’intégrité des données, sensibles ou non, au sein d’une infrastructure numérique. Elle intervient de façon récurrente grâce à la transformation numérique des organisations et entreprises, qui généralisent l’utilisation d’outils informatiques et la communication via Internet. Cybersécurité : de quoi parle-t-on ? La cybersécurité consiste à protéger les systèmes, les réseaux et les programmes contre les attaques numériques. Ces cyberattaques visent généralement à accéder à des informations sensibles, à les modifier ou à les détruire, à extorquer de l’argent aux utilisateurs, ou à interrompre les processus normaux d’une organisation ou d’une entreprise. Également nommée sécurité informatique ou sécurité des systèmes d’information, elle est présente dans de nombreux contextes, de l’informatique d’entreprise aux terminaux mobiles et peut être divisée en plusieurs catégories.
Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
https://www.defense.gouv.fr/ema/transformons-nos-armees/actualites/innov-action-mois-de-la-cybersecurite-cybersecurite-de-quoi-parle-t-on
Le site du Ministère des Armées est répertorié dans la rubrique INSTITUTIONS GOUVERNEMENTALES ET MINISTÉRIELLES de la Communauté « Géopolitique, Économie, Défense et Sécurité » d’ESPRITSURCOUF |
TOUR D’HORIZON DE MEDIAS SPECIALISES
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ESPRIT SURCOUF vous offre un tour d’horizon des titres de fond propres à susciter la réflexion de défense et de sécurit.
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CETTE SEMAINE : LA RUPTURE DU « CONTRAT DU SIÈCLE »
Communiqué conjoint de Jean-Yves Le Drian et de Florence Parly (16 septembre 2021)
La France prend acte de la décision qui vient d’être annoncée par le gouvernement australien de l’arrêt du programme de sous-marins de classe océanique « Future Submarine Program » et du lancement d’une coopération avec les Etats-Unis portant sur des sous-marins à propulsion nucléaire. C’est une décision contraire à la lettre et à l’esprit de la coopération qui prévalait entre la France et l’Australie, fondée sur une relation de confiance politique comme sur le développement d’une base industrielle et technologique de défense de très haut niveau en Australie. Le choix américain qui conduit à écarter un allié et un partenaire européen comme la France d’un partenariat structurant avec l’Australie, au moment où nous faisons face à des défis sans précédent dans la région Indopacifique, que ce soit sur nos valeurs ou sur le respect d’un multilatéralisme fondé sur la règle de droit, marque une absence de cohérence que la France ne peut que constater et regretter. Alors qu’est publiée aujourd’hui même la communication conjointe sur la stratégie européenne pour la coopération dans la région Indopacifique, la France confirme sa volonté d’une action très ambitieuse dans cette région visant à préserver la « liberté de la souveraineté » de chacun. Seule nation européenne présente en Indopacifique avec près de deux millions de ses ressortissants et plus de 7000 militaires, la France est un partenaire fiable qui continuera à y tenir ses engagements, comme elle l’a toujours fait. La décision regrettable qui vient d’être annoncée sur le programme FSP ne fait que renforcer la nécessité de porter haut et fort la question de l’autonomie stratégique européenne. Il n’y a pas d’autre voie crédible pour défendre nos intérêts et nos valeurs dans le monde, y compris dans l’Indopacifique.
Communiqué de presse : « La trahison Australienne ! »
Réactions de Fabrice Loher, Maire de Lorient et Président de Lorient Agglomération, Gwendal Rouillard et Jean-Michel Jacques, Députés du Morbihan
L’annulation du contrat passé par l’Australie avec la France et Naval Group pour un montant de 50 milliards d’euros est indiscutablement un choc pour la France, une trahison douloureuse et inacceptable entre alliés. Nous voulons d’abord assurer Naval Group et ses salariés de l’absolue confiance dans les savoir – faire professionnels. Cette trahison n’est pas un échec pour l’entreprise qui, depuis la signature du contrat a déployé tout son savoir-faire grâce au grand professionnalisme reconnu de ses équipes. Nous connaissons la capacité de rebond de l’entreprise qui fait que quoi qu’il arrive Naval Group est et restera un acteur majeur de la construction navale militaire dans le monde. Le site Lorientais sera impacté de manière limitée par cette décision unilatérale de L’Australie et nous resterons vigilants pour préserver l’emploi et les compétences sur notre territoire. Il n’en va pas de même du site de Cherbourg et nous assurons les personnels, les élus et la population de notre solidarité. Nous sommes en contact permanent avec les plus hautes autorités de l’Etat pour analyser au plus près toutes les conséquences de cette décision sur l’emploi et le plan de charge de Naval Group. Plus que jamais, la France doit être au rendez-vous des défis géopolitiques de la zone Pacifique. Cette situation illustre l’urgence de renforcer en conséquence les moyens de la coopération militaire européenne et d’affirmer une voie diplomatique européenne autonome.
L’annulation du contrat passé par l’Australie avec la France et Naval Group pour un montant de 50 milliards d’euros est indiscutablement un choc pour la France, une trahison douloureuse et inacceptable entre alliés. Nous voulons d’abord assurer Naval Group et ses salariés de l’absolue confiance dans les savoir – faire professionnels. Cette trahison n’est pas un échec pour l’entreprise qui, depuis la signature du contrat a déployé tout son savoir-faire grâce au grand professionnalisme reconnu de ses équipes. Nous connaissons la capacité de rebond de l’entreprise qui fait que quoi qu’il arrive Naval Group est et restera un acteur majeur de la construction navale militaire dans le monde. Le site Lorientais sera impacté de manière limitée par cette décision unilatérale de L’Australie et nous resterons vigilants pour préserver l’emploi et les compétences sur notre territoire. Il n’en va pas de même du site de Cherbourg et nous assurons les personnels, les élus et la population de notre solidarité. Nous sommes en contact permanent avec les plus hautes autorités de l’Etat pour analyser au plus près toutes les conséquences de cette décision sur l’emploi et le plan de charge de Naval Group. Plus que jamais, la France doit être au rendez-vous des défis géopolitiques de la zone Pacifique. Cette situation illustre l’urgence de renforcer en conséquence les moyens de la coopération militaire européenne et d’affirmer une voie diplomatique européenne autonome.
Pour aller plus loin :
Rupture du contrat sur les sous-marins australiens : quelles conséquences pour l’industrie française ?
(IRIS, Le point de vue de Jean-Pierre Maulny)
Ce n’est certes pas une bonne nouvelle pour Naval Group mais ce qu’il faut retenir principalement c’est l’accord de partenariat stratégique, dénommé AUKUS, signé entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie. L’Australie était inquiète de l’attitude de la Chine qui avait décrété un embargo sur les importations de charbon, de bœuf et de vin australien suite à la demande du Premier ministre australien de mener une enquête internationale indépendante sur l’origine de la pandémie de Coronavirus. Les Australiens cherchaient donc certainement une réassurance de sécurité dans la région que les États-Unis pouvaient leur offrir.
Le site de l’IRIS est répertorié dans la rubrique THINK TANKS de la Communauté « Géopolitique, Économie, Défense et Sécurité » d’ESPRITSURCOUF |
Cartouche IRIS
L’Australie laisse tomber les sous-marins français au profit de SNA américains
(Mer et marine, Vincent GroizeIeau)
Le fameux « contrat du siècle » décroché en 2016 par Naval Group auprès de l’Australie pour la co-conception et la construction à Adelaide de douze sous-marins océaniques est tombé à l’eau. Un projet sacrifié par Canberra sur l’autel d’une grande alliance anglo-saxonne avec Washington et Londres, qui ont saboté dans le plus grand secret les accords franco-australiens signés il y a cinq ans.
Le « contrat du siècle » de Naval Group tombe à l’eau
(Le portail de l’IE, Thibault Menut)
https://portail-ie.fr/short/2901/le-contrat-du-siecle-de-naval-group-tombe-a-leau
Rupture du ”contrat du siècle” avec l’Australie, Moscou tourne Paris en dérision
(La Nouvelle Tribune)
Thales brave le « coup dans le dos » porté par l’Australie à la France (L’AGEFI, Julien Marion)
Sous-marins australiens : ces vérités qui dérangent
(Les Echos, Lucie Robequain)
CRISE DES SOUS-MARINS: LA FRANCE RAPPELLE SES AMBASSADEURS EN AUSTRALIE ET AUX ÉTATS-UNIS
(BFMTV, H.G. avec AFP)
en langue anglaise :
https://www.csis.org/analysis/five-opportunities-us-australia-alliance-lead?amp
Australia to Pursue Nuclear Attack Subs in New Agreement with U.S., U.K.
https://www.bbc.co.uk/news/world-58582573.amp
PARUS AU JOURNAL OFFICIEL
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Textes à ne pas négliger pour comprendre l’actualité de défense et de sécurité
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LOI n° 2021-1172 du 11 septembre 2021 autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire dans les outre-mer (1)
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000044036407
Décret n° 2021-1199 du 16 septembre 2021 relatif aux conditions d’élimination des déchets non dangereux
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000044060460
Ordonnance n° 2021-1189 du 15 septembre 2021 portant création du Registre national des entreprises
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000044044119
Ordonnance n° 2021-1192 du 15 septembre 2021 portant réforme du droit des sûretés
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000044044441
Décret n° 2021-1194 du 15 septembre 2021 relatif au recours prévu à l’article 803-8 du code de procédure pénale et visant à garantir le droit au respect de la dignité en détention
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000044044648
Décret n° 2021-1185 du 14 septembre 2021 portant modification des annexes du décret n° 2015-723 du 24 juin 2015 relatif à la délivrance des titres de formation professionnelle maritime et aux conditions d’exercice de fonctions à bord des navires armés au commerce, à la plaisance, à la pêche et aux cultures marines
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000044041719
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(*) Colonel(ER) André Dulou Président de la Gironde de la société des membres de la Légion d’honneur, président d’Aquitaine des membres de la Légion d’honneur décorés au péril de leur vie. |
Bonne lecture et rendez-vous le 04 octobre 2021
avec le n°174
D’ici là, pour une bonne santé, prenez soin de vous.
RESPECTEZ LES CONSIGNES :
Distanciation, port du masque …
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