Une paix -juste- est-elle encore possible au Moyen-Orient ?
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André Dulou (*)
Directeur Média, Mémoire et Patrimoine d’ESPRITSURCOUF
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Depuis le 7 octobre 2023, plusieurs conflits se superposent, qu’ils soient de nature terroriste, militaire, informationnels, ou encore liés et instrumentalisés en « chocs de civilisations », par les différents courants de pensée, et les différents acteurs de diffusion d’informations.
Doit-on encore se poser des questions ? Doit-on encore y répondre avec toute la rhétorique possible, sous peine de se voir qualifié au travers de mots qui sont utilisés, souvent par des auteurs qui n’en connaissent pas le sens, ou même encore qui ne veulent pas en connaître le sens ?
Ainsi, la « guerre » est-elle un vocable juste ? Si la guerre est la suite d’une déclaration en bonne et due forme d’un état envers un autre état, cette qualité ne peut être reconnue à une attaque terroriste, d’où qu’elle vienne.
Utiliser le terme « conflit » paraît pour le moins plus exact.
Dans le même registre, on ne peut que se contenter de constater ce que les médias nous montrent, alors que les diatribes fusent de tous côtés pour blâmer ou pour encenser, et alors que les conflits engendrent des morts, dont le décompte engage l’humanité dans un autre conflit, celui de l’âme, celui du cœur, et celui tout simplement, de l’humain.
S’en référer à notre culture ne permet pas toujours d’y puiser la réflexion d’une vérité qui viendrait éclairer de manière probante ce que nous cherchons, pour qualifier ce que nous voyons et entendons.
La raison est-elle capable, dans la géopolitique, de nous faire prendre de la hauteur, pour condamner, pour soutenir, pour choisir le camp du bien contre celui du mal ?
Alors, dans ce conflit qui aborde toutes les menaces envers l’Occident et sa civilisation, va-t-on réaborder « les âges noirs » ?
Les forces morales de l’Occident ont envoyé leurs forces physiques, pour « montrer leurs muscles » et indiquer que leur présence militaire est bien celle de la civilisation occidentale.
Face à l’étiologie de la mort, on ne peut que comprendre que l’événement terrifiant du 7 octobre est le déclencheur de ce conflit qui apporte avec une barbarie terrible, les atteintes à notre civilisation, par la terreur qu’elle engendre, dans les esprits des personnes, de manière autant individuelle que collective.
Importer le conflit sur le sol occidental est sans doute encore plus prégnant dans le contexte actuel, qui établit au Moyen-Orient, dans ce « croissant des vérités », une génération mortifère face à une autre génération qui ne demande qu’à vivre, pour exister. Il y a donc deux morts qui sont les victimes du Hamas. Les Israéliens et les Palestiniens.
La paix peut-elle encore prendre son sens, entre deux peuples qui se côtoient sans s’aimer ?
Une fois de plus, l’ONU, dont on attend beaucoup, semble impuissant.
La géopolitique ne saurait cacher la haine que l’on constate au sein des communautés de nos territoires, échec cuisant d’une intégration jamais réalisée.
Nous possédons, sur le sol français, des monuments, des inscriptions, des stèles, des bibliothèques, qui marquent notre histoire et donnent à notre civilisation toute la vigueur et la globalité des valeurs apprises des anciens, apprises dans nos écoles.
C’est ce que la géopolitique nous engage à défendre.
Notre Etat de droit doit s’exprimer, à travers notre contrat social.
Les origines de notre civilisation sont incontestablement sémitiques et chrétiennes.
Et quand une agence en langue française proscrit le terme « terroriste » pour évoquer l’attentat du 7 octobre dernier, ne peut-on pas s’interroger sur la pensée qui en a suscité la formule ?
Que cette lecture permette au libre arbitre de s’exprimer, de condamner les actions et leurs auteurs qui portent atteinte à l’esprit de défense et de sécurité dans le monde et sur notre sol.
A LA UNE
Une paix -juste – est-elle encore possible au Moyen-Orient
(Revue Conflits, Emmanuel Dupuy)
L’attaque brutale menée par le Hamas et le Djihad islamique le 7 octobre dernier en territoire israélien n’en finit pas de diviser les 194 États composant l’ONU, notamment quant à la juste réponse à apporter aux massacres et atrocités commises par les deux organisations terroristes.
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Le récent vote aux Nations unies de la résolution appelant à un cessez-le-feu « humanitaire » immédiat, le 17 octobre dernier, soit dix jours après les effroyables massacres dont ont été victimes près de 1 400 ressortissants israéliens et étrangers, ont fait voler en éclat, une fois de plus le frêle concept de « communauté internationale ».
Un vote qui divise
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120 États ont voté pour, 14 contre, 45 se sont abstenus. La division est encore plus criante et inquiétante au niveau de l’UE, où sept pays (dont la France et l’Espagne, qui préside pourtant le Conseil de l’UE, jusqu’au 31 décembre prochain) ont voté en faveur de la résolution proposée par la Jordanie, tandis que quatre votaient contre (Hongrie, Autriche, Croatie et la République tchèque) rejoignant ainsi la position américaine et que 16 autres s’abstenaient (dont l’Allemagne et l’Italie) à l’instar, du reste, de l’Inde, du Japon et du Canada…
À cet égard, comme les 44 vétos américains brandis par les États-Unis (sur les 83 utilisés par Washington au sein du Conseil de Sécurité depuis 1946) en attestent, quand il s’agit de défendre l’État d’Israël, les polarités diplomatiques l’emportent sur la solidarité euro-atlantique et enterrent l’idée même d’une politique étrangère et de sécurité commune aux 27 États de l’UE.
Désormais, à la sidération qui prit de court les forces armées de Tsahal, ses services de renseignement, la société israélienne et l’opinion publique mondiale, ce sont avant tout les graves conséquences induites par l’attaque des terroristes palestiniens sur le plan de la stabilité régionale qui sont devenus les principaux sujets de mobilisation inquiète planétaire.
Comme en mai 1948, juin 1967 et octobre 1973, les préoccupations des pays arabes voisins, tout comme la légitimité palestinienne à un État, sont venues réveiller une certaine forme d’unité, notamment dans les « rues arabes », alors même que certains de ses mêmes États étaient engagés dans un processus de normalisation avec Tel-Aviv, à l’instar de l’Égypte, depuis les accords de Camp David, en 1978 ; la Jordanie, depuis les accords de Wadi Araba, en 1994 ; et, par le biais des Accords d’Abraham, depuis l’automne 2020, le Maroc, le Soudan, les Émirats arabes unis et Bahreïn.
Failles de sécurité
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Sur le plan opérationnel, les failles sécuritaires sont accablantes quant à la prise à défaut de l’inviolabilité des frontières d’Israël. Celles-ci, supposément sanctuarisées par le truchement de son système de défense sol-air « Iron Dome Air Defence Missile System » – prétendument infaillible depuis sa mise en service en 2011 – n’a pu détruire la totalité des quelque 5 000 roquettes tirées depuis la bande de Gaza. Avec un taux de réussite – déjà exceptionnel – de 90% d’interception, quelque 400-500 roquettes ont pu ravager les principales localités du sud d’Israël, à l’aune, sinistre, du nom de l’opération « Déluge d’Al-Aqsa » lancée par le Hamas et le Djihad islamiste.
Par ailleurs, près de 2 500 terroristes du Hamas, notamment ses brigades Izz al-Din-al-Qassam et du Djihad islamique ont pu réduire à néant, en quelques heures, le mur protecteur érigé par Israël et provoquer la mort de 1 400 Israéliens, dont près de 300 militaires et 35 binationaux franco-israéliens, et ce à la stupeur générale mondiale.
Le sort tragique des 222 otages – dont vraisemblablement 9 sont franco-israéliens – encore retenus par l’organisation terroriste palestinienne dans la bande de Gaza est aussi un sujet de vive préoccupation, mobilisant acteurs régionaux (Égypte, Qatar, Turquie, Arabie Saoudite, Irak, EAU) et internationaux (USA, France, Allemagne, Italie, Canada, Vatican, Chine) dans des approches et objectifs radicalement différents.
https://www.revueconflits.com/une-paix-juste-est-elle-encore-possible-au-moyen-orient/
REVUE DE PRESSE ESPRITSURCOUF
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HISTOIRE :
L’Empire ottoman et la Turquie face à l’Occident
GEOPOLITIQUE :
- Moyen-Orient, Taïwan, mers de Chine : Pékin et Washington face à des enjeux déterminants
- Le formidable dispositif militaire américain au Moyen-Orient
- Synthèse de l’actualité internationale d’octobre 2023
ECONOMIE :
- Subventions et droits de douane : est-ce le meilleur moyen pour réindustrialiser ?
- Améliorer l’efficacité de l’entreprise : le rôle pivot du RSSI
- La transition énergétique reste conditionnée à la souveraineté industrielle en Europe
DEFENSE ET SECURITE :
- Le ministère des armées obtient un bonus de 2,1 milliards d’euros pour son exercice budgétaire 2023
- Le VSR700 testé en mer depuis la frégate Provence de la Marine nationale
- Des tags antisémites découverts à Paris et dans plusieurs villes d’Ile-de-France
TOUR D’HORIZON DE MEDIAS SPECIALISES
TEXTES PARUS AU JOURNAL OFFICIEL
(*) Colonel (ER) André Dulou, auditeur de l’IHEDN (156ème session régionale) est le président de la Gironde de la Société des membres de la Légion d’honneur et le président d’Aquitaine des membres de la Légion d’honneur décorés au péril de leur vie. Il est également le responsable de la revue de presse « Défense » de l’Union des associations d’auditeurs de l’IHEDN et rédacteur en chef de la revue « Floréal an X ». Auteur chez Edilivre, il est Directeur Média, Mémoire et Patrimoine d’ESPRITSURCOUF. Il est rédacteur de la revue d’actualité d’ESPRITSURCOUF et du Sémaphore d’Espritscors@ire |
HISTOIRE
3 novembre 1839 – L’Empire ottoman et la Turquie face à l’Occident (III)
(Open edition – Cours du Collège de France)
Le passé turc n’est pas qu’ottoman et l’histoire ottomane n’est pas que turque. C’est dire que l’intitulé de cette nouvelle chaire couvre un domaine très vaste et pour le moins complexe, voire ambigu. Nous porterons cependant notre regard sur un contexte plus ciblé qui, tout en réduisant l’ampleur du sujet, permettra d’intégrer ces deux dimensions de la question dans une réflexion historique particulière, celle de l’Empire ottoman et de la Turquie républicaine face à l’Occident. Ce questionnement s’inscrira à son tour dans une chronologie chevauchant les périodes moderne et contemporaine, du xviiie siècle à nos jours.
Modernités, modernisation, occidentalisation, dynamiques internes, influences extérieures, cette période de transformations profondes est bien trop complexe pour se prêter à des lectures univoques qui finissent par donner une vision par trop simpliste, souvent faite d’une combinaison de triomphalisme occidental et de défaitisme ottoman.
À un moment où l’histoire devient la proie d’une rhétorique politique des plus malsaines et où celle de l’Empire ottoman est soumise au lit de Procuste du nationalisme turco-islamique, il devient d’autant plus important de créer une plateforme capable de diffuser la connaissance historique dans ce domaine particulier et de promouvoir la recherche « en train de s’y faire », selon l’heureuse formule du Collège de France. C’est la mission que la chaire internationale d’histoire turque et ottomane s’est fixée pour les cinq années à venir, pendant lesquelles les spectaculaires transformations des trois derniers siècles seront examinées dans leurs dimensions politique, idéologique, sociale, économique et culturelle, afin de saisir les dynamiques du changement et de la continuité dans une des régions les plus mouvementées du globe.
https://journals.openedition.org/annuaire-cdf/18564
GEOPOLITIQUE
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Ce sont les enjeux de moments et de territoires préoccupants, tant pour la paix mondiale que pour notre humanité.
1- Moyen-Orient, Taïwan, mers de Chine : Pékin et Washington face à des enjeux déterminants
(Asialyst, Pierre-Antoine Donnet)
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Tandis que Pékin et Washington préparent un probable sommet entre le président chinois Xi Jinping et son homologue américain Joe Biden en novembre à San Francisco, la Chine et les États-Unis sont plus que jamais confrontés à des choix déterminants pour leur avenir commun, l’un et l’autre se trouvant devant des décisions cruciales face à la poudrière du Moyen-Orient.
Ces dernières semaines, Pékin s’active sur deux fronts. En mer de Chine du Sud, l’armée populaire de libération (APL) poursuit son offensive et en particulier ses opérations d’intimidation militaires contre Taïwan. Au Moyen-Orient, depuis le 7 octobre, date de l’attaque terroriste d’ampleur du Hamas contre Israël, la diplomatie chinoise fait feu de tout bois pour conforter son influence dans la région.
Ce jeu de go passe par Washington, où le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi séjourne du 26 au 28 octobre. Son objectif : baliser le terrain avec l’administration américaine avant le sommet entre Xi Jinping et Joe Biden, qui doit avoir lieu en marge de l’APEC, le Forum de Coopération économique Asie-Pacifique, du 11 au 17 novembre. À l’évidence, la rencontre ne réglera rien sur le fond d’une rivalité aigüe. Mais elle vise à trouver un chemin d’entente minimal pour éviter que la situation ne dégénère en conflit ouvert.
Le sommet de San Francisco est souhaité de part et d’autre – mais pour des raisons diamétralement opposées. À Pékin, maintenir le dialogue avec le grand rival américain est devenu une nécessité impérieuse en raison de la dépendance aujourd’hui cruciale de l’économie chinoise chancelante avec l’Occident et ses marchés alors que les perspectives économiques s’obscurcissent au point de susciter un mécontentement croissant dans le pays. À Washington, l’administration Biden veut, quant à elle, éviter à tout prix un conflit ouvert avec la Chine à un moment où son armée est déjà mise à l’épreuve en Ukraine depuis le 24 février 2022 et où un nouveau front s’est ouvert, probablement pour longtemps, au Moyen-Orient.
2- Le formidable dispositif militaire américain au Moyen-Orient
(Mondafrique, Caroline Bright)
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Dès les premiers signes de tension entre Israël et le Hezbollah, au début du mois d’octobre, les Etats Unis ont dépêché deux porte-avions en Méditerranée, soit 7 500 personnes chacun, plus deux navires amphibies de la marine transportant plusieurs milliers de marines. Lloyd Austin, ministre de la Défense, a également placé environ 2 000 militaires dans un état de préparation accru.
Les 45000 soldats que les Etats Unis sont en mesure de mobiliser rapidement en cas de conflit au Moyen Orient
Irak : Le ministère de la Défense n’a pas révélé publiquement le nombre exact de soldats en Irak, mais en 2021, un communiqué faisait état de 2500 militaires sur le sol irakien. Aujourd’hui, ces soldats ont un rôle de formation et de conseil au sein de l’appareil militaire irakien. Ces troupes subissent un authentique harcèlement de la part des milices iraniennes dans le Golfe Persique. Aucun soldat américain n’a été tué, mais au moins 21 d’entre eux ont subi ce que le ministère de la Défense a décrit comme des blessures mineures.
Syrie. Environ 900 soldats sont en Syrie pour mener des opérations antiterroristes contre l’Etat Islamique. Environ 100 d’entre eux soutiennent l’Armée syrienne libre, une coalition de milices d’opposition dans la guerre civile syrienne en cours.
Israël. C’est sans doute la base militaire américaine la plus discrète du Moyen Orient. Nul ne sait combien de soldats américains sont basés en Israël. Cette base connue sous le nom de « Site 512 » abrite un système de surveillance radar destiné à protéger les Etats Unis des missiles balistiques.
Jordanie. Environ 2 900 soldats et administratifs étaient sur place en juin 2023 à la demande du gouvernement jordanien.
Ils y ont été déployés pour soutenir les opérations de la Jordanie contre l’EI, pour renforcer sa sécurité et pour promouvoir la stabilité régionale.
Les bases aériennes jordaniennes, en particulier, ont joué un rôle important dans les missions de renseignement américaines en Syrie et en Irak.
Qatar. Au moins 8 000 soldats américains sont déployés sur la grande base aérienne d’Al Udeid, au sud-ouest de Doha, qui abrite le quartier général régional du Commandement central des États-Unis.
La base aérienne est la plus grande installation militaire des États-Unis au Moyen-Orient, bien qu’elle abrite également l’armée de l’air du Qatar et les forces aériennes d’autres pays, dont le Royaume-Uni.
Le Qatar est aussi le pays hote du bureau politique du Hamas qui opère à Doha depuis plus d’une décennie. Il abrite plusieurs hauts responsables du Hamas, dont l’ex-chef suprême de l’organisation, Ismaïl Haniyeh.
Des responsables américains ont récemment déclaré au Washington Post que le Qatar pourrait reconsidérer la présence du Hamas dans le pays une fois que les 200 et quelques otages capturés par le groupe militant palestinien auront été libérés.
https://mondafrique.com/a-la-une/le-formidable-dispositif-militaire-americain-au-moyen-orient/
3- Synthèse de l’actualité internationale d’octobre 2023
(Diploweb, Axelle Degans – extrait)
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(…)
Le sang au Proche-Orient
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Le 7 octobre 2023, le Hamas a lancé environ cinq mille roquettes depuis la bande de Gaza vers Israël, mettant ainsi fin à une trêve qui a duré à peine cinq mois. Le Hamas s’est attaqué à des communes israéliennes non loin de la frontière, comme les communes de Kfar Aza et aussi aux participants d’une rave party organisée près du Kibboutz Reim où près de 260 personnes ont été assassinées. Cette attaque est d’une brutalité qui fait écho aux pires heures de l’histoire : 1 300 morts, essentiellement civils, des exécutions sommaires de familles entières des grands-parents aux bébés. L’offensive du Hamas a tué au moins trente Français. Le Hamas est reparti avec un « butin » convoité : plus de 200 otages. Ces otages ont différentes nationalités : Israéliens, Américains, Français, mais aussi Laotiens ou Thaïlandais.
Comment comprendre ce retour à un « état de barbarie » (expression de Georges Seurat, otage français au Liban, assassiné par le jihad islamique en 1986) ? Une analyse géopolitique est ici bien utile. A l’échelle régionale, Israël sort de son isolement diplomatique depuis les accords d’Abraham négociés sous l’administration américaine de Donald Trump (Emirats arabes unis, Maroc…) et l’Arabie saoudite était sur le point d’opérer un rapprochement historique avec Israël, qui lui aurait probablement donné accès à des technologies très sensibles, un immense avantage face à l’Iran qui mène un programme nucléaire qui lui vaut des sanctions occidentales. L’Iran principale puissance chiite de la région ne veut pas de ce rapprochement et charge ses affidés – le Hezbollah (chiite) libanais et le Hamas palestinien ( lié aux Frères musulmans) d’y mettre fin. Les lance-grenades aux têtes thermobariques utilisés par le Hamas peuvent indiquer un lien avec l’Iran.
Les accords d’Oslo sont au point mort, et les Palestiniens ne jouissent toujours pas d’un Etat indépendant. Il n’existe pas de continuité territoriale entre la Cisjordanie et la bande de Gaza.
Au niveau local le Hamas a pris le pouvoir dans la bande de Gaza en 2007 après une guerre civile menée contre le Fatah – héritier de l’Organisation de libération de la Palestine – au pouvoir à Ramallah, capitale de l’Autorité palestinienne. Le Hamas s’en distingue en affirmant son projet de « faire disparaitre Israël de la carte ». Il s’agit donc d’une concurrence politique interne qui pousse à la radicalité. Les conditions de vie très dégradées dans la bande de Gaza ne plaident pas en faveur du Hamas, concurrencé dans son « fief » par d’autres mouvements.
Il n’en demeure pas moins que l’opération menée par le Hamas le 7 octobre 2023 relève d’une logique terroriste – qui sème la terreur – et profite d’un pouvoir israélien qui a montré ses lacunes et sa grande légèreté dans la gestion des renseignements. En ramenant les otages dans la bande de Gaza, le Hamas prend en otage la population gazaouie en misant sur une opération militaire de Tsahal sanglante et donc contreproductive à l’échelle internationale. Israël demande aux Gazaouis de quitter Gaza avant l’opération militaire, ce à quoi s’oppose le Hamas : la population civile est prise entre l’enclume et le marteau, les bombardements israéliens ont fait plus de 2000 victimes.
https://www.diploweb.com/Synthese-de-l-actualite-internationale-d-octobre-2023.html
ECONOMIE
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L’économie, actuellement tournée vers l’industrie et les phénomènes de souveraineté, nous apporte des solutions et des arguments à ne pas négliger.
1- Subventions et droits de douane : est-ce le meilleur moyen pour réindustrialiser ?
(Télos, Antoine Bouët)
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Dans un article paru sur Telos le 19 octobre 2023, Pierre-André Buigues et Denis Lacoste proposent de réindustrialiser la France et de soutenir l’industrie automobile de l’Union européenne « avec des aides massives à la recherche et à la production, et une protection commerciale du marché européen ». Le point de départ de l’argumentation est que la réindustrialisation du pays est devenue la priorité. Or ce n’est pas la seule ; il faut aussi décarboner l’économie. Les deux objectifs peuvent être contradictoires, ou en tout cas pas totalement convergents. Ajoutons que l’industrialisation pourrait ne pas être considérée comme un objectif en soi. La création d’emplois à forte valeur ajoutée, contribuant à élever la productivité du pays, est un objectif fondamental. Ce peut être dans l’industrie, mais aussi dans les services, secteur qui ne se résume pas à des emplois de faible productivité. Enfin et surtout, il faut évaluer l’impact des politiques proposées.
Les inconvénients des droits de douane et des subventions
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S’ils protègent les producteurs nationaux de la concurrence extérieure, les droits de douane n’ont pas que des avantages. Ils augmentent quasi-mécaniquement les prix des produits protégés. L’inconvénient est alors qu’un droit de douane sur les voitures électriques devrait ralentir les achats de ces biens en Europe et donc la décarbonation de l’économie. Pour ceux qui, malgré la différence de prix, renonceront au moteur thermique pour un moteur électrique, un droit de douane impliquera une perte de pouvoir d’achat (pour les ménages) ou une perte de compétitivité (pour les entreprises qui les achètent pour motif d’investissement).
https://www.telos-eu.com/fr/subventions-et-droits-de-douane-est-ce-le-meilleur.html
2- Améliorer l’efficacité de l’entreprise : le rôle pivot du RSSI
(Economie matin, Marc Lueck)
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Autrefois, le RSSI était souvent celui qui disait « non » et assumait la responsabilité de l’ensemble des problèmes de sécurité, qu’ils soient réels ou potentiels. De nos jours, les compétences d’un RSSI ne sont plus uniquement liées à la cybernétique : il doit également être capable de comprendre et de distinguer les divers modes de communication essentiels pour répondre aux besoins en constante évolution des collaborateurs et de l’entreprise. Ainsi dans un contexte où le paysage des menaces évolue à une vitesse sans précédent, il devient crucial d’appliquer une communication ascendante, latérale et descendante concernant la cybercriminalité.
Communication ascendante
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L’ensemble de l’industrie se penche sur le rôle joué par les RSSI en matière de sensibilisation du Conseil d’Administration. A l’heure où de plus en plus de gouvernements travaillent sur des réglementations strictes vis-à-vis de la cybersécurité, les dirigeants se tournent vers les RSSI pour savoir comment réagir. Une évolution bienvenue, car il y a dix ans, les RSSI avaient des interactions plus limitées (et plutôt centrées sur les aspects commerciaux) avec leur Conseil d’Administration.
Connaître les dernières avancées dans le domaine de la cybersécurité est un véritable défi, et anticiper les répercussions légales et financières des diverses lois actuelles et futures en la matière peut s’avérer particulièrement complexe. De nombreuses réglementations récentes touchant à la cybersécurité ne s’appliquent par exemple qu’aux organismes gouvernementaux, mais cela ne signifie pas pour autant qu’elles n’auront aucun impact sur le secteur privé. Lorsqu’un gouvernement instaure une réglementation, il a souvent tendance à exclure toute entreprise qui ne la respecte pas.
https://www.economiematin.fr/rssi-efficacite-entreprise-fonction-securite-lueck
3- La transition énergétique reste conditionnée à la souveraineté industrielle en Europe
(The Conversation, Fabrice Arroyo)
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L’objectif de souveraineté technologique s’impose de plus en plus à tout pays dit « moderne » ou s’en réclamant. Cette « capacité d’un État à développer l’accès et fournir aux citoyens et entreprises les technologies dont ils ont besoin », pour reprendre la définition de l’institut allemand Fraunhofer, est en effet censée favoriser la croissance de son économie et renforcer son autonomie stratégique.
En matière de politique énergétique, cette souveraineté technologique doit alors intégrer et faciliter l’atteinte de trois objectifs souvent opposés entre eux. On parle alors de « trilemme énergétique » que l’on peut résumer de la manière suivante :
Sécurité, pour garantir un approvisionnement fiable des besoins, en limitant les dépendances à des pays ou sociétés fournisseurs externes trop dominantes.
Compétitivité, pour garantir l’accès à tous et sur longue période à une énergie abondante et bon marché.
Environnement, afin de limiter les émissions de gaz à effet de serre (GES) et pollutions liées à la production et consommation d’énergie dans les différents secteurs de l’économie (énergie, industrie, transport, bâtiment, etc.).
Les politiques pour atteindre la souveraineté technologique doivent ainsi permettre de décarboner l’économie, tout en garantissant l’accès à une énergie bon marché et en limitant les dépendances extérieures.
Comment faire ? Pour répondre à cette question, il s’agit d’abord de rappeler le contexte. Ces 10 dernières années, les politiques européennes de transition énergétique ont favorisé un développement rapide et étendu de l’accès aux technologies favorables à la transition énergétique, principalement dans les « nouvelles » énergies renouvelables (solaire photovoltaïque et éolien en tête, et plus récemment sur les batteries lithium-ion pour véhicules électriques). Cet essor a été notamment favorisé par le marché unique européen, accélérateur du libre-échange international.
DEFENSE ET SECURITE
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Trois articles relatifs à l’actualité de défense, avec de bonnes nouvelles et la question antisémite qui requiert la ferme condamnation de la Nation.
1- Le ministère des armées obtient un bonus de 2,1 milliards d’euros pour son exercice budgétaire 2023
(OPEX 360, Laurent Lagneau)
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En 2022, alors qu’il était censé disposer d’un budget d’environ 40,9 milliards d’euros, le ministère des Armées avait obtenu, en fin de gestion, une rallonge de près de 1,3 milliard afin de « couvrir les surcoûts liés aux activités opérationnelles ». Ainsi, 200 millions d’euros supplémentaires avaient été affectés aux « carburants opérationnels » tandis que les crédits du programme 178 « Préparation et emploi des forces » furent augmentés de 1,1 milliard. Ce « bonus » avait été rendu possible par des recettes fiscales plus importantes que prévu.
Cette année, la Loi de finance initiale [LFI] 2023 a prévu de porter le budget de la mission « Défense » à 43,9 milliards d’euros, conformément à la trajectoire financière prévue par la Loi de programmation militaire [LPM] 2019-25. Malgré cette hausse conséquente, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, avait prévenu, en avril dernier, qu’une rallonge d’au moins 1,5 milliard serait nécessaire afin d’amortir les « effets de l’inflation » et de financer plusieurs « urgences opérationnelles », en particulier dans le domain de la lutte anti-drones.
« Il y a des urgences opérationnelles que nous devons prendre en compte, notamment sur la base des retours d’expérience de l’Ukraine. Un exemple : nos capacités en matière de drones et de lutte antidrone. La menace devient hybride. N’importe quel individu isolé peut détourner un petit drone civil pour en faire une menace. Ce sont des enjeux clés de sécurité pour l’avenir, pour différentes occasions, et évidemment pour l’accueil en 2024 des Jeux olympiques et paralympiques en France », avait expliqué M. Lecornu, lors d’un entretien accordé au quotidien « Le Parisien ».
Alors que le projet de loi de finance [PLF] 2024 est en cours d’examen au Parlement [lequel prévoit de porter le budget des armées à 47,2 milliards d’euros, ndlr], M. Lecornu a obtenu ce qu’il voulait… Et même au-delà.
2- Le VSR700 testé en mer depuis la frégate Provence de la Marine nationale
(Air et cosmos)
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Airbus Helicopters et Naval Group, en collaboration avec la Direction générale de l’armement (DGA) et la Marine nationale, ont testé le démonstrateur SDAM (Système de Drone Aérien Marine) depuis une frégate multi-missions (FREMM). Les essais ont eu lieu à bord de la frégate Provence de la marine française en Méditerranée entre le 2 et le 9 octobre.
Le VRS700 testé en environnement opérationnel…
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Un essai réussi en environnement opérationnel, c’est ainsi que pourrait être qualifié le dernier test en date du drone VSR700. Airbus Helicopters et Naval Group, en collaboration avec la Direction générale de l’armement (DGA) et la Marine nationale, ont ainsi testé le démonstrateur SDAM (Système de Drone Aérien Marine) depuis une frégate multi-missions (FREMM). Les essais ont eu lieu à bord de la frégate Provence de la marine française en Méditerranée entre le 2 et le 9 octobre 2023. Le navire avait déjà été adapté par Naval Group pour utiliser le SDAM. Ces essais en mer ont été organisés pour démontrer la haute performance du système à partir d’un navire de guerre opérationnel et les capacités de la SDAM pour les missions de surveillance et de renseignement.
…A opéré depuis la frégate Fremm Provence
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« SDAM et le VSR700 arrivent à maturité « , a déclaré Bruno Even, PDG d’Airbus Helicopters. « Le système que nous proposerons pourra opérer à partir d’une frégate et sera adapté aux missions navales pour lesquelles il a été conçu », a-t-il ajouté. « Nous avons franchi un cap significatif en termes de complexité de l’intégration d’un système aérien sans pilote (UAS) à bord d’un navire lourdement armé, tant sur le plan physique qu’opérationnel », a déclaré Pierre-Eric Pommellet, PDG de Naval Group. « Ces essais ont également démontré la pertinence du système de mission I4Drones® de Naval Group, et le fait que le démonstrateur SDAM peut être intégré de manière transparente sur un navire et fonctionnera harmonieusement avec les autres systèmes existants. En synergie avec le système de combat du navire et l’hélicoptère embarqué, le drone sera un moyen supplémentaire d’accéder à des espaces aériens complémentaires et sera véritablement un capteur déporté qui élargira la perception et le traitement des menaces en temps réel par l’équipage ».
3- Des tags antisémites découverts à Paris et dans plusieurs villes d’Ile-de-France
(France bleu)
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Des étoiles de David et des inscriptions antisémites ont été découvertes ce mardi à Paris et dans plusieurs villes d’Ile-de-France. Des enquêtes ont été ouvertes par les parquets de Paris, Bobigny et Nanterre.
Une soixantaine d’étoiles de David ont été taguées au pochoir sur des murs du 14e arrondissement de Paris, dans la nuit lundi à mardi. D’autres tags antisémites ont été découverts à Saint-Ouen, Aubervilliers, Saint-Denis, Issy-les Moulineaux, Vanves ou encore Fontenay-aux-Roses. « Au nom du gouvernement, je condamne avec une fermeté absolue ces agissements ignobles », a déclaré ce mardi la Première ministre Elisabeth Borne à l’Assemblée nationale au cours des questions au gouvernement. « L’antisémitisme a de multiples visages, tous aussi insupportables », a-t-elle déclaré.
« Depuis les attaques terroristes du 7 octobre contre Israël, les manifestations de haine se sont intensifiées. Plus de 850 incidents ont eu lieu et près de 6.000 signalements en ligne ont été réalisés », a-t-elle ajouté. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a indiqué ce mardi avoir recensé « 425 interpellations » depuis le 7 octobre.
Des tags au pochoir, « méthodes des années 30 »
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Carine Petit, la maire du 14e arrondissement, dénonce sur X (ex-Twitter) des « actes antisémites et racistes ». « Le parquet est d’ores et déjà saisi », précise l’élue, qui fait part de son « effroi », face à « l’antisémitisme plaqué dans nos rues à Paris 14 comme aux heures les plus sombres ».
TOUR D’HORIZON DE MEDIAS SPECIALISES
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ESPRIT SURCOUF vous offre un tour d’horizon des titres de fond propres à susciter la réflexion de défense et de sécurité
Conflit israélo-palestinien : quel impact possible sur la présidentielle aux Etats-Unis ?
(THE CONVERSATION, JEROME VIALA-GAUDEFROY)
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Le 5 novembre 2024, les Américains se rendront aux urnes pour désigner leur prochain président. Côté démocrate, Joe Biden va probablement se représenter pour un second mandat ; en face, dans le camp républicain, c’est Donald Trump qui apparaît aujourd’hui comme le mieux placé pour remporter les primaires, en dépit de ses nombreux soucis avec la justice.
Traditionnellement, la politique étrangère ne pèse pas beaucoup sur l’issue de la présidentielle américaine. Mais, cette fois, il pourrait en aller différemment, à cause du retour de la violence au Proche-Orient. La guerre entre Israël et le Hamas est, en effet, suivie de très près aux États-Unis. Si le Parti républicain et tous les candidats à ses primaires se sont rangés sans ambages du côté d’Israël, les Démocrates, eux, apparaissent plus divisés. Le président Biden, traditionnellement aligné sur les intérêts de l’État hébreu, joue donc depuis le 7 octobre une partition particulièrement difficile, cherchant à la fois à protéger l’allié stratégique israélien, à faire valoir son soutien face aux attentats du Hamas… et à ne pas apparaître insensible face aux nombreuses victimes palestiniennes causées par la riposte de Tsahal.
Joe Biden, un « sioniste de cœur » contraint de jouer les équilibristes
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Face à l’ampleur et à la nature du massacre, Joe Biden, qui a tracé un parallèle entre ces événements et la Shoah et les attaques du 11 Septembre, a immédiatement promis un appui inconditionnel au gouvernement israélien. Cette promesse s’est matérialisée non seulement par sa visite à l’État hébreu le 18 octobre, malgré les risques politiques et sécuritaires que comportait un tel déplacement, mais surtout par un renforcement de la présence militaire des États-Unis dans la région, y compris à travers l’envoi d’armes initialement destinées à l’Ukraine.
L’aquaculture, angle mort de la législation européenne sur le bien-être animal
(EURACTIV, HUGO STRUNA)
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Une nouvelle étude de l’association CIWF met en lumière les manquements de l’aquaculture en matière de bien-être animal, un enjeu désormais central dans la nouvelle législation européenne qui sera présentée sous peu par la Commission.
Longtemps occultée, la souffrance des poissons s’invite dans les revendications entourant la nouvelle réglementation sur le bien-être animal, l’une des législations phares de la stratégie « De la ferme à la table ».
« Bien que la sensibilité des poissons et la nécessité d’améliorer les normes de protection soient de plus en plus reconnues, la législation actuelle de l’UE (et dans le reste du monde) prive cruellement les poissons de la moindre protection », note le CIWF, association de défense du bien-être animal, dans la conclusion d’une enquête sur l’aquaculture européenne parue mardi (31 octobre).
Pourtant, depuis une dizaine d’années, les études scientifiques accumulent des preuves de l’existence d’une sensibilité chez les vertébrés marins – et même les invertébrés. Comme l’a reconnu l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), les poissons éprouvent bien du stress et de la douleur, au même titre que les mammifères.
« L’aquaculture s’est développée à une époque où on ignorait tout de cette sensibilité. Elle doit dorénavant être prise en compte pour guider l’évolution des pratiques vers plus de bien-être animal », soulignaient en 2020 une vingtaine d’associations et une cinquantaine de personnalités dans une tribune, appelant à une meilleure prise en compte de cette question.
Taïwan : la discrète présidente sortante a réformé ert renfortcé l’île que revendique la Chine
(Lignes de défense, Philippe Chapleau)
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Le ministère chinois de la Défense a de nouveau accusé le Parti démocratique progressiste (PDP) de Taiwan de pousser l’île vers une « situation de guerre dangereuse ». Cette fois, c’est une information disant que Taipei envisage d’acheter des milliers de drones militaires au cours des quatre prochaines années qui a provoqué la colère chinoise. Wu a indiqué que les forces armées chinoises « renforceraient leur entraînement militaire et leur préparation à la guerre ».
Les relations se sont détériorées depuis l’arrivée au pouvoir de la présidente indépendantiste Tsai Ing-wen en 2016 (elle a été réélue en 2020).
Un livre récent écrit par Arnaud Vaulerin, journaliste à Libération, dresse le portrait de cette présidente atypique qui prépare son pays à la guerre (photo AFP de 2021). Son titre: Taïwan, la Présidente et la guerre, paru chez Novice (152 pages, 18,90€).
Cette biographie tombe à pic puisqu’un scrutin majeur aura lieu le 13 janvier 2024 afin d’élire le président et le vice-président de Taïwan. Des élections législatives auront lieu simultanément. La présidente Tsai Ing-wen ne peut se représenter en 2024, la Constitution ne prévoyant qu’un maximum de deux mandats présidentiels.
QUELQUES ARTICLES EN LANGUE ÉTRANGÈRE
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- https://breakingdefense.com/2023/11/army-gets-its-hands-on-new-high-power-microwave-prototype-from-epirus/
- https://www.defensenews.com/information-warfare/2023/11/01/how-an-ai-company-parsed-misinformation-early-in-israel-hamas-war/
- https://www.navaltoday.com/2023/11/01/kraken-and-l3harris-team-up-on-k40-ussv-platform/
- https://www.spacewar.com/reports/ULA_and_SpaceX_share_21_mission_assignments_from_SSC_for_FY24_999.html
- https://www.spacewar.com/reports/Israel_army_says_intercepted_missile_from_Red_Sea_region_999.html
PARUS AU JOURNAL OFFICIEL
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Textes à ne pas négliger pour comprendre l’actualité de défense et de sécurité
– Arrêté du 27 octobre 2023 abrogeant l’article 207 quater A de l’annexe IV au code général des impôts relatif à la date de la majoration pour retard de paiement appliquée sur les sommes dues au titre de l’impôt sur le revenu
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000048276155
– Décret n° 2023-998 du 27 octobre 2023 portant expérimentation de la procédure dématérialisée de demande de renouvellement d’un passeport
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000048276209
– Arrêté du 19 septembre 2023 portant adoption du plan stratégique des systèmes d’information du service public de la sécurité sociale pour la période 2023-2027
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000048275279
– Arrêté du 19 octobre 2023 modifiant l’arrêté du 4 août 2023 fixant la liste des formations spécialisées et la durée du lien au service qui leur est attachée
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000048297119
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