GÉOPOLITIQUE
DÉFENSE
ECONOMIE
de Jacques Raimond
GÉOPOLITIQUE :
- La géopolitique de peuplement des Balkans
- L’avenir du Proche-Orient se joue en Iran
- Chaos libyen : une issue est-elle possible ?
DÉFENSE :
- Communiqué du Chef d’Etat-major des armées : militaires de l’opération Barkhane morts pour la France
- La France estime que les conditions sont loin d’être réunies pour le porte-avions européen proposé par Berlin
- Le CEMA visite le 2ème régiment du service militaire volontaire
ECONOMIE :
- Spatial : Airbus et Thales, des frères siamois ennemis
- La polémique autour du rapport Savoy-Sarr sur la restitution du patrimoine africain
- La croissance en France sera meilleure qu’ailleurs en Europe
- Ce à quoi pourrait ressembler une réforme efficace de la fonction publique qui ne mettrait pas le feu au pays
TOUR D’HORIZON DE MEDIAS SPÉCIALISÉS
TEXTES PARUS AU JOURNAL OFFICIEL
GÉOPOLITIQUE
ESPRIT SURCOUF.fr, propose à ses fidèles lecteurs un aperçu stratégique des arcs de crise méditerranéens, que ce soit les études sur le peuplement des Balkans, les enjeux du développement conflictuel entre l’Iran et les Etats-Unis, ou encore les conditions du conflit libyen. Tout porte à croire que nous devions revoir quelques théories, afin d’appréhender comment les groupes humains se comportent, dans le cadre du développement de relations internationales, issues de la multipolarité.
1 – LA GÉOPOLITIQUE DU PEUPLEMENT DES BALKANS (diploweb, Gérard-François Dumont)
Recteur, Professeur à l’Université de Paris-Sorbonne, Gérard-François Dumont est Président de la revue Population & Avenir. Auteur de Démographie politique : Les lois de la géopolitique des populations, Paris, Ellipses. Co-auteur avec Pierre Verluise de Géopolitique de l’Europe, de l’Atlantique à l’Oural (PUF).
Cet article étudie la géopolitique du peuplement des Balkans en suivant une démarche novatrice, qui s’affranchit de la logique d’une étude État par État, en analysant le peuplement non à partir des nationalités juridiques ou des États de résidence, mais à partir des nationalités (c’est-à-dire les Albanais, les Bulgares, les Croates, les Grecs, les Serbes…) quel que soit leur territoire étatique de résidence ou leur appartenance juridique. Il s’agit donc d’examiner les « groupes humains » présents dans les Balkans, indépendamment des frontières politiques intra-balkaniques. Avec en pied de page un bonus vidéo : Elargissement : quels candidats l’Union européenne doit elle – encore – accepter ?
COMME toute région du monde, les Balkans se caractérisent par un espace géographique et un peuplement. Ses limites géographiques sont souvent considérées comme celles des territoires que l’occupation de l’empire ottoman, pendant quatre siècles, éloigna du reste de l’Europe. D’autres définitions s’appuient sur les régions ayant connu l’influence de l’église orthodoxe à l’époque byzantine, même si certaines populations ont été islamisées à partir du XIVe siècle. Ce simple essai de définition montre déjà plusieurs approches territoriales possibles. Choisissons ici comme limites des Balkans [1] neuf États, soit l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine, la Bulgarie, la Croatie, la Grèce, le Kosovo, la Macédoine, le Monténégro et la Serbie [2]. Quant au peuplement de cette région, en 1932 [3], Albert Londres, un maître du journalisme d’investigation, démontrait la grande difficulté à le comprendre. Est-il possible de le démentir ? Dans ce dessein, étudions la géopolitique du peuplement des Balkans en suivant une démarche novatrice, qui s’affranchit de la logique d’une étude État par État, en analysant le peuplement non à partir des nationalités juridiques ou des États de résidence (les habitants de l’Albanie, de la Bosnie-Herzégovine, de la Bulgarie, de la Croatie…), mais à partir des nationalités (c’est-à-dire les Albanais, les Bulgares, les Croates, les Grecs, les Serbes…) quel que soit leur territoire étatique de résidence ou leur appartenance juridique. L’angle adopté ici est celui de la nationalité, au sens courant d’usage dans différents pays [4], fondé sur une conception ethnique : un ensemble de caractères communs partagés par un groupe humain, très souvent la langue ou, tout particulièrement dans les Balkans, la religion. Il s’agit donc d’examiner les « groupes humains » présents dans les Balkans, indépendamment des frontières politiques intra-balkaniques. « Un groupe humain se définit comme un ensemble de personnes attachées au territoire où elles résident depuis longtemps, et ayant des caractéristiques qui les singularisent dans ce territoire où elles habitent [5]. » Or, l’existence de groupes humains exerce des effets, directement ou indirectement, sur les situations et évolutions géopolitiques internes et externes. L’étude supposerait également de considérer les diasporas [6] dans les Balkans, mais ces dernières y sont peu présentes, puisqu’une seule communauté de ce type compte une importance significative : les Turcs [7]. Il importe donc d’apprécier la répartition selon les nationalités, la plus ou moins grande compacité de leur peuplement er leur distribution selon les États.
Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
https://www.diploweb.com/La-geopolitique-du-peuplement-des-Balkans.html
2 – L’AVENIR DU PROCHE ORIENT SE JOUE EN IRAN (Orient XXI, Pierre Prier)
Quarante ans après la révolution, l’Iran reste l’objet de fantasmes, et même de détestation de la part des gouvernements américain et israélien. Pour ceux qui ne se contentent pas des clichés — entre « le pays des mollahs » et « l’ennemi de l’Occident » —, trois livres récents ouvrent les portes de la République islamique : le récit d’un voyage très personnel par un jeune journaliste franco-iranien, un petit dictionnaire allègre et érudit répondant à toutes les questions, y compris les plus saugrenues, et un coup de projecteur sur cet enjeu géostratégique majeur qu’est le détroit d’Ormuz, haut lieu de l’affrontement entre l’Iran et les États-Unis « Éteignez tout. Oubliez tout. Préparez-vous à danser, rire et pleurer. Vous allez vivre une expérience iranienne. » Le journaliste franco-iranien Armin Arefi déroule sous cet exergue ambitieux un récit à la première personne : le retour dans le pays de ses parents, exilés en France avant sa naissance. Armin Arefi n’avait pas pu remettre les pieds en Iran depuis juillet 2007. Correspondant à Téhéran pour plusieurs médias français de 2005 à 2007, sous la présidence de Mahmoud Ahmadinejad, il s’était vu retirer son accréditation par le ministère de la culture et de l’orientation islamique, puis avait dû quitter le pays. Dans un précédent livre paru en 2009, Dentelles et tchador, il revenait sur ces deux années en décrivait des réalités de la société iranienne, en particulier les mille et un stratagèmes d’une partie de la jeunesse pour échapper aux interdits religieux. L’ouvrage lui avait fermé les portes de la République islamique pour longtemps, écrit Arefi. Le journaliste avait pourtant cru à une ouverture quand il avait été convoqué à l’ambassade iranienne à Paris pour « remettre son livre à Son Excellence Monsieur l’ambassadeur ». Lequel avait jeté les yeux sur la couverture, représentant deux jeunes Iraniennes au foulard tombant, esquissant un pas de danse. « Monsieur Arefi, avait lancé le diplomate, ce n’est pas parce que vous êtes jeune et binational que vous pouvez ainsi pisser sur la République islamique » !
UNE JEUNESSE EN QUÊTE DE LIBERTÉ
Sept ans plus tard, en 2016, Armin Arefi passe le contrôle de police de l’aéroport de Téhéran avec son passeport iranien ; les temps ont changé. Sous le président Hassan Rohani, l’Iran cherche à s’ouvrir au monde. Les Iraniens entrevoient une ouverture au monde grâce à l’accord sur le nucléaire conclu en 2015 à Vienne entre l’Iran, les cinq membres permanents du conseil de sécurité de l’ONU, l’Allemagne et l’Union européenne, qui sera dénoncé par Donald Trump. Les choses ont-elles changé dans la vie de tous les jours ? Oui et non, selon l’auteur. Son premier contact à l’aéroport, c’est une vendeuse de fast-food interloquée : « Pourquoi êtes-vous venu en Iran ? Vous êtes fou, on essaie tous de partir. » La répression de la révolte de 2009 contre la réélection du président Mahmoud Ahmadinedjad a laissé nombre de jeunes dans un état de résignation morose. Les pesanteurs institutionnelles, le poids des réseaux économiques liés au pouvoir qui briment les initiatives, la pression sociale sont toujours présents dans cet itinéraire au gré des rencontres. Si la 4G omniprésente permet de multiplier les contacts et les aventures sur la messagerie en ligne Telegram avec ses 20 millions d’abonnés, dans ce pays où 70 % de la population a moins de 35 ans, la pression familiale est toujours forte. Des ambiguïtés rassemblées en un lieu, le pont de Tabiat, à Téhéran, long de 270 mètres, inauguré en 2014, et où se promène le soir toute une société en mouvement, faute d’autres lieux publics de détente.
MOURIR POUR LA SYRIE ?
Il y a des jeunes filles qui font des selfies en rejetant leur voile, poursuivies par des dragueurs adolescents, et aussi des porteuses de tchador elles aussi hypnotisées par leur téléphone portable. Des garçons qui disent se moquer de la religion et d’autres qui font leur prière. Mais le journaliste franco-iranien constate aussi la résistance du patriarcat et l’emprise de la famille. En Iran une jeune femme non mariée ne peut habiter seule, dit-il, même si elle jette son voile par-dessus les canapés lors de soirées alcoolisées comme celle, plutôt lugubre, décrite au début du récit.
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https://orientxxi.info/lu-vu-entendu/enjeux-iraniens,3036
3 – CHAOS LIBYEN : UNE ISSUE EST-ELLE POSSIBLE ? (IRIS, le point de vue de Brahim Oumansour)
À Tripoli, les troupes du général Haftar tentent de mettre à bas le gouvernement reconnu par la communauté internationale, déstabilisant davantage un pays déjà fracturé. Cette lutte risque de plonger une nouvelle fois la Libye dans le chaos, opposant Est et Ouest. Quelles sont les issues possibles de ce conflit ? Éclairage par Brahim Oumansour, chercheur associé à l’IRIS.
Le général Khalifa Haftar a lancé son offensive contre le Gouvernement d’union nationale (GNA) le 4 avril dernier pour prendre le contrôle de Tripoli. Dans un contexte de menace terroriste et de fragmentation du pays entre différentes milices, y a-t-il des perspectives de négociations entre les deux camps ?
Poursuivre
les négociations pour trouver une solution politique est la meilleure issue
pour apaiser les tensions et aboutir à une réconciliation. Or, le coup de force
de Haftar contre le Gouvernement d’union nationale (GNA) risque d’attiser les
tensions et d’induire l’escalade de la violence et de faire ainsi voler en
éclats le processus de paix. L’escalade des tensions générée par l’offensive de
l’Armée nationale libyenne sur Tripoli éloigne encore plus les factions de la
table des négociations, car elle radicalise les positions et augmente la
méfiance entre les acteurs, notamment envers le Maréchal Haftar. D’ailleurs,
cette offensive a conduit au report par l’ONU de la Conférence nationale qui
devait avoir lieu du 14 au 16 avril dernier dans la ville libyenne Ghadamès, et
qui prévoyait d’ouvrir la voie à l’organisation des élections présidentielles
et législatives.
Le rapport de force que prône Haftar ne peut
conduire, malheureusement, qu’à perpétuer la guerre civile entre différentes
milices avec les conséquences dramatiques et les victimes collatérales qu’elle
engendre.
La communauté
internationale soutient le GNA de Fayez al-Sarraj, mais la France soutient le
général de l’autoproclamée Armée nationale libyenne (ANL). Pourquoi un tel
positionnement ?
Le positionnement de la France vis-à-vis de Haftar est ambigu pour ne pas dire contradictoire. Paris soutient la feuille de route de l’ONU qui privilégie la réconciliation politique nationale et reconnaît le GNA comme seul gouvernement légitime, mais appuie en même temps Haftar qui remet en cause l’autorité du GNA et visiblement vise à l’anéantir.
Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
http://www.iris-france.org/136928-chaos-libyen-une-issue-est-elle-possible/
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DÉFENSE
Quand nos camarades tombent au champ d’honneur, leur combat devient celui de nos âmes. Nous sommes liés à eux et ils sont liés à nous par l’accomplissement suprême de leur courage, de leur sacrifice, au sens propre du terme.
La France estime que la puissance de l’Europe devrait engager la mise sur pied d’un groupe aéronaval européen. Les positions respectives de la France et de l’Allemagne doivent converger : il faudra sans doute du temps.
Enfin, avec sa visite au 2ème régiment du service militaire volontaire, le CEMA consacre tous les défis de la formation spécifique de ce mode d’accomplissement des jeunes pour cette forme par laquelle ils entrent dans la vie d’adulte.
1 – COMMUNIQUÉ DU CHEF D’ETAT-MAJOR DES ARMÉES : militaires de l’opération Barkhane morts pour la France (EMA, DICOD)
Le général d’armée François Lecointre, chef d’état-major des armées, s’incline devant la mémoire du maître Cédric de Pierrepont et du maître Alain Bertoncello, officiers mariniers des forces spéciales, tués lors d’une opération de libération d’otages au Burkina Faso, dans la nuit du 9 au 10 mai. Il assure leurs familles, leurs proches et leurs camarades de son soutien et leur témoigne de son profond respect devant la détermination héroïque dont les deux militaires ont fait preuve. Il salue l’engagement exemplaire des forces spéciales françaises qui, avec le concours direct de l’opération Barkhane, des forces armées burkinabé et le soutien en renseignement américain, ont libéré quatre otages de leurs ravisseurs terroristes. Cette libération d’otages, au prix de la vie de deux commandos marine, démontre la maîtrise technique des forces spéciales françaises et leur courage héroïque. L’action précise et déterminée des militaires français a permis de neutraliser les ravisseurs en préservant la vie des otages, au prix de la vie de nos deux camarades. Cette opération audacieuse a permis de sauver les quatre personnes retenues prisonnières sur le campement : les deux otages français ainsi qu’une citoyenne américaine et une ressortissante sud-coréenne. Elle a été rendue possible par la mobilisation des moyens de Barkhane, l’implication des forces burkinabé et le soutien américain en renseignement. Ces facteurs ont été essentiels pour le succès de l’opération, garantissant la réactivité dès l’annonce de la disparition des deux Français, la mise à disposition de moyens et la cohérence d’ensemble de l’opération. Cette opération démontre l’engagement des armées françaises pour porter secours à leurs compatriotes, au risque de la vie de leurs soldats.
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2 – LA FRANCE ESTIME QUE LES CONDITIONS SONT LOIN D’ETRE RÉUNIES POUR LE PORTE-AVIONS EUROPÉEN PROPOSE PAR BERLIN ( OPEX 360, Laurent Lagneau)
En mars, la présidente du parti chrétien-démocrate allemand [CDU], Annegret Kramp-Karrenbauer, a fait deux propositions tout aussi irréalisables l’une que l’autre : obtenir un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations unies pour l’Union européenne [ce qui est impossible puisque seuls des États ont le droit d’y siéger] et construire un porte-avions européens afin de « souligner le rôle de l’UE dans le monde en tant que puissance garante de sécurité et de paix. » Pour Mme Kramp-Karrenbauer, une telle proposition coule de source : puisque la France et l’Allemagne développent en commun un nouvel avions de combat, alors il serait logique qu’elles en fassent de même pour un porte-avions. Or, les deux sujets n’ont pas rien à voir. « Un idéaliste est quelqu’un qui, parce qu’une rose a meilleure odeur qu’un chou, en conclut qu’elle fera un meilleur potage », disait l’essayiste américaine Henry Mencken… Interrogé sur cette idée de construire un porte-avions européen lors d’une audition devant les députés de la commission de la Défense, l’amiral Jean-Philippe Rolland, le commandant de la force d’action navale [ALFAN] ne s’est pas prononcé sur le plan politique. En revanche, il a dressé la liste des défis opérationnels qu’il faudrait relever. « Il faut commencer par viser un groupe aéronaval européen, ce qui ne signifie pas pour autant que le porte-avions lui-même serait européen. Pour diverses raisons, il est compliqué de construire un porte-avions à partager, car chaque pays a ses spécificités culturelles », a répondu l’amiral Rolland. Effectivement, un groupe aéronaval européen paraît le plus abordable. D’autant plus que c’est déjà une réalité puisque l’escorte du porte-avions Charles de Gaulle accueille ponctuellement des navires européens. « Beaucoup de pays recherchent notre groupe aéronaval. Quand un équipage participe au déploiement d’un groupe aéronaval, il monte en effet instantanément à un niveau de maîtrise des compétences qu’il ne peut atteindre dans d’autres circonstances », a d’ailleurs souligné l’amiral Rolland. Cependant, a encore expliqué ce dernier, « c’est lorsqu’on aborde la question de la doctrine d’emploi que les choses se compliquent » et « quand on a des bras puissants, il est préférable d’avoir un seul cerveau : l’emploi de la force suppose en effet une volonté ferme et une certaine constance. » Or, a ajouté ALFAN, « dans les différentes opérations […] que nous avons menées en coalition, sous la bannière de l’Otan, de l’Union européenne ou de l’ONU, nous avons souvent buté sur des restrictions, des caveats, qui ont fait que certaines règles de comportement et d’engagement, souvent les plus sensibles, n’ont pas été validées par les autorités politiques respectives des différentes nations participantes. » Aussi, pour l’amiral Rolland, Il faudrait « renforcer la confiance mutuelle pour que ces restrictions deviennent exceptionnelles et qu’elles cessent d’être une gêne pour le commandant tactique à la mer. »
Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
http://www.opex360.com/2019/05/08/la-france-estime-que-les-conditions-sont-loin-detre-reunies-pour-le-porte-avions-europeen-propose-par-berlin/
3 – LE CEMA VISITE LE 2e RÉGIMENT DU SERVICE MILITAIRE VOLONTAIRE ( Défense, DICOD – EMA)
Jeudi 9 mai 2019, le général d’armée François Lecointre, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est rendu à Brétigny sur Orges pour visiter le 2e Régiment du Service Militaire Volontaire (2e RSMV) où il a été accueilli par son chef de corps, le lieutenant-colonel Argaut. Après avoir reçu les honneurs, le CEMA s’est entretenu avec le général de brigade Boileau, commandant le Service Militaire Volontaire. Il a ensuite assisté à une présentation du service et du 2e RSMV. A l’issue, le général Lecointre a effectué une visite du régiment et a assisté à des présentations dynamiques au sein de de différents ateliers (crossfit, secourisme au travail, séance de code de la route…). Cette visite s’est conclue par un déjeuner regroupant les différents acteurs militaires du SMV et les partenaires civils du dispositif (Disney, Entreprise Sécurité, SNCF, Constructys). Au cours de ce déjeuner, le CEMA a fait part devant les jeunes volontaires de sa fierté et a salué la démarche personnelle d’engagement qu’il fallait entreprendre afin d’accéder à ce cursus. Le SMV est un dispositif d’insertion socio-professionnel au profit de la jeunesse et forme chaque année 250 à 300 volontaires dans 12 formations différentes. Pérennisé par la loi de programmation militaire depuis le 1er janvier 2019, il offre aux jeunes Françaises et Français volontaires, âgés de 18 à 25 ans, la possibilité de souscrire un engagement militaire de six mois à un an, dans le cadre d’un parcours individualisé, au cours duquel ils reçoivent une formation militaire, ainsi que diverses formations à caractère professionnel, civique ou scolaire.
Le SMV repose sur 3 piliers :
- La militarité : le savoir-être, le respect des règles, le goût de l’effort, la vie en collectivité et le travail en équipe sont autant de valeurs militaires enseignées dans un cadre structurant et transformant.
- Le volontariat : l’adhésion au programme librement consenti, la volonté profonde de changer et une motivation réelle d’intégrer la vie professionnelle sont gages de réussite du volontaire.
- Les Partenariats : les partenaires du SMV sont les acteurs majeurs de l’accompagnement social, de la formation professionnelle et de l’insertion des volontaires. Ils mobilisent et partagent compétences et financements au service du SMV.
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ECONOMIE
Cet ensemble d’actualité économique pet apparaître disparate, mais il est au contraire d’une parfaite condition où se réunissent à la fois les conditions, les effets, et les résultats. La concurrence, qu’elle soit dans le domaine économique, culturel, financier, industriel, voit des gains importants de compétitivité, et suscite des craintes, cependant dans les réformes envisagées par le pouvoir.
1 – SPATIAL : AIRBUS ET THALES, DES FRÈRES SIAMOIS ENNEMIS (La tribune, Michel Cabirol)
Airbus et Thales Alenia Space ont été sélectionnés par l’Espagne pour la réalisation de deux satellites de communication sécurisée de nouvelle génération, Spainsat NG I et II. (Crédits : Airbus)En 63 minutes lundi 6 mai, six communiqués publiés par Airbus et Thales ont résumé dans le domaine spatial à la fois l’incroyable rivalité que se livrent les deux constructeurs tricolores et à la fois la puissance de ce que peut générer leur partenariat.
Airbus, Thales, tantôt partenaires, tantôt concurrents. La journée de lundi 6 mai en a été l’illustration parfaite avec une rafale de six communiqués publiés en 63 minutes chrono par les deux industriels portant sur des commandes et une campagne importante en cours. A 14h02, Thales Alenia Space (TAS) dégaine en premier pour annoncer qu’en association avec le constructeur Maxar, coté à New York, il a franchi une étape importante pour le développement de la constellation en orbite basse Telesat LEO, qui sera prochainement commandée par l’opérateur canadien Telesat. Puis, Airbus Space et TAS indiquent dans un communiqué commun mais publié respectivement à 14h45 et 14h46 qu’ils sont sélectionnés par l’opérateur satellitaire gouvernemental espagnol Hisdesat pour la réalisation de deux satellites de communication sécurisée de nouvelle génération Spainsat. A 14h56, Airbus révèle qu’il est choisi par le principal opérateur malaisien MEASAT pour construire MEASAT-3d, un nouveau satellite de télécommunication multimissions. Puis, le constructeur européen annonce à 15h05 qu’il a conclu lui aussi avec succès la phase de définition système et de gestion des risques de la constellation LEO de Telesat. Sans oublier qu’Airbus a communiqué à 14h02 que le satellite EDRS-C (SpaceDataHighway), développé dans le cadre d’un partenariat public-privé entre l’Agence spatiale européenne (ESA) et Airbus sera lancé le 24 juillet 2019 par une fusée Ariane 5. Fermez le banc…
Constellation Telesat : compétition entre Maxar/Thales et Airbus
C’est l’un des programmes spatiaux qui fait rêver les deux constructeurs européens, une constellation en orbite basse (112 satellites, voire 292 ou même 512). Telesat avait choisi le consortium Thales/Maxar d’un côté, et Airbus, de l’autre côté, comme contractants pour la phase de conception de son système LEO. Thales a précisé que le consortium a « maintenant considérablement progressé dans la conception détaillée et dérisquée du système complet en orbite basse, incluant l’optimisation du système, les exigences de développement, les compromis d’ingénierie et le prototypage de la technologie pour concevoir des designs mûrs et probants appliqué au segment spatial, au segment sol, et aux terminaux utilisateurs de Telesat LEO ». De son côté, Airbus a conclu avec succès la phase de définition système et de gestion des risques de la constellation LEO de Telesat, proposant à l’opérateur des solutions pour les segments sol et spatial. Le constructeur européen propose que l’industrialisation du programme sera en partie située au Canada, « la cinquième patrie d’Airbus », selon le groupe.
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https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/spatial-airbus-et-thales-des-freres-siamois-ennemis-816295.html
2 – LA POLÉMIQUE AUTOUR DU RAPPORT SAVOY-SARR SUR LA RESTITUTION DU PATRIMOINE AFRICAIN ( Infoguerre, Sulpice Oscar Gabguidi)
Nommés par le président français Emmanuel Macron pour mener un travail de réflexion et de consultation, l’historienne de l’art Bénédicte Savoy et l’universitaire et écrivain sénégalais Felwine Sarr ont rendu leur rapport le 23 novembre 2018. Ce rapport intitulé « Restituer le patrimoine africain : vers une nouvelle éthique relationnelle » a provoqué une vaste polémique tant les œuvres d’art cristallisent les enjeux identitaires, économiques, politiques … En tournée africaine à Ouagadougou au Burkina- Faso le 28 novembre 2017, Macron annonçait dans un discours historique, son engagement pour un « processus de « restitution temporaire ou définitive du patrimoine africain d’ici 5 ans ». Déjà en 1978, dans un appel, l’ancien secrétaire général de l’UNESCO Amadou-Mahtar M’Bow déclarait que « ces biens de culture qui sont partie de leur être, les hommes et les femmes de ces pays ont droit à les recouvrer ». Il posait sur la table à l’Unesco, la question des restitutions. Un an après cette volonté affichée par le chef de l’État français, Savoy et Sarr déposent un rapport qui suscite des remous.
Les recommandations controversées du rapport
Selon le rapport Savoy-Sarr, au moins 90.000 objets d’art d’Afrique subsaharienne sont dans les collections publiques françaises dont 70.000 au Musée du Quai Branly Jacques Chirac. Parmi ces 70 000 objets se trouvant dans ce musée, 46.000 sont acquis durant la période 1885-1960 et sont susceptibles d’être rapatriés. Les prises de guerre de l’armée française à Ségou en 1890 au Dahomey et lors de l’expédition meurtrier contre Samory Touré en 1892 ont été mentionnées dans le rapport qui préconise «la restitution rapide » des objets prélevés en Afrique par la force ou « présumés acquis dans des conditions inéquitables ». Il s’agit des objets saisis « lors d’affrontements militaires », ceux acquis « par des personnels militaires ou administratifs actifs sur le continent pendant la période coloniale (1885-1960) ou par leurs descendants ». Sont concernés aussi les pièces récupérées « lors de missions scientifiques antérieures à 1960 ». Même chose pour les objets « oubliés » – c’est-à-dire qui avaient été prêtés par des institutions africaines à certains musées pour des expositions ou des campagnes de restauration mais n’ont jamais été rendus. En concluant sur une « restitution définitive et sans condition d’objets du patrimoine sur le continent africain », le rapport est en butte à l’idée d’une circulation des biens. Le 1er juin 2018 s’est tenue au siège de l’Unesco à Paris, la Conférence internationale sur le thème « la circulation des biens culturels et patrimoine en partage : Quelles nouvelles perspectives ? ». Elle a réuni des ministres, des experts, des universitaires et des conservateurs du monde entier. “La circulation reste le moyen principal de la diffusion culturelle », estime Stéphane Martin, président du musée du Quai Branly dans Capital . Le ministre de la Culture du Sénégal Abdou Latif Coulibaly a mis en garde « contre une opération de déstockage »
Polémique sur la question de la conservation des œuvres d’art rapatriées en Afrique
Le rapport prévoit donc à terme un retour du patrimoine africain sur le continent Cette recommandation soulève une polémique autour de la conservation des œuvres d’art en Afrique. Les deux rapporteurs insistent sur l’existence d’infrastructures muséales sur le continent africain. « On sait le manque de musée en Afrique » soutient Alexandre Giquello, spécialiste de vente d’art africain, interrogé par l’AFP cité par RFI. Dans une interview accordée à Radio France Internationale (RFI), transcrite dans le Bulletin « LE BENIN A L’UNESCO » N°001 paru en janvier 2018, le ministre Béninois des affaires étrangères a réagi : ça fait bientôt un siècle qu’il existe des musées au Bénin-ce qu’on ignore. Et nous avons aujourd’hui des dispositifs qui nous permettent de conserver nos biens. Mais, de vous à moi, a-t-on besoin de justifier à celui qui vous a enlevé quelque chose les conditions dans lesquelles vous allez conserver ce qui vous appartient » Dans la logique des questions soulevées par la conservation, l’importance des musées est aussi au cœur des débats. « Les obstacles sont de différentes natures mais toutes rejoignent une considération principale : la bonne conservation des œuvres. Les musées ont la responsabilité des œuvres qu’ils conservent » explique Aurélien Gaborit, commissaire de l’exposition « Madagascar, arts de la grande île » et responsable des collections africaines au musée du Quai Branly.
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https://infoguerre.fr/2019/05/polemique-autour-rapport-savoy-sarr-restitution-patrimoine-africain/
3 – LA CROISSANCE EN FRANCE SERA MEILLEURE QU’AILLEURS EN EUROPE ( Economie matin, Olivier Sancerre)
La France devrait s’en tirer mieux que ses grands voisins, selon les prévisions de croissance de la Commission européenne. Bruxelles les a toutefois revu à la baisse pour tout le monde. La France devrait afficher une croissance de 1,5% en 2018, et de 1,3% en 2019. Des estimations en recul par rapport aux précédentes prévisions de la Commission européenne, qui tablait l’automne dernier sur 1,7% et 1,6%. Si l’Hexagone peut s’enorgueillir de tirer son épingle du jeu, c’est grâce à la demande intérieure qui va « monter en puissance », explique Bruxelles. « La consommation des ménages devrait accélérer progressivement au delà de 2019 grâce à l’augmentation des salaires nominaux qui devraient booster le revenu disponible et au ralentissement de l’inflation » : les mesures d’urgence sociale annoncées dans la foulée du mouvement des « gilets jaunes » vont renforcer le pouvoir d’achat.
Pouvoir d’achat
Même si les prévisions sont en baisse, la France n’est pas à plaindre. L’Italie devrait ainsi se contenter de 0,2% seulement pour 2019, alors que le pays est entré en récession l’an dernier (avec 1% de croissance estimée). L’Allemagne aussi va souffrir, la Commission prévoyant une croissance de 1,5% pour 2018 et 1,1% en 2019. Le pays, dont l’économie est tournée vers les exportations, souffre lorsque les échanges commerciaux internationaux tournent au ralenti. La guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine n’arrange rien… Globalement, la progression du PIB dans la zone euro devrait se limiter à 1,3% en 2019 et 1,6% en 2020 (au lieu de 1,9% et 1,7% prévus à l’automne dernier).
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http://www.economiematin.fr/news-croissance-france-meilleure-qu-ailleurs-europe
4 – CE A QUOI POURRAIT RESSEMBLER UNE REFORME EFFICACE DE LA FONCTION PUBLIQUE QUI NE METTE PAS LE FEU AU PAYS ( Atlantico, Jean-Marc Boyer et Hubert Landier)
Les fonctionnaires étaient appelés à la grève ce jeudi 9 mars, dans l’objectif de protester contre le projet de loi sur le statut des agents de la fonction publique qui sera présenté devant l’Assemblée nationale le 13 mai prochain.
Atlantico : Peut-on envisager un terrain d’entente entre le gouvernement et les syndicats sur ces questions des conditions de travail, du nombre de postes concernés par le statut de la fonction publique ?
Jean-Marc Boyer : Cette manifestation du 9 mai peut apparaître comme un baroud d’honneur des syndicats ou une tentative de remontada, digne des meilleurs clubs de football anglais. Ils craignent que leur poids dans les instances de dialogue soit divisé par 2. Cette protestation intervient dans un contexte de sursaut syndical inhabituellement unifié. Jusqu’ici, les syndicats n’avaient guère réussi à faire reculer le Gouvernement sur les réformes du code du Travail et de la SNCF. Ils ont ensuiteeu un cahier des charges incomestible sur la réforme de l’Unédic. Ils risquent aussi de perdre de nombreux postes d’administrateurs, si les caisses de retraite fusionnent dans un système universel. Enfin, le paritarisme pressent son érosion programmée dans le pilotage de la protection sociale, avec la montée en charge du financement étatique par la CSG,au détriment des cotisations sociales. Le Premier ministre fait mine d’une concertation avec les organisations syndicales, « en même temps » qu’il impose un projet de loi sur la fonction publique faussement concerté. Cela rappelle le spadassin enfonçant sa dague dans le ventre de l’ennemi en lui faisant admirer l’éclat du nacre de son manche. En fait de modernisation, les syndicats y voient une remise en cause des statuts, garants selon eux de l’indépendance et de la qualité du service public.
Hubert Landier : La réforme des services publics est une affaire très lourde dans la mesure où elle remet en cause une sédimentation de règles et de pratiques qui se sont accumulées sur des dizaines d’années, peut-être même un siècle. Cette réforme, jusqu’à présent, a été envisagée d’une manière comptable, avec l’annonce de suppressions de postes, ainsi supposés inutiles. Ce qu’envisage cette fois le gouvernement, dont chacun sait qu’il siège à l’Elysée, prétend aller beaucoup plus loin puisqu’il s’agit de reconstruire complètement l’organisation humaine des services publics sur le modèle de ce qui existe dans les entreprises. Une véritable réforme de la fonction publique et du statut des fonctionnaires supposerait d’abord de s’interroger sur les missions de l’Etat, ce qui devrait relever d’un débat public. Il en a été un peu question dans le « grand débat », mais on n’en retrouve pas la trace dans le projet gouvernemental relatif à la fonction publique. Et ensuite seulement, après avoir répondu à cette question en y associant toutes les parties concernées, il faudrait en venir à une négociation portant sur ce qu’il faut faire pour atteindre les objectifs retenus en tenant compte des attentes exprimées par les uns et par les autres. Mais cela prend nécessairement du temps. Il faut être clair, il faut que les esprits s’habituent à la perspective du changement, que chacun fasse peu à peu son deuil de ce qui ne peut plus être maintenu, que les uns et les autres aient l’occasion d’échanger sur les enjeux. Et ce n’est qu’ensuite seulement que l’on peut avancer dans le sens d’un compromis. La « négociation » à l’arraché dans laquelle s’engage le gouvernement ne peut pas aller très loin. D’abord, parce que ce n’est pas une véritable négociation. Les décisions ont déjà été prises, elles ne souffrent aucune contestation, et ce qu’on demande aux syndicats, c’est accompagner une mutation qui n’a pas été expliquée et encore moins discutée. En fait, ce n’est pas une négociation. Le gouvernement ne sait pas négocier. C’est bien le drame. Il se comporte à la manière du despote éclairé, qui sait ce qui est bon pour le peuple et qui ne souffre aucune remise en cause de son point de vue. Et ça, ça ne passe pas. Ou ça ne passe plus, compte tenu du niveau d’éducation et d’information de la population française.
D’un point de vue théorique, et en considérant que les parties en présence affichent une volonté de négocier, quelle serait « la monnaie d’échange » envisageable, pour le gouvernement, pour permettre de faire venir les syndicats « autour de la table » sur ces questions ?
Jean-Marc Boyer : La pilule est effectivement dure à avaler : plan de départs volontaires, remontée du temps de travail dans certaines collectivités territoriales, accroissement du nombre des contractuels, bref un rapprochement avec les normes du privé.En échange, le Gouvernement dispose de « monnaies d’échanges » : cotisations ou non à l’Unedic, élargissement des primes au mérite (ce que les syndicats ne poussent pas, puisque cela échappe aux négociations globales), congés de transition professionnelle, accroissement des détachements,…
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TOUR D’HORIZON DE MEDIAS SPÉCIALISÉS
ESPRIT SURCOUF.fr vous offre un tour d’horizon des titres de fond propres à susciter la réflexion de défense et de sécurité
Les USA n’excluent pas de déployer un porte-avions dans le détroit d’Ormuz (News Yahoo, reuters )
https://fr.news.yahoo.com/les-usa-nexcluent-pas-d%C3%A9ployer-un-porte-avions-050459565.html
Guerre commerciale : Trump réactive les sanctions car il doute de la bonne foi des négociateurs chinois ( La tribune, Delphine Touitou avec Patrick Baert à Pékin, AFP )
https://www.latribune.fr/economie/international/guerre-commerciale-trump-reactive-les-sanctions-car-il-doute-de-la-bonne-foi-des-negociateurs-chinois-816671.html
Chine et Etats-Unis : vers un passage de relais ? (Géostrategia)
https://www.geostrategia.fr/chine-et-etats-unis-vers-un-passage-de-relais/
PARUS AU JOURNAL OFFICIEL
Textes à ne pas négliger pour comprendre l’actualité de défense et de sécurité.
Ordonnance n° 2019-414 du 7 mai 2019 modifiant la loi n° 94-589 du 15 juillet 1994 relative à la lutte contre la piraterie et aux modalités de l’exercice par l’Etat de ses pouvoirs de police en mer
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=0EE165D9CA121CB7E5AA3285DCB961D2.tplgfr42s_1?cidTexte=JORFTEXT000038449444&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000038449418
Ordonnance n° 2019-418 du 7 mai 2019 relative à la vente de logements appartenant à des organismes d’habitations à loyer modéré à des personnes physiques avec application différée du statut de la copropriété
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=0EE165D9CA121CB7E5AA3285DCB961D2.tplgfr42s_1?cidTexte=JORFTEXT000038449678&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000038449418
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