GÉOPOLITIQUE
DÉFENSE
ÉCONOMIE

de Jacques Raimond

GEOPOLITIQUE :

  • La Russie dans le monde : quelles singularités ?
  • Mali : présentation des groupes terroristes
  • Après les élections européennes : fragmentation politique et chaises musicales

DEFENSE :

  • Un rapport plaide pour « européaniser » les interventions françaises en mer de Chine méridionale
  • Le CEMA aux comités militaires de l’IE et de l’OTAN
  • L’armée de terre « rénove » le recrutement interne de ses officiers de carrière

ECONOMIE :

  • Florence Parly, ministre des Armées, baptise le futur hélicopère interfarmées léger, le « Guépard », et avance sa livraison
  • Maroc, le roi, son or, et le groupe Managem
  • 11 pays européens n’envisagent ps de sortir du charbon
  • TOUR D’HORIZON DE MEDIAS SPECIALISES
  • TEXTES PARUS AU JOURNAL OFFICIEL

GEOPOLITIQUE

ESPRIT SURCOUF.fr, propose, cette semaine, trois articles de fond, pour alimenter la réflexion relative aux relations internationales. La Russie, et sa place dans le monde, complexifiée par le rapport de puissance entre dynamiques internes et externes ; un reportage très éclairant sur les groupes terroristes au Mali ; enfin, l’analyse relative à la reconfiguration du parlement européen, après les élections du dimanche 26 mai 2019, qui consacre encore le constat d’instabilité de l’ancien continent.

1 –   LA RUSSIE DANS LE MONDE : QUELLES SINGULARITES ? (Diploweb, Anne de Tinguy, Laurent Chamontin)

Anne de Tinguy est professeur des universités émérite, INALCO, historienne et politologue au CERI (Sciences Po / CNRS), spécialiste de la politique étrangère de la Russie et de l’Ukraine. Elle est l’auteur du Que sais-je ? sur « Les relations soviéto-américaines » (1987) ; de « La Grande Migration. La Russie et les Russes depuis l’ouverture du rideau de fer » (2004) et de « Moscou et le monde – L’ambition de la grandeur : une illusion ? » (2008). Anne de Tinguy vient de diriger « La Russie dans le monde« , CNRS édition. 
Propos recueillis par Laurent Chamontin, diplômé de l’École Polytechnique, écrivain et russophone. Membre du Conseil scientifique du Diploweb.com.

Anne de Tinguy vient de diriger « La Russie dans le monde« , CNRS édition. Elle caractérise ici le rapport de la Russie au monde extérieur, fait le bilan de près de 20 ans d’action extérieure de V. Poutine et s’interroge sur l’avenir de la Russie. 
Un document de référence qui sera précieux pour la mise en oeuvre du nouveau programme de spécialité Géopolitique en classe de Première, thème 2, axe 1 : une puissance qui se reconstruit après l’éclatement d’un empire : la Russie depuis 1991.

Laurent Chamontin (L. C. ) : Vous vous penchez dans « La Russie dans le monde » (CNRS édition) sur le rapport de la Russie au monde extérieur. Celui-ci a-t-il une spécificité ? Comment l’abordez vous ? 

Anne de Tinguy (A. de T.) : Dans le cas de la Russie comme de tout autre pays, le rapport au monde extérieur est complexe : il est fonction de son identité en tant qu’acteur international et de ses ambitions. Il est influencé par les forces profondes qui orientent l’action de ses dirigeants. Il est le résultat de dynamiques internes et externes, le fruit des politiques élaborées par l’Etat et d’actions d’acteurs non étatiques. Il est soumis à la contrainte des moyens dont dispose le pays, il se construit dans un contexte international dont celui-ci ne peut faire abstraction. Il est lié à la vision qu’il a du monde et aux regards portés sur lui par le monde extérieur. Dans le cas de la Russie, ce rapport a une spécificité qui est notamment liée à sa géographie –vous avez, vous aussi, très justement souligné dans un de vos derniers ouvrages [1] que dans ce pays « l’espace est un acteur à part entière » -, à son histoire, fortement marquée par la puissance et la violence, à son rapport à l’Europe et à l’Eurasie. Il ne peut être compris qu’en tenant compte de cette spécificité ainsi que de l’articulation entre l’interne et l’externe. Pour explorer ce rapport au monde extérieur, l’ouvrage accorde une attention particulière aux perceptions et aux représentations, qui jouent, nous le savons tous, un très grand rôle dans les relations internationales. Les auteurs se sont penchés sur la vision que la Russie a du monde, sur la réalité de la place qu’elle occupe sur la scène internationale et sur les regards portés sur elle par le monde extérieur. C’est une approche qui a été stimulante : le croisement des regards russes et étrangers renvoie de la Russie des images très contrastées. Il révèle de profonds décalages entre les représentations du monde qui prévalent à Moscou et celles de la Russie dans le monde. L’image de leur pays que les dirigeants russes souhaitent produire et diffuser ne correspond qu’en partie à la réalité des moyens dont elle dispose pour influer sur les évolutions internationales et aux images qu’elle renvoie d’elle-même. Les décalages ainsi révélés sont une des clefs d’explication des fortes tensions que nous observons depuis maintenant plusieurs années.

L. C. : Vous insistez sur la complexité de la Russie et des politiques qu’elle mène. Est-il vraiment si difficile de comprendre ce pays ?

A. de T. : La Russie a toujours été un objet compliqué à appréhender. Du fait des bouleversements qu’elle vit depuis maintenant plusieurs décennies, elle l’est particulièrement aujourd’hui. La « perestroïka » gorbatchévienne à la fin des années 1980, la fin de la Guerre froide en 1989-1990, l’effondrement du système soviétique et l’éclatement de l’URSS en 1991 ont bouleversé ses relations avec le monde extérieur. Depuis ces événements, les évolutions ont été très fortes, parfois contradictoires, souvent vécues comme dramatiques. Au fond, depuis 1991, la Russie, qui est en perpétuelle quête d’identité, n’est pas encore parvenue à redéfinir de manière stable les fondamentaux de ses rapports au monde extérieur. La décision qu’elle a prise en 2014 d’annexer la Crimée et d’intervenir dans le Donbass aux dépens de l’Ukraine est à l’origine d’un nouveau séisme : elle a eu et continue à avoir des répercussions sur ses relations avec l’Ukraine, les autres Etats de son ancien empire et ses partenaires occidentaux, en fait sur l’ensemble de sa politique étrangère. La Russie veut être considérée comme un acteur majeur de la vie internationale : cet objectif ne fait guère de doute. Mais les moyens mobilisés pour l’atteindre sont complexes, parfois contradictoires. Les tenants et les aboutissants des actions qu’elle entreprend sont souvent difficiles à appréhender, d’où des divergences dans les analyses faites à l’étranger. La Russie est un sujet clivant. 

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
https://www.diploweb.com/La-Russie-dans-le-monde-quelles-singularites.html

2 – MALI : PRESENTATION DES GROUPES TERRORISTES (Les Yeux du Monde, Harold Michoud)

L’augmentation des tensions au Mali et l’activité croissante des groupes djihadistes semblent indiquer un maintien prolongé des forces internationales dans le pays. Aux difficultés politiques s’ajoutent les rapports ethniques complexes et les problèmes d’identification des différents groupes djihadistes qui sévissent dans le pays. Face à une certaine illisibilité, il convient de présenter brièvement ces entités. En mars 2017, différentes organisations djihadistes officialisent leur coopération en présentant une nébuleuse terroriste au Mali : Jama’at Nusrat al-Islam wa al-Muslimeen. Nous la connaissons sous le nom de Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI).

Cinq groupes distincts sont actuellement membres de cette coopération djihadiste au Mali.

Al-Qaïda au Sahel : force Sud d’AQMI au Mali

Numéro deux du GSIM, Yahia Abou el Hammam dirigeait cette filiale Sud d’AQMI. Le chef djihadiste d’origine algérienne est toutefois mort, tué par la force Barkhane près de Tombouctou en février 2019. Son successeur semble pour l’instant inconnu. Al-Qaïda au Sahel regroupe plusieurs katibas (brigades de combat) autonomes. Il en existe entre quatre et cinq en raison de changement d’allégeance de certains combattants. Trois brigades servent Abou el Hammam de manière certaines : les katiba Tarik Ibn ZiyadYoussef Ibn Tachfin et Al Furqan. Cette dernière est très affaiblie par les interventions de la force Barkhane au Nord de Tombouctou en avril 2019. L’incertitude plane cependant sur la présence de la katiba Al-Ansar dans les rangs d’Al-Qaïda au SahelCette brigade pourrait avoir rallié Ansar-Dine.

Al-Mourabitoune de Mokhtar Belmokhtar

Le groupe est né d’une fusion entre le Mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest(MUJAO) de Abderrahmane Ould el-Amar et la katiba des Enturbannés de Mohktar Belmokhtar en 2014. Al-Mourabitoune naît ainsi, en référence à la dynastie des Almoravides qui régna sur le Sahara durant un siècle. Mokhtar Belmokhtar est l’émir officiel du groupe djihadiste depuis la mort d’Ould el-Amar, en 2014. Il a choisi de rallier AQMI en 2015, organisation qu’il avait quitté en décembre 2012. Ce chef terroriste au Sahel est connu pour la prise d’otage du complexe gazier algérien d’In Amenas en janvier 2013. Actuellement, Belmokhtar se trouverait, selon certaines rumeurs, en Lybie. Il n’y a néanmoins pas de lien de vassalité apparent entre Al Qaïda au Sahel et Al-Mourabitoune, Belmokhtar étant un des favoris en cas de succession du leader d’AQMIAbdelmalek Droukdel.

Un djihadisme touareg malien : Ansar Dine

Ansar Dine est le troisième groupe djihadiste membre du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans. Ses combattants sont majoritairement touaregs. Iyad Ag Ghali dirige les « défenseurs de la foi » (signification d’Ansar Dine). De plus, il est le chef du GSIM. L’objectif de son groupe d’origine est simple, prônant l’instauration de la charia au Mali. L’émir de la katiba se fait néanmoins connaître pour la destruction des mausolées de Tombouctou en été 2012. Ses forces seraient très actives dans le Nord-Mali, en plein Azawad, une zone désertique recouvrant des zones saharienne et sahélienne.

La mystérieuse brigade Serma

Si cette organisation terroriste agit discrètement, elle affronte cependant la force Barkhane en janvier 2019. Cette katiba trouve son origine dans la forêt de Serma au centre du pays, au Sud de Boni. Le groupe armé salafiste djihadiste, fondé en 2012, est composé majoritairement de peuls. En revanche, son chef actuel n’est pas connu.

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
https://les-yeux-du-monde.fr/actualite/actualite-analysee/40891-mali-presentation-groupes-terroristes

Pour lire l’article 2/2 :
https://les-yeux-du-monde.fr/actualite/actualite-analysee/40918-mali-presentation-etat-islamique-2

3 APRES LES ELECTIONS EUROPEENNES : FRAGMENTATION POLITIQUE ET CHAISES MUSICALES ( IRIS, le point de vue de Rémi Bourgeot)

Les élections européennes ont engendré la reconfiguration du Parlement européen, confirmant l’affaiblissement des partis traditionnels et le morcellement des forces politiques. Quelles sont les perspectives politiques possibles ? Quel impact sur l’orientation de l’UE ? Éclairage par Rémi Bourgeot, chercheur associé à l’IRIS.

– Quelles leçons tirer des résultats de ce scrutin européen, marqué par une hausse de la participation ?

Ces élections européennes ont effectivement connu un regain de participation, à un peu plus de 50% dans l’ensemble, en raison notamment de la montée de nouvelles polarisations et de la volonté de part et d’autre de faire barrage, ainsi que de l’importance de la prise de conscience environnementale. Cette série de votes nationaux a aussi traduit la crise politique que traversent les pays européens sous des formes diverses. Ce type de scrutin n’a pas permis en tant que tel d’enclencher au niveau européen ni dans la plupart des cas au niveau national un débat sur l’orientation du continent, et notamment sur la réorientation du modèle issu de la crise, souffrant d’instabilité sur le plan économique et dans les relations entre États membres.
 La vague populiste qui avait été largement annoncée ne s’est certes pas produite de la façon prévue, avec la faiblesse en particulier des partis de la gauche de la gauche, en France et en Espagne parmi d’autres ; ce dont le mauvais score du Labour façon Corbyn est aussi un écho. Pour leur part, les partis d’extrême droite d’opposition, en France et en Allemagne notamment, n’ont pas connu d’envolée supplémentaire mais ont surtout réédité leurs scores des dernières années. Bien qu’arrivant en tête, le Rassemblement national a confirmé le caractère stagnant de sa base électorale, certes importante, mais trop limitée dans sa structure pour suivre la voie des partis populistes de droite qui sont parvenus au pouvoir en Italie et en Europe centrale en particulier, en profitant d’un soutien plus massif. Les partis populistes de droite au pouvoir se sont trouvés davantage confortés par des résultats élevés qu’il s’agisse de Matteo Salvini en Italie avec son score de 33%, de Viktor Orban à plus de 50% ou du PiS polonais avec plus de 45%… La barrière qui sépare populistes de gouvernement et populistes d’opposition, en plus de différences programmatiques majeures, relativise la notion d’un mouvement populiste paneuropéen qui offrirait une vision alternative homogène. Si ces élections ont plutôt confirmé le « plafond de verre » auquel les populistes d’opposition restent confrontés, elles ont néanmoins encore confirmé l’éclatement et la décomposition des scènes politiques traditionnelles dans un certain nombre de pays. En Allemagne, la « grande coalition », déjà très affaiblie, apparaît désormais minoritaire si l’on se base sur les résultats de cette élection. En plus du recul de la CDU-CSU, le SPD confirme sa décomposition avec la fuite d’une partie conséquente de son électorat vers les Verts. Cela évoque la situation française, qui est certes arrivée à un stade plus avancé de décomposition, où une partie de l’électorat historique du PS s’est tourné vers les verts, pour une partie conséquente d’entre eux après être passé par le vote Macron en 2017, tandis qu’une large partie de l’électorat de centre droit a fini par rejoindre le camp présidentiel, conduisant à l’effondrement des Républicains.

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
https://www.iris-france.org/137657-apres-les-elections-europeennes-fragmentation-politique-et-chaises-musicale

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DEFENSE

Esprit Surcouf a retenu, cette semaine trois articles qui démontrent toute la richesse contenue dans les attentes et les avancées de la défense, quel que soient ses aspects, et là où elle domine avec aisance les plus importantes de ses composantes. Il est question des interventions françaises en mer de Chine méridionale, où l’ASEAN met en œuvre une convention avec la France notamment, pour éviter quelque confrontation que ce soit avec la Chine ; Les interventions du chef d’état-major des armées tant au sein des instances de l’UE que dans celles de l’OTAN sont un gage de crédibilité dans notre posture stratégique ; le projet de recrutement des officiers de carrière de l’armée de terre engage l’avenir pour une excellence de grande facture.

1 – UN RAPPORT PLAIDE POUR « EUROPEANISER » LES INTERVENTIONS FRANCAISES EN MER DE CHINE MERIDIONALE ( OPEX « -à ? Laurent Lagneau)

En déployant des capacités d’interdiction et de déni d’accès [A2/AD pour Anti-Access/Area Denial] sur des récifs situés en mer de Chine méridionale et dont la souveraineté est revendiquée par ses voisins, Pékin pratique la politique du fait accompli afin d’assoir, ses prétentions territoriales dans cette région. Cela, en dépit de l’avis de Cour permanente d’arbitrage, pour qui ces dernières ne reposent sur « aucun fondement juridique ». Or, comme le souligne un rapport sur la situation en mer de Chine méridionale publié le mois dernier par la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, cette « tactique du fait accompli […] est en contradiction avec la Charte des Nations Unies, et notamment son article 2 alinéa 4, en vertu duquel ‘les Membres de l’Organisation s’abstiennent, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l’emploi de la force, soit contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout État, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies’. » Par ailleurs, cette politique du fait accompli s’accompagne d’une stratégie visant à diviser les pays de l’Association des nations de l’Asie du sud-est [ASEAN] et à faire pression sur ceux susceptibles de nourrir des prétentions sur les récifs « poldérisés » par la Chine dans le cadre de relations bilatérales. C’est ce qui explique pourquoi Pékin ne souhaite pas que ces contentieux territoriaux puissent trouver un règlement international. Or, les pays de l’ASEAN n’ont nullement envie de se mettre la Chine à dos, ce qui fait qu’ils sont divisés sur la conduite à tenir. Le rapport des députés Delphine O et Jean-Luc Reitzer souligne que cette organisation régionale est divisée en quatre groupes sur les questions relatives à la mer de Chine méridionale : « les plaignants revendicatifs [le Vietnam], les plaignants passifs [Philippines, Malaisie, Brunei], les inquiets n’ayant pas de revendications [Singapour, Indonésie], et les indifférents, voire les pro-Chinois [Thaïlande, Cambodge, Birmanie, Laos]. » Cette situation écarte, du moins en apparence, tout risque de confrontation en mer de Chine. « Globalement, tous les pays insistent sur la priorité de préserver la paix et la stabilité et de favoriser la coopération régionale », notent les rapporteurs. Seulement, ajoutent-ils, « l’impression d’accalmie politique qui prévaut depuis deux ans ne tient nullement à des avancées substantielles dans la résolution des contentieux de la mer de Chine, ni à une attitude plus conciliante » de Pékin. En revanche, elle « tient bien davantage à l’extrême prudence des dirigeants de l’ASEAN qui, sans renoncer à leurs revendications, veulent éviter les provocations et sont incités à ne pas soulever le sujet de la mer de Chine. » Et, cherchant à « éviter de se retrouver coincés dans un face-à-face avec la Chine, ces mêmes dirigeants de l’ASEAN, du moins ceux concernés par ces contentieux territoriaux avec Pékin, multiplient les partenariats et les coopérations militaires avec d’autres pays tiers, comme les États-Unis, la France, l’Australie ou encore le Royaume-Uni. Pour ces derniers, la mer de Chine méridionale est riche d’enjeux, en particulier pour le commerce maritime mondial. En effet, l’accès à cette région pourrait être remise en cause par la révision de la loi maritime chinoise qui, annoncée en 2017, serait susceptible d’y restreindre la navigation des navires étrangers et de créer des « zones spécialement définies » où la circulation y serait ponctuellement interdite. « La militarisation des îles artificielles de la mer de Chine est un sujet d’inquiétude […], notamment parce que les installations chinoises suscitent un effort militaire accru de la part des autres pays riverains, et entraînent une présence renforcée des bâtiments de guerre américains » et cela « accroît ainsi le risque d’une escalade militaire, dont les répercussions pourraient être très graves pour le commerce maritime international », note le rapport des députés. En outre, « la mise en place par la Chine de ‘moyens d’interdiction de zone’ […] qui pourrait interdire de facto l’accès à la zone pour d’autres États, constitue une menace importante pour la liberté de navigation », poursuit-il.

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien : http://www.opex360.com/2019/05/31/un-rapport-plaide-pour-europeaniser-les-interventions-francaises-en-mer-de-chine-meridionale/

2 –  LE CEMA AUX COMITES MILITAIRES DE L’UE et de l’OTAN ( DEFENSE, DICOD/EMA)

Les 21 et 22 mai 2019, le général d’armée François Lecointre, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est rendu à Bruxelles pour participer au comité militaire de l’Union européenne (CMUE) et au  comité militaire de l’OTAN (MCCS). Au sein de ces deux instances, le chef d’état-major a rappelé la complémentarité des missions réalisées au titre de l’Union européenne et de l’Alliance atlantique, en soulignant leurs atouts respectifs pour assurer la sécurité des Européens.  Le CEMA s’est d’abord entretenu avec ses différents homologues au sein du CMUE. Ensemble, ils ont procédé à l’élection du directeur général de l’état-major de l’Union européenne en la personne du vice-amiral d’escadre français Hervé Blanjeann, une élection qui contribue à conforter la place de la France au sein de l’EMUE. Puis ils ont évoqué les opérations de formation European Union Training Mission (EUTM), soulignant qu’il s’agissait de l’une des principales capacités d’action de l’UE face aux menaces actuelles. Au Sahel comme en République centrafricaine, la France agit conjointement avec les missions EUTM Mali et RCA qu’elle soutient. Le volet capacitaire a également été abordé en rappelant que l’intégration des initiatives capacitaires européennes constituait un facteur d’efficacité. Le chef d’état-major s’est rendu, le lendemain, au siège de l’OTAN pour assister au MCCS centré sur le renforcement de la posture de dissuasion et de défense de l’Alliance. Ensemble ils ont évoqué les mesures prises pour mettre en œuvre l’Initiative pour la réactivité avant de faire le point sur l’adaptation de l’Alliance. L’occasion pour le général Lecointre de rappeler que la France restait particulièrement impliquée dans ces deux volets. Il a également souligné l’engagement de nos forces sur les flancs Est et Sud de l’Alliance, dont le plus emblématique reste la présence avancée renforcée (eFP) avec, à l’heure actuelle, 300 militaires engagés en Estonie au sein du bataillon britannique. Cette session a également été marquée par la signature de la stratégie militaire de l’alliance (NMS) qui encadre cette posture stratégique. Le général Lecointre a profité de ce déplacement pour effectuer des rencontres bilatérales avec ses homologues des pays alliés parmi lesquels le général italien Enzo Vecciarelli, ou encore le général britannique Nick Carter.

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3 – L’ARMEE DE TERRE « RENOVE » LE RECRUTEMENT INTERNE DE SES OFFICIERS DE CARRIERE ( OPEX 360, Laurent Lagneau)

Actuellement, l’armée de Terre compte dans ses rangs 30% d’officiers directs [ceux passés par l’École spéciale militaire de Saint-Cyr Coëtquidan], 20% d’officiers contractuels et 50% d’officiers semi-directs, semi-directs « tardifs » et rangs. En outre, ils se répartissent selon deux catégories : le corps des officiers des armes [COA] et les officiers du corps technique et administratif [CTA]. Les officiers semi-directs sont recrutés parmi les sous-officiers et les militaires du rang qui, âgés de 29 ans maximum et titulaires du Baccalauréat, ont réussi le concours de l’École militaire interarmes [EMIA]. Cependant, il existe d’autres passerelles pour devenir officier, selon certaines conditions d’âge et de temps de service. Ainsi, les sous-officiers et les militaires du rang totalisant respectivement 10 ans et 12 ans sous les drapeaux peuvent tenter le concours des officiers d’active des écoles d’arme [OAEA] et des écoles de services [OAES], à la condition d’être titulaires de l’un des brevets militaires donnant accès à l’échelle de solde n°4. Enfin, là encore sous certaines conditions d’âge [moins de 50 ans pour le COA et 43/53 ans pour le CTA], il existe le recrutement « rang », qui s’adresse aux adjudants-chefs et aux majors. Mais ces filières de recrutement vont être entièrement revues en 2020. En effet, explique, dans les colonnes de Terre Infos Magazine [avril 2019], le lieutenant-colonel Yann, conseiller du chef d’état-major de l’armée de Terre, « l’arrivée du programme Scorpion va changer le modèle de combat. Il nécessite de disposer d’officiers pleinement intégrés dans leur temps. Pour autant, la technicité ne doit pas prendre le pas sur les qualités humaines demandées à l’officier. » Et cela suppose d’être « plus sélectif ». En conséquence, les recrutements « rang » et « semi-direct tardif » vont disparaître pour laisser la place à un « concours professionnel », appelé « Voies des officiers de domaines de spécialités », qui sera ouvert aux candidats comptant 10 ans de services et âgés, au plus, de 45 ans. Il repose sur une « épreuve unique d’admissibilité. »

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien : http://www.opex360.com/2019/06/01/larmee-de-terre-renove-ses-filieres-de-recrutement-interne-pour-les-officiers-de-carriere/

ECONOMIE

C’est avec le nom de « Guépard » que l’annonce de la ministre des armées de la livraison accélérée du prochain hélicoptère léger interarmées a été faite. L’économie mondiale cependant est bien au cœur des luttes de pouvoir internationales. Ainsi, « l’incident » entre le Soudan et le Maroc révèle-t-il avec force toute la fortune du roi du Maroc, alors que des Etats d’Europe entendent ne pas abandonner le charbon pour leur production énergétique.

1 – FLORENCE PARLY, MINISTRE DES ARMEES, BAPTISE LE FUTUR HELICOPTERE INTERARMEES LEGER LE « GEPARD », ET AVANCE SA LIVRAISON (Défense, DGA)

Florence Parly, ministre des Armées, a visité lundi 27 mai le site industriel d’Airbus Helicopters à Marignane (Bouches-du-Rhône) et a dévoilé la maquette grandeur nature du futur hélicoptère interarmées léger (HIL) ainsi que le nom qui lui sera attribué : le « Guépard ».

A cette occasion, elle a annoncé sa décision d’anticiper le lancement du programme HIL en 2021, au lieu de 2022 tel que prévu dans la Loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025. Les premières livraisons des 169 hélicoptères Guépard, soit 15 de plus que la cible de la précédente LPM, pourront intervenir dès 2026 au lieu de 2028.

Le programme HIL vise à doter les trois armées d’une flotte unique d’hélicoptères en remplacement de cinq actuellement, en service depuis les années soixante-dix pour les plus anciennes : les Gazelle de l’armée de Terre, les Alouette III, Dauphin et Panther de la Marine nationale, et les Fennec de l’armée de l’Air. Le H160, dernier né de la gamme civile d’Airbus Helicopters, a été choisi en 2017 pour être militarisé et répondre aux besoins des armées. Le concept de flotte unique permettra de mutualiser les coûts de développement entre les trois armées. Il rendra également possible l’optimisation du soutien en bénéficiant d’effets d’échelle, par exemple sur les stocks de pièces de rechange. Le retrait anticipé des flottes anciennes d’hélicoptères génèrera des économies de l’ordre d’une centaine de millions d’euros en terme de Maintien en condition opérationnelle (MCO).

Retrouvez l’intégralité de cet article avec ce lien : https://www.defense.gouv.fr/dga/actualite/florence-parly-ministre-des-armees-baptise-le-futur-helicoptere-interarmees-leger-le-guepard-et-avance-sa-livraison

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2MAROC, LE ROI, SON OR, ET LE GROUPE MANAGEM  (Orient XXI, Omar Brousky)

Dans le tumulte des événements politiques qui secouent le Soudan, un mystérieux incident a propulsé la monarchie marocaine au cœur de l’actualité, avec un hélicoptère stoppé à Khartoum. Il transportait une importante quantité d’or, propriété du groupe Managem, appartenant à Mohammed VI.Le 9 mai 2019, un hélicoptère transportant une cargaison de 84 kilos d’or pour le compte du groupe marocain Managem (mines) contrôlé par la famille royale est intercepté par les autorités soudanaises alors qu’il se dirige vers la capitale Khartoum. Un premier communiqué officiel de ce pays indique aussitôt qu’il s’agit d’un « avion privé appartenant à une société étrangère », et qu’il a été « intercepté en train de transporter illégalement de grandes quantités d’or. »Le lendemain, une autre source officielle soudanaise nuance un peu : « L’hélicoptère a été arrêté parce qu’il ne disposait pas des autorisations nécessaires avant son décollage. » La quantité d’or saisie aurait été ensuite déposée à la Banque centrale du Soudan. Cet incident, qui ternit un peu plus l’image de la monarchie marocaine en Afrique, a été abondamment relayé par les médias et les réseaux sociaux, et a remis sur la table la question très problématique des liens, souvent jugés « incestueux », que le roi du Maroc entretient avec l’argent et les affaires. Avec une fortune personnelle de plus de 5 milliards de dollars (4,48 milliards d’euros) selon le magazine Forbes (2015), Mohammed VI est un homme d’affaires prospère qui contrôle le plus grand groupe financier du pays (Al-Mada, présent dans les secteurs les plus stratégiques de l’économie marocaine : banque, immobilier, télécoms, énergie, assurances, etc.). Il est à la fois « commandeur des croyants » (un statut qui le rend intouchable) et un chef de l’État disposant de pouvoirs politiques et administratifs quasi absolus, notamment en matière de nomination : les directeurs des « établissements publics stratégiques » sont désignés par lui, selon la Constitution. La plupart de ces hauts fonctionnaires — qui doivent leur poste au monarque — sont souvent appelés à trancher dans les appels d’offres pour la conquête des marchés publics, où les entreprises du roi postulent au même titre que d’autres. Cela pose un problème de compatibilité avec les règles du marché et de la concurrence loyale, et augmente les risques de conflit d’intérêts tel qu’il est généralement défini : un conflit entre la mission d’un agent public et ses intérêts privés, susceptible d’influencer la manière dont il exerce ses fonctions.

Retrouvez l’intégralité de cet article avec ce lien :
https://orientxxi.info/magazine/maroc-le-roi-son-or-et-le-groupe-managem,3106

3 – 11 PAYS EUROPEENS N’ENVISAGENT PAS DE SORTIR DU CHARBON ( Euractiv, Frédéric Simon)

Plusieurs États européens – Pologne en tête –  ne prévoient pas de baisse significative ou de sortie du charbon, tout en bénéficiant de fonds européens pour la transition énergétique. L’analyse des 28 projets de plans nationaux en matière d’énergie et de climat soumis par les États à la Commission européenne révèle que certains pays n’ont aucune intention de se priver du charbon. Selon les ONG Réseau Action Climat Europe et Sandbag, 11 pays ne prévoient qu’une légère diminution, voire pas de diminution du tout, de leurs capacités d’ici 2030, Seuls huit États membres proposent concrètement d’éliminer le charbon de leur bouquet énergétique. Deux pays ont promis de le faire, mais sans spécifier de date. Un niveau d’engagement bien en deçà de ce qui est nécessaire pour respecter l’accord de Paris pour le climat, selon lequel le charbon doit être éliminé aussi rapidement que possible partout dans le monde, afin de limiter le réchauffement planétaire à 2°C. Pour les régions riches, comme l’Europe, cela revient à éliminer le charbon d’ici 2030, au plus tard. « Notre analyse montre que l’UE passera bien loin de son objectif climatique », préviennent CAN Europe et Sandbag. Sur le papier, les capacités liées au charbon encore présentes en 2030 se concentreront dans six États : Pologne, Allemagne, République tchèque, Bulgarie, Roumanie et Grèce. Il devrait alors y avoir 60 GW de capacités installées dans toute l’UE, soit 58 % de moins que les 143 GW actuels. 22,9 GW seront en Pologne et 17 GW en Allemagne.

Retrouvez l’intégralité de cet article avec ce lien :
https://www.euractiv.fr/section/climat/news/poland-under-pressure-to-walk-the-talk-on-coal-phase-out/

TOUR D’HORIZON DE MEDIAS SPECIALISES :

ESPRIT SURCOUF.fr vous offre un tour d’horizon des titres de fond propres à susciter la réflexion de défense et de sécurité

L’ONU réduit d’un millier d’hommes la mission militaire africaine en Somalie ( Le Figaro, avec AFP)
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/l-onu-reduit-d-un-millier-d-hommes-la-mission-militaire-africaine-en-somalie-20190531

(Canada) Réforme de la justice militaire: C-77 «ne va pas assez loin» pour les droits des victimes (45° Nord, Nicolas)
http://www.45enord.ca/2019/05/reforme-de-la-justice-militaire-c-77-ne-va-pas-assez-loin/

Chine-Pakistan : des divergences sans suite ? (iris, Olivier Guillard)https://www.iris-france.org/137639-chine-pakistan-des-divergences-sans-suite/

Afghanistan: les talibans s’opposent à un cessez-le-feu mais pas au dialogue (RFI)
http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20190601-afghanistan-talibans-s-opposent-cessez-le-feu-mais-pas-dialogue

ACHAT DE MISSILES RUSSES S-400 Ankara affirme ne pas avoir d’ultimatum américain (L’Expression)
http://www.lexpressiondz.com/internationale/316962-ankara-affirme-ne-pas-avoir-d-ultimatum-americain.html

PARUS AU JOURNAL OFFICIEL 

Textes à ne pas négliger pour comprendre l’actualité de défense et de sécurité.

Arrêté du 24 mai 2019 conférant la qualité d’auditeur de la 71e session nationale « politique de défense », de la 55e session nationale « armement et économie de défense », et de la 4e session nationale « enjeux et stratégies maritimes » de l’Institut des hautes études de défense nationale (cycle 2018-2019) 
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=C630E1EF6A83233043684E8FE52A08AB.tplgfr27s_2?cidTexte=JORFTEXT000038506421&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000038505916

Décret n° 2019-520 du 27 mai 2019 modifiant le décret n° 2014-1049 du 15 septembre 2014 relatif à la reconnaissance et à l’indemnisation des victimes des essais nucléaires français 
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=C630E1EF6A83233043684E8FE52A08AB.tplgfr27s_2?cidTexte=JORFTEXT000038510009&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000038509996

Décret n° 2019-528 du 27 mai 2019 relatif à l’expérimentation d’une « e-carte d’assurance maladie » 
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=C630E1EF6A83233043684E8FE52A08AB.tplgfr27s_2?cidTexte=JORFTEXT000038514488&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000038514414

Décret du 29 mai 2019 portant élévation aux dignités de grand’croix et de grand officier  (Ordre national du Mérite)
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=C630E1EF6A83233043684E8FE52A08AB.tplgfr27s_2?cidTexte=JORFTEXT000038528303&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000038528273

Décret du 29 mai 2019 portant promotion et nomination (Ordre national du mérite)
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=C630E1EF6A83233043684E8FE52A08AB.tplgfr27s_2?cidTexte=JORFTEXT000038528305&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000038528273

Décret du 29 mai 2019 portant nomination (Ordre national du mérite)
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=C630E1EF6A83233043684E8FE52A08AB.tplgfr27s_2?cidTexte=JORFTEXT000038528307&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000038528273

Décret n° 2019-536 du 29 mai 2019 pris pour l’application de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=C630E1EF6A83233043684E8FE52A08AB.tplgfr27s_2?cidTexte=JORFTEXT000038528420&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000038528273  

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