« Insécurité intérieure »

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Lorsque la culture ne suffit plus à relayer les constats de l’actualité, et que souvent les politiques interviennent pour rechercher un clientélisme, même passager, il en résulte vraisemblablement des effets étranges, notamment chez celles et ceux dont les esprits sont plus tournés vers un individualisme forcené que vers l’intérêt général.
Dans les guerres civiles de César, on trouve les formules, par lesquelles l’homme d’Etat dispense son pouvoir, afin que l’ordre règne au sein de la cité. (« Certas quique partes… »
Dans le contrat social de Jean-Jacques Rousseau, on trouve également cette phrase par laquelle celui qui se place à l’écart doit être « forcé à être libre 
Les utopies de toutes sortes ne peuvent faire incliner le peuple vers une adhésion à l’incertitude de son destin.
Le concret de chaque situation devient nécessaire, sinon obligatoire, dans la prise en compte des attentes de chacune et de chacun, comme du groupe encore appelé « société ».
Les prises de parole, alors qu’un groupe organisé a semé la désolation au sein d’une petite bourgade de France montrent à l’évidence que la réalité des faits est interprétée comme si l’indignation révélait une conscience « sécurisée » pour la population. Cette dernière se trouve dans l’obligation d’adhérer aux informations simples, et d’accéder sans aucune divergence à des déclarations, lesquelles semblent indiquer une certaine suffisance de la somme des informations détenues, mais pas toujours pertinentes, dès que l’on consulte les différents acteurs dont c’est le métier d’informer.
L’habitude qui semble prédominer dans les informations mises à disposition du public forment alors ces consommations de communication, qui permettent de comprendre, de se faire une opinion, et de conclure, en prenant de la hauteur, que la qualification – y compris – des faits relève bien du pouvoir judiciaire, indépendant par nature.
Cependant, tout ceci ajoute à cela les sentiments qui circulent, non seulement dans les réseaux sociaux, mais également dans la vie quotidienne de chacune et de chacun. Il s’agit d’insécurité.
Cette insécurité revient alors à s’interroger sur les facteurs qui en sont les sources, et à vouloir réclamer un retour à la sécurité « républicaine », sinon à la quiétude « citoyenne ».
La France dispose d’une gendarmerie et d’une police efficaces et professionnelles.
Parvenir à arrêter des délinquants, au péril souvent de l’existence des forces de l’ordre, relève de ce remarquable outil et du dévouement des femmes et des hommes en charge de la sécurité intérieure.
Il n’en demeure pas moins qu’un assassinat est dans notre droit (nullum crimen…) un crime, et que cette action, son résultat et son auteur ressortissent à l’autorité judiciaire.
Si les enquêtes montrent bien la réalité des faits, on ne peut nier l’intime conviction populaire sur de tels constats.
Il en résulte ce sentiment d’insécurité qu’il est nécessaire de prendre en charge, pour que la Nation ne se fracture pas.
Sortir de chez soi, aller dans tels ou tels endroits, doit constituer une liberté que d’autres, en vertu de nos lois, entravent par on ne sait quelle intention.
C’est aussi cette intention qui détermine la réaction sociale, et qui mène à la sanction.
Que cette lecture permette au libre arbitre de s’exprimer, de condamner les actions et leurs auteurs qui portent atteinte à l’esprit de défense et de sécurité sur notre sol. 

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André Dulou, Président de la Gironde de la société des membres de la Légion d’honneur, président d’Aquitaine des membres de la Légion d’honneur décorés au péril de leur vie. Il a travaillé dans une grande entreprise de construction navale, puis Ancien élève de l’école militaire d’administration, il devient Chancelier, chef dE cabinet, spécialiste des questions d’événements graves, il quitte le service actif avec le grade de colonel. Diplômé technique, breveté, il est auditeur du CFRH et de l’IHEDN. Écrivain, historien, rédacteur en chef de la revue Floréal an X. Il est Directeur Média, Mémoire et Patrimoine d’ESPRITSURCOUF. André Dulou est l’auteur de nombreux romans….plusieurs ont été présentés dans la rubrique LIVRES d’ESPRITSURCOUF dans les numéros 116 du 15 juillet 2019 « Campagne interdite », 133 du 09 mars 2020 « Amère Discipline » et 149 du 19 octobre 2020 son dernier ouvrage « Cyber-Caprices ».

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