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ARCTIQUE
ET
POLITIQUES DE PUISSANCE
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André Dulou, lecteur attentif des articles de presse nous signale cette étude de Thierry Garcin paru le 5 juin sur le site Diploweb ,site répertorié dans la
rubrique Revues et Lettres de la communauté Géopolitique d’ESPRITSURCOUF

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L’arctique, a-t-elle une relation à part où s’exercent les politiques de puissance ? On peut aussi se poser la question de savoir si, lors d’un dérèglement non plus climatique mais peut-être d’une de ses conséquences, notre planète pouvait basculer sur elle-même, soit par les pôles, soit en tournant de 90 degrés d’angle.
C’est de la science-fiction, n’en doutons pas.
Par le passé, le pôle Nord a suscité de nombreuses interrogations stratégiques. Il a abrité de nombreux fantasmes. On y a cherché des passages sous et des survols souvent considérés comme dangereux.
Les enjeux cependant de cet Arctique sont encore plus prégnants, parce que la position que la géographie « naturelle » lui confère occupe une géographie humaine et politique d’une importance aussi grande que la Russie qu’il côtoie, qu’il comprend, et dont se servent les humains pour maintenir l’économie glacée avec celle des formes élaborées d’une guerre dont la qualité a été plus que froide.
Ainsi, dans cette étude de Diploweb « l’Arctique ou les Arctiques ?», y a-t-il les éléments propres à donner aux lecteurs une haute idée des réflexions majeures que nous devons nous poser, au-delà de considérations où l’écologie est inopérante, tant la nature nous en impose.

Nous complétons ce dossier par quelques articles parus sur ESPRITSURCOUF
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GEOPOLITIQUE. L’ARCTIQUE OU LES ARCTIQUES ? (EXTRAITS)
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Publié le 5 juin 2021   par Thierry Garcin, docteur en science politique (Sorbonne), enseignant spécialisé en géopolitique, producteur de l’émission quotidienne « Les Enjeux internationaux », France-Culture, de 1984 à 2017.

Sous le double effet de l’internationalisation et de la régionalisation, l’Arctique mérite désormais une approche multiscalaire par sous-régions, lesquelles n’obéissent pas aux mêmes logiques de développement. Il est donc dans l’ordre des choses que la coopération à la carte y soit privilégiée.

Quelle que soit l’évolution du climat dans les décennies à venir, l’Arctique restera une région à part, ne fût-ce que pour des raisons géographiques : le froid, l’éloignement, la nuit, l’existence d’une banquise hivernale, une nature hostile à l’homme, une faune spécifique, etc. Prendre cette partie de la Terre comme un tout se justifie pleinement, dans les relations internationales classiques. De fait, les politiques de puissance s’y exercent, les cinq États riverains (Canada, Danemark via le Groenland, États-Unis via l’Alaska, Norvège via le Svalbard, Russie) sont des acteurs géopolitiques de première grandeur.

Mais, à mesure qu’il s’internationalise, l’Arctique se subdivise.


Carte n° 1 : L’Arctique vu du pôle Nord et les cinq pays riverains (soulignés)
Conception et réalisation : Thierry Garcin. NB : pas d’échelle

Certes, des similitudes évidentes…

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La seule façon commode d’étudier le monde arctique est de le surplomber, c’est-à-dire de le regarder à la verticale du pôle Nord (voir carte n° 1, projection azimutale).

Certes, ainsi situé, on relève de grands facteurs d’unité, qui perdureront. Entre autres, le réchauffement climatique ; la fonte de la banquise estivale et du pergélisol (sol gelé en permanence) ; l’exploitation plus ou moins heureuse des routes maritimes (les deux passages du Nord-Ouest canadien et du Nord russe, outre la future route transpolaire estivale) ; le recours à la Commission des limites du plateau continental (ONU), même si elle n’émet que des recommandations ; le rôle du Code polaire, exigeant des navires et de leurs équipages des qualifications propres au-dessus du 60° de latitude ; l’absence de réelle végétation (toundra) ; les menaces qui pèsent sur une faune particulière (ours, poissons, oiseaux…) ; l’interdiction de pêcher au pôle Nord, protégeant une zone de 2,8 millions km² (moratoire de 2017) ; la proximité avec de grands centres économiques, car des villes peuplées entourent l’Arctique, alors que l’Antarctique (dépourvu d’ailleurs de populations autochtones) est particulièrement loin des agglomérations.

Surtout, pour tous, la notion clé de sécurité restera essentielle, car vitale. Sécurité terrestre tout autant que maritime, les deux étant liées.

Deux initiatives positives sont à relever. D’une part, Moscou et Washington ont poussé en 2018 à l’adoption par l’Organisation maritime internationale (OMI) d’un règlement établissant « six routes à double sens de circulation et six zones de prudence dans la mer de Béring et le détroit de Béring, au large de la côte de la péninsule Tchoukotka et de l’Alaska », ajoutées à des zones à éviter. D’autre part, devrait être mis en place à partir de 2021 un réseau de centres de recherche et de sauvetage dans le passage du Nord, avec 16 bateaux de plusieurs types prévus (coût attendu de 434 millions d’euros) (voir carte n° 2). Enfin, les litiges frontaliers, terrestres et maritimes, paraissent solubles dans la négociation.

A ce stade, la Russie est le pays le mieux équipé, même si ses côtes arctiques s’étendent sur 14 000 km environ. La militarisation de bases russes est dénoncée : ces installations seront pourtant fort utiles, par les moyens dont elles disposent, en cas de situations civiles dramatiques. Ce qui n’est pas du tout le cas de la base américaine de Thulé au Groenland (très isolée) ni des très faibles dispositifs militaires canadiens au nord du cercle polaire. Quant au réseau des radars et équipements d’alerte avancée américains dans le Grand Nord canadien ne seront d’aucune aide. Seuls, les drones seraient d’une grande utilité dans cette si vaste région, mais ils ne sont pour l’heure que l’apanage des États-Unis. Heureusement, les satellites extra-atmosphériques pallient en partie cette absence cruelle de moyens d’observation mobiles et rapidement disponibles.

La « recherche et sauvetage » (« Search and Rescue »), par nécessité, est puissamment fédératrice : le Conseil arctique a adopté en 2011 un accord en ce sens. Les grandes tendances convergentes en Arctique sont donc renforcées par les intérêts bien compris des cinq pays riverains et par les organisations économiques régionales.

Carte n° 2 : L’Arctique russe
Conception et réalisation : Thierry Garcin. NB : pas d’échelle

… mais, des réalités géographiques disparates

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En effet, toute approche globale a ses limites, d’autant plus que l’Arctique se diversifie grandement.

Des natures différentes

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Si le cercle polaire est une délimitation commode de l’espace arctique (à cette latitude, il y a au moins un jour de l’année sans soleil et un autre sans nuit), l’Arctique peut descendre largement en-dessous de cette ligne (Canada, Russie), tandis que l’archipel norvégien du Svalbard et le sud du Groenland profitent d’un climat moins sévère. Faune et flore supposent donc des capacités d’adaptation différentes, de surcroît dépendantes du réchauffement climatique depuis quelques décennies. Quant à la banquise elle-même, elle fond différemment en été d’une sous-région à l’autre, se rétractant au nord du Svalbard et de la Russie, mais pouvant coller aux terres au nord du Groenland et dans l’ouest de l’archipel canadien.

Sur le plan maritime, la Russie regarde les océans Arctique et Pacifique, comme les États-Unis en Alaska. Le Danemark et la Norvège regardent seulement les océans Arctique et Atlantique. Seul, le Canada est baigné par les trois océans, Arctique, Pacifique et Atlantique.

L’Arctique russe dynamique, l’Arctique canadien isolé

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Une rapide comparaison entre les deux grands pays arctiques, la Russie et le Canada, prouvera que la Russie est incomparable en Arctique et qu’elle conservera ce statut dans les prochaines décennies : les quatre autres pays riverains ne jouent pas dans la même cour.

Certes, Russie et Canada se ressemblent, dans la mesure où l’Arctique leur est une frontière intérieure naturelle, espace d’une grande superficie, très difficilement jointif entre l’est et l’ouest. L’archipel arctique canadien occupe 1,4 million de km². L’immensité sibérienne, un peu au nord et largement au sud du cercle polaire s’étale sur 12,5 millions de km². Au point que les Russes ont toujours nourri un complexe obsidional justifié, de tout temps encerclés par le froid, la glace, la nuit et l’immensité des territoires. Ils ne peuvent aisément gagner la haute mer et rejoindre la profondeur stratégique des grands océans. Les trois seules sorties russes permanentes sont donc Mourmansk vers l’Atlantique, Petropavlovsk (latitude de Brême et… à 2 300 km du détroit de Béring) et Vladivostok (latitude de Biarritz) vers le Pacifique.

Les deux passages, du Nord (russe), du Nord-Ouest (canadien)

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L’Arctique canadien est composé d’un puzzle triangulaire de terres glacées, entourées de chenaux eux-mêmes généralement glacés (35 500 îles !), alors que l’Arctique russe se présente comme un littoral gelé les trois quarts de l’année, linéaire à sa façon et dépendant d’une navigation délicate le reste du temps. De fait, celle-ci reste très difficile dans sa partie orientale (« Route maritime du Nord »), vers le détroit de Béring deux millions de tonnes en 2010, 18 millions en 2018, environ 30 millions selon les sources en 2020.

Néanmoins, le « trafic de destination », surtout en provenance et à destination des ports arctiques russes centraux et orientaux, outre des ports européens et asiatiques) augmente sensiblement. En 2019, on comptait 2 694 voyages, effectués par 278 bateaux. Essentiellement des pétroliers, des méthaniers géants (gaz naturel liquéfié) à capacité brise-glace et des cargos (charbon, plomb, nickel, zinc et autres minerais). Dans un premier temps, avant de modérer leurs prévisions, les autorités fédérales avaient souhaité atteindre 80 millions de tonnes d’ici 2024 (échéance repoussée depuis à 2030). Cette route nord s’ouvre à la circulation plus tôt et plus longtemps, compte tenu du réchauffement climatique.

Au contraire, le passage canadien du Nord-Ouest, situé à la même latitude, n’est pas près de s’ouvrir à la grande circulation maritime : itinéraire particulièrement sinueux, navigation lente, courants traîtres, brouillard estival, glaces dérivantes, récifs, faible tirant d’eau, passages étroits, embâcles soudaines, débâcles dangereuses, éloignement de tout centre urbain et de tout moyen de secours, absence de brise-glaces, cartographie réputée lacunaire, etc.  De fait, si l’on y a compté 33 transits en 2017, il s’agissait souvent de bateaux de plaisance ou de petits tonnages. À juste titre, armateurs et assureurs regardent cette route comme une bizarrerie anti-ergonomique et financièrement contre-productive.

La Russie, acteur exceptionnel

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Sur le plan géographique, la Sibérie en tant que telle est une représentation de l’esprit plus qu’une région à part entière. Ainsi la toundra arctique russe (15 % du territoire) descend-elle bien en dessous du cercle polaire. Le record absolu du froid en Arctique russe, est détenu par la ville continentale de Verkhoïansk (latitude du cercle polaire) : -67,8° en 1892, laquelle en 2019-2020 a connu entre l’été et l’hiver un écart de température de 95° (+38°, -57°).

La Sibérie et l’Extrême-Orient au-dessus du cercle polaire relèvent d’une région administrative (oblast), d’un territoire administratif (kraïs) et d’une république. Autant dire que la Sibérie est un immense ensemble (23 fois la France), subdivisé de multiples façons.

Des arrière-pays russe et canadien non comparables

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En effet, grâce à une extension du « Gulf Stream », la partie occidentale de la Russie (péninsule de Kola) jouit d’un climat moins rigoureux qu’ailleurs, même si le port voisin d’Arkhangelsk (situé pourtant à une latitude plus basse que Mourmansk) est pris par les glaces une partie de l’année. Citadelle (base de sous-marins nucléaires lanceurs d’engins), Mourmansk (288 000 habitants) est également un grand port de pêche et un grand port industriel (charbon…). C’est à la fois un solide tremplin océanique et une porte ouverte vers l’Atlantique. De surcroît, cet Arctique occidental russe profite de réseaux de communication convenables (fleuves, voies ferrées, routes, aéroports, télécommunications…). Cette région arctique russe bénéficie d’un arrière-pays aux connexions complexes mais multiples et à la population nombreuse.

En comparaison, la Sibérie est quasi vide, sinon le long de puissants, structurants et très longs fleuves, qui coulent du sud au nord : Ob (3 600 km ou 5 400 km avec son affluent, l’Irtych), Ienisseï (3 500 km) et Lena (4 400 km). Les trois fleuves sont navigables en tout ou en partie à la bonne saison, avantage notable.

La Russie possède donc des atouts dont ne bénéficient pas les autres riverains : un projet (« Arctic 2035 »), une administration centralisée, un organisme dédié à la Route maritime du Nord (Sevmorput), l’obligation gouvernementale que les navires arctiques russes soient construits en Russie sauf exception, une flotte de brise-glaces à propulsion nucléaire (puissance, autonomie…) dont l’un est confié à l’armée, une série de barges supportant de petites centrales nucléaires (la première installée à Pevek, Extrême-Orient arctique).

En regard, au Canada, Churchill (latitude approximative de Stockholm, moins de 1 000 habitants) est le seul port arctique en eau profonde du Canada, encastré au fond de la baie d’Hudson qui dispose d’une gare (la seule voie ferroviaire arctique canadienne), le reliant au sud-ouest du Manitoba (Le Pas, 5 500 habitants) et lui permettant d’exporter des grains ; également, d’un aéroport, aux liaisons certes peu nombreuses (surtout, vers la capitale de la province, Winnipeg). L’arrière-pays lui, est vide d’hommes, constellé de lacs, parsemé de forêts, même s’il profite de barrages hydro-électriques dans sa partie sud-est (surtout, la péninsule péri-arctique du Labrador dans le Grand Nord du Québec, outre Terre-Neuve).

De nouvelles perspectives

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L’Arctique restera essentiellement un monde maritime, où les rapports de force géopolitiques (donc terrestres) seront à l’œuvre, entre coopération, compétition et rivalité. Certes, nul ne peut prévoir les évolutions à long terme des régimes russes et chinois. Cependant, quelques tendances lourdes persisteront dans les domaines politique et économique, tandis que de nouvelles interrogations apparaissent déjà.

Politiquement, le G-5 (les cinq riverains) gardera sa prééminence, ne souhaitant pas voir son influence ou sa puissance érodée : le Conseil arctique (les Cinq plus la Finlande, l’Islande et la Suède, outre des organisations communautaires et des observateurs permanents) restera utile et innovant mais non contraignant. Ni Washington ni Moscou n’ont intérêt à le renforcer. De toute façon, il n’y a pas d’organisations régionales dans l’Arctique nord-américain ni dans l’Arctique extrême-oriental. Mais l’indépendance programmée du Groenland modifiera le paysage. Le moment venu, ce macro-État géographiquement deviendra-t-il un micro-État politiquement, fragilisé par le clientélisme chinois et les pressions d’États-Unis impériaux et impérieux ? Sera-t-il même « islandisé » par Washington ?

Économiquement, si le gaz est de plus en plus prisé, quel sort réservera-t-on au pétrole, maudit quand il est transporté par bateau (États-Unis, Norvège, Russie) ?

Quant aux ressources minières, elles sont très inégalement distribuées par la nature : fort mal connues au Groenland, résiduelles  au Svalbard, significatives en Alaska, importantes au Canada, considérables en Russie. Les réserves des terres rares, si prisées, ne sont pas encore clairement inventoriées. L’hydroélectricité au Canada subarctique et en Norvège (95 % de l’électricité) demeurera favorisée. Le tourisme, notamment de croisière au Groenland et au Svalbard voire en Russie (à bord de brise-glaces), ne concernera pas la Sibérie orientale ou la Russie de l’océan Pacifique et restera sujet aux avaries, échouages, accidents, etc. La mise en valeur de l’arc russe qui va de la Sibérie orientale à la Russie du Pacifique sera certainement l’un des dossiers les plus intéressants à étudier. Le projet chinois de « Route de la soie polaire », annoncé en 2016-2017 et l’une des trois branches maritimes (avec l’axe océan Indien-Méditerranée et l’axe Chine-Pacifique Sud jusqu’à l’Amérique du Sud), devra subir l’épreuve des faits. Les câbles en Arctique (fibre optique) ouvriront une nouvelle ère, objet de rivalité tout autant que de coopération. L’ouverture à terme de la route transpolaire estivale ne pourra que majorer le rôle de la Norvège, passage obligé pour les navires, et celui du détroit de Béring, où les Américains et les Russes auront sans doute intérêt à s’entendre, pour contrer les ambitions de la Chine (tous deux, parmi les cinq riverains, sont membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU). Cette nouvelle Méditerranée, mer entre les terres devenue interocéanique, réduira mécaniquement le trafic du passage du Nord russe et attirera beaucoup de convoitises. Plus tard, voir des brise-glaces nucléaires et des SNLE chinois dans ce nouveau bassin, n’aura rien de surprenant.

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Ainsi, sous le double effet de l’internationalisation et de la régionalisation, l’Arctique mérite désormais une approche multiscalaire par sous-régions, lesquelles n’obéissent pas aux mêmes logiques de développement. Il est donc dans l’ordre des choses que la coopération à la carte y soit privilégiée. Bref, on peut déjà parler des Arctiques dans l’Arctique.

 

Si vous souhaitez approfondir ce sujet vous pouvez :
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– Lire la totalité de cet article en cliquant  sur le lien suivant  :
http://www.diploweb.com/Geopolitique-L-Arctique-ou-les-Arctiques.html

– Consulter le livre de Thierry Garcin : deuxième édition de « Géopolitique de l’Arctique », éd. Economica.

– Redécouvrir des informations publiées sur ESPRITSURCOUF Laure mettre les liens, les n° et les dates de parution

Vidéo : Interview de Jean-Michel Valantin pour Xerfi Canal : « Climat et enjeux économiques et géostratégiques dans l’arctique » (espritsurcouf.fr) N°123 14 décembre 2020

Article : « Asie Centrale : Les peuples des steppes » par Marc Le Brize  N° 139, date 01 juin 2020

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