HUMANISME ET AUTORITE :
LE COUPLE MAUDIT

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Christian Fremaux (*)
Avocat honoraire


A le lire, on peut sans doute affirmer que l’auteur n’est pas un anarchiste, qu’il se veut un humaniste, et que ses qualités de juriste le rendent sensible à l’application des lois, et donc à l’autorité nécessaire pour les faire respecter. L’actualité de ces deux dernières années lui a largement apporté matières à réflexions, et à irritations. Notre rubrique « Humeurs » est à l’évidence le bon endroit pour lui permettre d’exprimer sa grogne.

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Je mets de côté les règlements de compte à balles réelles dans certains quartiers de nos villes, sur fond de trafics en tous genres. Ils témoignent que les élus locaux, malgré leurs efforts, ne sont plus maîtres sur des parties de leurs territoires souvent perdus. L’Etat a du mal à faire respecter la loi et ne peut intervenir qu’avec précautions, sinon il est accusé, par les coupables et parfois aussi par les victimes, de mettre de l’huile sur le feu ou d’être trop répressif. Ou  bien, comme les carabiniers, d’envoyer ses troupes trop tard. 

Je ne sais quel homme politique aura le courage et le bon sens d’édicter des règles strictes, votées par le parlement, et de les faire observer pour que la paix publique règne, que les délinquants soient punis, et que personne n’y trouve à redire, surtout la majorité silencieuse des citoyens.

L’ordre républicain n’est pas l’autoritarisme. Il ne conduit pas d’office à une démocrature. Les droits de l’homme, d’ailleurs à géométrie variable, ne sont pas la religion officielle dans un pays laïc, même s’ils sont fondamentaux. Nous avons besoin de sécurité publique comme de défense nationale pour exercer pleinement nos libertés individuelles et publiques. Ce n’est pas en criant aux mesures liberticides dès que l’on décide de protections collectives, quitte à réduire provisoirement nos grands principes au nom de la lutte contre les menaces terroristes ou sanitaires, que l’on va arriver à éviter les violences qui prennent désormais des dimensions qui font peur.

Il faut savoir ce que l’on veut et s’en donner les moyens. Chacun a compris qu’il y avait un combat de civilisation pour nous faire renoncer à ce qui constitue la nation. Nous échouerons collectivement si on ne se reprend pas, si on ne lutte pas contre ceux et celles qui veulent condamner notre pays en lui demandant d’expier ses fautes du passé, qui nourriraient le présent par tradition, et en introduisant dans le pacte républicain les germes du séparatisme. Sans pour autant nier les inégalités et discriminations qu’il faut évidemment corriger.

Au secours de Gaulle, ils sont devenus fous.   


On assiste à des phénomènes de violences pour le moindre motif, comme celui de dénoncer un prétendu racisme institutionnel en accusant les forces de l’ordre (en voulant imiter ce qui se passe aux Etats Unis – ce qui  n’est ni notre culture ni notre organisation de l’Etat). En s’indignant qu’une «  gentille » infirmière applaudie tous les soirs,  une soignante d’une cinquantaine d’années jetant des pierres et proférant des insultes, ce qu’elle a reconnu en disant qu’elle avait pété les plombs, soit interpellée fermement  par  des policiers. La justice tranchera. Laissons-la faire et écartons l’émotion qui ne veut pas dire raison. On ne peut tout accepter : à force de vouloir mettre un genou à terre on va finir à plat ventre et se faire marcher sur la tête.

Ne pourr L’arrestation musclée de l’infirmière Farida C., le 16 juin dernier lors de la manifestation des personnels de l’assistance publique, a fait polémique. Photo pixabay it-on pas aborder les sujets qui fâchent d’une autre manière ? Photo Pixabay

Je n’entrerai pas dans le débat binaire qui veut qu’il n’y ait que des victimes parmi les manifestants, forcément pacifistes et de bonne foi. Selon la doxa contemporaine, si la personne interpellée a commis une infraction, il ne faut pas en tenir compte, et s’attarder uniquement  sur  ce que l’on voit, puisque tout est désormais filmé, et conclure que les violences policières sont  avérées et récurrentes. Voudrait-on que les policiers et gendarmes qui ont heureusement des tenues de protection, interviennent en chemise bleue avec képi, gants blancs et sans arme. On nage dans l’utopie et l’hypocrisie, car pour qu’il y ait du calme il faut être deux et que les « gentils » manifestants y mettent du leur ! Cela me rappelle la parole d’Alphonse Karr : « je suis contre la peine de mort, mais que messieurs les assassins commencent les premiers ».    

Le débat rebondit entre bons sentiments, ou humanisme, et autorité prise dans le sens d’inhumanité et de force.  Les associations, les défenseurs des droits, enfin tous ceux qui ont une conscience prétendument plus développée que celle des autres et font de l’être humain la priorité quelques soient les circonstances, les lieux et la loi, sont farouchement contre ce qui est contraignant, et sont prêts à en découdre ! Pour eux, l’autorité est par essence un gros mot et ils n’en acceptent pas même l’esquisse ni dans les familles, ni dans l’entreprise, ni dans la société. Ils se prétendent des manifestants pacifiques, mais ils ont besoin des forces de l’ordre pour assurer leur tranquillité braillarde… et pour pouvoir en découdre à la fin des défilés. Pas eux bien sûr ! Mais des casseurs dont ils prétendent ignorer tout en leur faisant un brin de conduite.

Une autre manière


Mais ne pourrait-on pas aborder les sujets qui fâchent d’une autre manière, qui ne soit pas conflictuelle. Est-ce un oxymore quand on parle d’une autorité humaniste, celle qui concilie les droits et les devoirs, qui fait respecter les règles et la loi, qui sanctionne les infractions et qui comprend les pauvres, les exclus, les faibles, les persécutés divers, les malheureux en général. « Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur,  c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit » déclarait  jean- baptiste Lacordaire, religieux dominicain (1802-1861).

Ne pourrait-on pas aborder les sujets qui fâchent d’une autre manière ? Photo Pixabay

Peut-on imaginer de laisser les choses en l’état et ne pas avoir une politique migratoire, jugée « inhumaine » par certains, dont des députés de La République en marche ? Est-il humain d’accueillir tous les migrants, qu’ils soient réfugiés stricto sensu, économiques, climatiques, culturels ou religieux,  pour les laisser dans une impasse et finalement les renvoyer, chez le voisin ou là d’où ils viennent ? Les habitants des territoires concernés, comme à Calais, Ouistreham, ou Vintimille, n’ont-ils pas le droit, comme tous les citoyens français, de vivre dans la paix, sans avoir peur à tort ou à raison, sans subir des exactions avérées, certes commises par des voyous en petit nombre, mais qui sont.

La République à vocation universelle ne doit-elle pas protéger ses citoyens et encourager ceux qui ont des missions essentielles ?  Comme les forces de l’ordre, accusées sans preuve des pires maux mais qui font un travail ingrat, les pompiers et les services de santé qui font le maximum, tandis que les collectivités locales sur place y vont de leur budget et de la critique de leurs administrés.

Humanisme


Les bons sentiments sont- ils un humanisme ? L’humanisme est une philosophie du 16ème siècle qui place l’homme et les valeurs humaines au- dessus de toutes les autres valeurs. Il vise à l’épanouissement de l’homme par la culture d’origine grecque et latine, par l’éducation. Son équivalent est l’altruisme, l’amour des hommes (et des femmes, parité oblige).

L’humanisme n’empêche pas le regard critique, puisqu’il est fondé sur la réflexion, sur le doute qui s’oppose aux dogmes et aux postulats. Il est en recherche permanente de l’équilibre entre le bien et le mal (qui existe hélas) et sur la connaissance de l’homme pour l’améliorer, donc en faire profiter l’humanité. L’humanisme n’est pas un laxisme : au contraire pour que les valeurs humaines triomphent sur  d’autres valeurs qui clivent, séparent, accablent ou conduisent au mal (exemple le terrorisme qui s’appuie principalement sur une religion, donc un dogme, dans lequel l’homme ou la femme se soumettent volontairement), il faut un cadre, et non pas un état de nature sauvage ou chacun fait ce qu’il lui plait.

Une démocratie est l’organisation des rapports humains, avec une autorité légitimée par des élections libres et une justice indépendante. Est-il normal de céder à toutes les minorités qui obéissent parfois à des motifs idéologiques ou politiques qui n’ont rien à voir avec l’idéal qu’ils prétendent défendre, ou qui vomissent notre société démocratique capitaliste, libérale et redistributive, dont ils profitent et qui leur laisse la liberté d’expression ?

L’humanisme c’est aussi admettre que l’on n’a pas toujours raison et penser que l’autre est aussi respectable. L’humanisme c’est la volonté de régler les problèmes par la raison et non par le canon ; par la conviction et non l’imposition ; et de considérer que les droits personnels sont en miroir avec les devoirs collectifs. On ne fait pas de bonne littérature avec de bons sentiments » disait André Gide. Victor Hugo pensait que tout dépend du talent de l’écrivain et je crois qu’il avait raison. Prenons un exemple : il y a quelques mois, un éditeur a manifesté l’intention de republier les ouvrages de Louis-Ferdinand Céline : on peut faire de la bonne ou originale littérature tout en étant clairement ignoble sur le fond. Cet éditeur a battu en retraite et renoncé à la publication en fonction des cris d’orfraie entendus. L’opinion publique est impitoyable, voire autoritaire. Ce n’est pas en déboulonnant les statues ou en effaçant ce qui a existé que l’on progresse. Le présent a besoin des exemples du passé pour ne pas les répéter s’ils étaient mauvais.

Mais l’humanisme ne se divise pas et il ne s’agit évidemment pas de poursuivre des politiques publiques sur de mauvais sentiments. Je n’imagine pas un seul homme politique et une femme encore moins, annoncer cyniquement qu’il allait prendre une loi liberticide ou discriminatoire  pour que nos valeurs dites universelles, mais réputées à tort franchouillardes, ne s’appliquent qu’à certains « blancs privilégiés » , qui seuls profiteraient des avantages.  On a les gouvernements que l’on mérite mais jusqu’à ce jour ils sont responsables et humains, que l’on ait voté pour eux ou non. 

Autorité


Cela n’empêche pas d’avoir du bon sens, chose du monde la mieux partagée disait Descartes, et de l’autorité. Au contraire c’est une obligation. 

L’autorité est le pouvoir de commander, d’être obéi. Elle implique les notions de légitimité, et de commandement. Elle ne se confond ni avec l’autoritarisme ni avec la répression. On ne discute pas de l’autorité de la chose jugée par la justice, ni de l’autorité parentale par exemple. Ni de l’autorité naturelle de telle personnalité ou quidam. C’est une valeur conférée qui concerne surtout l’Etat. C’est le caractère nécessaire à la structure de toute organisation qui la rend légitime.  Et qui permet de l’opposer erga omnes.

L’autorité se confond avec les pouvoirs publics.  Platon a beaucoup disserté sur l’autorité et Max Weber a parlé de l’autorité charismatique. Chaque citoyen a sa compréhension de l’autorité et de son contenu. Il la souhaite plutôt ouverte à son égard quand cela l’arrange, et ferme pour les autres sur des sujets qui lui tiennent à cœur. Chacun vit avec ses ontradictions.  Les buts de l’autorité sont la sauvegarde du groupe et la conduite de celui-ci vers des objectifs collectifs consentis.

L’entrée de la ZAD de Notre-Dame des Landes
avant l’évacuation mouvementée.
Photo squat.net

L’évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des Landes, quelle que soit la décision sur le fond, a été un test pour l’autorité de l’Etat, en nette perte de vitesse ces dernières années. Souvenons- nous du feuilleton Léonarda avec le président Hollande et du feuilleton qui commence avec la famille d’Adama Traoré. Sans compter la colère des surveillants de prison qui se font agresser par des détenus, comme les attaques contre les médecins et pompiers dans des territoires pas perdus pour le business de la drogue. Ou encore les insultes voire les violences commises à l’intérieur des tribunaux contre les magistrats, comme l’a dénoncé Mme la Procureure du TGI de Nanterre, il y a quelques mois.

Ultimatum à l’État


Tout ceci  témoigne que désormais tout est possible et que certains estiment  qu’ils ont droit à l’impunité au nom de prétextes fumeux qui vont de la misère sexuelle ou sociale, au manque de travail ou de revenus. Ou parce qu’ils s’ennuient (des intellectuels  sérieux ont justifié l’incendie des véhicules en disant que c’était surtout « ludique ») Ou enfin parce que les barres d’immeubles invivables inciteraient à la violence,  et que dans ces quartiers la moindre arrestation ou un contrôle d’identité tourne au drame et à l’accusation contre la police, qui soit provoque par son uniforme, soit est raciste et violente. Et ces motifs exonératoires ne sont pas exhaustifs.

Mais l’autorité est surtout remise en cause par ceux qui prétendent détenir la vérité, qui savent ce qui est bon et bien, qui nient la société telle qu’elle existe et qui ne leur convient pas, qui ont beaucoup, beaucoup, discuté…  entre eux, sans admettre d’autres contradicteurs. Ils croient incarner le peuple sans avoir le moindre mandat. Ils ne représentent qu’eux, ce qui est court pour exiger quoique ce soit. Mais on les entend : ils haïssent les médias qui diffuseraient des fausses nouvelles et les télévisions qui abêtissent les citoyens, mais ils savent s’en servir et faire passer leur message. « Nous résistons  à l’oppression, à la finance, aux ordres et à une société inhumaine », disent-ils. Ils ont des droits naturels, comme ceux de s’approprier des terres puisque le sol n’appartient à personne, merci pour les propriétaires, et de manifester, ce que personne ne leur conteste. En exigeant de recevoir ce qu’ils demandent, ils adressent des ultimatums à l’État.

Quand on n’a que des droits, on ne tolère plus l’autorité et on pense que tout ce qui est contraire à ce que l’on pense est forcément injuste et inhumain. Le «  je » l’emporte sur le « nous » (le président Macron vient de le rappeler) comme le masculin l’emporte sur le féminin en  grammaire, mais plus pour longtemps semble-t-il, les féministes s’activent. Et s’il n’y avait plus d’autorité(s), comme on a bien interdit la fessée par amendement du parlement du 22 décembre 2016, que se passerait-il ?  Chacun peut imaginer ce qu’il en serait de la vie en société.

Une image peut être trompeuse. Il s’agit ici d’élèves policiers togolais, formés au maintien de l’ordre et au respect des droits de l’Homme et de l’Enfant durant les manifestations. Photo ONU

Humanisme et autorité sont compatibles


L’humanisme n’est pas incompatible avec les principes de responsabilité et réalité.  Un gouvernement doit faire des choix en raison des besoins internes, et notamment pour le logement (plus ou moins de social, faut- il pénaliser les propriétaires privés ?); pour la sécurité (la lutte contre le terrorisme justifie-t-elle une législation rigoureuse tout en protégeant les libertés publiques et individuelles ?), pour les impôts (doivent-ils être payés par tous selon leurs capacités contributives pour avoir un lien avec le service public ?). Comment intégrer les jeunes sur le marché du travail et ne pas pénaliser les retraités qui ont payé impôts et taxes toute leur vie et qui ne sont pas des privilégiés, puisque en plus ils aident enfants et petits-enfants ? Comment sortir de la crise sanitaire, dont personne n’est responsable, avec le moins de dégâts sociaux ? Comment basculer vers une société verdie mais toujours efficace pour créer des richesses,  redistribuer et être plus solidaire ?

Tous les sujets doivent être traités avec un souci de résultats et de dimension humaine mais il faut un encadrement solide et participatif (des institutions) et des règles à respecter (y compris par ceux qui représentent l’Etat)  .Humanisme et autorité sont donc compatibles, sachant qu’il y aura toujours des mécontents et des moins gagnants que d’autres. Ne peut- on baisser d’un ton, essayer d’abord de faire prévaloir la raison et ne pas voir dans un contradicteur un horrible raciste, un macho ou un ultra- conservateur, bref un ennemi, et non plus un adversaire. Comme si le progrès ne résultait que d’arguments qui partent du cœur et ne sont ni objectifs ni vérifiés ni applicables au quotidien.  

L’État qui dirige à ce jour 67,2 millions de citoyens et essaie d’intégrer ceux qui appellent au secours doit trouver l’équilibre entre l’autorité, sans qui rien ne peut se faire, et le respect de la vie et des libertés, c’est-à-dire les valeurs humanistes ou républicaines, les deux se confondant. N’oublions pas que l’Etat c’est nous, dans notre diversité certes, mais surtout dans l’union nationale et dans l’acceptation volontaire de servitudes.  C’est la grandeur de chaque citoyen qui participe à la réussite collective.

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(*) Christian Fremaux, avocat honoraire du barreau de Paris, est diplômé de CEDS (centre d’études diplomatiques et stratégiques), auditeur de l’IHEDN, et président d’honneur, après en avoir été président actif pendant douze ans, de l’association des auditeurs de l’INHESJ (Institut National des Hautes Études de Sécurité et de Justice). Il a enseigné jusqu’en 2005 à HEC et dans plusieurs universités parisiennes. Il a été élu à l’Académie des Sciences d’Outre-mer et est actuellement président de séance auprès du Conseil des Prudhommes de Paris.
Il a publié de nombreux articles dans la presse régionale, nationale ou spécialisée. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont « les Français victimes de leur administration » aux éditions Michel Lafon en 2002.

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