« Sérieuses menaces »

Dans les conditions d’existences de la population d’un Etat, la volonté de garantir la paix et la sécurité est du ressort de la défense.

Pour maintenir cet état de l’Etat, l’évaluation constante des différents risques de déstabilisation doit être effective. C’est le rôle évident des services qui entretiennent leurs réseaux de renseignements qu’ils soient tournés vers l’extérieur, comme vers l’intérieur. Ces éléments sont armés par les emplois des directions générales de sécurité, extérieures pour l’extérieur, et intérieures pour l’intérieur, quoique, dans certaines situations, la collaboration qui fait face à la complexité d’une « affaire » devient nécessaire, avec des imbrications qui amènent l’efficacité à s’exprimer avec pertinence, lors des interventions des uns et des autres, que ce soit à l’intérieur, comme à l’extérieur, et avec les compétences de ceux qui agissent.

Il y eut des temps où les évaluations des menaces étaient le fait des agents de ces directions. Elles étaient le fait d’enquêtes, d’informations, de renseignements, qui, par leur discrétion d’investigations, voire par le secret qu’ils induisaient, aboutissaient aux résultats escomptés.

Par ailleurs, les « livres blancs » recensaient justement ce que l’on nommait, avec pertinence, « menaces », ce qui donnait alors en conséquence des mesures annoncées, et qui, de la prévention à la dissuasion, de l’intervention aux résultats, et de la mise en place de moyens, étaient garantes de la quiétude des citoyens.
Où sommes-nous parvenus ?

Il n’y a plus de service militaire, mais le service des armes blanches décime une jeunesse par un ensauvagement coupable, contre lequel nos efforts semblent voués à l’échec. La responsabilité en incombe, de manière multiforme à de nombreux acteurs. La foison des communications n’y est pas étrangère.

L’éducation a tellement placé l’enfant au centre d’une société de plus en plus permissive, que devenu adolescent, cet individu se prend pour le héros des jeux qu’il fréquente en vidéo. Les repères devenus flous ou ambigus emmènent ces jeunes gens, encore mineurs, sur les chemins de la violence, de l’horreur, d’une délinquance asociale.

Au risque de répéter les philosophes, au risque de prendre la première ligne du livre de la Sagesse, par laquelle « qui aime son fils lui procure le bâton », ne faudra-t-il pas repenser l’éducation, au moment où le contrat social se délite, par une condition qui semblerait inacceptable à une société qui se prétend civilisée, dans un univers qui ressemble de plus en plus à une jungle

Les menaces sont devenues multiformes, qu’elles viennent de l’extérieur ou de l’intérieur. Elles sont très sérieuses. Et la guerre n’est sans doute pas la solution, même quand elle se déploie à nos portes. Quant aux fléaux de ce temps, drogue, alcool, refus de se plier à la Loi et à l’ordre, bagarres et agressions jusqu’au meurtre, il paraît opportun de se rapporter aux manuels d’antan pour comprendre que nous sommes peut-être allés bien trop loin dans des projets qui ne génèrent pas le bonheur attendu.

C’est sans doute la plus sérieuse menace que nous avons à affronter, et c’est maintenant qu’elle nous agresse, au cœur de notre civilisation.

Bonne réflexion

André Dulou, Président de la Gironde de la société des membres de la Légion d’honneur, président d’Aquitaine des membres de la Légion d’honneur décorés au péril de leur vie.
Il a travaillé dans une grande entreprise de construction navale, puis Ancien élève de l’école militaire d’administration, il devient Chancelier, chef dE cabinet, spécialiste des questions d’événements graves, il quitte le service actif avec le grade de colonel.
Diplômé technique, breveté, il est auditeur du CFRH et de l’IHEDN.
Écrivain, historien, rédacteur en chef de la revue Floréal an X.
Il est Directeur Média, Mémoire et Patrimoine d’ESPRITSURCOUF.
André Dulou est l’auteur de nombreux romans….plusieurs ont été présentés dans la rubrique LIVRES d’ESPRITSURCOUF dans les numéros 116 du 15 juillet 2019 « Campagne interdite », 133 du 09 mars 2020 « Amère Discipline » et 149 du 19 octobre 2020 son dernier ouvrage « Cyber-Caprices ».

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