A La une :
Spécial sommet de l’OTAN

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André Dulou (*)
Conseiller Mémoire et Patrimoine

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Après la réunion du G7, occultée quelque peu par des soucis qui proviennent, n’en doutons pas, du conflit ukrainien, et ses conséquences, notamment économiques, voilà un sommet qui s’engage avec la suprématie américaine, et toutes les fonctions dans lesquelles les leaderships deviennent des menaces, suscitent des défis et engagent des enjeux. Comment dès lors analyser sereinement la défense européenne, alors que la guerre bat son plein, et que la déflagration est-ouest paraît contenue sans approche véritable de conflagration, mais avec des influences de grande ampleur, y compris sur l’opinion publique ?

C’est avec des articles publiés par des médias « autorisés » que l’on peut se faire une idée de ce qui est possible, sans omettre ce qui est probable, mais avec l’appréhension que l’humain ne soit pas être oublié.

Voici ci-dessous quelques articles d’actualité à découvrir :

DE SOMMETS EN SOMMETS, G7, OTAN et rivalités entre blocs : qui domine quoi dans le monde aujourd’hui ?
(Atlantico, Barthélémy Courmont et Florent Parmentier)
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Sommet de l’OTAN, du G7, des Brics … En l’espace d’une semaine, les sommets s’enchaînent dans le cadre d’un grand bal diplomatique. Dans quelle mesure l’ordre mondial a-t-il évolué au cours de ces dernières décennies ?

Atlantico : Les dirigeants du G7 se sont réunis ce dimanche en Allemagne et ont évoqué plusieurs sujets, de la guerre en Ukraine à la sécurité alimentaire mondiale en passant par le climat. Les grandes puissances occidentales ont-elles toujours la même influence, notamment économique, que par le passé ? Comment et par qui cette influence peut-elle être remise en question ?

Barthélemy Courmont : L’influence n’est plus la même. Au sortir de la Guerre froide, le G7 incarnait le coeur de la puissance mondiale. Avec l’extension à la Russie et la naissance du G8 en 1996, ce groupe était renforcé, même s’il excluait la Chine. La Russie fut temporairement exclue en 2014 avec l’annexion de la Crimée, et le G8 redevint le G7. Mais entre teps, son influence avait faibli au dépend de puissances émergentes et de la constitution des BRICs (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). Pendant ce temps, le G7 est devenu un bloc de puissances occidentales – si on considère que le Japon en fait partie – et n’incarne plus les équilibres internationaux, quand la moitié de l’économie mondiale est en Asie et que la part de l’Occident ne cesse de décroitre. Le G7 ressemble de plus en plus à un anachronisme que le reste du monde ne reconnait plus, et à un club de partenaires, certes proches et même complices, mais dont l’influence sur les affaires mondiales se conjugue surtout au passé. Cela ne signifie pas nécessairement que le G7 doit disparaitre, mais il convient de relativiser son importance.

Florent Parmentier : Le G7 (Etats-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, France, Canada, Italie, Japon) ne pèse clairement plus autant que lors de sa conception dans les années 1970. Le centre de l’économie mondiale s’est depuis déplacé vers les pays émergents ; la date de 2008 marque un tournant de ce point de vue, puisqu’au plus fort de la crise financière, c’est le G20, plus représentatif, qui a pris la main.

En revanche, si ce groupement ne représente plus les sept plus grandes puissances économiques, Joe Biden tente de donner à ce groupe un tour plus politique, celui de la lutte des démocraties contre les autocraties. Cela le distingue de Donald Trump, qui n’accordait que peu de poids à ses alliés dans un cadre multilatéral. Le G7 peut donc subir des contestations tant internes qu’externes.

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
https://atlantico.fr/article/decryptage/g7-otan-et-rivalites-entre-blocs-qui-domine-quoi-dans-le-monde-aujourd-hui-otan-g7-brics-russie-chine-guerre-en-ukraine-diplomatie-sommets-bathelemy-courmont-florent-parmentier

Ce que l’Occident ne comprend (toujours) pas à propos de Poutine
(Les Crises, Avec Foreign Policy, Tatiana Stanovaya ? Traduit par les lecteurs du site Les-Crises)
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La question de savoir s’il faut l’apaiser ou non n’est pas du tout pertinente.

L’une des raisons pour lesquelles il est si difficile de comprendre les intentions de la Russie – et les enjeux de la guerre en Ukraine – est la divergence importante entre la façon dont les observateurs extérieurs voient les événements et celle dont ils sont perçus depuis le Kremlin. Des choses qui semblent évidentes pour certains, comme l’incapacité de la Russie à remporter une victoire militaire, sont perçues de manière totalement différente à Moscou. Le fait est que la plupart des discussions actuelles sur la manière d’aider l’Ukraine à gagner sur le champ de bataille, de contraindre Kiev à faire des concessions ou de permettre au président russe Vladimir Poutine de sauver la face ont peu de choses en commun avec la réalité.

Je vais démystifier ici cinq hypothèses courantes sur la façon dont Poutine voit cette guerre. L’Occident doit envisager la situation différemment s’il veut être plus efficace dans son approche et diminuer les risques d’escalade.

Hypothèse 1 : Poutine sait qu’il est en train de perdre.

Cela découle de l’idée erronée selon laquelle le principal objectif de la Russie est de prendre le contrôle de grandes parties de l’Ukraine et que, par conséquent, lorsque l’armée russe obtient de mauvais résultats, ne parvient pas à progresser ou même bat en retraite, cela équivaut à un échec. Cependant, les principaux objectifs de Poutine dans cette guerre n’ont jamais été d’acquérir des morceaux de territoire. Il veut plutôt détruire l’Ukraine dans le cadre de ce qu’il appelle un projet « anti-russe » et empêcher l’Occident d’utiliser le territoire ukrainien comme tête de pont pour des activités géopolitiques anti-russes.

Par conséquent, la Russie ne se voit pas échouer. L’Ukraine n’adhérera pas à l’OTAN et ne pourra pas exister pacifiquement sans tenir compte des exigences russes en matière de russification (ou « dénazification » dans le langage de la propagande russe) et de « dé-OTANisation » (appelée « démilitarisation » dans le langage de la propagande russe) – ce qui signifie l’arrêt de toute coopération militaire avec l’OTAN.

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
https://www.les-crises.fr/ce-que-l-occident-ne-comprend-toujours-pas-a-propos-de-poutine/


L’OTAN se prépare pour le sommet de Madrid
(NATO nouvelles)
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Les dirigeants des pays membres de l’OTAN, qui seront réunis à Madrid ces trois prochains jours (du 28 au 30 juin 2022), s’apprêtent à valider des décisions clés, concernant notamment un nouveau concept stratégique, un renforcement majeur de la posture de dissuasion et de défense de l’OTAN et l’intensification du soutien à l’Ukraine.

S’adressant à des journalistes avant le sommet, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré que l’Organisation allait renforcer ses groupements tactiques dans la partie orientale de son territoire jusqu’au niveau brigade.  Les chefs d’État et de gouvernement des pays de l’Alliance approuveront également des plans visant à porter à plus de 300 000 les effectifs des forces à haut niveau de préparation de l’OTAN, avec des forces préalablement affectées à des endroits spécifiques. Davantage d’armements lourds, de capacités logistiques et de moyens de commandement et de contrôle vont être prépositionnés.

À Madrid, les Alliés seront en outre invités à approuver un nouveau concept stratégique, qui définira les priorités et les stratégies de l’Alliance pour les dix prochaines années. Ce document devrait établir clairement que les Alliés considèrent la Russie comme la menace la plus importante et la plus directe pour la sécurité de l’OTAN, et aborder pour la première fois la question de la Chine, évoquant le défi que représente Pékin pour la sécurité, les intérêts et les valeurs de l’Alliance.

Le sommet sera par ailleurs l’occasion de s’accorder sur un ensemble plus complet de mesures d’assistance en faveur de l’Ukraine. Pour répondre aux enjeux de demain, les dirigeants prendront la décision de lancer un fonds pour l’innovation d’une valeur d’un milliard d’euros, à investir dans les technologies émergentes. Sur la question du changement climatique, les Alliés s’accorderont sur une réduction des émissions de gaz à effet de serre de l’OTAN en tant qu’organisation. Les dirigeants géorgien, australien, néo zélandais, japonais et sud-coréen, ainsi que le président ukrainien, M. Zelensky, participeront au sommet par visioconférence.

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
https://www.nato.int/cps/fr/natohq/news_197213.htm?selectedLocale=fr

 

À Madrid, l’Otan fait face à son plus grand défi « depuis la Seconde Guerre mondiale »
(France 24)
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Le sommet de l’Otan a lieu à Madrid, mercredi, pour une journée qui s’annonce décisive. Plus de 40 chefs d’État et de gouvernement sont réunis pour discuter de l’avenir de l’Alliance atlantique, que la Suède et la Finlande vont pouvoir « rapidement » rejoindre après la levée du veto de la Turquie mardi.

Un sommet historique pour l’avenir de l’Otan. Plus de 40 chefs d’État et de gouvernement se réunissent, mercredi 29 juin, à Madrid pour discuter du devenir de l’Alliance atlantique – dont la Suède et la Finlande devraient devenir rapidement membres après la levée du veto de la Turquie mardi.

« Nous prendrons une décision lors du sommet pour inviter la Suède et la Finlande à devenir membres, c’est une rapidité sans précédent », a déclaré mercredi le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg. « Après l’invitation, nous avons besoin d’un processus de ratification dans trente parlements. Cela prend toujours un certain temps, mais je m’attends aussi à ce que cela aille assez vite, car les alliés sont prêts à essayer de faire en sorte que ce processus de ratification se déroule aussi vite que possible. »

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
https://www.france24.com/fr/europe/20220629-%C3%A0-madrid-l-otan-fait-face-%C3%A0-son-plus-grand-d%C3%A9fi-depuis-la-seconde-guerre-mondiale

 

Pour aller plus loin, un dossier d’articles sur OPEX 360 :

http://www.opex360.com/2022/06/29/qua-obtenu-la-turquie-pour-lever-son-veto-a-ladhesion-de-la-suede-et-de-la-finlande-a-lotan/
http://www.opex360.com/2022/06/28/otan-les-etats-unis-envisagent-un-renforcement-a-long-terme-de-leur-posture-militaire-en-europe/
http://www.opex360.com/2022/06/27/le-format-de-la-force-de-reaction-de-lotan-va-passer-a-plus-de-300000-militaires/

et sur NATO actualités :

https://www.nato.int/cps/fr/natohq/news_197279.htm?selectedLocale=fr
https://www.nato.int/cps/fr/natohq/news_197283.htm?selectedLocale=fr
https://www.nato.int/cps/fr/natohq/news_197126.htm?selectedLocale=fr

 


LA PAGE D’HISTOIRE DE LA REVUE D’ACTUALITE 

1er juillet 1751

Naissance tumultueuse de l’Encyclopédie
(Hérodote, Isaulde Haymante)

 

Le 1er juillet 1751 paraît le premier volume de l’Encyclopédie, précédé du Discours préliminaire de d’Alembert. C’est le début d’une aventure éditoriale qui va bousculer les idées reçues en France et dans toute l’Europe, même si elle a déjà des précédents en Angleterre et en Allemagne.

Un projet révolutionnaire

Le projet est né six ans plus tôt du désir par le libraire Le Breton de traduire la Cyclopaedia de l’Anglais Ephraïm Chambers, un dictionnaire illustré des sciences et des arts publié en 1728.

Le libraire soumet son idée à Denis Diderot (32 ans) qui envisage non plus une simple traduction mais un «tableau général des efforts de l’esprit humain dans tous les genres et dans tous les siècles» !… D’où son titre, Encyclopédie, néologisme forgé d’après une expression grecque qui désigne les sciences destinées à être enseignées.

Diderot s’associe les services de son ami, le mathématicien et philosophe Jean Le Rond d’Alembert. En octobre 1750, il expose son projet dans un Prospectus en vue d’attirer des souscripteurs. Pas moins de 2 000 répondent à l’appel. Les plus grands esprits du temps acceptent aussi de contribuer à l’oeuvre éditoriale.

Diderot obtient aussi la protection de l’influente marquise de Pompadour, maîtresse du roi Louis XV.

Premières attaques contre l’Encyclopédie

Le succès de l’Encyclopédie est immédiat en France mais aussi dans toute l’Europe des Lumières. Son tirage s’élève rapidement à 4200 exemplaires, ce qui est beaucoup compte tenu du coût et de l’ampleur de l’oeuvre.

Les premiers ennuis débutent avec un article sur la Genèse et la création du monde rédigé par un ecclésiastique quelque peu libre penseur. Un évêque condamne au feu les deux tomes de l’Encyclopédie déjà parus. Mais Mme de Pompadour et le directeur de la Librairie, Malesherbes font lever l’interdiction et autorisent la parution des cinq tomes suivants.

Les aléas de la censure

Le temps se couvre à nouveau à partir de 1757.

Les dévots montent à l’assaut des Encyclopédistes, coupables de critiquer la religion catholique…

De façon plus inattendue, Jean-Jacques Rousseau s’en prend à l’Encyclopédie en raison de l’article Genève dans lequel d’Alembert critique les moeurs austères de la cité calviniste. Il publie sa Lettre à d’Alembert sur les spectacles.

https://www.herodote.net/1er_juillet_1751-evenement-17510701.php


REVUE DE PRESSE ESPRIT SURCOUF n°193

SOMMAIRE 

GEOPOLITIQUE :

  • Il est temps de se faire de nouveau du souci à propos de la Corée du Nord
  • Le  Qatar, génie diplomatique ou duplicité de génie ?
  • Chine/Etats-Unis : les prémices d’une guerre froide

ECONOMIE :

  • La diplomatie économique, entre outil d’influence et arme de guerre
  • La BCE veut tenter d’éviter une nouvelle crise de l’Euro  
  • La FED et la BCE à la manœuvre face à l’inflation

DEFENSE ET SECURITE :

  • 500 millions d’euros pour une nouvelle génération de bureau standardisés
  • La France tire un missile balistique en signe de son potentiel de dissuasion nucléaire  
  • Toute une communauté « avec nos blessés », le 25 juin 

TOUR D’HORIZON DE MEDIAS SPECIALISES

TEXTES PARUS AU JOURNAL OFFICIEL


GEOPOLITIQUE

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On voudrait sans doute indiquer ici que « America First » est une réalité, tant on s’aperçoit que l’Amérique – les Etats-Unis – se trouvent sur tous les fronts, en ce début d’été 2022. Or, les soucis s’accumulent, et l’Amérique est en passe de prendre la tête d’un jeu d’influence, dans le jeu mondial, où les adversaires ne manquent pas, et où la géopolitique admet volontiers des escarmouches qui peuvent faire mal. C’est bien le cas pour les avancées de la Corée du Nord, pour le Qatar dans les relations de l’Afghanistan avec le reste du monde, sans oublier la Chine, dont la puissance s’affirme chaque jour davantage.

1 – IL EST TEMPS DE SE FAIRE DE NOUVEAU DU SOUCI A PROPOS DE LA COREE DU NORD
(Slate, Fred Kaapal, traduit par Bérengère Viennot, édité par Natacha Zimmermann)

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Pendant que le monde entier avait les yeux braqués sur l’Ukraine, Kim Jong-un en a profité pour tester un nombre alarmant de missiles.

Pendant que tous les yeux se tournaient vers la guerre en Ukraine, la Corée du Nord n’a pas chômé. Les spécialistes de l’armement de Kim Jong-un ont testé le lancement de 31 missiles balistiques cette année, contre 25 sur toute l’année 2019 –ce qui était le record jusqu’ici. Rien que le 5 juin, ils ont tiré huit missiles de courte portée, avec succès, en l’espace de trente-cinq minutes seulement. Ils semblent également se préparer à faire exploser une bombe nucléaire, violant ainsi un moratoire de quatre ans sur les essais nucléaires.

Dans le même temps, la Corée du Nord se débat dans les affres d’une crise causée par le Covid, sans vaccins ni masques obligatoires pour s’en prémunir. Sa politique de fermeture des frontières durant les deux années écoulées, mise en place pour empêcher une épidémie, a déclenché une pénurie alimentaire.

Et au cours d’une réunion du parti tenue du 8 au 10 juin, Kim a remanié son équipe de sécurité nationale. Ce qui laisse entendre… Eh bien, ce n’est pas trop clair. Mais il est possible que cela soit le signe d’un appétit de négociations nouveau et d’une éventuelle appétence pour une aide internationale, même si certains des éléments de langage explosifs du dictateur suggéraient qu’il en était tout autrement.

Une longue liste de missiles à tester

Certains voient les décisions du dirigeant nord-coréen –la flambée des tests de missiles, la possible reprise des essais nucléaires, une éventuelle tactique de demande d’aide– comme une réaction aux activités américaines ou comme un moyen spectaculaire d’attirer l’attention. Mais le plus probable, c’est que ce mélange de gestes agressifs et d’appels à l’aide, mâtinés d’une menace implicite d’augmenter l’agressivité de plusieurs crans si on ne lui donne pas un coup de main, soit tout simplement du Kim en train de faire du Kim.

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
http://www.slate.fr/story/229670/coree-du-nord-tests-missiles-dissuasion-nucleaire-etats-unis-coree-sud-chine

 

2 –  LE QATAR, GENIE DIPLOMATIQUE OU DUPLICITE DE GENIE ?
(Le portail de l’IE, Pierre-Guive Yazdani)

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Le Qatar s’est arrogé le rôle d’intermédiaire numéro un entre les talibans et le reste du monde à leur retour, conformément à sa stratégie d’influence qui consiste à utiliser — en plus de sa diplomatie économique et gazière — tous les islamismes radicaux pour gagner en aura. L’actualité judiciaire américaine récente suggère qu’il pourrait avoir usé de ses relais au plus haut niveau décisionnel étasunien pour « savonner la planche » de la résistance afghane et favoriser la prise de pouvoir des « étudiants » en religion. Ou comment attiser le feu des problèmes pour mieux vendre sa solution. Explications.

Des manœuvres au plus haut niveau du gouvernement américain avérées

Mais pourquoi diable les Américains ont-ils précipité leur retrait d’Afghanistan en plein milieu de l’été, moment de l’année où les talibans sont les plus mobiles ? Ne pouvaient-ils pas attendre quelques mois/semaines que les mauvaises conditions climatiques fixent les forces talibanes afin de permettre à la résistance afghane de s’organiser et se préparer ? Il est raisonnablement difficile de comprendre le choix de l’administration Biden d’un point de vue stratégique. Il semble qu’un paramètre échappe au commun des mortels, d’autant que les justifications de Washington ne sont guère convaincantes.

Un possible élément de réponse à ce mystère est cependant venu d’outre-Atlantique au début du mois de juin 2022, mais pas en provenance de la Maison-Blanche : le FBI a annoncé avoir lancé une enquête et avoir obtenu des preuves des liens sulfureux qu’entretiendrait le général quatre étoiles à la retraite John Allen (Corps des Marines et membre du Homeland Security Advisory Council) avec le Qatar (il a depuis démissionné de ses fonctions). Le petit émirat a donc eu ses entrées dans le camp démocrate (John Allen était conseiller de Mme Clinton), et il semble que cet état de fait perdure de nos jours.

Retrouvez l’intégralité de cet article avec ce lien :
https://portail-ie.fr/analysis/4090/le-qatar-genie-diplomatique-ou-duplicite-de-genie

 

3 – CHINE/ETATS-UNIS : LES PREMICES D’UNE GUERRE FROIDE
(Institut Montaigne, Matthew Pottinger)
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Dans cette contribution pour l’Institut Montaigne, qui marque le début de son Fellowship, Matthew Pottinger offre un décryptage de la politique américaine à l’égard de la Chine, aujourd’hui structurée par l’ambition d’endiguer les actions agressives de Pékin.

Le discours tant attendu du secrétaire d’État américain Antony Blinken sur la Chine, prononcé le mois dernier, a confirmé une tendance majeure : l’importance accordée à la rivalité avec Pékin, chez les Démocrates comme chez les Républicains, n’est pas une fixette passagère mais bien un nouveau socle stratégique qui guidera la politique américaine pour les années à venir.

Dans son discours de circonstance du 26 mai, Antony Blinken s’est exprimé sans ambiguïté quant au principal défi de sécurité nationale auquel les États-Unis doivent aujourd’hui faire face : 

« Alors même que la guerre du président Poutine se poursuit, notre attention continuera de se concentrer sur le défi de long terme le plus préoccupant pour l’ordre international – celui que pose la République populaire de Chine… La Chine est le seul pays qui a à la fois l’intention de remodeler l’ordre international et de plus en plus les moyens économiques, diplomatiques, militaires et technologiques d’y parvenir« .

Antony Blinken a souligné que Washington avait renoncé à l’idée de changer la Chine, jetant ainsi par-dessus bord un objectif qui avait été central dans les politiques menées par les administrations Clinton, Bush et Obama : libéraliser la Chine par le biais du commerce et d’une approche globale. Pour reprendre les mots d’Antony Blinken : « Nous ne cherchons pas à transformer le système politique chinois. Notre tâche consiste à prouver une fois de plus que la démocratie peut relever les défis urgents auxquels nous faisons face, créer de nouvelles opportunités, faire respecter les principes de dignité humaine ; prouver que l’avenir appartient à ceux qui croient en la liberté ; et prouver que tous les pays seront libres de tracer leur propre chemin sans contrainte.« 

Cette dose de « réalisme » – terme utilisé par le secrétaire d’État lui-même – est conforme à d’autres communications officielles de l’administration Biden, à l’image des Orientations stratégiques provisoires en matière de sécurité nationale (Interim National Security Strategic Guidance) de mars 2021 et de la stratégie indo-pacifique dévoilée par les États-Unis en février 2022. Le langage d’Antony Blinken fait également écho à des documents de l’ère Trump, comme l’Indo-Pacific Strategic Framework de 2018 ou l’Approche stratégique des États-Unis à l’égard de la Chine adoptée par la Maison-Blanche en 2020.

Retrouvez l’intégralité de cet article avec ce lien :
https://www.institutmontaigne.org/blog/chineetats-unis-les-premices-dune-guerre-froide


ECONOMIE

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L’économie revêt de nombreux aspects, et notamment dans l’actualité, les questions « cyber », et pour une marchandisation des données de santé. Cette inflexion met en difficulté certains équilibres dont il convient de sensibiliser nos concitoyens. Par ailleurs, le pouvoir bancaire s’affirme dans les enquêtes concernant le non-remboursement des fraudes bancaires. A ce sujet, il est capital de retenir que la condition première est bien celle de s’assurer de manière permanente de ses comptes, et surtout de ne pas montrer une quelconque négligence personnelle. Enfin, pour demeurer dans le domaine de l’économie de défense, cet article sur l’innovation optronique qui démontre que l’intelligence économique dans un secteur quasiment vide profite à ceux qui comprennent que le segment leur est favorable.

 

1 – SANTE NUMERIQUE – QUAND NOS DONNEES VALENT PLUS CHER QUE NOS LIBERTES
(Institut Thomas More, Cyrille Dalmont (avec Marianne))

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En délivrant à la fin du mois de mai une autorisation permettant la mise en place d’un traitement automatisé de données à caractère personnel de santé dans l’optique de la création d’un « entrepôt » de données (bases de données de santé multiples) par un consortium d’entreprises privées baptisé « Agoria Santé » (regroupant AstraZeneca, la start-up Impact Healthcare et Docapost, filiale de La Poste), la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) a fait un choix qui, derrière des dehors techniques qui rebuteront la plupart des citoyens et des responsables politiques, accélère son changement de doctrine (notable depuis quelques temps) mais surtout acte la bascule définitive vers la marchandisation des données de santé dans notre pays.

Cette décision met en effet un terme à l’équilibre (plus ou moins bien) observé depuis la loi informatique et libertés de 1978. Cet équilibre entre libertés publiques, missions d’intérêt public et protection de la vie privée des Français mais permettant la recherche, l’innovation et le progrès technique, reposait essentiellement sur l’intérêt général et la non-marchandisation de données dites sensibles (maladies, traitements, incapacités, etc.). C’est donc désormais à une vision anglo-saxonne à caractère mercantiliste – pour laquelle, schématiquement, seul le profit des entreprises permet l’innovation – à laquelle la France se rallie en matière de santé. Les nombreuses questions éthiques et politiques posées ces dernières années par cette approche marchande de la santé (qu’on pense au scandale Facebook-Cambridge Analytica révélé en 2018) ne sont donc plus considérées comme un frein suffisant à l’extension du « business médical » en France.

La CNIL avait déjà engagé une profonde remise en cause de l’équilibre entre protection des libertés et régulation des échanges de données personnelles avec sa délibération du 7 octobre 2021, qui visait à permettre la création d’« entrepôts » (bases de données multiples) de données personnelles mais aussi la possible réutilisation de ces données dans l’hypothèse où ces entrepôts de santé correspondraient strictement au référentiel préétabli par ses soins dans le cadre de missions d’intérêt public.

Cette évolution donne raison à Guillaume Desgens-Pasanau et Eric Freyssinet qui remarquaient, dès 2009 dans leur livre L’identité à l’ère numérique qu’« au gré des évolutions technologiques et commerciales, la CNIL a dépassé son rôle de gardien des libertés publiques pour devenir plutôt une institution de régulation de marché ». Ce nouveau pas de la CNIL, qui permet donc à AstraZeneca (entreprise biopharmaceutique au passif judiciaire assez lourd), Impact Healthcare (start-up au capital de 9 000 euros… vous avez bien lu : 9 000 euros !) et Docapost (filiale de La Poste), de collecter, de traiter et de donner accès à des tiers à des données personnelles de santé « théoriquement anonymisées » marque l’achèvement de ce processus.

Retrouvez l’intégralité de cet article avec ce lien :
https://institut-thomas-more.org/2022/06/28/sante-numerique-quand-nos-donnees-valent-plus-cher-que-nos-libertes/

 

2– FRAUDE BANCAIRE NON-REMBOURSEE AUX VICTIMES : L’UFC ATTAQUE 12 BANQUES
(Economie matin, Paolo Garoscio)

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Les banques respectent-elles le droit des consommateurs lorsqu’ils sont victimes de fraude bancaire ? Selon l’UFC-Que Choisir, non. L’association de consommateurs a annoncé déposer des plaintes à l’encontre de 12 établissements bancaires et de crédit qui ne respectent pas, selon elle, le droit.

Fraude bancaire : des milliers de signalements pour non-remboursement

Dans le communiqué de presse publié le 28 juin 2022, l’UFC-Que Choisir explique avoir analysé 4.300 signalements faits par des consommateurs à l’association entre 2019 et 2022. Ces signalements concernaient les pratiques des établissements bancaires et de crédit qui ne respecteraient pas leurs droits. En l’occurrence, les banques refuseraient de rembourser les clients lorsque ceux-ci ont été victimes d’une fraude bancaire.

Or, comme le souligne l’association, « la loi impose aux banques de rétablir immédiatement le compte des victimes », donc de les rembourser dès lors que la fraude est signalée. Seule condition pour que ce remboursement n’ait pas lieu, une « négligence grave » de la part du client, devenu victime.

Les banques ont une « véritable stratégie » pour ne pas rembourser

Or, selon l’UFC-Que Choisir, la « multitude de refus injustifiés » qui lui ont été remontés « met à jour une véritable stratégie des banques pour s’affranchir de leur obligation de démontrer la négligence personnelle de leurs clients », seule condition pour ne pas rembourser.

Retrouvez l’intégralité de cet article avec ce lien :
http://www.economiematin.fr/news-fraude-banque-droit-consommateur-remboursement-obligation-ufc-plainte

 

3 – EUROSATORY 2022 :VIRTUOSE, LE PARI D’ELYNXO DANS LE SEGMENT DE L’OPTRONIQUE PORTABLE
(Home FOB, Nathan Gain)

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Changement de nom et nouvelles ambitions pour l’ex-Scrome, devenu Elynxo le mois dernier. Renommé pour ses lunettes de tir, le groupe tente sa chance dans l’optronique du combattant avec le monoculaire multifonction Virtuose, dévoilé durant le salon Eurosatory.

Le rendez-vous était immanquable pour Elynxo, qui exposait pour la première fois sous sa nouvelle identité à l’occasion d’Eurosatory. Après 35 années d’existence, l’entreprise poursuit une transformation entamée fin 2015 en vue de constituer « un pôle d’excellence industriel français de taille intermédiaire autour des métiers de l’optronique », déclarait il y a peu son directeur général, Jean Soleille.

Dévoilé le premier jour d’Eurosatory, Virtuose « est un monoculaire qui a la particularité d’avoir une voie directe optique complémentaire d’une voie thermique et d’un télémètre laser ». Derrière ce nouveau produit, l’identification d’ « un segment du marché sur lequel « personne n’est positionné et pour lequel nous avions la flexibilité et la disponibilité pour sortir un produire rapidement ».

Pas question de concurrencer des géants comme Safran et Thales, dont les performances optiques des produits sont supérieures. Elynxo a plutôt choisi de favoriser le meilleur ratio compacité/poids/capacités. Résultat : un boîtier de 15 x 15 cm pour un poids de 850 gr conçu pour « tenir dans une main ». Ses deux batteries rechargeables garantissent une autonomie de 9 h.

Retrouvez l’intégralité de cet article avec ce lien :
https://www.forcesoperations.com/eurosatory-2022-virtuose-le-pari-delynxo-dans-le-segment-de-loptronique-portable/


DEFENSE ET SECURITE

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La standardisation n’est pas obligatoirement l’uniformité, mais elle est pratique, pour assurer le travail dans les bureaux. C’est ainsi que le service d’infrastructure répond à des besoins en organisation récurrents, et en anticipant sur le futur ; le missile M51 démontre une technologie de dissuasion de haut niveau, et quand la France montre ses muscles, on peut constater qu’elle est crédible. N’oublions pas nos blessés, telle est la volonté des armées de construire, autour de ceux qui sont blessés, de leurs familles et de leurs camarades, cette solidarité qui fait de la communauté militaire la marque indélébile de ce service de la Nation jusqu’au sacrifice de soi.

1 –  500 MILLIONS D’EUROS POUR UNE NOUVELLE GENERATION DE BUREAUX STANDARDISES
(Lignes de défense, Philippe Chapleau)
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Le service d’infrastructure de la Défense (SID) s’est engagé dans une démarche de standardisation des infrastructures pilotée par le centre national de production d’infrastructure de la défense (CNPID) « afin d’apporter des réponses homogènes à certains types de besoins récurrents ».

Cette démarche a conduit le SID à définir un standard d’immeubles de bureaux reposant sur trois axes :
– la flexibilité de la construction à tous les niveaux aussi bien dans la structure des ouvrages que dans l’agencement intérieur des espaces ;
– une conception unique du noyau de distribution des niveaux des bâtiments ;
– un large éventail de types d’espaces de travail.

Un fascicule de standardisation illustre cette démarche. Il veut apporter « une réponse technique standardisée permettant de réaliser des bâtiments répondant aux différents besoins des utilisateurs tout en offrant la capacité de s’adapter aujourd’hui comme demain aux nouveaux modes d’organisation du travail et leurs évolutions »  

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/06/25/bureaux-23157.html

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2 – LA FRANCE TIRE UN MISSILE BALISTIQUE EN SIGNE DE SON POTENTIEL DE DISSUASION NUCLEAIRE
(ATALAYAR, Julien Pons)
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Le sous-marin nucléaire français « Le Téméraire » vient de démontrer le potentiel de dissuasion du Président de la République française. Emmanuel Macron a donné son accord pour le tir d’un missile balistique stratégique M51, qui a quitté les côtes françaises et a atteint les eaux des Caraïbes, à un peu moins de 6 000 kilomètres. Avant le lancement le 12 juin, les autorités françaises avaient informé leurs alliés de l’OTAN, ainsi que leurs partenaires de l’Union européenne et la communauté internationale, du lancement par les voies diplomatiques et militaires habituelles.  

Avec 14 tonnes de déplacement et 138 mètres de longueur, le sous-marin S617 « Le Téméraire » a été positionné en immersion à la pointe de Penmarch, à courte distance de sa base navale de Brest, dans le département du Finistè 
Dans sa phase initiale, le missile M51 a atteint une vitesse proche de Mach 25 – environ 25 fois la vitesse du son -, s’est élevé dans l’espace, a traversé l’Atlantique Nord, a décrit une parabole, est rentré dans l’atmosphère et est tombé à l’eau, « à des centaines de kilomètres de toute côte », selon le ministère français des forces armées.

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https://atalayar.com/fr/content/la-france-tire-un-missile-balistique-en-signe-de-son-potentiel-de-dissuasion-nucl%C3%A9aire

 

3 – TOUTE UNE COMMUNAUTE « AVEC NOS BLESSES » LE 25 JUIN
(Défense, SSA)
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C’est au parc André Citroën, dans le 15e arrondissement de Paris, que le ministère des Armées avait organisé l’évènement principal de la journée « Avec Nos Blessés » samedi 25 juin 2022. Le service de santé des armées était présent, à la fois pour témoigner de la solidarité du Service avec l’ensemble des blessés du MinArm et leurs familles, mais aussi pour expliquer son rôle dans la prévention et la prise en charge de la blessure.

Après une cérémonie des couleurs autour du monument aux Morts en opérations extérieures, plusieurs centaines de coureurs se sont élancés pour une marche course solidaire. Parmi les participants, dont des blessés, se trouvaient notamment le chef d’état-major de l’armée de Terre, le général d’armée Pierre Schill, et le parrain de l’opération, Tony Estanguet, triple champion olympique et président du comité d’organisation des JO de Paris 2024. Moins célèbres mais tout aussi déterminés, une cinquantaine de représentants du SSA a participé, parfois en famille, à envoyer ce message de soutien.

Dans toute la France se sont déroulés plus de cent vingt évènements liés à cette journée, témoignant de l’ampleur nationale de la solidarité qui s’exprimait samedi. Un chiffre l’illustre : 1.112.240 kilomètres. C’est la distance cumulée par tous les participants militaires et civils, et c’est le double du cumul de l’édition précédente d’« Avec Nos Blessés ». Une preuve que le soutien grandit en même temps que la notoriété de l’opération.

À l’issue de la course les participants, coureurs ou non, ont pu visiter les stands installés dans le parc. Militaires et civils, de la Défense ou non, étaient rassemblés pour expliquer leur rôle dans la prévention ou la gestion de la blessure militaire. L’hôpital Percy et la cellule d’aide aux blessés et malades du SSA était présents, aux côtés des autres cellules d’aide aux blessés et de l’ensemble des structures impliquées. De nombreux militaires blessés étaient également présents pour partager leur expérience.

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https://www.defense.gouv.fr/sante/actualites/toute-communaute-nos-blesses-25-juin

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TOUR D’HORIZON DE MEDIAS SPECIALISES

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ESPRIT SURCOUF vous offre un tour d’horizon des titres de fond propres à susciter la réflexion de défense et de sécurité

Loi européenne sur les puces : des experts appellent à se concentrer sur l’informatique quantique
(Euractiv, Laura Kabelka)
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Des experts ont appelé à intégrer le développement et l’investissement dans l’informatique quantique dans la loi européenne sur les puces, l’UE étant un leader prometteur dans ce domaine.

Des représentants politiques, industriels et scientifiques ont discuté du lien entre la technologie quantique et la future loi sur les puces lors du sommet de l’Espace européen de l’innovation, mardi (28 juin) à Bruxelles, un événement parrainé par le Parlement européen.

« Si pour les semi-conducteurs, l’UE est déjà tellement en retard », elle devrait en revanche investir dans les technologies de demain, comme l’informatique quantique, un domaine « où l’UE est en fait un leader », a déclaré Tom Berendsen, député européen néerlandais et membre de la commission de l’Industrie, de la Recherche et de l’Énergie (ITRE) du Parlement européen, qui porte le dossier.

https://www.euractiv.fr/section/economie/news/loi-europeenne-sur-les-puces-des-experts-appellent-a-se-concentrer-sur-linformatique-quantique/

Inauguration d’un nouveau tronçon de la Ligne express terre-mer Chine-Europe entre l’Italie et la Slovénie
(Chine Nouvelle, Xinhua)
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TRIESTE (Italie), 27 juin (Xinhua) — Un service de transport ferroviaire de marchandises par train complet destiné à faciliter le transport des produits du fabricant d’appareils électroménagers chinois Hisense a été lancé lundi à Trieste, dans le nord-est de l’Italie.

Opéré par la société chinoise COSCO SHIPPING, le premier train pour cette nouvelle connexion ferroviaire est parti du port de Trieste. Chargé de 32 conteneurs, le train devrait arriver mardi à Velenje, en Slovénie, où se trouve le siège européen de Hisense.

Ce service de train de fret fait partie de la Ligne express terre-mer Chine-Europe, qui combine transport maritime et terrestre, et va pour l’instant de la ville portuaire grecque du Pirée à l’arrière-pays européen.

Lors de la cérémonie de lancement du train de Hisense à Trieste, Lin Ji, le vice-président exécutif de COSCO SHIPPING, a déclaré qu’à l’avenir, « les produits électroménagers produits par Hisense à Velenje seront également transportés vers Trieste par train complet et chargés sur les porte-conteneurs de COSCO SHIPPING », avant d’être expédié vers d’autres destinations en Europe et au-delà.

http://french.xinhuanet.com/20220628/48b8155f69b540a896e5fb8e1f2639b9/c.html


.PARUS AU JOURNAL OFFICIEL
:

Textes à ne pas négliger pour comprendre l’actualité de défense et de sécurité

Décret du 25 juin 2022 relatif à la composition du Gouvernement
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000045964157

Décret du 28 juin 2022 portant convocation du Parlement en session extraordinaire
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000045972886

Décret n° 2022-930 du 25 juin 2022 relatif à la sécurisation des infrastructures de stationnement des vélos dans les bâtiments
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000045964197

Arrêté du 20 juin 2022 fixant la liste des opérations de restructuration des unités de gendarmerie nationale ouvrant droit à certaines indemnités de restructuration au profit des militaires
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000045963197

Décret n° 2022-928 du 23 juin 2022 portant modification du code de la propriété intellectuelle et complétant la transposition de la directive 2019/790 du Parlement européen et du Conseil du 17 avril 2019 sur le droit d’auteur et les droits voisins dans le marché unique numérique et modifiant les directives 96/9/CE et 2001/29/CE
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000045960058

 

Bonne lecture et rendez-vous le vendredi 15 juillet 2022
avec le n°194
D’ici là, pour une bonne santé, prenez soin de vous.
RESPECTEZ LES CONSIGNES :
Distanciation, port du masque  …