GEOPOLITIQUE
ECONOMIE
DEFENSE et SECURITE

Jacques Raimond

GEOPOLITIQUE :

  • L’Iran face à la « pression maximale » des Etats-Unis
  • De « l’OTAN arabe » à  « l’OTAN Moyen-Orient » : quels enjeux pour  les puissances occidentales ?
  • Que veut vraiment Vladimir Poutine ?

ECONOMIE :

  • Les perspectives du développement du Pacifique en 2020
  • L’intelligence artificielle ne remplacera pas (tout de suite) l’humain dans la cybersécurité
  • Ces pistes révolutionnaires que la BCE  pourrait explorer pour sauver l’euro de la japonisation

DEFENSE ET SECURITE :

  • Retraites, opérations extérieures et moyens budgétaires, au menu des vœux 2020 du Président de la République aux armées
  • Terrorisme : interpellés à Brest, 7 suspects appartenant à la mouvance jihadiste vont être mis en examen
  • Arrêté du 2 janvier 2020 relatif aux attributions et à l’organisation du commandement des forces aériennes de la gendarmerie nationale

TOUR D’HORIZON DE MEDIAS SPECIALISES

TEXTES PARUS AU JOURNAL OFFICIEL


GEOPOLITIQUE


ESPRIT SURCOUF vous propose de réfléchir sur les questions de ce début d’année 2020, qui auraient pu être des données de la guerre froide. Cependant, nous sommes bien au XXIème siècle, et si les tensions semblent moins proches d’équilibres que l’on a pu qualifier « de la terreur », elles n’en sont pas moins inquiétantes : le Moyen-Orient est une zone privilégiée d’arc de crise, et la Russie de Poutine cherche à se débarrasser de ses vieux démons. Pour l’heure, l’action devrait être à l’apaisement, mais ce ne semble pas le cas.


1- L’IRAN FACE A LA « PRESSION MLAXIMALE » DES ETATS-UNIS ( Diploweb, Pierre Pahlavi)

Quels sont les objectifs pérennes de l’ « outsider » iranien ? Quelle est la stratégie multidimensionnelle des États-Unis et de leurs alliés régionaux ? Comment interpréter les nouvelles manifestations anti-régime en Iran ? L’auteur apporte des réponses précises et rappelle qu’en dépit des pressions externes et internes le régime islamique iranien est résiliant. Pour l’heure. JANVIER 2020 a été riche en événements sur le front des relations tumultueuses entre les États-Unis et l’Iran. Alors que la poussière retombe, il sied de prendre un peu de recul. Comment comprendre ces événements récents et leurs retombées stratégiques en les replaçant dans leur contexte géopolitique ?

Les objectifs pérennes de l’ « outsider » iranien

Pour comprendre ce bras de fer, il faut d’abord rappeler les objectifs pérennes qui sous-tendent la politique étrangère iranienne. Pour des raisons historiques, culturelles et géopolitiques, Téhéran poursuit trois grands objectifs stratégiques : 1) Tout d’abord, protéger la forteresse iranienne c’est-à-dire assurer la survie du régime mais aussi préserver l’intégrité territoriale, l’indépendance politique et l’autonomie économique du pays. Un objectif complémentaire est de constituer autour de l’Iran une zone tampon protectrice à travers la projection de ses capacités « soft » (idéologiques) et « hard » (utilisation de ses forces paramilitaires et des milices pro-iraniennes) et la constitution d’une sphère d’influence régionale. Ultimement, en fonction de la réalisation de ces deux premiers objectifs, l’Iran cherche également à être réintégré dans la communauté internationale et à être reconnu comme une puissance pleine et souveraine. Souffrant de lacunes importantes dans les domaines traditionnels de la puissance militaire, économique et technologique, les dirigeants iraniens ont adopté, depuis le début du XXIe siècle, une stratégie asymétrique leur permettant de poursuivre ces grands objectifs stratégiques de manière indirecte tout en évitant l’usage de la force et la confrontation directe avec leurs adversaires régionaux et extrarégionaux. Cette stratégie est dans une très large mesure développée et mise en œuvre par le Corps des gardiens de la révolution islamique (en iranien Sepāh-e Pasdaran) dont le General Soleimani dirigeait la branche des opérations externes (Force Qods).

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
https://www.diploweb.com/L-Iran-face-a-la-pression-maximale-des-Etats-Unis.html

Le site de DIPLOWEB est répertorié dans la rubrique THINK TANKS de la “Communauté GEOPOLITIQUE, ECONOMIE, DEFENSE et SECURITE” d’ESPRITSURCOUF.fr


2- DE « L’OTAN ARABE » A « L’OTAN MOYEN-ORIENT » : QUELS ENJEUX POUR LES PUISSANCES OCCIDENTALES ? (Institut Thomas More, Jean-Sylvestre Mobngrenier)

La montée des tensions avec le régime irano-chiite et les déflagrations du Moyen-Orient provoquent un nouveau débat sur le rôle, la raison d’être, les missions et le périmètre opérationnel de l’OTAN. On sait le Président américain sceptique sur les vertus des alliances en général, de l’OTAN en particulier. Alliance de type wilsonien, l’OTAN repose sur un pacte multilatéral et s’inscrit dans une logique de sécurité collective. Son existence contrarie donc l’a priori unilatéraliste de Donald Trump. Pourtant, l’engagement militaire américain en Europe s’est accru et, lors du dernier sommet atlantique (Londres, 3-4 décembre 2019), le Président américain est allé jusqu’à affirmer que l’OTAN constituait une belle et bonne chose. Lors d’un récent entretien avec son Secrétaire général, Jens Stoltenberg, il a demandé une plus grande implication au Moyen-Orient, voire sa transformation en une « OTAN Moyen-Orient ». Il lui faudrait « beaucoup plus » contribuer à la stabilité de la région (8 janvier 2020). A raison, le propos peut sembler purement circonstanciel et intéressé, mais il lève de véritables questions.

Feue l’« OTAN arabe »

De prime abord, la proposition de Donald Trump sanctionne l’échec du vague projet d’« OTAN arabe » censée assurer une redistribution des responsabilités et des charges entre les États-Unis et leurs alliés régionaux. Voici plus de deux ans qu’était annoncé le prochain établissement d’une « Alliance stratégique pour le Moyen-Orient », vite baptisée par les observateurs « OTAN arabe ». Sous la houlette de Washington, une telle alliance était destinée à protéger la région de la double menace de l’expansionnisme irano-chiite et du djihadisme de facture sunnite. Au vrai, il s’agissait d’un serpent de mer. Sans remonter au « Pacte de Bagdad » (1955), rapidement vidé de substance, plusieurs initiatives avaient vu le jour. En 2011, les développements et contrecoups du Printemps arabe firent resurgir l’idée d’une alliance couvrant le Moyen-Orient. Les États-Unis et leurs alliés du Conseil de coopération du Golfe (CCG) mirent alors en place des groupes de travail. Le surgissement de l’État islamique poussa ensuite l’Arabie Saoudite à créer une coalition arabe et sunnite qui comprend une quarantaine d’États (2015). Engagée au Yémen, contre les rebelles houthistes soutenus par Téhéran, cette coalition a depuis montré ses limites politiques, militaires et opérationnelles.

Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
http://institut-thomas-more.org/2020/01/23/de-l-otan-arabe-a-l-otan-moyen-orient-quels-enjeux-pour-les-puissances-occidentales/

3 – QUE VEUT VRAIMENT VLADIMIR POUTINE ? ( The conversation, Jean-Robert Raviot)

En annonçant presque simultanément un train d’amendements constitutionnels et un changement de premier ministre, Vladimir Poutine s’aménage-t-il – comme le titrait Courrier International – un « pouvoir à vie » ? Rien ne permet de l’affirmer, ni même de le suggérer, sachant que, comme le disait l’ancien premier ministre Viktor Tchernomyrdine, au verbe haut et au vocabulaire fleuri, « en Russie, faire des pronostics politiques est toujours risqué… surtout lorsqu’il s’agit de l’avenir » ! Dès lors, plutôt que d’extrapoler l’après-2024 – date à laquelle expirera le quatrième mandat de Vladimir Poutine, qui ne pourra pas se représenter selon les termes actuels de la Constitution –, tentons de discerner quelques-unes des stratégies qui sous-tendent ces deux décisions politiques d’importance prises par le président russe en ce début d’année.

La vraie-fausse fin de la « tandemocratie »

En mettant fin à près de douze ans de « tandemocratie », selon l’expression en usage en Russie, Vladimir Poutine annonce-t-il la rupture du « couple » quelque peu mal assorti en apparence qu’il formait, depuis 2008, avec Dmitri Medvedev à la tête de l’exécutif bicéphale russe ? La démission de Medvedev de son poste de premier ministre n’est pas du tout synonyme de limogeage ou de « placardisation ». Medvedev reste au Conseil de sécurité – pièce majeure dans le dispositif de la prise de décision politique – et il y reste intuitu personae, nommé à une fonction, celle de vice-président, qui est créée tout spécialement pour lui. De plus, il demeure le chef du parti majoritaire Russie unie. Dans le contexte des réformes constitutionnelles annoncées et sur lesquelles nous revenons plus loin, il sera à ce titre un rouage essentiel du fonctionnement de l’exécutif avant et après les élections législatives de 2021.

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https://theconversation.com/que-veut-vraiment-vladimir-poutine-130225


ECONOMIE


Trois articles ont retenu l’attention dans l’actualité stratégique et économique : ce sont d’abord les perspectives de développement du Pacifique, car la croissance pâtit largement des conditions que l’on affiche sur le climat ; c’est ensuite la délicate question du remplacement de l’humain, posée par cette intelligence artificielle, dont la philosophie est absente ; c’est enfin le combat de la zone euro pour conserver à la région son caractère spécifique.


1 – LES PERSPECTIVES DU DEVELOPPEMENT DU PACIFIQUE EN 2020 (IRIS, Alexandre Dayan)

À l’aube de l’année 2020, le monde se réveille sur un coussin d’incertitudes. La guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine affaiblit l’économie mondiale, les instabilités au Moyen-Orient, en Asie et en Amérique latine affolent l’opinion publique et l’impact du changement climatique se généralise. En conséquence, la croissance mondiale en pâtit et décélère de 3,7 % en 2018 à 3,2 % en 2019, traduisant l’incertitude générale liée aux tensions commerciales et géopolitiques. Paradoxalement, 2019 a été une année plutôt réussie pour le Pacifique, dont les estimations de croissance ont été revues à la hausse par la Banque asiatique de Développement, de 3,5 % à 4,0 %. En effet, le rebond des industries extractives en Papouasie-Nouvelle-Guinée, la croissance continue du tourisme aux Fidji et l’augmentation des dépenses de construction aux Samoa et Îles Salomon ont grandement contribué à cette performance. Cependant, de nombreux évènements à venir compromettent la pérennité de cette situation. Tout d’abord, une flopée d’élections va animer la région cette année, avec cinq élections nationales (Kiribati, Niue, Nouvelle-Zélande, Palaos et Vanuatu) et deux référendums sur l’indépendance (dans l’État de Chuuk en Micronésie, et en Nouvelle-Calédonie). Prédire comment le paysage politique va évoluer est difficile. En effet, il ne faut pas sous-estimer une région qui a, au cours des douze derniers mois, offert plus que son lot d’étonnements, avec par exemple un renversement de gouvernement en Papouasie-Nouvelle-Guinée, un changement de reconnaissance diplomatique aux îles Salomon et à Kiribati, ainsi qu’un vote plus serré qu’attendu lors du référendum d’indépendance en Nouvelle-Calédonie. Sans compter un résultat sans précèdent au vote d’Indépendance à Bougainville, à hauteur de 97,7 %, une décision qu’il reste maintenant à implémenter. À cela s’ajoutent les complications liées au projet LNG dirigé par ExxonMobil à P’nyang en Papouasie-Nouvelle-Guinée, la reprise plus lente que prévue dans certaines économies de la région (Îles Cook, Palaos et Samoa), ainsi que les éternelles contraintes structurelles liées à la situation particulière dans laquelle se retrouvent ces petites économies, retirées et isolées, dispersées à travers l’océan. En effet, avec ses coûts domestiques élevés, ses faibles revenus ainsi que sa haute vulnérabilité économique, le Pacifique restera dépendant de l’aide internationale en 2020. Les faibles ressources de financement local ne permettront pas, à elles seules, de combler les besoins gigantesques de la région en infrastructure. L’accès au service d’électricité n’est que d’environ 33 % dans le Pacifique, contre 87,4 % au niveau mondial. L’approvisionnement en eau n’est que de 52,6 % et de 30 % pour les services d’assainissement.

Retrouvez l’intégralité de cet article avec ce lien :
https://www.iris-france.org/143784-les-perspectives-de-developpement-du-pacifique-en-2020/

Le site de l’IRIS est répertorié dans la rubrique THINK TANKS de la “Communauté GEOPOLITIQUE, ECONOMIE, DEFENSE et SECURITE” d’ESPRITSURCOUF.fr


2 – L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE NE REMPLACERA PAS (TOUT DE SUITE) L’HUMAIN DANS LA CYBERSECURITE (Economie matin, gregory cardiet)

Depuis le 16ème siècle, la machine inspire de la défiance, l’humain craignant pour ses revenus. Aujourd’hui cette image persiste, même au sein des pôles SI des entreprises, pourtant ce n’est pas demain que l’IA évincera les RSSI. Le rythme effréné auquel l’adoption de l’intelligence artificielle (IA) a progressé ces dernières années commence à avoir des effets transformateurs dans de nombreux domaines. Si l’on ajoute à cela un monde de plus en plus (inter)connecté à la merci de cyberattaques d’une fréquence et d’une ampleur alarmantes, il n’est pas étonnant que l’IA et l’apprentissage automatique se soient mis au service de la cybersécurité pour détecter et neutraliser les cybercriminels. Ils élargissent le périmètre qu’un expert de la cybersécurité peut à lui seul surveiller et permettent aussi et surtout d’identifier des attaques autrement indétectables par un observateur humain. Malgré les récentes avancées de la recherche sur l’apprentissage automatique et l’IA, il n’existe pas de méthode ni d’algorithme unique capable de traiter efficacement tous les cas de figure. Ce principe a été formalisé et démontré mathématiquement par David Wolpert et William Macready en 1997 dans un théorème baptisé « No Free Lunch » (pas de solution miracle). Aucun algorithme ne peut mieux qu’un autre résoudre toutes les classes de problèmes possibles. Ainsi, les systèmes d’IA conçus pour détecter les cybermenaces avancées doivent être adaptés aux problèmes spécifiques pour lesquels ils sont déployés. Comme dans d’autres domaines, les systèmes d’IA appliqués à la cybersécurité doivent être validés selon les critères suivants : Le système d’IA est-il à même d’effectuer des opérations de détection, de regroupement, de classification et de prédiction qu’un humain seul ne pourrait pas réaliser ?

Le système d’IA réalise-t-il des prédictions et des classifications qui réduisent le nombre d’interventions et d’analyses humaines requises ? Ces prédictions et classifications augmentent-elles le nombre d’interventions et d’analyses humaines nécessaires ?

Retrouvez l’intégralité de cet article avec ce lien:
http://www.economiematin.fr/news-intelligence-artificielle-remplacement-humain-cybersecurite-danger-internet-cardiet


3 – CES PISTES REVOLUTIONNAIRES QUE LA BCE POURRAIT EXPLORER POUR SAUVER LA ZONE EURO DE LA JAPONISATION (Atlantico, avec Jezabel Coupey-Soubeyran)

Atlantico.fr : Christine Lagarde s’exprimait devant la presse ce jeudi après-midi à l’issue de la première réunion de l’année de la BCE. Une réunion durant laquelle l’ancienne directrice du FMI et nouvelle présidente de la BCE depuis 3 mois, a précisé les contours de sa revue stratégique de politique monétaire. Revue stratégique qui aura lieu tout au long de l’année et qui est la première en trois ans. 

La BCE étant souvent accusée d’être de plus en plus inefficace, la revue stratégique tout comme la conférence de presse de Christine Lagarde étaient extrêmement attendues. Face à une croissance modérée de la zone européenne et une BCE de plus contestée, que dire des annonces de Christine Lagarde ? Cette revue stratégique peut-elle avoir un quelconque impact sur la manière dont la BCE est perçue ? 

Jézabel Couppey-Soubeyran : Le communiqué de presse est assez prometteur puisqu’il laisse entendre que la BCE va examiner et pourrait donc réviser tant sa cible d’inflation que les instruments utilisés pour l’atteindre et qu’elle étudiera même dans le cadre de cette revue stratégique « comment d’autres considérations, en rapport avec la stabilité financière, l’emploi et le développement durable, peuvent être prises en compte dans le cadre du mandat de la BCE ». Ça laisse donc envisager une réorientation substantielle. Il ne faudra cependant pas décevoir avec des changements trop à la marge.

D’après Christine Lagarde « compte tenu des perspectives d’inflation toujours modérées, la politique monétaire doit rester très accommodante pendant une période prolongée ». Ce choix ne condamne-t-il la zone européenne à garder une croissance faible ? 

C’est plutôt, à l’inverse, la croissance faible qui condamne la politique monétaire à rester accommodante et à le rester d’autant plus longtemps qu’elle ne sera pas plus efficace qu’au cours des dix dernières années. Ce manque d’efficacité tient pour partie au fait que, dans la zone euro, la politique monétaire supporte pratiquement seule tout le poids de l’ajustement macroconjoncturel. Autrement dit, on attend tout, et donc trop, de la politique monétaire. Il faudrait absolument que la politique budgétaire vienne compléter son action pour réaliser des investissements de long terme dans la santé, l’éducation, et bien sûr la transition écologique. Il faudrait également coordonner à cet ensemble des mesures de prévention des déséquilibres financiers qu’une politique monétaire durablement accommodante contribue à accroître car elle nourrit les bulles de prix d’actifs immobiliers et financiers.

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https://www.atlantico.fr/decryptage/3586385/ces-pistes-revolutionnaires-que-la-bce-pourrait-explorer-pour-sauver-la-zone-euro-de-la-japonisation-christine-lagarde-jezabel-couppey-soubeyran-


DEFENSE ET SECURITE


Esprit Surcouf, propose à ses lecteurs la synthèse des vœux du Président de la République aux armées, et deux questions relevant de la sécurité intérieure que sont l’arrestation d’une cellule terroriste, et l’arrêté relatif aux forces aériennes de la gendarmerie nationale, paru au journal officiel.


1 – RETRAITES, OPERATIONS EXTERIEURES ET MOYENS BUDGETAIRES AU MENU DES VŒUX 2020 DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE AUX ARMEES (Défense, DICOD)

Retraites : « Les engagements seront tenus. »

Pour Emmanuel Macron, les pensions militaires « constituent une garantie essentielle du contrat que l’Etat et la Nation passent avec ceux qui acceptent de les servir par le métier des armes ». Aussi, le chef de l’État l’a répété : les militaires ne seront donc pas affectés par le système universel de retraite que prépare le gouvernement. « Les engagements que j’avais pris devant vous il y a un an de prise seront tenus, j’y veillerai personnellement », a-t-il assuré.

Barkhane : « Nous mettrons tous les moyens et la victoire sera là. »Proche et Moyen-Orient, péninsule arabique et golfe Arabo-Persique, golfe de Guinée, Sahel : Emmanuel Macron reconnait que l’engagement des armées a été « intense » l’an dernier. Et il le sera encore cette année car, dit-il, « la menace augmente. » Ainsi, le président a annoncé l’envoi du porte-avions Charles de Gaulle au Levant jusqu’au mois d’avril, en soutien de l’opération Chammal qui lutte contre Daech au Levant. Au Sahel, le chef de l’État a défendu les efforts menés par la France et ses alliés européens et africains contre le terrorisme. « Une région qu’il est impossible de laisser tomber dans le chaos et devenir la base arrière d’un autre terrorisme aux frontières Sud de notre continent », explique Emmanuel Macron. Le président a salué les mesures décidés la semaine dernière au sommet de Pau, mesures qui devraient apporter « plus d’efficacité » dans la lutte antiterroriste. « Nous y mettrons tous les moyens et la victoire sera là », a lancé Emmanuel Macronle chef des Armées.

Budget de la défense porté à 2 % du PIB en 2025 : cap maintenu.

Face à un monde « chaque jour plus dangereux, instable », le chef de l’État a confirmé la nécessité de maintenir à un haut niveau la loi de programmation militaire 2019-2025. L’objectif assigné en début de quinquennat demeure : « Porter l’effort de défense à 2 % du produit intérieur brut en 2025 », a rappelé le président de la République. Cette année, l’effort de défense augmentera d’1,7 milliard d’euros pour s’établir à 37,5 milliards d’euros, soit l’équivalent de 1,86 % du PIB.

La « modernisation en marche » des Armées

Les trois armées – Air, Marine, Terre –profitent à plein des crédits de la loi de programmation militaire. Le chef de l’État en fait l’inventaire : nouveaux A400M Atlas, ravitailleur KC-130J, A330 Phénix MRTT, commandement de l’espace à Toulouse, drones armés Reaper désormais opérationnels au sein des forces, lancement du sous-marin nucléaire d’attaque Suffren, programme des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de troisième génération. Pour l’Armée de terre, ce sont les premiers blindés de l’ère Scorpion, 12.000 fusils d’assaut HK 416, sept hélicoptères Caïman… « Mais la modernisation de nos Armées ne se limite pas à une modernisation des équipements, ajoute Emmanuel Macron qui évoque un « renouveau de la condition militaire » grâce à la montée en puissance du Plan d’amélioration des conditions de vie et d’accompagnement des familles et au Plan hébergement. Des programmes « à hauteur d’homme » qui permettront de « relever le défi de la fidélisation ». Enfin, le chef de l’État a salué « la profonde transformation du ministère des Armées » engagée par Florence Parly « avec l’aide très précieuse de la secrétaire d’Etat », Geneviève Darrieussecq. « Et je crois pouvoir le dire ce soir devant vous : nos Armées sont formidablement attractives ! », s’est réjouit Emmanuel Macron.


Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
https://www.defense.gouv.fr/actualites/articles/retraites-operations-exterieures-et-moyens-budgetaires-au-menu-des-voeux-2020-du-president-de-la-republique-aux-armees

Le site DICOD est répertorié dans la rubrique INSTITUTIONS GOUVERNEMENTALES de la Communauté « Géopolitique, Économie, Défense et Sécurité » d’ESPRITSURCOUF


2 – TERRORISME : INTERPELLES A BREST, 7 SUSPECTS APPARTENANT A LA MOUVANCE JIHADISTE VONT ETRE MIS EN EXAMEN ( OPEX 360, Laurent Lagneau)

e 20 janvier, 7 individus appartenant à la mouvance jihadiste ont été interpellés à Brest, Guissény et à Loc-Eguiner [Finistère] par la Direction générale de la sécurité intérieure [DGSI] dans le cadre d’une information judiciaire pour association de malfaiteurs terrorisme criminelle. Après avoir été placés en garde à vue dans des commissariats de la région, ces sept hommes, âgés de 16 à 38 ans, ont été transférés dans les locaux de la DGSI à Levallois-Perret [Hauts-de-Seine]. Et ils doivent désormais être présentés à un juge d’instruction en vue de leur mise en examen. Selon des sources proches de l’enquête citées par l’AFP, un certain Mohammad D. serait le « personnage central » de cette affaire. Né en Syrie il y a une trentaine d’années, cet individu est arrivé en France au début de l’année 2015, en possession d’un « passeport palestinien ». Puis il a obtenu le statut de réfugié quelques mois plus tard. Or, il est soupçonné d’avoir appartenu à l’État islamique [EI ou Daesh]. Cela rappelle l’affaire Ahmed H. du nom d’un ressortissant irakien ayant aussi obtenu le statut de réfugié en France. Installé à Lisieux, il avait été interpellé en mars 2018, alors qu’il était soupçonné d’avoir été un cadre de l’EI et participé au massacre de Tikrit, en juin 2014. Selon les éléments disponibles, Mohammad D. aurait fini par « agréger » plusieurs individus radicalisés de la région brestoise et faisant, à ce titre, d’un suivi de la part des services spécialisés. Tel a été le cas d’un commerçant, dont la boucherie halal, à Brest, a servi de lieu de rendez-vous.

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Rajouter le pavé OPEX de la communauté

Le site d’OPEX360 est répertorié dans la rubrique REVUES et LETTRES de la “Communauté GEOPOLITIQUE, ECONOMIE, DEFENSE et SECURITE” d’ESPRITSURCOUF.fr

3 – ARRETE DU 2 JANVIER 2020 RELATIF AUX ATTRIBUTIONS ET A L’ORGANISATION DU COMMANDEMENT DES FORCES AERIENNES DE LA GENDARMERIE NATIONALE ( Journal officiel)

I. – Le commandement des forces aériennes de la gendarmerie nationale (CFAGN) remplit des missions aériennes de sécurité publique sur l’ensemble du territoire métropolitain et ultramarin, au bénéfice de la gendarmerie et de la police nationales. Cette formation assure également des missions de secours et d’intervention en milieu spécialisé sur et hors le territoire national, selon le principe de subsidiarité avec les moyens aériens de la sécurité civile.
II. – Les unités aériennes du CFAGN peuvent être engagées en autonomie comme en appui d’unités au sol où elles assurent des missions d’appui au commandement, d’appui au renseignement et d’appui à la manœuvre, sur l’ensemble du spectre missionnel des forces de sécurité intérieure : contre-terrorisme, police judiciaire, police administrative, sécurité routière, maintien de l’ordre et sauvetage. Ces missions s’exercent sur l’ensemble du territoire national, en zone urbaine comme en zone rurale, y compris en milieux spécialisés (haute-montagne, littoral, outre-mer) et en situation dégradée (crise et guerre).

 Retrouvez l’intégralité de cet article avec ce lien :
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041438940&categorieLien=id


TOUR D’HORIZON DE MEDIAS SPECIALISES 


ESPRIT SURCOUF.fr vous offre un tour d’horizon des titres de fond propres à susciter la réflexion de défense et de sécurité


« L’Occident cède au chantage d’Erdogan » (Le Point, propos recueillis par Quentin Raverdy)
https://www.lepoint.fr/monde/l-occident-cede-au-chantage-d-erdogan-23-01-2020-2359308_24.php

Lancement du Master spécialisé cybersécurité des systèmes maritimes et portuaires (Mer et Marine, la rédaction)
https://www.meretmarine.com/fr/content/lancement-du-mastere-specialise-cybersecurite-des-systemes-maritimes-et-portuaires

Qui sera le nouveau pacha de NavalGroup ? (La Tribune, Michel Cabirol)
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/naval-group-qui-sera-le-nouveau-pacha-de-naval-group-837866.html

Le Sommet de Pau et l’approbation de l’opération Barkhane vus depuis le Mali (Interview Entretien avec Boubacar Traoré, directeur du cabinet Afriglob, spécialisé sur les questions de développement et de sécurité dans le Sahel, par Caroline Roussy, chercheuse à l’IRIS)
https://www.iris-france.org/143812-le-sommet-de-pau-et-lapprobation-de-loperation-barkhane-vus-depuis-le-mali/

Le coût des engagements extérieurs pour les Etats-Unis (Les yeux du Monde, Adrien)
https://les-yeux-du-monde.fr/actualite/actualite-analysee/42674-le-cout-des-guerres-post-11-septembre-pour-les-etats-unis

Les nouvelles mitrailleuses pour les Forces armées canadiennes (45° Nord, la rédaction)
http://www.45enord.ca/2020/01/de-nouvelles-mitrailleuses-pour-les-forces-armees-canadiennes-2/


PARUS AU JOURNAL OFFICIEL


Textes à ne pas négliger pour comprendre l’actualité de défense et de sécurité.


Décret n° 2020-42 du 24 janvier 2020 portant création des commissaires à la lutte contre la pauvreté
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=8E4B62F7D11F555A005831D45DE79AF6.tplgfr25s_2?cidTexte=JORFTEXT000041477701&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000041477403

Arrêté du 22 janvier 2020 fixant la liste des zones interdites à la prise de vue aérienne par appareil photographique, cinématographique ou tout autre capteur
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=3BF6A46C6EEC42ADFBB789BE0A131080.tplgfr41s_1?cidTexte=JORFTEXT000041459817&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000041459812

Arrêté du 15 janvier 2020 portant modification de l’arrêté du 23 novembre 1987 relatif à la sécurité des navires (divisions 140 et 337)
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=3BF6A46C6EEC42ADFBB789BE0A131080.tplgfr41s_1?cidTexte=JORFTEXT000041459866&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000041459812

Arrêté du 14 janvier 2020 relatif à l’équipement des routes et autoroutes de dispositifs d’alerte sonore
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=E4CAE34B6F5619D4938EE01FD6731555.tplgfr23s_2?cidTexte=JORFTEXT000041450831&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000041450732

Décret n° 2020-33 du 20 janvier 2020 authentifiant la population des Français établis hors de France au 1er janvier 2020
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=FF496E59E042D8C8BD8D5C1B4925910F.tplgfr30s_3?cidTexte=JORFTEXT000041438844&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000041438807

Arrêté du 2 janvier 2020 relatif aux attributions et à l’organisation du commandement des forces aériennes de la gendarmerie nationale
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=FF496E59E042D8C8BD8D5C1B4925910F.tplgfr30s_3?cidTexte=JORFTEXT000041438940&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000041438807

Bonne lecture et rendez-vous le 10 février 2020
avec le n°131 d’ESPRITSURCOUF

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