LA LIBYE
ET L’ARME NUCLEAIRE

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Joseph Le Gall (*)
Ancien officier de renseignement
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Les secrets des années Kadhafi (suite)

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Il y a dix ans, le régime du colonel Kadhafi était emporté par le vent de l’Histoire…L’auteur continue de déterrer pour nous les secrets des années Kadhafi. Dans notre précédente publication, du numéro 157 du 8 février, il avait démonté les mécanismes du terrorisme d’État pratiqué par la Libye. Cette fois-ci, il nous raconte comment les américains ont empêché Kadhafi de se doter de la bombe atomique.

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Le programme nucléaire libyen remonte au 5 mai 1975, date de la signature d’un accord de coopération avec l’URSS pour la construction du Centre de Recherche Nucléaire de Tadjourah (CNRT), près de Tripoli, doté d’un réacteur nucléaire de recherche de 10 mégawatts. La même année, la Libye ratifie le traité de non-prolifération des armes nucléaires.

Néanmoins, des agents libyens sont chargés d’acquérir, par tous les moyens possibles, la technologie de l’arme nucléaire auprès de puissances qui la maîtrisent. La Chine et l’Inde, approchées, refusent d’apporter leur aide. En décembre 1977, l’URSS signe un accord avec la Libye pour la construction sur la côte méditerranéenne d’une centrale nucléaire dotée de deux réacteurs à eau pressurisée de type VVER-440, d’une puissance de 440 Mégawatts chacun. Puis en avril 1981, l’URSS livre un premier chargement de 11,5 kg d’uranium hautement enrichi pour alimenter le réacteur du CNRT. Opérationnel dès le mois d’août, il aurait servi à des activités de retraitement du combustible nucléaire à des fins militaires.

En 1984, le Pakistan, qui travaille à la mise au point de sa bombe atomique, accepte d’aider la Libye en échange de la fourniture d’uranium provenant d’une mine de la bande d’Aozou  (région qui sera reconquise par le Tchad en 1987 pendant le conflit tchado-libyen).

Dès lors, des contacts sont pris avec Abdul Qader Khan, le responsable du programme nucléaire militaire pakistanais. Mais en raison de l’embargo décrété en 1992 par l’ONU à l’encontre de la Libye suite à l’attentat de Lockerbie, le programme libyen va rester en sommeil durant cinq ans.

En 1997, Abdul Qadeer Khan est à la tête d’un véritable réseau de prolifération nucléaire (voir encadré). Pour la Libye il ne s’agit pas, comme dans le cas de l’Iran et de la Corée du Nord, de fournir des plans et des pièces détachées, mais des équipements complets pour réaliser des milliers de centrifugeuses de dernière génération. Pour cela, le « réseau Khan » doit franchir un palier, celui de l’industrialisation à grande échelle.
Pour échapper aux contrôles de l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique), les composants sont fabriqués à l’étranger, prétendument pour un usage civil ; des unités de production sont installées un peu partout, en Malaisie, en Turquie,  en  Afrique du Sud.  Toutes les pièces fabriquées sont ensuite envoyées à Dubaï, qui sert de plaque tournante, d’où elles sont réexpédiées en Libye.

Le réseau Khan

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Abdul Qadeer Khan est né en 1935 à Bophal (Inde).
Diplômé en  métallurgie  et  physique,  il  fonde  en  1976 à Kahuta, Engineering Research Labatories (ERL), un centre de recherche pour le traitement de l’uranium, qui devient en 1981 A.Q. Khan Research Laboratories (KRL). Avec l’aide de l’Inter-Services Intelligence (ISI), le redoutable service de renseignement pakistanais, KRL développe secrètement un programme nucléaire militaire, avec l’aide financière de l’Arabie saoudite
En 1998, le Pakistan devient le premier pays islamique à posséder l’arme atomique.

Parallèlement, à partir des années 1980, Abdul Qadeer Khan s’est livré à la prolifération nucléaire au profit de l’Iran et de la Corée du Nord.

En 1987, dans une chambre d’hôtel de Dubaï, un premier contrat de 3 millions de dollars est passé avec l’Iran pour la fourniture des plans nécessaires à la construction de centrifugeuses pour l’enrichissement de l’uranium. En 1993, en raison des difficultés rencontrées par les iraniens, A.Q.Khan va leur fournir directement les équipements qui vont permettre à l’Iran, à partir de 1995, de construire des centrifugeuses sur le site de Natanz. Au début des années 1990, alors que le Pakistan cherche à se doter de missiles, A.Q. Khan va se rendre en Corée du Nord où il va négocier la fourniture des plans de leur missile Nodong, en échange de la technologie d’enrichissement de l’uranium.

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La CIA met à jour le « réseau Khan »


Depuis la fin des années 1980, la CIA s’intéresse aux activités d’Abdul Qader Khan,  qu’elle suspecte d’aider l’Iran à se doter de l’arme nucléaire. En 1999, elle est informée qu’une quantité importante de matériels sensibles liés au nucléaire transite par Dubaï. L’Agence va découvrir que ces équipements sont destinés à la Libye…

Le 20 janvier 2001, jour de l’intronisation de Georges W. Bush, le directeur de la CIA, George Tenet, remet au nouveau président un rapport « Top secret » concernant le programme nucléaire libyen.

Ce que dit le rapport :
« Le réseau Khan fournit à Tripoli la technologie nécessaire à l’enrichissement de l’uranium. En 1999, Scomi Precision Engineering (Scope), en Malaisie, a livré 2000 centrifugeuses à gaz ; en janvier 2000, un contrat de 2,5 millions de dollars a été signé avec Tradfin Engineering à Johannesburg, pour plusieurs milliers d’exemplaires sur trois ans. La Libye pourrait ainsi disposer de l’arme atomique dès 2007. Le réseau a des ramifications en Asie, en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient. Dubaï en est le centre opérationnel et financier, grâce à plusieurs sociétés écrans, dont SBM Computers, dirigé par le sri lankais Buhary Syed Abu Tahir, un proche du docteur Khan, et Gulf Technical Industries, dirigé par le britannique Peter Griffin. À Kuala Lumpur, c’est un ressortissant helvétique de 39 ans, Urs Tinner, qui assure les exportations de la Scope… »

Au lendemain des terribles attentats qui ont frappé l’Amérique le 11 septembre 2001, le président George Bush dénonce les « États voyous » qui détiennent des armes de destruction massive (ADM). Il pense à l’Irak, mais aussi à la Libye. Le prince saoudien Bandar bin Sultan, ami proche de la famille Bush, va servir d’intermédiaire avec les libyens.


Réunions secrètes à Londres


Début octobre 2001, une première réunion secrète avec la Libye se tient à Londres, au Royal
Automobile Club. Les discussions portent entre autres sur les armes de destruction massive détenues par la Libye. La délégation libyenne comprend l’ambassadeur de Libye à Londres, Mohammed Azwai, l’ambassadeur de Libye à Rome, Abdul Ati al-Obeidi, et Moussa Koussa, le chef des services secrets libyens. Côté britannique sont présents William Ehrman, directeur du renseignement au Foreign office, David Landsman, chef du département contre-prolifération, ainsi que deux hauts responsables du MI-6. William S. Farish, l’ambassadeur des États-Unis à Londres est également présent. 

En janvier 2002, William J.Burns, secrétaire d’État adjoint pour les affaires du Proche-Orient, se rend à Londres pour rencontrer Moussa Koussa. Il est accompagné de Ben L. Bonk de la CIA. Cette fois, la réunion se tient dans l’hôtel particulier que possède le prince Bandar bin Sultan sur Regent’s Park.
Ben L. Bonk demande à son homologue libyen deux choses : l’aide de la Libye pour lutter contre Al-Qaïda, et l’assurance que son pays est déterminé à renoncer aux armes de destruction massive (nucléaires, chimiques et bactériologiques). Pour prouver la volonté de coopération de la Libye, Moussa Koussa va remettre à Bonk la liste des principaux responsables d’Al-Qaïda en Europe, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, ainsi que les coordonnées au Pakistan du libyen Ali Mohamed al Fakheri, alias Ibn al-Cheikh al-Libi, responsable du camp d’entraînement de Khalden, en Afghanistan. Ce dernier sera arrêté peu après par les américains.
Concernant le nucléaire, Moussa Koussa reconnaît que Tripoli reçoit l’aide d’Abdul Qadeer Khan et des nord-coréens En réalité, Ben L. Bonk, est informé depuis 1999 de l’avancement du programme nucléaire libyen par Urs Tinner, l’ingénieur suisse travaillant pour le « réseau Khan ». Recruté par la CIA, il a révélé que la Libye avait reçu ses premières centrifugeuses à gaz en 1997 pour le traitement de 200 tonnes de yellow cake importées du Niger. Dans le yellow cake, l’uranium est concentré sous la forme d’octaoxyde de triuranium U3O8. Pour la fabrication des armes nucléaires, il faut l’enrichir en le faisant passer par une cascade d’environ 50 000 centrifugeuses pour atteindre le niveau requis. Pour le nucléaire civil, 5 000 à 10 000 centrifugeuses sont suffisantes.

Urs Tinner et un fût de yellow cake (1997). Photos : DR

Début mars 2003, alors que les États-Unis se préparent à l’invasion de l’Irak dans le but déclaré de détruire les armes de destruction massives détenues par Saddam Hussein, un événement majeur va se produire.


Coup de théâtre

Saïf al-Islam Kadhafi, le fils aîné du colonel (Photo : DR)

Saïf al-Islam Kadhafi, le fils aîné du président libyen, se rend à Londres pour rencontrer des agents du MI-6. Il est porteur d’un message de son père : « La Libye est disposée à renoncer à toute activité terroriste et à l’arme nucléaire, en échange d’un retour des compagnies pétrolières…». Sir Richard Dearlove, le chef du MI-6, n’en revient pas ! Tony Blair informe aussitôt George Bush de la nouvelle donne en Libye.

 Début avril, Gorge Tenet, le directeur de la CIA, organise une rencontre à Washington avec Saïf al-Islam Kadhafi, Moussa Koussa et Richard Dearlove. À l’issue, Tenet et Steve Kappes, le numéro deux de la Direction des opérations de la CIA, se rendent à la Maison Blanche afin d’étudier avec le président Bush et le vice-président Dick Cheney, la suite à donner aux propositions libyennes.

Le président George Bush va donner son accord à la CIA pour mener des négociations secrètes, sur place, à Tripoli. La mission est confiée à Steve Kappes, le numéro deux de la Direction des opérations à la CIA, un homme de terrain ayant une longe expérience des opérations clandestines. Le président Bush va demander expressément la plus grande discrétion. Personne à l’exception de Condoleezza Rice ne doit en être informée, pas même le secrétaire d’État Colin Powell, ou encore Donald Rumsfeld, le secrétaire à la Défense !

De gauche à droite au premier plan :
le secrétaire d’État Colin Powell, le Vice-président D.Cheney, le président G. Bush,
la conseillère à la Sécurité nationale Condoleezza Rice,
le directeur de la CIA G.Tenet et le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld,
à l’arrière plan Andy Card, chef de cabinet (Photo : The White House)


Les semaines suivantes, Steve Kappes et son homologue britannique Mark Allen, en charge du Moyen-Orient et du département Afrique au MI-6, vont à plusieurs reprises, à Genève, rencontrer Moussa Koussa et d’autres responsables du régime libyen.
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Steve Kappes à gauche, Mark Allen à droite(Photo: CIA)

Kappes et Allen ont l’impression que Kadhafi cherche à gagner du temps. Aussi vont-ils remettre à leurs interlocuteurs libyens une copie de l’enregistrement d’une conversation téléphonique entre Abdul Qadeer Khan et le responsable libyen du programme nucléaire. Kadhafi ne pourra plus en nier l’existence.

Le 31 mai 2003, depuis Cracovie en Pologne, le président américain annonce l’entrée en vigueur de la Proliferation Security Initiative (PSI), un programme de sécurité en matière de prolifération destiné à enrayer le trafic d’armes de destruction massive (ADM), de leurs vecteurs et des matériels. connexes.
Six mois après l’invasion de l’Irak, aucune arme de destruction massive n’a été trouvée. Or, pour justifier aux yeux du monde le bien fondé de cette intervention militaire, George Bush a besoin de prouver que des pays « voyous » détiennent des ADM. Reste la Libye et le réseau d’Abdul Qadeer Khan…
Début septembre, Kappes et Allen se rendent à Tripoli et rencontrent pour la première fois le colonel Kadhafi. Ils lui font comprendre qu’il ne pourra plus bénéficier de l’aide du réseau d’Abdul Qader Khan, et que, de ce fait, son programme nucléaire est voué à l’échec. Donc autant y mettre fin tout de suite et ainsi obtenir la levée de toutes les sanctions…

Kadhafi va céder. Il autorise une équipe d’experts de la CIA et du MI-6 à inspecter ses installations. Pour ne pas apparaître aux yeux des pays arabes comme celui qui a cédé aux américains, il demande à y être contraint par la stricte application de la Prolifération Security Initiative (PSI), ce qui lui permettra de « sauver la face ».

C’est ainsi, qu’avec l’accord du président Bush, la CIA va monter une opération visant à démontrer que Tripoli prépare en secret l’arme atomique. Le plan de la CIA est simple : arraisonner un navire transportant des équipements nucléaires pour la Libye. Des instructions sont données à Urs Tinner à Kuala Lumpur, pour qu’il achemine à Dubaï les équipements nucléaires destinés à la Libye. Fin septembre 2003, cinq conteneurs sont chargés à Dubaï à bord du cargo BBC China (IMO 9219082), sous pavillon d’Antigua-et-Barbuda, à destination de Tripoli.
Le 3 octobre, le navire est intercepté en Méditerranée par l’US Navy avant qu’il ne pénètre dans les eaux libyennes. Le capitaine reçoit l’ordre de son armateur de se dérouter vers la base navale italienne de Tarente, où l’attendent des agents du SISMI italien, du MI-5 et du MI-6 britanniques et de la CIA. Les cinq conteneurs « suspects » sont débarqués. Ils renferment des machines-outils de précision, divers équipements (pompes moléculaires, tubes d’aluminium, composants électroniques, etc…) ainsi que des plans, le tout permettant la fabrication d’environ 10 000 centrifugeuses à gaz de type P2.
La presse internationale a été conviée afin qu’elle puisse rendre compte du succès de le Proliferation Security, initiative décidée par le président Bush. Kadhafi peut désormais reconnaître publiquement, avec moins d’embarras, qu’il avait engagé un programme nucléaire clandestin.

Éléments de centrifugeuses saisis à bord du BBC China, sous la garde d’un militaire des forces spéciales italiennes. Photo SISMI.

Le 19 décembre 2003, dans une déclaration officielle, le colonel Kadhafi s’engage : à renoncer définitivement aux ADM ; à éliminer tous ses missiles balistiques d’une portée supérieure à 300 kilomètres, dotés d’une charge de 500 kilos ; à détruire les stocks d’armes et de munitions chimiques ; à déclarer toute activité nucléaire à l’AIEA, l’Agence internationale de l’énergie atomique, et à accepter l’inspection des sites par les inspecteurs de l’agence.

Le Premier ministre Tony Blair et le président George Bush vont ensemble mettre ce succès au crédit de l’opération militaire en Irak et du renversement de Saddam Hussein…Il ne sera pas fait état des années de tractations secrètes avec le régime libyen.

Lors du démantèlement des installations, les inspecteurs de l’AIEA vont découvrir que les pompes à vide livrées par l’entreprise allemande Pfeifer Vakuum avaient été préalablement sabotées au Los Alamos National Laboratory(laboratoire national américain de recherche nucléaire).

Le 10 mars 2004, Tripoli signe le protocole additionnel au traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP). Le 22 septembre, le président Bush annonce la fin des sanctions à l’égard de la Libye. Dans le même temps, les responsables de Tradfin Engineering en Afrique du Sud sont arrêtés et onze conteneurs d’équipements destinés à la Scope en Malaisie saisis. Curieusement, dans les jours qui suivent, le BBC China s’échoue sur les récifs à Port Grosvenor sur la côte Est de l’Afrique du Sud. Il sera incendié et détruit par la marine sud-africaine…

À suivre , dans le prochain numéro 159 du 8 mars 2021: « Kadhafi devient fréquentable, avant d’être renversé… »

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(*) Le capitaine de frégate (H) Joseph Le Gall a servi 27 ans à la Direction de la protection et de la sécurité de la défense. Officier de renseignement, il a occupé diverses fonctions en France, outremer et à l’étranger. De 1999 à 2005, il est Délégué général de l’ACORAM (association des officiers de réserve de la Marine). De 2006 à 2015, membre de la rédaction de la revue MARINE & Océans éditée par l’ACORAM, il est l’auteur de plusieurs articles sur la défense, le monde maritime et le renseignement. Il est actuellement président délégué de l’ANASSA (Association Nationale des Anciens des Services de Sécurité des Armées).

Joseph Le Gall est l’auteur de
« 1914-1918 : La Guerre secrète » publié dans le cadre du Centenaire (2015), de « L’Histoire des services de renseignement et de sécurité de la défense, du SR Guerre (1872) à la DRSD » (2016) et de « Kennedy, la CIA et Cuba : L’Histoire secrète » en 2020. Cet ouvrage est présenté dans la Rubrique LIVRES du numéro 139 d’ESPRITSURCOUF du 1er juin 2020
En préparation : « Le Renseignement français durant la Seconde Guerre mondiale : L’action clandestine des SR, du BCRA et des agents de la France Libre ».
Il est membre de l’UPF (Union de la presse francophone).

Bonne lecture et rendez-vous le 8 mars 2021
avec le n°159

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