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« Engagements(s) dans la guerre ? »

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Sait-on bien de quel paradigme l’on évoque l’existence, lorsque, alors que l’on est nanti d’une mission où l’on exerce le pouvoir, l’ambiguïté de ce que l’on prononce provoque l’effroi, l’indignation, le rejet de ce que l’on a déjà prononcé, dans le même ordre mondial ?
Se laisser entraîner par un sujet qui englobe, au sens exact du terme, l’horizon, l’existence de toute la planète, devient aussi peu pertinent dans le discours qu’il l’est dans la réalité.
Car tout chef de guerre sait, par sa formation, son éducation, son intelligence, que le cadre de sa décision doit être défini. Il ne suffit plus de dire, il faut agir, et faire agir, porter sur soi la lourde
responsabilité des vies que l’on engage.
« Ne pas exclure » cet engagement des siens revient, sans demander une quelconque approbation dans les règles, à reprendre des actions qui, dans l’histoire, ont généré des catastrophes humaines, des pertes
générationnelles.
Ne dit-on pas que les peuples meurent non pas de violer leurs Lois, mais d’oublier leurs mœurs ? A force de chercher des vérités utiles, comme l’explicite Voltaire, « on ne trouve que d’inutiles erreurs ».
Aussi, comme l’expliquent les Ecritures, la sagesse ne réside-t-elle pas d’abord à s’asseoir, à compter ses moyens, et d’envoyer à ses adversaires une ambassade, pour que ses épaules ne ressentent pas les trépas que l’on s’apprête à engendrer par des combats dont on ne peut connaître l’issue ?
On ne peut considérer ceux qui écoutent ce que l’on dit, comme des inférieurs, comme si son discours belliqueux représentait l’unique source du bien, dans une menace qui ne comporte aucun sens de diplomatie.
Par ailleurs, affirmer que le mal se trouve chez l’autre révèle une attitude toute aussi dépourvue de cette convergence vers laquelle on doit aller, sans déplaisir, pour concevoir une autre attitude : celle de la recherche non d’une victoire, ce qui implique une défaite, mais bien de cette force de caractère, où la hauteur de vues participe de la vision la plus exacte des situations.

Soyons clairs : porter la guerre où qu’elle se déclare relève d’une appréciation qui ne tolère aucune de ces
erreurs historiques, ni sur les enjeux, ni sur les moyens et encore moins sur des prophéties à l’emporte-pièce.

Ecrire une page où l’on s’isole du reste du monde, ne peut constituer qu’un contresens géopolitique.

André Dulou, Président de la Gironde de la société des membres de la Légion d’honneur, président d’Aquitaine des membres de la Légion d’honneur décorés au péril de leur vie. Il a travaillé dans une grande entreprise de construction navale, puis Ancien élève de l’école militaire d’administration, il devient Chancelier, chef dE cabinet, spécialiste des questions d’événements graves, il quitte le service actif avec le grade de colonel. Diplômé technique, breveté, il est auditeur du CFRH et de l’IHEDN. Écrivain, historien, rédacteur en chef de la revue Floréal an X. Il est Directeur Média, Mémoire et Patrimoine d’ESPRITSURCOUF. André Dulou est l’auteur de nombreux romans….plusieurs ont été présentés dans la rubrique LIVRES d’ESPRITSURCOUF dans les numéros 116 du 15 juillet 2019 « Campagne interdite », 133 du 09 mars 2020 « Amère Discipline » et 149 du 19 octobre 2020 son dernier ouvrage « Cyber-Caprices ».

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