« Mots et maux de géopolitique »
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C’est en relisant, au gré de ces temps de forte chaleur, quelques traités anciens, et plus modernes sur la géopolitique, que l’on peut s’apercevoir que les humains semblent avoir évolué vers un « tout géopolitique », comme si la dynamique de la réflexion pouvait engendrer des « mieux » ou des « pires » qui viendraient conforter les analyses de celles et de ceux qui se plongent dans le sujet spécifique de la géopolitique.
Or, à reprendre certains textes, tels ceux de ce général chinois, Sun Tzu, ceux des guerres puniques – et des guerres civiles – de César, L’Iliade d’Homère, les livres des Rois de la Bible, sans oublier les récits chevaleresques, les légendes des conteurs du Moyen-Âge, il est patent de constater que l’étude et les faits contiennent les éléments que l’on peut lire dans les traités actuels, les études qui décrivent avec talent et hauteur de vues, cette géopolitique.
De la même manière que dans la préparation des grands concours qui permettent d’accéder à des tâches appelées « haut niveau », le « moule » de la géopolitique comporte ses mots, ses expressions, ses repères. Osons alors cette sémantique de « valeurs » que l’on sert à de nombreuses reprises, et qui permettent de valoriser (c’est ainsi que les termes s’expriment) les travaux dont il s’agit.
L’emploi du verbe, parole écrite dans un domaine sensible, revêt tous les caractères nécessaires à la compréhension du lecteur. On emploie volontiers les « défis », les « enjeux », les « menaces », les « crises », et autres guerres, acceptations et condamnations, « rivalités », ou « puissances », pour bien caractériser ce que l’on veut faire adopter par celles et ceux qui lisent, pour engendrer une forme élaborée d’influence.
L’emploi d’Internet rend les éléments plus faciles d’accès.
Le « cyber » est à la mode, et pas seulement dans la pensée.
Or, dans les informations dont dispose le « géopoliticien », on trouve beaucoup de formes, beaucoup de « choses », lesquelles conduisent celui qui rédige à se placer comme s’il devait, lui-même en les apprenant, embrasser les vertus de l’enseignant devenu savant, par le truchement de son art.
Le moment et l’endroit de la diffusion d’une étude fait prendre des risques, qu’ils soient intellectuels ou autres, à celle ou celui qui permet d’entrer dans l’intimité de son intelligence.
Que dire alors des « fausses nouvelles », que d’aucuns veulent exprimer en des langues qui leur indique une sorte de pouvoir, car la supériorité du « first » (en langue anglaise) serait significative et -peut-être- mieux compréhensible, de la même manière que le latin se voudrait supérieur au grec, parce qu’il ne comporte pas d’articles…
Tout cela nous amène à relancer la pratique des langues, syntaxe, orthographe, précision dans le langage, en une langue encore universelle, du moins peut-on constater qu’elle figure dans la grande charte internationale des Nations Unies, en place de choix, celle du Français.
Par ailleurs, ne peut-on pas expliquer, puisque la géopolitique est d’abord l’exposé d’études, ce que l’on entend par les termes employés, pour guider les lecteurs et lectrices dans l’espace et le temps où la dynamique de leur fonction personnelle influe en vérité sur le déroulement à la fois de leur existence, et sur celle – collective –, ainsi que dans celle où ils peuvent prétendre à un quelconque pouvoir, qu’il soit grand ou petit ?
Car n’en doutons pas un seul instant, tout ce qui évolue autour de ce qui « sort de la bouche de l’homme » peut être à la mesure de ce qui est mesurable, c’est-à-dire en premier de son propre pouvoir.
S’il faut en chasser les maux, c’est bien avec des mots que la géopolitique en vient à bout, qu’elle soit des domaines des relations internationales, de l’économie, et de la défense et de la sécurité !
André Dulou (*)
Directeur Média, Mémoire et Patrimoine d’ESPRITSURCOUF
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André Dulou, Président de la Gironde de la société des membres de la Légion d’honneur, président d’Aquitaine des membres de la Légion d’honneur décorés au péril de leur vie. Il a travaillé dans une grande entreprise de construction navale, puis Ancien élève de l’école militaire d’administration, il devient Chancelier, chef dE cabinet, spécialiste des questions d’événements graves, il quitte le service actif avec le grade de colonel. Diplômé technique, breveté, il est auditeur du CFRH et de l’IHEDN. Écrivain, historien, rédacteur en chef de la revue Floréal an X. Il est Directeur Média, Mémoire et Patrimoine d’ESPRITSURCOUF. André Dulou est l’auteur de nombreux romans….plusieurs ont été présentés dans la rubrique LIVRES d’ESPRITSURCOUF dans les numéros 116 du 15 juillet 2019 « Campagne interdite », 133 du 09 mars 2020 « Amère Discipline » et 149 du 19 octobre 2020 son dernier ouvrage « Cyber-Caprices ». |
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