Ukraine
Trois scénarios

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Michel Goya (*)
Docteur en Histoire moderne et contemporaine

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C’est en janvier 2023 que l’auteur offrait un regard sur le conflit russo-ukrainien à travers plusieurs perspectives quant à son évolution. Ses hypothèses sur le devenir du rapport de force donnent donc lieu à plusieurs scénarios qui restent tout à fait d’actualité, en cette fin d’année. Preuve aussi que le conflit s’inscrit dans la durée avec un rythme de progression opérationnelle resté, somme toute, assez faible. À l’inverse des pertes humaine qui, morts et blessés confondus pour les deux camps, s’élèvent à plus d’un demi-million….

 

Un bon officier d’état-major s’efforce toujours de regrouper les possibilités décrites dans le champ de manipulation cognitive de son chef, pas plus de cinq objets et parfois moins pour certains chefs. On va se contenter de trois scénarios pour la suite des évènements qui, comme les mousquetaires, sont en fait quatre.

1. Reconquista 
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La campagne de frappes s’enraye face à la montée en puissance de la défense anti-aérienne et faute de munitions russes. Grâce à l’aide occidentale, qui ne faiblit pas, à la mobilisation intérieure et à un bon processus d’innovations, les forces aéroterrestres ukrainiennes restent supérieures aux forces russes. Elles le sont suffisamment pour infliger des coups décisifs et des dislocations de dispositifs, a priori d’abord dans les provinces de Louhansk et de Zaporijjia. L’armée russe ne parvient pas à arrêter l’armée ukrainienne qui enveloppe les républiques du Donbass et s’approche de la Crimée. Ces défaites et cette approche de zones très sensibles provoquent forcément un grand stress du côté russe.

Écartons l’hypothèse du stress paralysant. On pouvait imaginer, lors des succès ukrainiens de septembre-octobre, que le Kremlin reste en situation d’inertie consciente, paralysée par la peur de voir la société russe refuser son implication dans la guerre, pourtant seule issue possible pour contrer l’armée ukrainienne. Il n’en a rien été. Vladimir Poutine a ordonné une mobilisation partielle des hommes et de l’industrie, le raidissement de la discipline et a même procédé à l’annexion des conquêtes. Ce saut a provoqué quelques troubles, en particulier une fuite massive intérieure et extérieure des mobilisables, mais le test a finalement été réussi. Il n’y a eu aucune révolte, sinon très ponctuelle en « Russie périphérique », lors de l’annonce de la mobilisation. Et la stratégie « Hindenburg 1917 », rigidification du front et frappes sur la profondeur stratégique de l’ennemi, a permis de stopper, au moins provisoirement, les Ukrainiens. Le surcroît de pertes provoqué par l’engagement massif de mobilisés mal formés, pourtant d’un coefficient de sensibilité politique plus grand que celui des contractuels, n’a pas non plus engendré de troubles sérieux. Dans ces conditions, pourquoi s’arrêter là ?

Dans le champ extérieur, la Russie peut essayer d’accentuer la pression sur les pays occidentaux afin qu’ils cessent enfin leur aide. La menace directe de rétorsion s’avérant inefficace, la Russie peut être tentée par des opérations clandestines en Europe occidentale (cyberattaques, sabotages), « niées mais pas trop », afin de délivrer quand même un message. L’inconvénient de ce mode d’action qui vise à provoquer un stress paralysant peut au contraire produire un stress stimulant contre la Russie. Notons qu’il peut en être de même à l’inverse pour les actions occidentales, clandestines ou non, menées contre la Russie. La Russie peut jouer sur une mobilisation accrue de ses sympathisants. Mais là encore on semble loin de foules scandant « plutôt Poutiniens que morts ». Dans tous les cas de figure, les effets stratégiques à attendre dans cette voie seraient sans doute trop lents à survenir pour enrayer la « reconquista » ukrainienne, qui elle-même a plutôt tendance à renforcer le soutien occidental, car on voit que l’aide fournie est utile et efficace, ce qui est plus stimulant que lorsqu’on la pense à fond perdu.

À défaut de démobiliser les pays occidentaux et bien sûr l’Ukraine, le Kremlin jouera donc la carte de la mobilisation accrue de la société russe. Après la première tranche de 150 000 hommes déjà engagée en Ukraine fin 2022, puis la deuxième bientôt, rien n’interdit désormais d’envoyer de nouvelles classes dans le brasier au fur et à mesure de l’avancée ukrainienne, pour au moins la freiner et au mieux la stopper. Si cela réussit, on basculera dans les scénarios 2 ou3.

Cela peut aussi échouer parce que les problèmes de l’armée russe sont trop structurels pour que l’envoi de mobilisés ou de conscrits y change vraiment les choses. Dans ce cas, Les défaites continueront, l’armée russe reculera et le doute augmentera dans la société russe, par l’accroissement des sacrifices qui apparaitront inutiles, ainsi qu’au Kremlin où on s’inquiètera  de la perte possible du Donbass mais surtout de la Crimée. Dans un pays où on ne pardonne pas les désastres extérieurs, la politique de Vladimir Poutine sera forcément remise en cause. La guerre en Ukraine se doublera alors de troubles en Russie, peut-être dans les rues de Saint-Pétersbourg comme en 1917, ou plus sûrement entre les tours du Kremlin. Vladimir Poutine peut alors se retirer en douceur, à la manière de Khrouchtchev en 1964, mais c’est peu probable. Il tentera plus probablement de se maintenir au pouvoir à tout prix.

La première vague de mobilisation à l’automne dernier, selon Poutine, a permis d’enrôler 220.000 jeunes citoyens russes.
Photo DR

1 bis, Crimes et châtiment
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Sa tentative pourra passer par une « stalinisation » accrue à l’intérieur, purges et dictature, à condition de pouvoir s’appuyer sur un appareil sécuritaire de confiance, le FSB ou la Rosgvardia, et par une escalade vis-à-vis de l’extérieur, avec l’emploi de l’arme nucléaire, très probablement d’abord par une frappe d’avertissement en mer Noire ou en haute altitude. Il est certain que ce recours au nucléaire accentuera considérablement le stress en Russie et contribuera probablement à des troubles au sommet, de la part de groupes ou d’individus puissants qui ne souhaitent pas être entraînés dans un processus qui apparait désastreux pour la Russie, et donc in fine et peut-être surtout pour eux-mêmes.

Si le processus d’engagement des forces nucléaires en riposte à  une attaque de même type peut se faire en très en petit comité du fait de l’urgence de la situation, et dans ce cas-là il n’y a guère de doutes sur la décision, on peut supposer qu’il n’en serait pas de même en cas d’emploi en premier. Dans le seul cas à ce jour, la décision d’Harry Truman d’utiliser l’arme atomique contre le Japon en 1945 a été précédée de longues discussions. Alors que toutes les conditions étaient réunies pour une décision favorable – pas de riposte japonaise possible, niveau de violence déjà inouï à ce moment-là de la guerre, possibilité d’accélérer la fin de la guerre et d’impressionner l’Union soviétique, etc. – Truman a pourtant hésité. On peut imaginer qu’une décision similaire dans une Russie beaucoup plus menacée et vulnérable susciterait quelques débats et quelques doutes au sein de l’appareil d’État. Il est probable qu’un tel « aventurisme », pour reprendre l’accusation portée à Khrouchtchev au moment de son éviction, susciterait, sans doute même avant la fin du processus de décision, quelques réactions parmi les tours et pas forcément dans le sens d’un suicide collectif. Mais nous sommes là dans une zone extrême où les prévisions comportementales sont difficiles. Si Poutine est empêché, il parait difficile cependant de l’imaginer toujours au pouvoir le lendemain.

Admettons qu’il ne soit pas empêché et lance un avertissement nucléaire. Le recours en premier au nucléaire, même sous forme d’avertissement, entraînera immanquablement une condamnation internationale et la perte des quelques alliés, en particulier la Chine. Dans une hypothèse optimiste pour Poutine, on peut cependant imaginer que Joe Biden fasse comme Barack Obama face à Bachar al Assad en 2013 et se dégonfle finalement devant l’emploi d’armes de destruction massive. L’Occident ne bouge pas. L’Ukraine prend peur et accepte de négocier, ou du moins renonce à aller plus loin. Nous voilà plongés dans le scénario 3.

Dans un second cas, le plus probable, la Russie frappe mais n’empêche rien. Les pays de l’OTAN entrent en guerre. Profitons-en au passage pour tuer cette idée de cobelligérance instillée par le discours russe et qui n’a aucun sens dans le cas de la guerre en Ukraine. On est en guerre ou on ne l’est pas. Si on mène deux guerres parallèles contre le même ennemi, là on se trouve en cobelligérance. Dans le cas présent, seule l’Ukraine est en guerre contre la Russie, pas les pays occidentaux qui se contentent de la soutenir. La taille ou la puissance des armements fournis ne change rien au cas de figure.

En revanche, l’emploi de l’arme nucléaire par la Russie entraîne des frappes conventionnelles de grande ampleur contre les forces russes en Ukraine. L’armée russe se trouve encore plus en difficulté et, dans ce poker, il n’y a pas d’autre choix pour Vladimir Poutine que de « monter » pour essayer quand même de gagner, ou de « se coucher » ou d’« être couché ». Il est probable que son entourage, qui ne peut plus ignorer dans quel engrenage il se trouve impliqué, intervienne à un moment donné pour imposer le plus tôt possible la deuxième solution, « se coucher ». Ce qui, on y revient, implique sans aucun doute le retrait de Poutine. Le nouveau pouvoir, qu’il soit radical ou non et changeant avec le temps, peu importe du moment qu’il renonce à l’emploi de l’arme nucléaire, devra bon gré mal gré admettre la défaite et le retrait forcé de l’Ukraine. Comme il est exclu que l’Ukraine poursuive son avantage sur le sol russe, les choses peuvent en rester là sous une forme de guerre froide prolongée, scénario 3, ou déboucher sur un vrai traité de paix et une normalisation progressive des rapports avec l’Ukraine et les pays occidentaux.

C’est dans les couloirs obscurs et les antichambres du Kremlin que le sort de Poutine peut se jouer.
Photo Pixabay

2. La route vers l’inconnu
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Comme en politique, les courbes se croisent rarement deux fois dans les guerres. On y assiste généralement à des flux qui se terminent par une victoire rapide, ou par un inéluctable reflux si l’ennemi attaqué prend le dessus. Mais un croisement peut arriver. La guerre de Corée est ainsi pleine de flux et de reflux en 1950 et 1951, et Séoul y a changé quatre fois de main.

Renverser le rapport de forces en Ukraine suppose d’abord un épuisement ukrainien par les pertes militaires trop lourdes, la ruine du pays et l’essoufflement de l’aide occidentale, par manque de volonté ou simplement de moyens, une fois les stocks disponibles épuisés. De l’autre côté, il faut imaginer au contraire une réussite de la mobilisation des ressources humaines et industrielles russe, ainsi qu’une bonne réorganisation des forces, bonifiées par des innovations. En résumé, ce serait le processus que l’on a connu dans les six premiers mois de la guerre, mais au profit des Russes cette fois. Le rapport de forces redevient favorable aux Russes. Qu’en faire ? Trois hypothèses sont possibles.

La Russie peut décider de verrouiller le statu quo, en considérant que ce serait déjà une victoire, même si largement en deçà de ce qui était espéré au départ. Vladimir Poutine sauve son pouvoir. Il peut espérer obtenir une paix négociée, mais il est infiniment plus probable que l’on se tourne vers le scénario 3 de longue guerre.

La Russie peut renouveler sa tentative avortée de s’emparer de tout le Donbass, la « libération » du Donbass de la « menace ukronazie » étant après tout le prétexte de la guerre. On sera donc reparti pour une nouvelle offensive jusqu’à la prise de Kramatorsk, Sloviansk et Pokrovsk. Soit la nouvelle supériorité russe est importante et les choses se feront rapidement, soit et c’est le plus probable, elle n’est pas suffisante pour éviter à nouveau de très longs mois d’escarmouches et de progressions qui se mesurent en mètres. Ce serait la prolongation des tensions et des incertitudes dans la société russe sur une durée indéterminée, avec la perspective d’un éventuel nouveau croisement des courbes.

Si la supériorité est vraiment écrasante, Vladimir Poutine peut renouer avec les objectifs initiaux de destruction de l’armée ukrainienne, de conquête de Kiev puis d’occupation du pays. En admettant que cela soit possible, on voit mal comment, alors que la société ukrainienne est militarisée, déterminée et simplement qu’on trouve des armes partout, cette situation ne déboucherait pas sur une Tchétchénie puissance 10, qui serait au bout du compte forcément désastreuse pour la Russie. Que ce soit clandestinement, à partir d’un réduit à l’ouest ou depuis la Pologne, le pouvoir ukrainien actuel pourrait continuer à conduire une résistance centralisée, mais celle-ci peut s’effectuer aussi « à l’afghane », de manière dispersée, mais toujours soutenue par les Occidentaux. Ce serait à nouveau le scénario 3 de longue guerre, mais sous sa forme sans doute la plus terrible pour tous. A ce stade, c’est quand même la moins probable.  

Une des récentes nouveautés de l’arsenal russe, le char T 14 Armata, dit furtif.
Photo DR.

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3. Ni victoire, ni paix
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Dans ce scénario, l’effort ukrainien de reconquête se trouve contrebalancé par l’effort russe de mobilisation. Les deux adversaires sont en position d’équilibre sans jamais parvenir à modifier significativement le rapport de forces. La consommation de soldats et de matériels, qu’ils soient produits ou importés, dépasse très largement leur production et les combats diminuent en intensité entre adversaires épuisés. Comme cela a été évoqué plus haut et même si la probabilité en est faible, on peut imaginer aussi que le sentiment d’être au seuil d’un basculement nucléaire contribue à calmer des ardeurs.

Le conflit gelé devient alors comme celui du Donbass de 2015 à 2022, mais à plus grande échelle. Notons que l’éviction des troupes russes de tous les territoires ukrainiens peut aussi déboucher sur un conflit gelé. Les Russes se satisferaient plutôt de la première solution, moins de la seconde, mais dans les deux camps on ne pourra sans doute pas échapper à un état de guerre permanent pendant de longues années. À l’instar d’Israël, cela n’empêche pas la démocratie et le dynamisme économique. Sur la longue durée, la victoire de l’Ukraine sur la Russie, ou au moins sa sécurité, passe en premier lieu par ce dynamisme économique nécessairement supérieur à celui de la Russie. En attendant, tout est à reconstruire.

Avant même toute alliance militaire, il y a toute une architecture de soutien à l’Ukraine, humanitaire d’abord et économique ensuite, à organiser sur la longue durée. L’Union européenne peut être cette structure. L’institution européenne a de gros défauts, mais c’est une machine à développement. En 1991, le niveau de vie des Ukrainiens était équivalent à celui des Polonais. En février de l’an dernier, avant le début de la guerre, il était devenu quatre fois inférieur. Or l’Ukraine, quatre fois plus riche qu’au début de 2022, serait quatre fois plus puissante face à la Russie. L’Ukraine en paix ou du moins sans combats, c’est aussi un marché où ceux qui ont aidé le pays et qui ont su en profiter pour se placer en toucheront les dividendes, pour leur bien et celui des Ukrainiens qu’ils aident. À ce jeu-là, les entreprises allemandes sont souvent les premières et les françaises, par manque d’audace et par manque de coopération diplomatico-économique, les dernières.  

Il faut penser aussi à une architecture de sécurité, où la priorité ne sera pas de ménager une Russie hostile, mais au contraire de s’en préserver. Qu’on le veuille ou non et quel que soit en fait le scénario, la rupture avec la Russie est consommée et elle le restera tant qu’un régime démocratique et amical ne sera pas en place à Moscou.  En attendant, et cela peut être long, la confrontation avec la Russie sera un état permanent. Les sanctions et les embargos continueront, les actions clandestines également, ainsi que les jeux d’influence.

Cela implique aussi une remise en ordre de bataille de nos forces armées, de notre industrie de Défense et de nos divers instruments de puissance (c’est-à-dire tout ce qui peut nuire à la Russie ou à toute autre puissance qui nous ennuierait). Cela implique d’arrêter d’affirmer que le dialogue est la solution à tous les problèmes, ou alors un dialogue avec un gros bâton à la main. Cela implique aussi en premier lieu d’aider l’Ukraine, qui se retrouve en première ligne face à l’adversaire principal, comme l’était la République fédérale allemande pendant la guerre froide. Cette politique de puissance européenne doit, comme pour la reconstruction, nous aider aussi à nous placer et engranger des gains politiques. Pour l’instant, dans le contexte, ce sont les Américains qui raflent la mise, mais ils se sont dotés, eux, des moyens de le faire.

En conclusion, aucun des scénarios exposés n’est satisfaisant pour qui que ce soit, mais c’est ainsi. Faire des choix en temps de guerre, c’est toujours gérer du difficile.

Article paru le blog de Michel Goya, « La voie de l’épée », le 12 janvier 2023

(*) Michel Goya  est Docteur en Histoire moderne et contemporaine. Il a mené une carrière militaire : engagé en 1983, il sort major de sa promotion à l’EMIA de St-Cyr Coëtquidan en 1990 et choisit les troupes de marine qui le conduisent en Nouvelle-Calédonie et en Guyane. Il a participé aux opérations au Rwanda, à Sarajevo (deux fois) et en Centrafrique. Diplômé de l’Ecole de guerre, il devient assistant du Chef d’Etat-Major des Armées sur les questions de doctrine, puis directeur du domaine « nouveaux conflits » à L’IRSEM (Institut de Recherches Stratégiques de l’Ecole Militaire). Titulaire de la chaire d’Histoire Militaire à l’Ecole de Guerre, il a enseigné à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes, à Sciences Po, à l’IRIS et à l’IPAG Business School. Son livre « La chair et l’acier »a renouvelé l’histoire de la tactique mise en œuvre pendant la première guerre mondiale. 
Il anime « La voie de l’Épée » répertoriée dans la rubrique Lettre et Revues de la Communauté Géopolitique d’ESPRITSURCOUF     

 

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