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« La finance, une marchandise spécifique »

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EDITORIAL

Des difficultés bancaires à l’inflation, l’humain dans sa coquille, comme l’humain dans sa société, semblent ne pas souffrir de cette mauvaise condition fiduciaire, alors que, partout dans les médias, on fustige ce pouvoir d’achat qui affecte, en réalité, le niveau de vie, tout en constatant que les gardiennes du temple financier – les banques – ne sont pas dans cette innocence qu’on attend des structures auxquelles sont confiées les finances de chacune et de chacun.
Il y a donc venant des Etats-Unis, et de la Suisse, des mesures qui impactent profondément les bourses, rendant encore plus incertain le climat financier.
Dans la sémantique actuelle, plutôt que d’évoquer des menaces, qui paraissent bien réelles, on caractérise de risques ce qui est déjà avéré, et qui prend des allures d’une atteinte importante aux flux financiers, qu’il faut réguler, selon les Américains, alors qu’en Europe, la justice semble avoir pris les devants, dans des affaires où les enquêtes sont en cours. Si l’on doit prendre en compte le fait que la monnaie ne peut être considérée comme une marchandise comme une autre, ce n’est pas autrement qu’en connaissant les rouages les plus techniques des mouvements qui s’opèrent au sein de l’économie bancaire et financière.
Certes, les ménages, les individus, ne ressentent pas – ou pas encore – les effets des dérèglements financiers. Il n’en demeure pas moins que la communication autour du pouvoir d’achat cache une baisse évidente du niveau de vie, qu’il soit individuel ou collectif ( les économistes parlent de micro ou de macro – économie).
Les mesures que l’on peut analyser sont parfois plus qualitatives que quantitatives, mais elles sont bien présentes. Si la crise intervient, elle va renforcer cette incertitude que l’on croyait avoir résolue après les précédentes : cette fois, le cœur de l’économie doit-il souffrir d’une prise de conscience si évidente que si les questions, par exemple, de la dette, de l’énergie, ne sont pas endiguées rapidement, nous nous rendrons compte alors de notre incapacité à nous sortir d’un pas où nous avons volontairement placé le pied ? Ce n’est pas une valeur anodine, celle qui consiste à nous ouvrir les yeux sur nos propres turpitudes.
Avec le soutien de notre argent, nous devons retrouver le chemin de la stabilité financière, pour gagner les défis qui se présentent aux humains de cette fin de quart de siècle. Les dirigeants, quant à eux, sont à la tâche inconfortable, voire impopulaire, de chercher des réponses au sein de ce « grand ménage » qu’est la société.

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André Dulou (*)
Directeur Média, Mémoire et Patrimoine d’ESPRITSURCOU
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André Dulou, Président de la Gironde de la société des membres de la Légion d’honneur, président d’Aquitaine des membres de la Légion d’honneur décorés au péril de leur vie. Il a travaillé dans une grande entreprise de construction navale, puis Ancien élève de l’école militaire d’administration, il devient Chancelier, chef dE cabinet, spécialiste des questions d’événements graves, il quitte le service actif avec le grade de colonel. Diplômé technique, breveté, il est auditeur du CFRH et de l’IHEDN. Écrivain, historien, rédacteur en chef de la revue Floréal an X. Il est Directeur Média, Mémoire et Patrimoine d’ESPRITSURCOUF. André Dulou est l’auteur de nombreux romans….plusieurs ont été présentés dans la rubrique LIVRES d’ESPRITSURCOUF dans les numéros 116 du 15 juillet 2019 « Campagne interdite », 133 du 09 mars 2020 « Amère Discipline » et 149 du 19 octobre 2020 son dernier ouvrage « Cyber-Caprices ».

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