A LA UNE :
UKRAINE, LE RETOUR D’UNE GUERRE « FRAICHE » ?
;André Dulou (*)
Conseiller d’ESPRITSURCOUF
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Les différents commentaires et articles que l’on peut consulter prédisent une possible, prévisible, probable confrontation entre la Russie et l’Ukraine, ce qui imposerait aux Occidentaux (puisque Moscou apparemment n’est plus une capitale européenne) d’intervenir pour « sauver » le soldat Ukraine des griffes de son grand voisin.
ESPRITSURCOUF vous propose de lire l’étude détaillée du colonel Michel Goya, qui non seulement analyse la situation d’un point de vue stratégique, mais également émet les meilleures réflexions sur la question et donne les éléments justes sur les possibilités qui s’offrent à la quête d’équilibres dans cette zone de conflits, où l’axe est décrit avec une grande et parfaite pertinence.
Duel pour Kharkov
(La voix de l’épée, Michel Goya)
La Russie organise-t-elle une opération militaire contre l’Ukraine ? Oui, c’est évident. Se prépare-t-elle à envahir ce pays ? Pas forcément, car ce serait à l’encontre de sa pratique habituelle. Non pas que la vieille Russie n’ait pas l’habitude d’envahir, mais elle le fait simplement rarement de cette façon. Petit retour en arrière.
Depuis la destitution de Viktor Ianoukovytch en février 2014, la Russie a mené six opérations militaires contre l’Ukraine. Une de ces opérations était froide, c’est-à-dire sans combat, et consistait sous couvert initial de grand exercice à rassembler très vite une puissante force conventionnelle à la frontière ukrainienne. Avec la 41e armée combinée complète au nord susceptible de foncer sur Kiev et les 20e et 8e armées prêtes à pénétrer facilement dans l’Est ukrainien depuis Voronej et Rostov, tout le monde a été pris de court, en Ukraine comme en Occident.
L’armée ukrainienne n’était qu’une armée Potemkine et les pays occidentaux n’ont pas osé faire la seule chose possible pour contrer la menace : lancer, à la demande du nouveau gouvernement de Kiev, une opération de déploiement-dissuasion rapide sur le territoire, à la manière de la brigade française et de l’escadre aérienne déployés en quelques jours au Tchad en août 1983. Les pays occidentaux, du moins ceux qui combattent parfois, n’ont pas osé pour deux bonnes raisons : la peur et l’incapacité. Il y a bien longtemps qu’on ne sait plus faire ce que l’on faisait dans les années 1980.
Pour lire la totalité de l’article :
https://lavoiedelepee.blogspot.com/
POUR ALLER PLUS AVANT : ESPRITSURCOUF propose dans sa rubrique Géopolitique (ci dessous) trois articles relatifs à l’Ukraine pour compléter cet article
REVUE DE PRESSE ESPRIT SURCOUF n°182
d’André Dulou (*)
SOMMAIRE
GEOPOLITIQUE :
- Ukraine : les Européens veulent relancer le dialogue avec Moscou pour éviter un dérapage diplomatique
- Ukraine : peut-on encore éviter la guerre ?
- Le retour de la doctrine Brejnev
ECONOMIE :
- L’Europe et le progrès économique : de la lumière à la pénombre
- L’Indian Navy teste le capacités du Ra Marine de Dassault avant celles de son concurrent de chez Boeing
- Birmanie : pourquoi le départ de Total et Chevron change la donne
DEFENSE ET SECURITE :
- Sahel : la France consulte ses partenaires sur l’avenir du groupement européen de forces spéciales « Takuba »
- Entre combat souterrain et ferme isolée, le camp des Garrigues sur la voie de la haute intensité
- Opération résilience : les militaires du régiment médical engagés
TOUR D’HORIZON DE MEDIAS SPECIALISES
TEXTES PARUS AU JOURNAL OFFICIEL
GEOPOLITIQUE
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Si l’article à la une est fort bien documenté et recèle une parfaite analyse, Esprit Surcouf propose en matière de géopolitique trois articles relatifs à ce dossier où la quête d’un équilibre est prégnante dans le domaine à la fois militaire et diplomatique. La question du dialogue relève d’un choix intéressant, et ce dialogue s’accompagne sur le plan des relations internationales, d’un déploiement et de manœuvres militaires lesquelles pèsent évidemment sur les différentes décisions, propositions et usages stratégiques, qu’ils soient culturels ou/et conjoncturels.
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1 – UKRAINE : LES EUROPEENS VEULENT RELANCER LE DIALOGUE AVEC MOSCOU POUR EVITER UN DERAPAGE DIPLOMATIQUE
(RFI)
Dans le dossier ukrainien, plusieurs voix critiques se font entendre sur la position alarmiste et parfois déstabilisante des États-Unis, qui ont décidé l’évacuation de leur personnel diplomatique de Kiev, alors que la situation sécuritaire en Ukraine ne l’exige pas encore.
Le mardi 25 janvier au soir, un avion-cargo américain a atterri à Kiev, livrant à l’armée ukrainienne plusieurs dizaines de missiles antichars de type Javelin. Dans ce contexte, les Européens, et notoirement la France, essaient de se frayer une place dans le processus de désescalade entre Américains et Russes, et Emmanuel Macron va tenter de réengager le dialogue avec Vladimir Poutine et de réamorcer les négociations dans le cadre du « format Normandie », écrit notre correspondant à Kiev, Stéphane Siohan
Mardi également, lors d’une conférence de presse commune à Berlin avec le chancelier allemand Olaf Scholz, Emmanuel Macron a annoncé qu’il aurait une conversation téléphonique le vendredi 28 janvier avec le président russe Vladimir Poutine. « S’il devait y avoir une agression de la Russie sur l’Ukraine, la riposte sera là, et le coût très élevé », a ainsi déclaré le président français.
Retrouvez l’intégralité de l’article avec ce lien :
https://www.rfi.fr/fr/europe/20220126-ukraine-les-europ%C3%A9ens-veulent-relancer-le-dialogue-avec-moscou-pour-%C3%A9viter-un-d%C3%A9rapage-diplomatique
2 – UKRAINE : PEUT-ON ENCORTE EVITER LA GUERRE ?
(Institut Montaigne, Dominique Moïsi)
Jamais depuis la fin de la Guerre froide, la guerre chaude n’est apparue aussi proche, estime Dominique Moïsi. L’Ukraine est encerclée, ou presque. Les mots malheureux de Joe Biden encouragent Vladimir Poutine dans son mépris de la diplomatie américaine. Et les menaces de sanctions occidentales ne le feront pas reculer…
Alors que les diplomates s’agitent, les troupes se mettent en position. Jamais depuis la fin de la Guerre froide, la guerre chaude (la vraie) n’est apparue si proche, si plausible. Au lendemain de la chute du mur de Berlin, la guerre était revenue en Europe avec l’éclatement de la Yougoslavie. En moins d’une décennie, les guerres des Balkans avaient causé la mort de plus de cent mille personnes et le déplacement de plus de deux millions d’autres.
En 2022, ce n’est pas l’éclatement d’une région qui menace l’Europe, mais la volonté de recréation de son empire, ou pour le moins le contrôle de la périphérie de celui-ci, par la Russie. Dans les années 1990, la guerre était restée aux portes de l’Europe et son enjeu n’était pas central à l’équilibre du continent.
Aujourd’hui ce qui est en cause à travers le redécoupage possible de la région par un de ses grands acteurs, c’est la question de l’équilibre européen.
Les « parts de gâteau » de Poutine
L’ancien conseiller national pour la sécurité du président Jimmy Carter, Zbigniew Brzezinski, était persuadé que sans le contrôle de l’Ukraine, la Russie ne menaçait pas l’équilibre de l’Europe.
À l’inverse, à partir du moment où Moscou aurait repris le contrôle de Kiev, il existerait de facto « un problème russe » en Europe tout comme il y avait eu, de 1871 à 1945, un problème allemand : c’est-à-dire un pays trop important que ses voisins ne parvenaient plus à équilibrer.
Retrouvez l’intégralité de cet article avec ce lien :
https://www.institutmontaigne.org/blog/ukraine-peut-encore-eviter-la-guerre
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3 – LE RETOUR DE LA DOCTRINE BREJNEV
(Telos, Richard Robert)
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La fascination des souverainistes européens pour la Russie poutinienne comporte un paradoxe, toujours plus flagrant avec les années : en matière de relations internationales celle-ci se rapproche de plus en plus de la « théorie de la souveraineté limitée » formulée en 1968 par l’URSS pour justifier l’écrasement du Printemps de Prague. La simple façon dont ont été conduites les négociations sur l’Ukraine, comme si les principaux concernés n’avaient pas voix au chapitre, en donne une assez bonne idée, même si l’on pointera dans ce cas précis une certaine symétrie entre Moscou et Washington, qui retrouvent spontanément les habitudes de la Guerre froide. Mais il y a une différence de fond entre les deux capitales : la désinvolture américaine n’empêche pas une reconnaissance fondamentale du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, alors que les Russes sont engagés dans une remise en cause de ce concept central des relations internationales.
Vous avez dit bizarre?
La phraséologie russe est certes à géométrie variable, et même d’une souplesse remarquable sur le sujet. Certaines interventions extérieures y font référence comme un principe intangible. On pense à l’intervention de 2008 en Géorgie pour « défendre » les Ossètes et les Abkhazes, au référendum éclair qui permit l’annexion de la Crimée en 2014, et depuis bientôt huit ans à la « défense » des habitants du Donbass opprimés par les « fascistes » de Kiev.
Retrouvez l’intégralité de cet article avec ce lien :
https://www.telos-eu.com/fr/le-retour-de-la-doctrine-brejnev.html
ECONOMIE
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Les trois thèmes abordés cette semaine montrent les inquiétudes qui se font jour en ce début d’année 2022, quant à la mondialisation en déclin, et à la régionalisation qui ne l’est pas moins. Qu’il s’agisse de la zone euro, où la « machine semble grippée », ou encore quand l’Inde teste le Rafale avant son concurrent direct, où encore les raisons de Total et Chevron de la Birmanie, la vigilance économique paraît être placée en défaut, et il manque encore des imaginations pour réagir. L’humain et la rationalité ne composent pas toujours là où l’on attend l’humanité, les performances font l’objet de critiques sur le choix des transferts technologiques et les investissements tardent ou manquent à l’appel : à suivre avec beaucoup d’attention.
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1 – L’EUROPE ET LE PROGRES ECONOMIQUE : DE LA LUMIERE A LA PENOMBRE
(Revue Conflits, Bernard Landais)
Du Traité de Rome à la mise en place de l’euro, l’Union européenne a voulu apporter la prospérité économique à sa population. Si cela fonctionna bien dans un premier temps, la machine s’est depuis grippée.
Le Traité de Rome de 1956 instituant le Marché Commun pour les six pays fondateurs (France, Allemagne, Italie, Belgique, Pays-Bas et Luxembourg) a inauguré une ère de grande prospérité pour ces pays et plus récemment pour la plupart de ceux qui ont adhéré, même tardivement. Les principes économiques sous-jacents sont la valorisation des avantages comparatifs et l’extension des marchés des entreprises, qui leur garantissent des gains de productivité liés aux économies d’échelle. L’opération du Marché Unique entamée par Jacques Delors au milieu des années 1980 allait dans la même direction, au moins en apparence. Mais ce fut un faux semblant.
On peut constater le changement dès les années 1980. Le volet économique s’étant bien établi et la plupart des avantages qui lui étaient liés étant déjà complètement acquis pour les « anciens pays » qui dirigeaient l’Europe d’alors, vint le moment d’une grande bifurcation.
La bifurcation fut idéologique
Les socialistes se convertissaient en masse aux lois du marché tout en ayant à l’idée qu’après la planification nationale, il convenait d’imposer ces lois de façon rationnelle à coup d’organisation et de règlements. Conformément à leur ADN, il fallait donc et paradoxalement « planifier le marché ». Les commissaires européens, en oligarques fiers de leur science toute neuve, se mirent donc à pratiquer un « socialisme de marché » qui perdure encore, appuyé sur les milieux financiers et les organisations internationales et judiciaires, Les vrais libéraux en furent pour leurs frais, eux qui, tels l’économiste français Pascal Salin, souhaitaient en rester aux mesures de libération des entraves au commerce et de circulation des facteurs.
Retrouvez l’intégralité de cet article avec ce lien :
https://www.revueconflits.com/leurope-et-le-progres-economique-de-la-lumiere-a-la-penombre/
2 – L’INDIAN NAVY TESTE LES CAPACITES DU RAFALE MARINE DE DASSAULT AVANT CELLES DE SON CONCURRENT DE CHEZ BOEING
(Le portail de l’IE, Pierre-Marie Durier)
Les capacités aéronavales du chasseur construit par Dassault Aviation sont actuellement à l’essai en Inde, et plus précisément de la base aéronavale INS Hansa située à Goa, sur la côte Ouest du pays.
Alors que New Delhi a déjà acté ces dernières années la commande de 36 exemplaires du Rafales pour son armée de l’air, l’Indian Navy a également souhaité évaluer les capacités de la version Marine du chasseur français. En effet le Rafale est plus habitué à décoller de porte-avions ayant un système de propulsion par catapulte CATOBAR, comme le porte avion français Charles de Gaulle. Mais d’après Dassault sa structure actuelle lui permettrait également de décoller de porte avion en configuration STOBAR c’est-à-dire ayant un tremplin incliné. Cette configuration est celle du tout nouveau porte-avions INS Vikrant de la flotte indienne. Par ces séries de tests, l’Inde entend vérifier si, ayant embarqué une charge utile suffisante (équipement de combat, missiles), le Rafale satisfait réellement aux exigences de cette configuration de décollage.
L’appel d’offre de l’Indian Navy sur ce contrat date de 2017 et vise au remplacement de ses chasseurs MiG-29K peu satisfaisant par 57 nouveaux avions de combat multi rôles embarqués. Ces derniers devront pouvoir opérer aussi bien à partir de porte-avions en configuration CATOBAR que STOBAR.
Retrouvez l’intégralité de cet article avec ce lien :
https://portail-ie.fr/short/3048/lindian-navy-teste-les-capacites-du-rafale-marine-de-dassault-avant-celles-de-son-concurrent-de-chez-boeing
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3 – BIRMANIE : POURQUOI LE DEPART DE TOTAL ET CHEVRON CHANGE LA DONNE
(Asialyst, Francis Christophe)
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Ni la date, ni l’heure n’ont été choisis au hasard. Vendredi 21 janvier, les géants pétroliers Total, devenu TotalEnergies en 2021, et Chevron ont annoncé simultanément leur décision irrévocable de quitter la Birmanie. Ils abandonnent « sans contrepartie financière », selon les termes de leurs communiqués, le champ gazier offshore de Yadana (« trésor » en birman) – exploitable sans nouvel investissement lourd jusqu’en 2030 – ainsi que le gazoduc de 370 km exportant sa production en Thaïlande, déjà amortis. Jusqu’au 21 janvier, le bilan des sanctions imposées par les occidentaux à la junte birmane était quasiment nul. Le départ de Total et Chevron ouvre la porte à des sanctions contre leur ex-partenaire, la MOGE (Myanma Oil & Gas Enterprise), la perfusion financière des putschistes.
En 1992, lorsque Total annonce avoir signé un accord d’exploration-production avec la dictature militaire de l’époque, le SLORC (State Law and Order Restoration Council) – issu d’un sanglant coup d’État -, le tollé est unanime. Total et son partenaire américain Unocal (racheté ultérieurement par Chevron) deviennent consciemment la perfusion financière en devises « légales » , dont le SLORC est dépourvu. Ce fut vrai pendant 30 ans.
Retrouvez l’intégralité de cet article avec ce lien :
https://asialyst.com/fr/2022/01/25/birmanie-pourquoi-depart-total-chevron-change-donne/
DEFENSE ET SECURITE
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Les conditions d’intervention en Afrique Sub sahélienne paraissent comporter d’importantes limites, à tel point que la France est confrontée à plusieurs défis, comme celui de la présence de « Wagner », dont l’Estonie refuse la présence ; si la haute intensité se trouve sur le chemin de nos armées, leur préparation, dans des conditions aussi proches que possible du combat, est bien engagée, notamment au camp des Garrigues ; enfin, le régiment médical est présent dans l’opération Résilience, la Pandémie relevant d’une haute intensité spécifique.
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1 – SAHEL : LA France CONSULTE SES PARTENAIRES SUR L’AVENIR DU GROUPEMENT EUROPEEN DE FORCES SPECIALES « TAKUBA »
(OPEX 360, Laurent Lagneau)
Lors de son discours de rentrée, le 20 janvier dernier, la ministre des Armées, Florence Parly, avait souligné la réussite du groupement européen de forces spéciales « Takuba », déployé au Mali dans le cadre de l’opération française Barkhane, avec la participation, notamment, de la Suède, du Danemark, de l’Estonie, de l’Italie, de la Roumanie et de la République tchèque. Et d’y voir « la preuve que les Européens sont capables de combattre ensemble, dans des missions exigeantes, lorsque leurs intérêts sont en jeu ».
Seulement, l’avenir de Takuba s’écrit en pointillé. S’étant emparée du pouvoir à la faveur d’un coup d’État mené en deux temps, la junte malienne a franchi toutes les lignes rouges fixées par certains pays contributeurs à cette force européenne. À commencer par le recours aux services du groupe paramilitaire russe Wagner.
« Le contingent estonien s’en ira si un accord de coopération est conclu avec le groupe Wagner », avait, par exemple, averti Kalle Laane, ministre estonien de la Défense, en septembre dernier, alors qu’il venait d’être fait état de discussions entre Bamako et la société militaire privée russe.
Pour le moment, et alors que la présence de mercenaires russes aux côtés des forces armées maliennes [FAMa] est désormais avérée, aucun pays contributeur n’a retiré ses troupes de Takuba… qui a même récemment reçu le renfort d’un détachement des forces spéciales danoises.
Retrouvez la totalité de l’article avec ce lien :
http://www.opex360.com/2022/01/26/sahel-la-france-consulte-ses-partenaires-sur-lavenir-du-groupement-europeen-de-forces-speciales-takuba/
OPEX360 est répertorié dans la rubrique REVUES ET LETTRES de la Communauté « Géopolitique, Économie, Défense et Sécurité » d’ESPRITSURCOUF |
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2 – ENTRE COMBAT SOUTERRAIN ET FERME ISOLEE LE CAMP DS GARRIGUES SUR LA VOIE DE LA HAUTE INTENSITE
(Home FOB, Nathan Gain)
Adapter les capacités d’entraînement pour la haute intensité, c’est l’un des 16 projets contenus dans la Vision stratégique du chef d’état-major de l’armée de Terre et la raison de la transformation du camp des Garrigues, dans le Gard. Un espace d’entraînement dont le 2e régiment étranger d’infanterie (2e REI) exploite, entre autres, les caractéristiques naturelles pour créer une capacité unique de combat en zone souterraine.
Exploiter le sous-sol gardois
Se préparer à combattre sous terre, l’armée de Terre le fait depuis un moment. Dernièrement, le Centre d’entraînement aux actions en zone urbaine (CENZUB) de Sissonne s’est doté d’un « complexe d’entraînement au combat en espace clos » (CECEC). Un outil que l’on retrouve à moindre échelle ailleurs, mais néanmoins limitée en taille et proche de la surface.
Voici plus d’un an que le 2e REI « creuse » davantage le sujet et a choisi d’innover en tirant profit du sous-sol du camp des Garrigues, véritable « gruyère » parsemé de cavités naturelles. « Nous sommes un camp moyen, mais résolument tourné vers l’innovation », entame le commandant Michel du 2e REI, à la tête du détachement (COMDET) chargé de la gestion du camp.
Retrouvez l’intégralité de cet article avec ce lien :
https://www.forcesoperations.com/entre-combat-souterrain-et-ferme-isolee-le-camp-des-garrigues-sur-voie-de-la-haute-intensite/
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3 – OPERATION RESILIENCE : LES MILITAIRES DU REGIMENT MEDICAL ENGAGES
(Défense, Actu Terre)
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Depuis le lancement de l’opération Résilience en mars 2020, le régiment médical a contribué de manière permanente à la lutte contre la COVID-19. Au-delà des alertes, c’est plus de 360 militaires du régiment médical (RMED) de La Valbonne déployés sur de multiples sites du territoire national au service des Français. Ce qui représente 57 jours de mission par militaire engagé.
Retrouvez l’intégralité de cet article avec ce lien :
https://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/operation-resilience-les-militaires-du-regiment-medical-engages
Le ministère des Armées est répertorié dans la rubrique INSTITUTIONS GOUVERNEMENTALES ET MINISTÉRIELLES de la Communauté « Géopolitique, Économie, Défense et Sécurité » d’ESPRITSURCOUF |
TOUR D’HORIZON DE MEDIAS SPECIALISES
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ESPRIT SURCOUF vous offre un tour d’horizon des titres de fond propres à susciter la réflexion de défense et de sécurité
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Les pratiques chinoises dans la guerre des brevets
(Le portail de l’IE, Guilhem Garnier)
Tandis que, d’ici une vingtaine d’années, de véritables ruptures vont arriver dans au moins une dizaine de champs technologiques : IA, biotechnologies, robotique, télécommunication ou encore énergie, les différents acteurs mondiaux se livrent une bataille continue autour des brevets, de l’innovation et de la propriété intellectuelle. En tête du peloton, la Chine, qui a compris depuis plusieurs décennies que, pour s’assurer une place de meneur mondial en termes de technologie et d’innovation, elle devait s’armer et développer des pratiques adaptées au défi.
Des pratiques pensées, institutionnalisées et en constante évolution
https://www.forcesoperations.com/entre-combat-souterrain-et-ferme-isolee-le-camp-des-garrigues-sur-voie-de-la-haute-intensite/
Le secrétaire général de l’OTAN participe à une réunion avec le président des États-Unis, Joe Biden
(NATO News)
Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a pris part à une réunion virtuelle organisée par le président des États-Unis, Joe Biden, à propos de la poursuite du renforcement du dispositif militaire russe en Ukraine et alentour et de ses conséquences pour la sécurité européenne et internationale. Étaient également présents à cette réunion le premier ministre britannique Boris Johnson, le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz, le premier ministre italien Mario Draghi, le président polonais Andrzej Duda, qui représentait la présidence de l’OSCE, ainsi que le président du Conseil européen Charles Michel et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
https://www.nato.int/cps/fr/natohq/news_191125.htm
Une certaine idée de l’Union
(L’Expression, edito de Saïd Bouc etta)
L’Algérie et l’Égypte ont en commun une réelle volonté de transcender les divergences entre les États arabes pour placer l’intérêt des peuples au coeur de l’équation de la paix et de la prospérité de toute la vaste région que les Occidentaux désignent par l’acronyme Mena (Moyen-Orient Afrique du Nord). À cheval sur deux continents, ce croissant de terre où sont nées les civilisations les plus emblématiques que l’humanité ait connues, et aussi sur son flan oriental, la terre bénie qui a vu naître tous les prophètes, dont les religions sont encore dominantes et rythment la spiritualité d’une grande partie de l’humanité. La nation arabe, c’est tout cela. Ce n’est pas seulement une langue, c’est un immense vécu et un trésor d’expériences humaines.
Si l’Algérie n’oublie jamais son amazighité ancrée au plus profond de l’âme de chaque citoyen et l’Égypte, son illustre passé pharaonique, les deux nations, plusieurs fois millénaires, ont en commun une Histoire riche qui a traversé leurs territoires et leurs sociétés.
https://www.lexpressiondz.com/editorials/une-certaine-idee-de-l-union-316535
PARUS AU JOURNAL OFFICIEL
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Textes à ne pas négliger pour comprendre l’actualité de défense et de sécurité
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LOI n° 2022-46 du 22 janvier 2022 renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire et modifiant le code de la santé publique (1)
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000045062855*
LOI n° 2022-52 du 24 janvier 2022 relative à la responsabilité pénale et à la sécurité intérieure (1)
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000045067923
LOI n° 2022-53 du 24 janvier 2022 visant à la création d’une plateforme de référencement et de prise en charge des malades chroniques de la covid-19 (1)
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000045067964
Décret n° 2022-48 du 21 janvier 2022 relatif aux emplois d’expert de haut niveau et de directeur de projet des collectivités territoriales et de leurs établissements publics
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000045063001
Décret n° 2022-54 du 24 janvier 2022 portant dispositions statutaires relatives à des corps médico-techniques et de rééducation de la catégorie A de la fonction publique hospitalière
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000045068046
Décret n° 2022-57 du 24 janvier 2022 relatif au régime de l’importation, de l’exportation, du transfert et du transit des produits explosifs et modifiant le code de la défense
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000045072772
Décret n° 2022-61 du 25 janvier 2022 portant aménagement temporaire des dispositions du code du travail relatives aux locaux de restauration
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000045072932
(*) Colonel(ER) André Dulou Président de la Gironde de la société des membres de la Légion d’honneur, président d’Aquitaine des membres de la Légion d’honneur décorés au péril de leur vie. |
Bonne lecture et rendez-vous le vendredi 11 février 2022
avec le n°183
D’ici là, pour une bonne santé, prenez soin de vous.
RESPECTEZ LES CONSIGNES :
Distanciation, port du masque …
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